Je ne possède aucun des personnages des différents fandom.

A l'occasion de la journée mondiale des Calins le 21 janvier, voilà quelques textes remplis de fluff

Le recueil sera compléter au fur et à mesure.

En espérant que cela vous plaise

Bonne lecture

PS : Au fait j'ai commencé à faire du tri et à remettre de l'ordre dans mes publications en faisant une sorte de table des matières dans mon profil alors n'hésitez pas à y faire un tour ;)


50 NUANCES DE FLUFFY

Dispute de frères

La porte du bureau de Jamie claqua violemment contre le mur lorsque Danny l'ouvrit à la volée, faisant sursauter les quelques officiers présents dans le commissariat. Jamie leva à peine les yeux de sa paperasse, habitué aux entrées théâtrales de son grand frère.

- Tu peux m'expliquer ce que c'est que ce bordel ? Rugit Danny, agitant un rapport dans sa main. Tu as délibérément saboté mon enquête !

Jamie soupira profondément, posant enfin son stylo.

- Bonjour à toi aussi, Danny. Je peux savoir de quoi tu parles exactement ?

- Ne joue pas à ça avec moi, petit frère.

Danny plaqua le rapport sur le bureau.

- L'arrestation de Martinez. Tu as choisi d'intervenir alors que mon équipe le surveillait depuis des semaines !

Jamie se leva lentement, croisant les bras.

- Tu veux dire le dealer qui vendait juste devant une école primaire ? Celui que j'ai pris en flagrant délit hier soir ?

- On était sur le point de remonter jusqu'à son fournisseur !

Danny passa une main frustrée dans ses cheveux.

- Maintenant, des mois de travail sont fichus en l'air parce que monsieur l'officier Reagan a voulu jouer les héros !

Le visage de Jamie se durcit.

- Je n'ai pas « joué les héros », Danny. J'ai fait mon travail. Il était en train de vendre à des gamins de douze ans. Tu aurais préféré que je regarde ailleurs ?

- Tu aurais pu m'appeler ! Me prévenir ! Faire quelque chose !

- Oh, comme toi tu me préviens toujours de tes opérations ? Répliqua Jamie, sa voix montant d'un cran. Je ne savais même pas que tu enquêtais sur lui !

Danny se rapprocha, pointant un doigt accusateur vers son frère.

- Parce que c'était une opération sous couverture ! Et maintenant…

- Maintenant quoi ? Coupa Jamie. Martinez est en prison, ses drogues sont hors des rues. C'est pas ce qu'on est censés faire ?

- Ce qu'on est censés faire, c'est travailler ensemble ! Pas se marcher dessus comme des bleus !

Les officiers autour d'eux faisaient semblant d'être occupés, mais Jamie pouvait sentir leurs regards en coin. Il contourna son bureau, attrapant Danny par le bras.

- Dehors, ordonna-t-il entre les dents serrées.

Danny se dégagea brusquement mais suivit son frère dans le couloir désert. Dès que la porte se referma derrière eux, il reprit :

- Tu ne comprends pas la gravité de la situation ?

- Si, je comprends parfaitement, répondit Jamie, sa voix dangereusement calme. Je comprends que mon grand frère est plus préoccupé par son enquête que par le fait que des enfants étaient en danger immédiat.

Danny recula comme s'il avait été giflé.

- Comment oses-tu ? Tu crois que ça ne me tue pas de voir ces ordures empoisonner nos quartiers ?

- Alors pourquoi tu me hurles dessus ? Parce que j'ai fait ce qui devait être fait ?

- Parce que tu aurais pu te faire tuer !

Le silence tomba brutalement dans le couloir. Jamie cligna des yeux, surpris, tandis que Danny détournait le regard, les poings serrés.

- Danny...

- Martinez n'est pas qu'un simple dealer, continua Danny, sa voix rauque. Il a déjà tué trois personnes. C'est pour ça qu'on prenait notre temps, qu'on construisait un dossier solide. Et toi, tu débarques tout seul, sans renfort...

La colère de Jamie s'évanouit alors qu'il commençait à comprendre.

- Je n'étais pas seul. J'avais Janko avec moi.

- Tu aurais dû m'appeler, répéta Danny, mais cette fois sa voix était presque suppliante. Si quelque chose t'était arrivé...

Jamie fit un pas vers son frère.

- Hey, je vais bien. On l'a eu par surprise, il n'a même pas eu le temps de réagir.

- Cette fois, murmura Danny, mais la prochaine fois ? Joe aussi allait bien, jusqu'à ce qu'il ne le soit plus.

Le nom de leur frère défunt flotta entre eux comme un fantôme. Jamie sentit son cœur se serrer en voyant les épaules de Danny s'affaisser.

- Danny, regarde-moi, dit-il doucement. Quand son frère leva enfin les yeux, Jamie put voir toute l'inquiétude, toute la peur qu'il avait essayé de masquer derrière sa colère. Je suis désolé de ne pas t'avoir appelé. Tu as raison, j'aurais dû.

Danny secoua la tête.

- Non, c'est moi qui suis désolé. Tu as fait ce qu'il fallait. C'est juste...

Il passa une main sur son visage.

- Quand j'ai vu ton nom sur le rapport d'arrestation, j'ai pensé à tout ce qui aurait pu mal tourner.

Sans hésiter, Jamie franchit la distance qui les séparait et attira son frère dans une étreinte ferme. Danny se raidit un instant, surpris, avant de lui rendre son étreinte avec force.

- Je ne vais nulle part, grand frère, murmura Jamie. Je te le promets.

Danny resserra son emprise, enfouissant son visage dans l'épaule de son petit frère.

- Tu as intérêt, petit malin. Qui d'autre va m'empêcher de faire des conneries sinon ?

Jamie rit doucement.

- C'est vrai que c'est un travail à plein temps.

Ils restèrent ainsi un moment, puisant du réconfort dans la présence de l'autre. Finalement, Danny s'écarta, essuyant discrètement ses yeux.

- Si tu parles de ça à qui que ce soit... menaça-t-il, mais son sourire démentait ses paroles.

- De quoi ? Du fait que le grand Danny Reagan est en réalité un gros nounours qui s'inquiète pour son petit frère ?

Danny lui donna un coup de coude joueur.

- Je te déteste.

- Moi aussi je t'aime, Danny.

Ils échangèrent un regard complice, toute la tension précédente dissipée. Danny passa un bras autour des épaules de Jamie.

- Allez viens, je te paye un café. Et tu vas me raconter en détail comment tu as réussi à surprendre ce fils de...

- Danny !

- ...ce charmant individu.

Jamie secoua la tête en riant, laissant son frère le guider vers la sortie. Certaines choses ne changeraient jamais, et la façon dont les frères Reagan passaient de la dispute à l'affection en faisait partie.