Euh. Du retard, parce que, magnifique entreprise qu'est FranceTelecome, coupure internet grâce à elle. Et, aussi car le chapitre ne voulait pas "sortir". Et, pendant cette semaine sans internet, je me suis aussi cassé le poignet, donc, ça finit d'arranger les choses. Bref !
Réponses aux reviews :
Iseeyou0420 : Orf, tu sais, je me suis vraiment inspirée du film I Spit On Your Grave pour la mise en scène, donc je ne tire pas grand mérite... x ) Eh bien, Rach' vas être un élément fortement déclencheur, mais je ne peux pas en dire plus. Plus qu'un chapitre, et tu sauras tout !
Guest : Oui, elle n'a pas été assez méchante, mais j'ai déjà une autre scène ne tête, où elle le sera plus ! * Rire sadique * Et merci pour ta review ainsi que ton encouragement !
Naze : Première réponse, pour le chap' de Rach' : J'adore ta review ! Et, oui, j'ai tout compris, partageant même ton point de vus ! J'imagine tout à fait Rachel ainsi, plus dans l'observation maniaque que dans une véritable torture physique. Ça, ça serait plus San', je pense. Deuxième réponse, sur le chap' de Santana, justement : Merci du pardon, j'ai vraiment un gros gros blocage sur elle, c'est inimaginable Eh bien, pour la relation Q & San', j'hésite encore, même si je pense que ce sera une amitié, "à leur manière". Reste à savoir si je la fais forte, ou non... Et pour ses "activités", tu le découvrira rapidement ! Merci de tes deux reviews en tout cas, j'étais très contente d'obtenir un commentaire constructif et qui pousse à l'interaction !
Littlesitter : Mais oui, c'est forcément Brittany, tu vas comprendre pourquoi, dès que je vais raconter un peu son "histoire" ! J'espère que son chap' vas d'ailleurs te plaire.
LeaAndDianna : Wow ! Une fan ! Je vais rougir ! J'espère que le chapitre de Quinn sera à la hauteur de tes attentes, puisque, comme tu peux le voir, le chapitre de B n'est pas vraiment du même calibre que celui de Rach' ou de Santana. Mais, je dois avouer que le chapitre de Quinn est celui que j'attends le plus d'écrire, puisque j'avais déjà créé un personnage de ce genre, et la construction de sa personnalité est juste passionnante !
Rivera Jr : Tu es toute pardonnée, ne t'inquiète pas xD Voilà la suite, en tout cas, j'espère qu'elle te plaira !
FollowRivers : Un frisson ? À ce point ? Je dois avouer que c'est une image et sensation qui ne donne pas vraiment envie... Et, oui, elles habitent ensembles. À bientôt peut-être !
Merci à tous de vos reviews, c'est vraiment réconfortant de ne pas être seule dans cette aventure un peu particulière...
Détail : Le theme de Brittany est Pursuit of Hapiness (Feat. Mgmt and Ratatat) de Kid Cudi. watch?v=7xzU9Qqdqww
On se retrouve en bas, people !
3. Odeur
"Lorsqu'il ouvrit le troisième sceau, j'entendis le troisième Vivant crier : "Viens !" Et voici qu'apparut à mes yeux un cheval noir, celui qui le montait tenait à la main une balance, et j'entendis comme une voix, du milieu des quatre Vivants, qui disait : "Un litre de blé pour un denier, trois litres d'orge pour un denier ! Quand à l'huile et au vin, ne les gâche pas !" "
Apocalypse - 6 5:6
-x-x-x-
La blonde roulait dos à la grande ville depuis maintenant 2h, et ses paupières, lourdes, se fermait sur les deux océans formés par ses yeux.
Elle avait entendu parler d'un type d'une vingtaine d'année, qui avait battue sa mère à coup de batte de baseball pendant une crise, juste par oublie de ses médicaments. La curiosité l'avait fait monter dans sa voiture, pour prendre la route en direction d'un petit village reculé.
Elle ralentit doucement, laissant les quelques voitures derrière elle lui passer devant, et s'engagea dans une sortie.
