Et le deuxième chap' corrigés, aussi~~

Bon. J'ai qu'un truc à dire : Santana est chiante. Ce personnage me bloque, c'est horrible. Résultat, chapitre pitoyable, mais je n'arriverais pas à faire mieux.

Vous reconnaîtrez sûrement la scène d'I Spit on Your Grave, j'étais bloqué par cette chère Santana, résultat, horrible manque d'envie d'innover.

Réponses aux reviews !

Rivera Jr : Traduction ? Où ça ? ... Tu as pas confondu ? xD

Littlesister : L'associé Frabray vas prendre plus d'importance après les quatre premiers chapitres ! Et, tu verras bien si c'est Quinn ; )

Iseeyou0420 : Effectivement, ça fait bizarre... Et, pour ton PS, tu auras une réponse aux prochains chapitres ! Niark niark

Manon : Merci ! ^^

Guest : Roooh, j'adore ce genre de reviews ! Et j'ai exactement la même visions que toi sur Rachel, d'où mon "semble", puisque ça ne reste qu'une simple apparence.. Merci en tout cas, et, si tu reposte une review en identifié, précise-le moi, discuter avec toi des personnalités serait intéressant !

Keiitaroo : C'est violent ? Mais nan ! Attend de voir le chapitre de Quinn, là, ça sera violent 8D Et merci !

Sakunaya : Thanks ! J'espère que le sadisme de celui-ci te plaira aussi.

Selene233 : Étonnant, c'est sûr.. On est loin de la douce rêveuse de Broadway !

Marinecdel : Oui, ça lui vas finalement bien ! J'étais tomber sur une photo, un jour, où Lea avait juste une tête de psychopathe.. Du coup, c'était inspirant aussi.

Merci des follows, et des fav' !

Détail : Le "theme" de Santana, est Byrds of Prey de Bertie Blackman. watch?v=JUfrTRK-hNQ.


2. Vol

"Lorsqu'il ouvrit le deuxième sceau, j'entendis le deuxième Vivant crier : "Viens !"

Alors surgit un autre cheval, rouge feu, celui qui le montait, on lui donna de bannir la paix hors de la terre, et de faire que l'on s'entr'égorgeât, on lui donna une grande épée."

Apocalypse - 6 3:4

-x-x-x-

« Je serais de retour avant minuit, maman. »

La brune attrapa son paquet de cigarettes et le fourra dans la poche droite de sa veste rouge.

- Je t'en prie, tu n'es pas obligée de rentrer du tout.

Une blonde apparue à l'encadrement de la porte qui séparait l'entrée du reste de la maison. Elle s'y appuya légèrement, et regarda la jeune femme en face d'elle.

- Si tu prends des cigarettes, prendre un briquet est en général recommandé.

La brune lui retourna un regard blasé, et attrapa le briquet que la blonde lui tendait.

- Si tu continues à résoudre de si grands problèmes Quinn, on va bientôt te contacter pour ceux de l'humanité entière…

La blonde leva les yeux au ciel, et se redressa du mur où elle était précédemment appuyée. Elle passa vaguement sa main dans ses cheveux, les laissant encore plus en bataille si cela était possible. Elle venait de se réveiller, après une journée et nuit très épuisantes.

- Si tu rentres à 3h comme la dernière fois, fais au moins attention à ne pas tout casser, San'

- Je casse tout si je veux.

-Allumer la lumière coute moins cher en réparation.

La brune lâcha un soupir et se détourna de la blonde en même temps que celle-ci faisait demi-tour. Elle fit un rapide salut de la main à l'autre blonde qui descendait les escaliers, et passa la porte en respirant profondément, souriant de manière carnassière, deux piercings pointus de chaque côté de sa lèvre inférieur amplifiant l'aspect presque menaçant du sourire.

Elle plaça ses mains dans les poches de sa veste, jouant avec le paquet à l'intérieur de l'une d'elle. Elle prit ensuite la direction d'une rue quelconque –dans tous les cas, elle finirait par trouver ce qu'elle cherchait-, et adopta une allure lente.

Elle n'était pas du genre à avoir une poussée d'adrénaline pendant ces soirs où elle survolait mentalement ses potentielles victimes. Elle n'était pas non plus du genre à s'inquiéter, et vivre dans un quartier si sensible que même la police ne s'aventurait pas souvent ici, avait son avantage. L'autorité gouvernementale laissait soin aux familles influentes de faire régner un semblant d'ordre ici, et, par chance, elle était « l'héritière » d'une de ses familles.

