Bonjour !
Euh, j'ai pas pu poster samedi, puisque je suis partie de chez moi sans penser à emporter mon chapitre... Ahem *Idiote*.
Réponses aux reviews !
Littlesister : Pureté ! C'est le mot, oui ^^J'espère que les détails de Quinne te plairont ! Merci de la review !
Pockertstars : Thanks ! J'avais peur que l'aspect court soit un peu dérangeant...
Iseeyou0420 : Description poussé comme demander ! Merci encore !
Tikii : Eh bien, j'espère que tu as aimé !
LeaAndDianna : Si on comprend que le feu la fascine, c'est l'essentiel... Descriptions poussées effectuées m'dame ! J'espère que ça te plaire ! Merci encore !
FollowRivers : Quinn est un personnage qui me tenait à coeur, donc, j'espère que ça te plaira ! Merci de la review, Madame 2ème fan ! :D
Irishchair : Bon, je crois que tu as eu une réponse en MP, mais, encore un énorme merci, et surtout si tu veux poster une review, ne te restreint pas !
Wilidina : Cela va trop vite ? Dans quel sens ? (Je suis pas sûre de me faire comprendre xD)
Naze : Oui, Quinn était un peu ce que tu décris, et j'étais dans l'optique de faire ce que tu dis, mais, tu verras dans l'histoire future, pourquoi elle vit avec B et San' ! Mais merci d'avoir partager ton point de vus avec moi ! C'est rassurant de pas être la seule à l'avoir imaginer un peu comme ça. Question gore, je ne sais pas si tu vas être servie, mais, en tout cas, je me suis fait plaisir ! Je pense que l'aspect tueuses etc, vas me servir pour mettre une touche légèrement "tendre" dans leur relations, même si on reste dans un monde.. De brutes !
Merci à tous pour vos reviews, ça m'a vraiment fait plaisir, vous ne pouvez pas vous imaginez !
Sinon, le theme de Quinn est le si célèbre Killing In The Name Of de Rage Against The Machine watch?v=dxk3c_SbWMg Theme qui lui convient parfaitement, je dois dire, au vus des paroles.
On se retrouve en bas pour quelques explications sur le contenu du chapitre !
4. Ossements
"Quand il ouvrit le quatrième sceau, j'entendis le quatrième Vivant crier : "Viens !" Et voici qu'apparut à mes yeux un cheval verdâtre. Celui qui le montait se nommait La Mort, et le séjour des morts l'accompagnait."
Apocalypse - 6 7:8
-x-x-x-
-Warm… Bodies ?
-Ouip' ! Ça a l'air trop génial !
La blonde regarda interrogativement en direction de la brune assise derrière elles.
-Ne me regarde pas comme ça, Quinn, je n'ai aucune idée de ce dont est en train de parler Britt', et je n'ai… Elle regarda vaguement l'affiche par dessus l'épaule de la blonde. Aucune envie de le savoir.
-Et, c'est un zombie, qui tombe amoureux, d'une blonde ?
La jeune femme regarda l'autre blonde aux cheveux courts en face d'elle.
-Parce qu'il a manger le cerveau de son ancien petit-ami ! Exactement !
- …. De la nécrophilie, socialement acceptable donc ?
Les deux blondes se fixèrent quelques instant, avant que la plus grande des deux ne tire la langue.
-En fait, il revit grâce à l'amour qu'il lui porte.
-De mieux en mieux : Un Twilight zombifié.
-Si on peut même plus avoir de la nécrophilie gratuite, où va le monde…
La brune affichait une moue attristée, jusqu'à ce qu'elle se rende compte des deux blondes en train de la fixé étrangement.
- … Quoi ?
Quinn s'avança légèrement, analysant exagérément la jeune femme suite à sa phrase.
-Serais-tu…
-NON !
-Bon, ça ne te dérangeras donc pas d'aller voir ce charmant film avec Brittany, n'est-ce pas, Santana ?
La blonde avait un sourire sadique accroché au visage.
-Je te hais.
