24 Novembre : Papa 6
XiaoMao remonta ses cheveux sur le haut de son crane pour immobiliser ses tresses avec plusieurs fortes épingles en bois que ses pères lui avait faites et offertes.
L'adolescente avait eut la chance d'être acceptée par son baba et son a-die quand elle avait six ans. Huit ans plus tard, la jeune fille commençait à prendre les rondeurs de l'adolescence et multipliait les poussées de croissance.
Elle se savait aimée par sa famille, libre d'être qui elle voulait et de faire ce qu'elle voulait à condition qu'elle y mettre l'énergie nécessaire.
Ses deux papas lui avaient enseigné à se battre pour qu'elle soit justement libre d'avoir la vie qu'elle voulait. Ses tontons et tata shishen aussi participaient à son éducation. Oncle Kuang HuaShi lui avait apprit tout ce qui avait attrait à l'art à part la musique qui avait échue à Oncle Shasha. Oncle Xue TianGou l'avait formé à la politique et à la tenue des comptes pendant que Tante MiChong lui avait apprit tous les arts féminins ainsi que la médecine et l'usage des poisons. Elle était loin d'être douée en tout, encore plus loin d'être parfaite mais elle continuait à apprendre de son mieux.
Elle passait aussi du temps à JingYun avec le shifu de son baba ainsi que tous les disciples de son âge.
Elle n'était la meilleure nulle part, elle était même absolument nulle dans certains enseignements mais elle continuait de toutes ses forces.
Alors, pour la féliciter autant que lui permettre son entrée dans le monde, ses pères avaient décidé de l'emmener avec eux au Palais pour la présentation annuelle des jeunes nobles qui pouvait faire partie de la cour. Avec les années, les deux prêtres avaient fait leur place parmi la cour et auprès de l'Empereur. Il n'y avait aucune affection perdue entre eux mais ils se respectaient.
Ils se respectaient assez pour que l'Empereur n'ai jamais menacé leur vie quand les deux prêtres l'insultaient respectueusement pour des décisions stupides. Comme malgré tout, l'Empereur y trouvait son bénéfice, il laissait faire. Il avait vite comprit que les deux homme étaient bien plus vivables, et utiles, quand il leur fichait la paix.
"- Tu es prete ?"
La jeune fille hocha vigoureusement la tête mais se soumis docilement aux vérifications de ses parents. Elle n'avait pas abusé sur le maquillage. MiChong lui avait fait comprendre très vite que trop de maquillage était aussi ridicule que laid. Sans compter qu'elle était encore toute jeune.
"- A-die, tu vas venir avec moi, hein ?"
XiaoMao était peut-être une adolescente qui allait rejoindre le monde des adultes, mais elle avait peur de le faire toute seule. Il était donc normal qu'une femme de sa famille l'accompagne. MiChong n'était qu'une shishen aussi devaient-ils se rabattre sur la seule femme de qualité de la maison.
"- A-die, baba ne va jamais te laisser sortir de la maison habillé comme ca !"
QingMing avait sa forme féminine. Il tentait de caser difficilement dans ses robes du yin yang l'intégralité de ses formes généreuses. Il avait déjà des hanches quand il était un male, c'était pire quand il était une femme. Et il ne parlait même pas de sa poitrine qui aurait probablement suffit à allaiter une portée entière de renardeaux affamés.
"- Je sais, ma chérie. MiChong m'a fait une robe correcte mais je veux voir la réaction de ton père."
"- Tant que vous ne vous sautez pas dessus." Soupira XiaoMao, blasée depuis longtemps du caractère amoureux de ses pères.
Ils ne cachaient jamais à leur fille les signes les plus innocents de leur affection. Qu'ils se tiennent par la main, se reposent sur la terrasse de la Maison dans les bras l'un de l'autre ou qu'un des deux somnole la tête sur les genoux de l'autre, ils n'avaient jamais tut à leur petite qu'ils s'aimaient. Pour elle, entre ses parents, les shishen, les esprits et démons qu'elle avait pu rencontré, elle considérait tous et chacun comme acceptable et accepté.
"- QingMing ! Qu'est ce que c'est que cette tenue !"
"- Tu n'aimes pas mes hanches et mes seins ?"
Boya râlait exactement comme QingMing l'avait attendu et espéré.
"- Je les adore mais ils sont à moi ! Tout seul ! Va te changer !"
"- C'est un ordre ?"
Ha ce genre de question était toujours un risque potentiel de bagarre. Il était dommage qu'ils n'aiment pas le temps sinon Boya y aurait sacrifié avec plaisir pour finir par se réconcilier sous les couvertures.
Patiente à force d'années, XiaoMao les regardait faire en gloussant. Elle adorait voir ses papas s'amuser.
"- Ce n'est pas un ordre, mon QingMing. Juste un espoir de te garder rien que pour moi."
"- Très bien, je vais me changer."
Mais ce n'était que partie remise.
La jeune fille attendit ses parents avec sa tante MiChong jusqu'à ce qu'ils soient prêt. Ca ne prit que quelques minutes avant qu'ils ne viennent prendre chacun une de ses mains.
"- On y va ma chérie ?"
Il était temps.