Elle s'appuya contre un mur, observant un homme en train de, selon ce qu'elle arrivait à entendre, menacé quelqu'un de le payer, et rapidement. Elle haussa son sourcil droit, où un troisième piercing avait pris soin d'être placé. Depuis quand la drogue était si proche de chez elle ? Aux dernières nouvelles, les dealers restaient relativement éloignés, sachant qu'elle ne voulait pas entendre ou voir quoi que ce soit de ce genre devant sa porte d'entrée. En plus, il était habillé de la manière la plus ridicule qui soit. Une sorte de panama avec une bande de tissu rouge était posé sur sa tête, sans parler de sa chemise à flanelle et la dégaine de son jogging, qu'il avait, bien sûr, pris soin de fermer à l'intérieur de ses bottes militaires. Comment est-ce possible d'avoir aussi mauvais goût ?

Elle eut envie d'allumer une cigarette, mais se ravisa.

Elle hésitait entre quelques jeunes idiots nouveaux dans le quartier, ou taper directement dans les hauts rangs des deux autres familles « rivales ». Mais, après tout, la brune avait ici le parfait spécimen : assez stupide pour s'aventurer là, et rester sous ses yeux.

Elle laissa échapper un énorme sourire, alors qu'elle prenait une impulsion légère contre le mur, en s'avançant en direction des deux hommes.

Elle tapota légèrement sur l'épaule du garçon de sa main gauche, et vida le maigre contenu de son paquet de cigarette à l'intérieur de sa poche, de la main droite.

-Dis-moi, tu t'appelles comment ?

L'homme se retourna brusquement, énervé d'être ainsi interrompu. Mais bientôt un sourire charmeur étira ses lèvres.

-Juan, pour vous servir !

Il relâcha le jeune homme, qui en profita pour détaler. Elle le suivit des yeux en souriant toujours, puis reporta son attention sur l'homme en face d'elle.

Le détaillant lentement, elle se rendit compte que, ce soir, elle n'allait pas rentrer avec des courbatures partout. Non, le mètre soixante-sept de « Juan », et son aspect maigre typique des dealers laisserait une certaine facilité dans la manœuvre.

Et en plus, il venait de lui tendre une perche parfaite.

-Me servir ? ... Hum, justement, tu n'aurais pas une clope ? Je suis à sec. Elle secoua le paquet devant son nez pour affirmer sa demande.

Il sourit de toutes ses dents, et sortit un paquet de sa poche arrière. La brune saisit lentement la cigarette, et la porta à ses lèvres, sans lâcher du regard le jeune dealer. Elle s'arrêta juste avant qu'elle ne touche sa bouche.

-Tu m'allumes ?

Elle secoua doucement la cigarette, en souriant légèrement.

Il rigola bêtement, et s'approcha plus près d'elle, laissant courir ses mains crasseuses sur la taille de la jeune femme.

-Je peux faire mieux que ça…

Elle laissa tomber la cigarette, et laissa échapper son propre rire. Victoire.

-J'y compte bien chéri !

Elle se plaqua contre lui, et le poussa jusqu'à ce qu'il touche le muret derrière lui. Elle l'embrassa, mettant toute la ferveur qu'elle pouvait dans l'acte, et lui laissa le loisir de placer ses mains sur ses fesses.

- Tu crois pas qu'on pourrait juste partir chez moi ?

Il l'embrassa une nouvelle fois, et regarda en direction des yeux noisette pour savoir sa décision.

-Je connais quelque chose de plus excitant qu'un simple lit…

Elle l'entraina le long du mur, pour finalement atteindre une ruelle sombre, le cliché parfait du film d'horreur. Déserte, puisque aucune fenêtre accessible.

-Ici ? Il sourit de manière perverse.

-Ici…

Elle se colla une nouvelle fois contre lui, et pris soin de l'amener proche de plusieurs pierres tombées par le temps, laissant le muret légèrement plus bas à cet endroit.

Elle l'embrasse une nouvelle fois, et fit remonter ses mains le long du torse de Juan, les amenant bientôt à entourer son visage. Elle se recula légèrement, reprenant son souffle et priant pour que le gout infect d'alcool se dissipe.