Mais la brune soupira, attrapant la grande jeune femme par un bras, et tirant doucement sur elle pour se diriger vers l'entrée du cinéma.
La jeune blonde sourit légèrement, pensant que la brune devait savoir pour se résigner si rapidement que ce soir, n'était pas un soir où elle pouvait passer une soirée avec les deux autres jeunes femmes. Ironique, de penser à la scène qui c'était dérouler plus tôt, et du film évoqué. Elle aussi allait s'occuper de membres, plus tard. Pour l'instant, elle pris simplement la direction de sa voiture, appréciant le confortable siège du conducteur.
Il y avait un feu rouge plus loin, et la file de voiture l'empêchait de s'engager sur la route, elle prit donc le temps de réfléchir.
Il était 19h50. Si elle partait tout de suite, la blonde pourrait finir vers minuit. Mais en se pressant, chose qu'elle n'aimait pas du tout faire. De toutes les façons, elle ne pourrait pas venir chercher ses deux amies à la sortie du film. Elle attrapa son téléphone, et lança un appel en cliquant sur le numéro d'une agence de taxis. Santana et sa capacité à casser toutes les choses qu'elle pouvait toucher avait encore frapper : Voiture au garage.
-Bonsoir, il serait possible qu'un taxi vienne pour Santana Lopez, au AMC Empire 25, à 21h ?
-Pas de problème, madame !
-Parfait. Merci.
Elle raccrocha, et tapa un message rapide qu'elle envoya à la brune.
« Des ossements à trouver ce soir, taxi à 21h »
Elle regarda en direction du feu, et vit qu'il était passé au vert depuis quelque temps déjà. Démarrant la voiture, elle s'engagea enfin sur la route. Elle prit doucement la direction réfléchie depuis des semaines. Fait inhabituel, puisque d'habitude, elle n'attendait que quelques jours entre chaque sacrifice.
La blonde avait déjà « aménager » le temple dans un stupide conteneur pour réunion d'ouvriers, sur un projet de construction de centre commercial, non loin d'un terrain vague sur le « bord » de la ville. Elle s'y était rendue depuis maintenant cinq longues semaines, s'assurant que le chantier ne commencerait réellement qu'après l'hiver. Au bout d'une semaine, elle était sûre, et avait commencé. Faisant brûler l'encens de copal et restant assise là, des heures, sur le centre de la pièce carré. Chaque coin portait une couleur différente, le blanc, au nord, avec une éclaboussure légère de peinture de cette teinture, le noir à l'ouest, l'éclaboussure encore, plus grande cette fois, le jaune au sud, avec cette éclaboussure semblant descendre en direction du plafond de métal, le rouge, à l'est, quatrième cardinal, avec son éclaboussure sanguinolente.
Et le vert. Au centre. Un cercle parfait. La Terre. La blonde repensa à la petite bassine d'eau, à l'extérieur de la boite métallique géante. Elle servirait plus tard, si tout se passait bien.
Le problème, maintenant, était de savoir si elle rentrait chez elle pour se préparer, ou si elle aller directement chez la « prisonnière » choisie. Regardant l'heure, 20h02, la jeune femme se dit qu'elle avait le temps de se diriger chez elle. Elle accéléra donc, doublant plusieurs voitures sur la double voie.
-x-x-x-
-Bon sang, Santana, je vais te tuer…
La blonde tira brusquement sur le tiroir dans la chambre de la jeune brune, pour finalement trouver ce qu'elle cherchait : Un tube noir, presque vide.
-Par tous les dieux, pourquoi est-ce qu'elle avait besoin de ça ?
La jeune femme secoua la tête, la fatigue de plusieurs semaines intensives de travail se faisant ressentir sur ses épaules. Elle se dirigea finalement vers l'immense miroir dans le couloir menant à divers pièces. Elle attrapa le pinceau qu'elle avait laissé sur le bord d'un meuble, et se positionna en face du reflet.
Une sensation d'oubli lui vint en tête.