Plus de lumières, juste la lueur rassurante de la pleine lune, qui lui montrait, au loin de l'autoroute, trois maisons de style étrange, semblant être posé là par un quelconque géant qui s'amusait avec. Plus loin encore, une battisse disproportionnée, tableau dérangeant, les murs semblant vouloir sortir de terre, telle des épaules humaines. Il n'y avait pas de lumières, ni dans les trois maisons, ni dans cette ferme étrange. Deux voitures était garées devant les deux premières maisons, tandis que le terrain battue et poussiéreux de la ferme restait désespérément vide. Elle s'engagea en direction de celle-ci, et finit par se garer à l'arrière. Il y avait une vieille clôture bancale, et elle sauta par dessus habilement, un sourire accroché au visage.
La jolie blonde avait froid, et sa pauvre écharpe de laine ne l'aidait pas vraiment. Il n'y avait aucun vent, et la neige n'avait pas décidée d'encore réapparaitre. Pourtant, l'air était sec, ressemblant plus à une morsure froide qu'autre chose. Elle grelotta légèrement, et trottina jusqu'à l'une des deux fenêtres occupant la façade arrière de la maison. Elle se retourna, hésita à aller chercher son pull noir dans la voiture, mais se dit qu'à l'intérieur, la chaleur serait sûrement présente.
Et puis, de toute façon, dans quelques minutes, il ferait bientôt très chaud.
-Sésame, ouvre-toi
La jeune femme poussa la fenêtre vers le haut, et regarda le passage. Elle faufila sa tête à l'intérieur, repérant où ses jambes devraient se placé, puis ressortit, et entra en essayant de ne rien casser. Une fois à l'intérieur, elle soupira de mécontentement, sentant autant de froid, si ce n'est plus, que dehors. Elle referma quand même la fenêtre, et regarda en direction du petit meuble en dessous. Penchant la tête légèrement de côté, la blonde s'interloqua devant la collection d'étrange silhouette miniatures. Fait maison, à en jugé par la laideur et l'informité.
Elle se détourna, grimaçant en une moue attendrissante, et commença à visiter la maison. Il y avait de petites pièces –sûrement pour amasser la chaleur, dans « l'ancien temps » où le gaz n'existait pas- et la plupart était vides, ou pleine de cartons se battant avec des journaux d'époques. La cheminée de la pièce centrale était vide, les cendres gelées d'immobilité.
Elle soupira bruyamment, et passa sa main sur les meubles à sa droite, suivant un lent chemin en direction de la pièce la plus reculée. Arriver devant la porte, elle toucha la poignet de métal, puis laissa sa main glisser dans sa poche. Elle retira une seringue fine, puis une fiole au liquide pâteux. Elle laissa l'aiguille percer le plastique de protection, et aspira le liquide à l'aide de la seringue. Elle le laissa remplir à la moitié, puis poussa une dernière fois sur la seringue pour laisser l'air s'échapper. Elle respira profondément, et poussa la porte.
Une homme à l'allure décharnée était allongée sur un lit à l'état pittoresque. La pièce était vide, comme presque toute la maison, et l'homme avait un air angoissé au visage. Une barbe mal rasée était fixée à sa mâchoire, mais cela ne lui donnait pas un air plus sérieux. Il était recroquevillé sur lui même, en position fœtale, un drap sale le recouvrant. La blonde pouvait même apercevoir quelques tremblements.
Elle s'avança soigneusement jusqu'à lui, passant dans son dos, et planta l'aiguille dans son cou, appuyant dans le même mouvement sur la seringue, envoyant puissamment le liquide dans le corps de l'homme. Celui-ci commença bientôt à s'agiter violemment, hurlant et repoussant la blonde. Elle avait eu le temps de faire ce qu'elle voulait, elle se laissa donc faire sans se débattre, mais garda une certaine distance avec l'ennemi choisit. L'infection de curare agirait encore plus vite si l'homme s'agitait trop.
-Qu-qu'est-ce que- que vous voulez !
Elle se tut, et lui sourit juste, un air incroyablement innocent au visage, évoquant la douceur d'un enfant. Cela sembla calmer l'homme, qui se rassit sur son lit. Il avait toujours cet air angoissé au visage, ses yeux noirs reflétant une panique démesurée.