-Tu v-

Elle serra brutalement ses mains autour de sa tête, et poussa celle-ci en arrière. Il heurta violemment le muret, qui, légèrement plus bas ici, permit à la pierre dure de taper assez proche du cerveau, le faisant instantanément tomber dans l'inconscience.

Elle le rattrapa, alors qu'il s'écroulait lourdement.

-Bon sang, pas fichu de tomber correctement.

Elle grogna en relevant la masse du corps, puis tourna la tête sur la droite. Il n'y avait personne, et elle ne pouvait pas laisser le corps là trop longtemps, ni hésiter pendant des siècles sur la décision à prendre. Loin, mais pas trop. Assez proche, en tout cas, pour qu'elle puisse le trainer, et qu'il ne se réveille pas.

Elle choisit finalement de laisser Juan ici le temps de regarder au bout de la ruelle si le bâtiment avait toujours son étage inférieur vide. Elle savait que plusieurs « affaires » étaient résolues au dernier étage, et que le reste du bâtiment servait à des jeunes de « repaire ».

Mais, si le rez-de-chaussée était occupé, elle serait obligée de choisir quelqu'un d'autre que Juan.

La brune lâcha sa prise sur le corps du jeune homme, et celui-ci s'écroula sur le sol, laissant un sourd soupir sortir la barrière de ses lèvres. Elle regarda attentivement s'il ne se réveillait pas, mais, devant le manque de réaction, se dirigea rapidement au bout de la rue, puis tourna en direction du bâtiment. Elle aurait juste une route de quartier à franchir.

Elle poussa la porte arrière : La face avant du bâtiment étant encore fermée.

Et un soupir de satisfaction se fit entendre, alors que le léger énervement qui l'animait se dissipait.

Elle retourna en direction de Juan, mit le panama sur sa propre tête, et le traina jusqu'à la porte usée. La lumière venait uniquement de la fenêtre littéralement explosée, et le lampadaire était juste assez bien placé pour voir son éclat entrer à l'intérieur de la pièce. Elle laissa le dealer tomber à l'intérieur, et referma l'entrée.

C'était poussiéreux, et elle toussota légèrement.

-Maintenant, soyons créatifs !

Elle regarda autour d'elle, et se rendit compte que la pièce était vide.

Le lotissement devait être retapé l'année prochaine, pour accueillir d'autres familles, et ils avaient déjà enlevé le superflu des derniers occupants. Sauf cet horrible papier-peint à fleurs bleues.

Elle grimaça en le voyant, et tourna la tête en direction de la salle de bain. C'était sa dernière chance, sinon, elle devrait retourner chez elle. Et, honnêtement, elle n'était pas d'humeur à faire des efforts ce soir. Elle ne savait pas pourquoi, mais les affaires de Quinn commençait à l'inquiéter, et celle de l'autre blonde aussi. Sans oublier son travail, et les affaires à régler pour garder son influence à Lima.

Et, la dernière fois où elle s'était abattue sur quelqu'un, la jeune femme choisie avait était d'une violence, au réveil ! Elle avait était aussi très résistante, mais la brune avait su faire durer le plaisir. Au prix d'épuisements.

Elle se dirigea finalement vers la pièce visée, et poussa la seconde porte.

Un lavabo. Elle leva la poignée, voulant vérifier si l'eau était encore courante.

Le liquide crachota, et finalement, coula lentement. Elle tourna la tête.

Une baignoire.

Parfait.

Elle tira dessus, et voyant la bête ne pas bouger d'un poil, se redressa.

Elle fit demi-tour, sortie, et prit les quelques planches disponibles à l'extérieur, vers une des trois fenêtres cassées. Elles étaient clouées pour protéger la possible infraction par l'ouverture, mais elle les arracha facilement. Il y en avait trois, et elle les lança par la fenêtre maintenant débouchée. Elles tombèrent non loin de la tête de Juan, qui ne sembla pas s'en rendre compte, ronflant presque.

Elle regarda ensuite autour d'elle.

Elle avait besoin d'une chaise, ou de ce qui pourrait le plus s'en rapprocher.