Elle reposa donc le tube noir ainsi que le pinceau sur le petit meuble, et entra dans sa chambre. Relevant le manteau qu'elle avait laissait sur son lit en arrivant, elle fouilla la poche droite, et attrapa un élastique à cheveux, attachant les siens comme elle le pouvait en se dirigeant vers la cuisine. Là, elle déchira un bout de feuille d'un magasine posé sur le plan de travail, touchant légèrement le papier pour s'assurer qu'il était glacé. Elle plia le papier quatre fois sur lui même, laissant une surface plus rigide naître, et fit couler un peu de la crème de maquillage sur la surface glacé, puis referma le tube noir. Elle pris ensuite le pinceau en main, et se plaça devant le miroir.
Elle inspira profondément, plongea un peu le pinceau et commença à appliquer la sorte de maquillage sur ses paupières, l'étendant bientôt tout autour de ses yeux, formant une silhouette des deux orbites présents sous la chair. Elle laissa aussi le maquillage approfondir ses tempes, comme si les muscles et ligaments n'étaient plus là.
La blonde utilisa ensuite la pointe fine du pinceau, effleurant à peine le contour de sa lèvre supérieur, un mince trait noir se dessinant derrière son passage. Elle procéda ensuite à la même chose avec sa lèvre inférieure, s'arrêtant à la commissure de sa bouche. Elle toucha une fois de plus le maquillage sur le papier tenu par sa main gauche, et laissa le pinceau glisser du bord droit de ses lèvres, jusqu'au milieu de sa joue. Elle s'arrêta, regarda le trait, satisfaite de l'horizontal parfait, et traça ensuite plusieurs traits verticaux en travers de celui-ci, avec une même distance entre chaque. Elle fut bientôt à ses lèvres, ayant allongé les traits au fur et à mesure qu'elle s'en rapprochait, et elle continua de la même manière, allongeant seulement encore plus les traits pour qu'il « dépasse » quelque peu de sa bouche. Elle fit de même sur le côté gauche, et le résultat final semblait lui donnait une sorte de cicatrice morbide.
La blonde plongea le pinceau plus profondément à l'intérieur du maquillage, et dessina une sorte de triangle difforme sur chaque côté de ses joues, sa pointe touchant le trait horizontal, pendant que son fondement s'arrêter à l'orée de ses oreilles. Une articulation normalement présente sous sa peau. Elle étendit cependant le « triangle » du côté droit, pour qu'il rejoigne un tatouage de ligament et d'os déjà présent sur sa peau. Elle dessina ensuite à l'aide du pinceau le reflet de l'absence de cartilage sur son nez. La touche finale. Et le résultat général faisait penser à une esquisse d'une tête squelettique.
La jeune femme semblait satisfaite. Elle vérifia que son haut blanc n'était pas salit, et retourna dans sa chambre. Elle déposa le tube de maquillage, ainsi que le pinceau sur une des deux tables de nuits posé de chaque côté du lit au centre de la pièce. Elle ôta l'élastique de ses cheveux avec un soupir de soulagement, détestant cette tension tirant sur sa tête, et enfila rapidement son manteau. Elle partit ensuite en direction de la porte d'entrée, la passa, et referma derrière elle. Elle entra finalement dans sa voiture, et se dirigea enfin vers la destination de sa « prisonnière ». Elle alluma le moteur, s'engagea sur la route. Ses « prisonniers », en fin de compte, serait plus judicieux.
-x-x-x-
La blonde était arrivé à destination plutôt rapidement, le trafic étant ample à cette heure-ci de la journée. Nous étions vendredi, et les maisons étaient lumineuses, au milieu de cette soirée. À 21h17, la nuit était même plutôt avancée. Parfait, en somme, pour traverser plusieurs rues sans être remarquée avec un maquillage pareil. La jeune femme éteignit sa voiture, et attrapa un sac de sport placé sur le siège passager. Elle en sortit une sorte de compresse, qu'elle plaça sur une de ses cuisses, puis enfin une bouteille légèrement plus petite que la normale. Elle enleva le bouchon, grimaça à l'odeur dégoûtante, et laissa le liquide couler sur la compresse maintenant dans sa main gauche. Elle referma ensuite le récipient, et reposa la bouteille dans le sac, qu'elle posa sur ses genoux. La jeune femme sortit deux gants de cuir fin du sac, et les passa à ses mains, puis ressaisit la compresse. Elle sortit ensuite de sa voiture, entrainant le sac de sport avec elle, referma, glissa les clés dans sa poche, et commença à marcher en direction de sa droite.