La jeune femme s'assit doucement à côté de lui, et caressa lentement son dos. Courbé en avant, l'homme essaya d'attraper son verre d'eau, mais elle le repoussa silencieusement sur la table de nuit. Le silence était apaisant, et il se laissa aller contre la blonde qui souriait toujours.
Il était schizophrène. La blonde qui vivait avec elles lui avaient expliquer vaguement la cause de l'attaque à l'égard de sa mère, et elle s'était tout de suite intéresser à lui. Des souvenirs revenant l'affecter, elle s'était rendue dans les quelques jours suivants sa discussion, ici. Il était sous un traitement fort, pour calmer sa tendance paranoïaque et violente. Malheureusement, il n'avait pas pris le traitement habituel, et s'était retrouver à rouer de coup sa mère, affirmant qu'elle était ici pour le punir, sans autres explications. Une personne parfaite, en somme, pour ce qu'elle comptait faire. Elle s'arrangeait toujours pour "aider" des personnes comme lui.
Elle baissa son regard vers l'homme qui semblait endormi, et perdit son magnifique sourire. Elle le laissa retomber doucement sur le lit, et le recouvrir du drap, essayant de toucher celui-ci le moins possible.
Elle sortie de la pièce, refermant la porte derrière elle, et laissa tomber la fiole, laissant aussi la seringue dans la chambre abandonnée.
La blonde soupira gaiement, et attrapa l'alcool ménager ranger dans un placard en hauteur, mais la taille de la jeune femme lui permis d'attraper la bouteille sans trop de difficulté.
Elle repartie vers la porte de la chambre, et en aspergea la face. Elle laissa ensuite trainer un filet derrière elle, faisant un rapide tour de la maison, arrosant quelque murs au passage.
Finissant par ressortir de la sorte de ferme, elle jeta le reste du liquide sur la porte d'entrée, et laissa tomber la bouteille à l'intérieur. Refermant, elle inspecta les murs extérieurs.
Le bois était ancien, grisâtre par le temps, séché par l'usure. Le feu le dévorerait sans problème.
Sortant une petite boîte d'allumette, portant l'inscription d'un quelconque bar, elle alluma le petit bout de bois. La blonde fixa la flamme quelques instants, semblant se perdre dans la danse effectuer par le reflet orangé. Puis, elle laissa l'allumettes chuter sur le liquide, qui s'enflamma instantanément, se propageant rapidement en suivant sa propre trainé.
La jeune femme recula de quelques pas, et regarda en arrière. Les personnes habitant dans ces trois maisons ne semblaient même pas remarquer l'incendie en train de se propager. Elle reporta son attention à la façade en flamme. Fascinée, elle resta là pendant plusieurs minutes, savourant le craquement du bois s'effondrant. La taille de la maison était elle que le corps en train de brûler ne laissait pas cette odeur si particulière s'envoler jusqu'à son nez. Elle ferma les yeux, appréciant la chaleur forte et brutale en face d'elle.
-Hey !
Elle se retourna brusquement, et vit un homme au loin sortir d'une des maisons, puis y retourner. Certainement en train d'appeler les pompiers ou tout autres services publiques, elle savait qu'il était temps de partir. La blonde replaça son écharpe autour de son cou, couleur rouge tranchante sur ses habits sombres. La jeune femme fixa une dernière fois les flammes qui se reflétaient dans ses yeux au bleu profond. Elle inspira doucement, et partie dans l'ombre rejoindre sa voiture, habillée toute de noir, les voisins arrivant en courant ne s'aperçurent pas de la silhouette élancée en train de partir.
Et le fracas assourdissant de la fournaise en face d'eux ne leurs laissèrent pas non plus le loisir d'entendre la voiture démarrer, partant s'engager sur l'autoroute, rejoindre la ville polluée, vivante.
Mmmh, chapitre très très court, je sais. Mais, comme vous le voyez, Brittany ne fait pas de bavardage, et vas au coeur des choses directement.
Bon, le chapitre de Quinn est le prochain, et dernier avant le véritable plongeons dans l'histoire ! * Heureuse toute seule *
Vous pensez que je dois pousser loin les descriptions de ce que vas faire Quinn avec sa victime ? Mon esprit sadique me dit oui, mais ma raison et mon rated de fic me dit non...
Bref. Merci merci ! À bientôt (certainement le samedi prochain, comme d'habitude !)