L'ennui, dans ces quartiers, c'est qu'il n'y a pas arbre qui vive. Donc, pour croiser une potentielle souche qui fasse l'affaire, c'était perdu d'avance.

La brune retourna finalement dans la maison, et monta à l'étage suivant. Elle poussa la porte, et tomba, littéralement, sur plusieurs pièges, allant d'un sac remplit de cartons, à une poubelle renversée.

Elle s'était entravée dans une sorte de seau, ou ce qu'il en restait, après le fracas qu'elle avait donné avec la porte, puis ses pieds. Elle se redressa, levant les yeux au ciel pour sa précipitation inhabituelle, et se plaça à côté de la poubelle.

Celle-ci lui arrivait un peu plus haut que ses genoux, et devait faire la hauteur de la baignoire, ou légèrement plus.

Elle saisit la « chaise » d'occasion, et opta en plus pour une sorte de tabouret. Il y avait une différence de taille de 5cm avec la poubelle, mais elle s'en fichait et redescendit finalement.

La jeune femme prit soin de fermer chaque entrée, et posa la poubelle, puis sa veste sur le lavabo.

Elle retroussa les manches de son long haut, puis se pencha vers la baignoire, la saisit à deux mains, et tira dessus. Elle ne bougea une nouvelle fois pas d'un pouce. Vérifiant si les pieds de la bête n'étaient pas fixés au sol, elle s'accroupi face à elle, pour pouvoir pousser avec ses jambes, et ainsi insuffler plus de force.

Elle respira un grand coup, bloqua sa respiration, et tira une nouvelle fois. La baignoire bougea si fortement cette fois, que la brune en perdit équilibre et tomba à la renverse.

Se redressant, elle regarda la baignoire en soufflant sur ses cheveux, et grogna légèrement. La baignoire, elle, ne broncha pas.

Cette fois-ci, la jeune femme tira simplement, et la bête suivit le mouvement. Elle ne prit même pas la peine d'enlever les attaches différentes qui reliaient la baignoire à la tuyauterie, et laissa couler l'eau.

Elle passa l'encadrement de la porte, et laissa la bête non loin de celui-ci.

La brune souffla lourdement, et essaya de penser à la future douche qui l'attendait chez elle, avec la douce odeur de miel, et pas cette infecte sensation de poussière renfermée par l'humidité. Elle soupira vainement, puis regarda Juan, qui commençait à s'agiter.

La jeune femme attrapa les planches, et en plaça une première en travers de la baignoire, laissant une autre appuyée contre le mur le plus proche. Elle laissa la dernière contre la baignoire, et plaça ensuite le tabouret et la poubelle en bas de la bête, un en face de chaque pied. Elle attrapa la planche qui reposait sur la baignoire, et la plaça sur les deux « sièges ». Elle arracha ensuite le tuyau démit de son pommeau de douche, et joint comme elle put l'un des bouts avec le lavabo, seulement à moins d'un mètre de la baignoire.

Elle laissa couler l'eau froide, satisfaite que l'eau ne fuie pas trop, et laissa l'autre bout tomber dans le ventre vide de la bête, le remplissant du liquide.

Elle massa légèrement sa nuque, puis retourna vers le dealer.

Elle lui fit les poches, et laissa tomber les sachets de drogue sur le sol, ramassant un couteau automatique au passage. Elle défit ensuite ses bottes, prenant soin de ramasser les lacets des lourdes chaussures. La brune les mit dans la poche arrière de son jean, et leva le corps amorphe du jeune homme.

Elle qui pensait ne pas rentrer courbaturée, c'était fichu.

La jeune femme fit en sorte de laisser tomber le torse de l'homme sur la première planche, et fit ensuite simplement pivoter le corps, pour le placer « allonger » sur les deux planches.

Ses pieds dépassaient de la deuxième planche qui reposait sur la poubelle et le tabouret, pendant que son entre-jambe était soutenu par le bord de la baignoire, et son torse, par la dernière planche. Elle sortit un premier lacet de sa poche arrière, et remercia l'homme qui avait eu l'idée d'en faire de si longs.

La brune attacha la cheville droite de juan au pied de la baignoire, prenant soin de faire passer le lacet autour de la planche en même temps. Elle dû faire craquer légèrement l'articulation du genou du jeune homme, mais qu'importe. Il serait attaché solidement, que ses os le veuillent ou non. En pensant ainsi, elle sourit bêtement, se disant que la blonde aux cheveux en bataille commençait à déteindre un peu trop sur elle.