La blonde avait 5 rues à passer, soit quelques 8 min de marche, et le gaz lourd dans sa main, contenu par la compresse, en mettrait 10 à s'évaporer. Il n'y avait personne, à cette heure, et les jeunes qui auraient pu être en train de sortir, étaient déjà dans les lieux qu'ils affectionnaient.
4 rues.
Il y avait un homme, à sa gauche. Il promenait de toute évidence un chien horriblement laid, et elle détourna légèrement la tête, l'inclinant vers le bas, pour qu'il ne la remarque pas. Cela sembla fonctionner, en dehors du chien qui c'était mit à aboyer de toutes ses forces.
2 rues.
Elle voyait presque la maison, droit devant elle. Une sorte d'immense bâtiment, plus proche de la villa que de la véritable maison. La propriétaire était riche, et, apparemment, elle aimait l'afficher.
1 rues.
Quelques pas de plus, et, elle était enfin devant la porte d'entrée. Elle haussa un sourcil devant la couronne de Noël suspendu en face d'elle, accrochée maladroitement sur le bois, et leva les yeux au ciel dans une expression de fatigue. Elle sonna. Attendit quelques secondes.
-Je peux vo-
Elle poussa la femme à l'intérieur, refermant sa compresse autour de la bouche de l'hôte, prenant soin d'envelopper aussi le nez, la fixant dans les yeux. Elle compta dans sa tête. 1, 2, 3, 4. Elle poussa de son pied la porte qui se referma. 5, 6, 7. La femme ferma les yeux, la blonde fixa alors sa poitrine. Elle sourit vaguement : La femme avait compris que ce débattre ne servirait à rien, elle avait donc fait semblant, de toute évidence face au manque de réactions de sa poitrine, de tomber dans l'inconscience. 8, 9. Elle avait coupé sa respiration, elle le voyait très bien, sa poitrine ne se soulevait plus. Et il n'était pas question que le chloroforme ne l'est tuée, il n'y en avait pas assez. 10, 11, 12. Et elle ne respirait pas depuis assez longtemps le gaz. 13, 14. La femme ré-ouvrit finalement les yeux, et les fixa dans ceux de la blonde qui c'était remise à la regarder. L'air placide de la jeune femme en face d'elle lui fit monter les larmes aux yeux, se débattre une dernière fois, puis, finalement. 15. Inspiré profondément à la recherche de l'air manquant. Elle sombra dans l'inconscience, et la blonde lâcha aussitôt le corps qui s'écroula violemment sur le sol. Elle marcha tout de suite en direction du salon, laissant tomber son sac, et ne semblant même pas remarquer la femme qu'elle enjamba. Il n'y avait personne. Elle monta à l'étage, et se dirigea vers la chambre aux lettres de reliefs et de couleurs.
Dylan
Elle poussa la porte, et marcha droit devant elle, regardant le garçon à moitié endormi sur le lit « Bob L'Éponge ». Elle s'arrêta en face de lui, mais sembla continuer d'un même mouvement quand elle amena la compresse sur le visage du garçon, qui paniqua, essayant de sortir de dessous de ses couvertures, et de l'emprise de la jeune femme qui le regardait fixement. Il sombra lui aussi dans l'inconscience, mais plus rapidement que sa mère. Elle mit la compresse à l'intérieur de sa poche, prenant soin de ne pas la mettre dans la même que celle qui contenait ses clés. Elle attrapa ensuite le garçon par les bras, le tirant en dehors des couvertures, et le pris finalement dans ses bras. Elle descendit les escaliers, et passa la porte de derrière, sortant à l'air froid. Elle regarda à sa droite, et vit la porte du garage. La blonde tira sur la poignée, et marcha vers la voiture. Elle réitéra l'expérience, mais, voyant que la voiture restait fermée, elle posa le garçon à terre, et repartit en direction de la maison par le même chemin. Une fois devant la femme inconsciente, elle regarda autour d'elle, imaginant, si elle vivait ici, où elle déposerait ses clé.
Un meuble, à sa droite, devant elle.
Elle regarda dans la coupelle posée sur celui-ci, et vit un trousseau. La blonde les déposa dans sa poche, et attrapa ensuite la femme. Elle tira sur celle-ci, « soupesant » le poids, mais ce décida plutôt à la trainer. De toutes les façons, la police remonterais jusqu'à cette femme, son absence, et trouveraient les futures traces dans le jardin, ainsi que la voiture. Autant lui éviter un mal de dos. Elle saisit les deux bras mollement déposés sur le sol, et commença à tirer en direction du garage. Elle passa la maison avec facilité, mais rencontra plus de difficulté sur l'herbe, qui semblait vouloir retenir le corps inerte. Comme prévu, les chaussures à talons de la femme creusèrent le gazon plus qu'à la normal.
Finalement, la blonde réussit à atteindre la voiture, appuya sur la clé, qui déclencha un léger bip ainsi qu'un rapide éclairage des feux.
La jeune femme glissa le garçon à l'arrière, le poussant au maximum contre la portière opposée, et tira ensuite la femme jusqu'à réussir à la pousser elle aussi à l'arrière. La blonde fit un rapide aller et retour jusqu'à la maison pour éteindre les diverses lumières allumées et reprendre son sac, puis retourna à la voiture.
S'immobilisant, elle regarda la porte du garage fermée. Il y avait un boitier, symbolique des portes automatiques. Elle leva le trousseau de clés en face de son regard, et, ne voyant pas la télécommande, se glissa dans la voiture.
Elle était sur le tableau de bord.
Elle démarra, appuya sur le bouton d'ouverture de la télécommande, et recula dans la petite allée, juste avant la route. Elle appuya cette fois sur le bouton de fermeture, et finit par se réengager sur la route, adaptant les rétroviseurs à sa taille. La femme était plus petite, et elle ne voyait strictement rien à l'arrière. La blonde pris finalement la direction du « temple », un air parfaitement neutre au visage.
-x-x-x-
Elle tira le corps de la femme jusqu'au conteneur, et la plaça enfin au centre du cercle vert. Elle retourna à l'extérieur, porta le garçon, et le déposa juste au dessus de la tête de sa mère. Elle ressortit une dernière fois, attrapa son sac, ferma les portes de la voiture, et regarda autour d'elle cette zone vide de construction future. Il y avait d'autres conteneurs, de différentes couleurs pour les diverses occupations des personnes qui travaillerait bientôt là –car, s'il y a bien une chose à New York qui est sûre, c'est qu'un massacre n'empêcherait jamais un centre commercial de se construire.
Elle pris ensuite la bassine d'eau, la souleva avec quelques difficultés, et la posa finalement à côté du garçon. Retournant sur ses pas, elle ferma la porte métallique en grand fracas, ce qui eut pour effet de faire agiter la femme à terre. Elle verrouilla la porte.
La blonde laissa une nouvelle fois tomber son sac à terre, et se pencha devant celui-ci, avant de l'ouvrir. Elle fouilla quelques peux, prenant soin de ne pas se couper avec les divers objets présent dans celui-ci, et trouva finalement ce qu'elle cherchait : Une fiole. Un liquide pâteux. Du curare. Merci Brittany.
Elle sortit une seringue, et aspira le « liquide », à peine quelques gouttes. Elle fit sortir l'air de la dite seringue, et la posa sur le sol. Se redressant, la jeune femme ôta son manteau, et l'accrocha sur la sorte de poignet derrière elle. Elle fit craquer son cou douloureux, puis attrapa la seringue. Elle faillit l'échapper, le gant empêchant une sensibilité plus forte. Mais elle devait être sûre qu'il n'y aurait aucune empreinte.