Elle répéta la même opération avec la cheville gauche, puis regarda autour d'elle.

Merde.

Elle n'avait rien d'autre pour attacher les mains.

-Merde ! Merde, merde, merde !

La brune passa les mains dans ses cheveux en essayant de réfléchir, et se mit à faire les cent pas. Pas le temps de retourner chez elle. Pas le temps de jouer la comédie pour demander une corde ou quoi que ce soit d'autre à des voisins, eux aussi trop loin.

Elle arrêta subitement de bouger. La jeune femme attrapa le couteau automatique, et en fit sortir la lame.

Trop courte.

Elle cria de rage, et gifla Juan dans le même mouvement.

-T'es pas foutu d'avoir un couteau potable !

Le jeune dealer s'agita légèrement, et la brune partie en courant à l'étage supérieur.

Elle passa une nouvelle fois la porte, et commença à fouiller la pièce.

Il n'y avait rien, à par des bougies, et quelques détritus.

Elle sortit et se mit à chercher dans une autre pièce. Quand elle ouvrit la porte, et tomba sur un vide total, elle eut un frisson à la base de sa nuque.

Jamais, elle n'avait abandonné une proie.

Elle courut à l'étage supérieur, et enfonça presque la première porte.

Cette fois-ci, elle faillit avoir les larmes aux yeux en tombant sur un vieux canapé d'un jaune horrible, et une cuisine encore presque toute « neuve ».

-Merci mon d- … Merci mon moi.

Elle se jeta sur le canapé, et commença à déchirer le tissu à l'aide du couteau. Arrachant la faible mousse de protection, elle tomba sur ce qu'elle cherchait, et tira aussi fort qu'elle le pouvait sur un des ressorts. Il céda finalement, et la brune souffla lourdement, essayant de reprendre son calme. En voyant la relative souplesse du métal, son attitude paisible revint aussitôt. Elle sourit, et se dirigea vers la cuisine, dont elle ouvrit les portes des vieux placards verts.

-C'est mon jour de chance

Elle attrapa les trois bouteilles encore semi-pleines de produits détergents, et repartie rapidement en direction de « sa » pièce.

-À nous deux, maintenant.

Elle attacha les deux mains de Juan ensemble à l'aide du ressort qui ressemblait maintenant plus à un simple fil de fer, et posa les bouteilles à côté de la baignoire.

Elle alla éteindre l'eau, la bête étant suffisamment pleine.

-Debout, mon vieux

Elle le secoua, et pensa subitement aux cris qui aller suivre. Elle attrapa le panama qui était sur sa tête, et détacha la bande de tissu rouge. Elle ouvrit la bouche de Juan, et attacha la bande de tissu derrière sa tête, la faisant passer en bride en travers de la bouche du dealer.

Voyant la bave sur ses doigts, elle grimaça et plongea ses doigts dans l'eau.

-Dégueulasse…

Voyant le jeune homme toujours dans l'inconscience, la brune leva les yeux au ciel et appuya sur sa tête pour la plonger dans le liquide froid.

Il se réveilla instantanément, et elle lui laissa la possibilité de remonter à la surface.

Il essayait de parler, mais, entravé par la bande de tissu, ne disait rien de compréhensible. Elle retira le bandeau, le baissant sur le menton du dealer.

-MAIS T'ES MALADE

-Juste un peu.

Elle tourna autour de la baignoire pendant quelques secondes, laissant le couteau glisser sur le corps de Juan.

-J'te jure que ma maras vas te tuer

-Ça, j'en doute. Tu es nouveau ici, et assez stupide pour venir quasiment devant chez moi. Ta maras ne prendra pas la peine de sauver un idiot pareil.

Elle rit légèrement, et releva la chemise du garçon, ainsi que son t-shirt trop large. La jeune femme laissa le couteau caresser les reins du jeune homme, ce qui provoqua sa panique.

Juan s'agita, essayant vainement de se libérer.

-Puta !

Elle sourit de travers, et commença à s'énerver devant l'agitation dont il faisait preuve.

-Arrête. De. Bouger.

-Va te faire voir !

Elle recula légèrement jusqu'aux chevilles du jeune homme, et glissa le couteau entre la peau et les liens.