La blonde s'agenouilla à côté de la tête de la femme, et enfonça l'aiguille en dessous de l'oreille de celle-ci. La femme s'agita, ce qui eu pour effet de casser l'aiguille minusculement fine. Mais, elle s'en fichait. Elle avait injecté les quelques gouttes du produit puissant, et si l'aiguille restait dans la chair de la femme, ce n'était pas important. La blonde retourna finalement au sac, et inspecta l'enfant. Il lui fallait une autre aiguille. Elle regarda autour d'elle, mais la jeune femme sembla se rendre compte presque instantanément de l'inutilité du geste. Elle se pencha vers le sac, fouilla quelques seconde, puis en sortit un couteau de type tranchelard, et marcha jusqu'au garçon.
La douleur aller le réveiller.
Elle s'agenouilla à côté de lui, déposa la fiole -qui n'avait pas quittée sa main depuis le début- relativement loin du garçon, et le retourna sur le dos. Il ne sembla pas réagir, et elle en profita pour poser le plat de la lame contre le haut du mollet droit de l'enfant. Le froid la fit adhéré légèrement sur la jambe chaude du garçon, mais elle la fit descendre sans problème, l'enfonçant plus profondément dans la chair dans le même mouvement. Il se réveilla en sursaut, maladroit, encore anesthésié par le curare, mais s'agita suffisamment pour qu'elle sente le muscle donner l'impulsion de trop contre la lame, et se déchirer. Il hurla, ou du moins émit un son proche d'un hurlement, et la plaie commença à saigner abondamment.
La situation inconnue, la douleur, et le liquide rouge firent s'agiter encore plus l'enfant. Elle immobilisa la jambe gauche, et recommença le même manège, cette fois sans toucher le muscle, mais glissant légèrement sur la peau du garçon, sa main inondée du sang précédent. Il hurla de plus belle, cette fois plus clairement, et se débattit. Elle se recula légèrement observant, évaluant ses manœuvres pour se relever, et fuir, appelant désespérément sa mère à l'aide. Quand il essaya de passer à côté d'elle, elle le repoussa violemment en arrière, et il s'écroula. Elle saisit la fiole restée à l'écart, et marcha dans la petite flaque de sang qui était en train de se former. La femme commençait à bouger, essayant de parler, paniquée par son déséquilibre et les cris de son fils.
La blonde poussa le garçon contre le mur derrière lui, imposant son avant bras sous le visage de Dylan, le faisant suffoqué de peur, ses cris s'atténuant avec la pression. Elle défit le bouchon de plastique de la petite fiole, et vida une moitié du contenu sur la plaie béante de la jambe gauche, versant le reste sur la jambe droite. Il essaya de la repousser, mais le peux de force dont il pouvait faire preuve ne servait pas à grand chose. Voyant que les jambes du garçon avaient arrêter de bouger, la jeune femme le relâcha. Il gémit plusieurs minutes avant de sombrer dans l'inconscience. Elle se tourna finalement vers la femme à terre, qui était maintenant réveiller, mais plaquée au sol par une force invisible.
L'oreille interne.
Le curare injecté, même en une dose minuscule sous forme de goutte, était suffisamment puissant pour endormir, voir anéantir l'organe. La femme n'avait plus sens d'équilibre, et le premier réflex si cette oreille interne était touchée, est de se plaquer au sol, par chute souvent involontaire. Elle ne pourrait pas s'enfuir, et certainement pas bouger de manière trop gênante. La blonde fit glisser la lame entre son index et son pouce, enlevant le sang tout en se dirigeant vers la femme à terre, qui se mit à crier. La blonde posa le couteau assez loin de la prisonnière, et retourna vers son sac. Elle fouilla, et sortit une sorte de corde, hérissée d'épines relativement petites.
Elle s'agenouilla devant la femme, et quitta ses gants, les lançant habilement dans le sac poser plus loin. Reprenant la corde entre ses doigts, elle ouvrit la mâchoire de la femme, engourdie elle aussi par le curare. La bave ne sembla pas gênée la blonde, qui sortit la langue de la femme.
Elle n'était pas percée.
Elle reposa la chaine, attrapa le couteau, teint le muscle hors de la bouche de la prisonnière, et laissa la lame s'enfoncer légèrement à l'intérieur, jusqu'à la transpercer sans la couper. Le sang coula à l'intérieur de la bouche de la femme, et celle-ci suffoqua, pleurant et gémissant. La blonde passa un doigt à l'intérieur du « trou » récemment formé, et, voyant celui-ci passer sans problème, attrapa la corde, laissant le couteau de côté. La femme secoua la tête de droite à gauche, suppliant du regard, mais la blonde resta imperméable, laissant le bout de la corde toucher son doigt encore en travers de la langue, pour finalement la faire descendre à l'intérieur en même temps qu'elle retirait son doigt. Une fois fait, la blonde fixa la femme, avant d'effectuer un premier mouvement vertical, laissant les fines épines, semblable à celles des roses, déchirer la chair déjà sanguinolente. La femme hurla, essayant de fermer sa bouche, mais le curare faisait encore effet, et elle ne put que hurler, s'étouffant dans son sang et ses pleurs, alors que la blonde effectuer encore plusieurs fois le même mouvement, pour finalement retirer sèchement la corde. Il y avait des lambeaux de chairs après celle-ci, mais elle n'y porta pas attention. Reposant la corde à sa droite, elle se redressa, et fit pivoter la femme à terre jusqu'à ce que ça tête soit parallèle à son fils. Elle tourna ensuite elle-même la tête de la femme en direction de celui-ci, prenant soin de laisser la bouche ouverte, évitant la noyade dans le sang. L'encens de copal brûlait toujours.
La jeune femme se dirigea ensuite vers la bassine, la souleva, et la posa juste assez loin de la prisonnière pour que celle-ci ne puisse l'atteindre, puis attrapa l'enfant par les cheveux, le tirant légèrement, pour qu'il se réveil enfin, affolé, fixant sa mère. Il gémit encore plus, hurlant « maman » de sa voix cassée par l'étranglement.
L'enfant était caché au père. La mère, stupide carriériste catholique, était tombée enceinte pendant une soirée de présentation trop arrosée. La religion rentre en compte dans l'avortement : Non. La carrière rentre en compte dans l'aveu au père : Non.
Pas de couple, juste un enfant à casé à l'école le plus tôt possible, et à coucher le plus tôt possible.
La jeune femme plongea la tête de Dylan dans l'eau en face de lui. Elle le maintint ainsi pendant plusieurs secondes, comptant mentalement, et fixant la mère du regard. Celle-ci pleurait, et essayait de dire vaguement le nom de son fils, maintenant impossible à prononcer clairement.
La blonde ressortit la tête de l'enfant hors de l'eau. Il était en train de s'étouffer, et vomit sur le côté un liquide jaunâtre. Il appelait, fatigué maintenant, sa mère. Celle-ci essaya de se relever, mais tomba à peine redresser, et ferma fortement les yeux alors que la blonde repoussait la tête de Dylan dans l'eau glacée. Il arrêta de débattre au bout de quelques secondes, et elle releva une nouvelle fois la tête du garçon, surveillant que les jambes blessées ne bougeaient pas.
Il pleurait.
Elle le distinguait parfaitement, entre l'eau dégoulinante, ces larmes partant de ses yeux.
Chaahk.
Elle plongea une nouvelle fois la tête de l'enfant dans l'eau, le maintenant si fort et profondément à l'intérieur de la bassine que celle-ci précipita la noyade de l'enfant, appuyant sur la trachée de Dylan. Il arrêta de s'agiter après de brusques suffocations, aspirant l'eau à l'intérieur de ses poumons, et quand elle relâcha la tête de l'enfant, il ne se releva pas.