-Arrête

Il s'agita que plus fort, et elle sourit de manière horrible.

-Parfait.

Elle enfonça le couteau dans la chair, derrière le tendon d'Achille, juste au dessus du talon, et tira d'un coup en arrière, rompant la possibilité de bouger.

Juan hurla de douleur, et elle replongea la tête dans l'eau pour le faire taire. Quand il immergea, il pleurait.

-Laisse-moi partir putain…

L'eau ruisselant sur son visage, il ne voyait presque plus rien, la douleur finissait de l'aveugler.

-La dernière fois que je me suis attaquée à ce tendon, ça saignait moins… Elle sourit. Alors, on prend une dose avant de partir bosser ?

Il sanglota, secouant la tête de droite à gauche. Il essaya une nouvelle fois de libérer ses mains, mais elle s'approcha avec le couteau, le plaquant, poisseux, contre elles.

-Madre…

-Oooh, il appelle sa maman… Comme c'est mignon.

Elle enfonça le couteau dans le dos de Juan, sur environ 4cm, juste assez dans le muscle pour qu'il ne se vide pas directement de son sang. Là-bas, le liquide rouge tombait sur terre, dégoulinant sur la poubelle. Il hurla une nouvelle fois, et elle commença à sentir la douleur d'une migraine. Elle plongea une nouvelle fois la tête du jeune homme dans sous l'eau, et il suffoqua, s'étouffant dans ses cris et son angoisse.

Elle leva les yeux au ciel en voyant qu'il ne se taisait toujours pas, et elle eut une subite envie de rentrer chez elle. Elle remit le bandeau en travers de la bouche de Juan, et se redressa.

- Je m'ennuie…

Elle adopta une moue boudeuse et déçue, avant de lacérer les reins du garçon, laissant la chair ouverte, le sang tombant dans l'eau. Il essaya d'hurler une nouvelle fois, mais tout ce qu'il réussit à faire fut de s'étrangler un peu plus. Elle attrapa la planche contre le mur, et asséna un coup violent dans les plaies, entendant un bruit de Splach à cause du sang s'accumulant dans le creux formé par ses reins et la position du garçon, elle sourit vaguement.

-Très bien, dernière étape.

La brune laissa le couteau sur le dos du jeune homme, et attrapa une première bouteille.

-Pour décaper la graisse de votre four, faite confiance à Snuz… Ils sont sérieux là ?

Elle pouffa légèrement devant l'annonce de l'étiquette, et vida le contenu dans l'eau de la baignoire. Elle recommença avec les quatre autres bouteilles, et regarda Juan.

-C'était bref, mais amusant. Et, épuisant.

Elle massa son épaule, et tira sur la planche où reposait Juan. Celui-ci tomba dans l'eau de surprise et se redressa à peine au-dessus du niveau du liquide, les plaies tirant sur ses muscles, qui peinait à le soutenir. Il pleurait, et s'étranglait dans le tissu, ses yeux brûlant par l'acidité des divers produits.

-Ça doit faire mal, hein ?

Elle rigola, et s'adossa contre un mur. Il retomba à l'eau, n'ayant plus la force de soutenir son poids, mais se redressa en sentant la brûlure des détergents.

-Bien. On se retrouve en bas, dans longtemps j'espère !

Elle pointa le sol du doigt, repris sa veste, et sortit de la pièce, fermant derrière elle.

Elle se posta devant le bâtiment, écoutant pendant quelques minutes si les bruits de l'agonie de Juan n'allaient pas attirer l'attention.

Satisfaite, elle partit en direction de sa maison, attrapant une cigarette dans sa poche, elle l'alluma avec le briquet bleu.

-Une belle soirée…

Elle prit temps de rentrer lentement, et franchit la porte de son « nid », lançant un dernier regard à l'extérieur, souriant férocement.


Et voilà... Ahem. Santana me coince vraiment, désolée.

On se retrouve je ne sais quand, Brittany m'inspirant fortement, mais, l'ampleur qu'elle donne à ses meurtres, eux, me pose problème pour la tangibilité... Quelle idée de brûler tout le monde, la maison incluse !

(Cette fois, je ne cours pas sous la neige, mais lutte contre le vent... Mes cheveux l'Oréal apprécient beaucoup.)