La femme en face de lui essaya de hurler, et le sang encore stagnant dans la bouche de celle-ci émit un bruit de clapotis, quelques gouttes poussées dans les airs, s'effondrant dans le cercle vert. La blonde se releva, essuyant ses mains sur son jean, son haut blanc n'ayant toujours pas était touché par le sang coulant trop abondamment pour n'être autre chose qu'un flux, plutôt qu'une éclaboussure. Elle se dirigea vers la porte, ramassant la corde d'épines au passage, et la posant dans son sac, reprenant un gant, pour ouvrir l'entrée. Elle reposa ensuite le cuir, et attrapa les deux jambes de la femme, la tirant une nouvelle fois à l'extérieur. La blonde la positionna de façon à ce que le haut de son corps soit appuyé sur le côté non ouvert du « temple », et elle partit à l'intérieur, récupérant le couteau. Elle s'avança finalement en face de la femme, et la fixa.
Clarisse. Actuelle dirigeante du journal New New York, papier innovant et souvent critiqué par les investigations pouvant êtres jugées trop poussées, mais souvent concluantes. Un succès, en somme, dans la ville de tout les excès. Elle avait monté le monstre de publications en 5 ans, et était maintenant dirigeante d'une équipe de journalistes plus ou moins reconnus. La barre était dure à tenir, dans le principe des sujets abordés : Savoir le juste milieux entre un simple journal de potins de stars, et un journal de véritables faits. Et, le moins que l'ont puisse dire, était que Clarisse savait ce qu'elle faisait. Elle avait juste croisé la mauvaise personne, au mauvais moment, et publié le mauvais article, au mauvais moment.
La blonde enfonça le couteau dans la gorge de Clarisse. La femme la fixa, yeux exorbités, et suffoqua encore plus si cela était possible. La jeune femme en face d'elle se releva : Elle n'avait pas toucher d'artère, il lui restait encore 10min de conscience. Elle se dirigea vers son sac, et attrapa un couteau plus petit, d'une dizaine de centimètres. Elle déchira les vêtements de la prisonnière, et entailla profondément le côté gauche, laissant le couteau allonger l'ouverture horizontalement, passant entre deux côtes. La blonde vit la chair se tendre en même temps que Clarisse essayait de se relever, agonisante. L'os d'une côte inférieur apparue, et la blonde plongea sa main entre les deux os. La femme n'hurla pas, complètement retenue par le couteau qui semblait être ici uniquement pour rajouter une touche d'humour ironiquement sordide. Elle commençait à faiblir, et la blonde atteint rapidement l'organe recherché.
Le cœur.
Elle tira violemment sur celui-ci, sentant au préalable les battements de plus en plus espacés. Elle réussit finalement à l'extirper du corps, puis le pointa vers le ciel quelques seconde, avant de le poser à sa droite.
Clarisse était encore « vivante ».
Le cerveau continue de fonctionner pendant 4min après l'arrêt du cœur.
La jeune femme en face d'elle fit lentement glisser le couteau vers la droite, élargissant la plaie de sa gorge. Elle sentait l'os contre la pointe du couteau, mais elle ne pouvait pas prendre le risque de briser la lame en essayant de le couper lui aussi. Elle donna un coup encore plus brusque, sentant les ligaments résister, alors que le sang libéré s'écroulait sur les vêtements chics de Clarisse. L'absence du cœur ne semblait pas vraiment affecté l'écoulement, même si, par expérience, la blonde savait parfaitement qu'en temps normalement, le liquide rouge et chaud devrait être plus abondant.
Les suffocations envoyaient du sang sur le visage et sur le haut blanc de la jeune femme mais celle-ci garda un expression stoïque, se contentant de retourner la lame, pour finalement la tourner sur la gauche, la gorge complètement béante de Clarisse laissant une toux mêlée de convulsions échapper encore plus de sang, sa plaie sur le flanc gauche laissant couler lui aussi sa plus petite quantité de liquide rouge, et le reste de vie animant encore la directrice.
La blonde retira le couteau lentement, et fit pencher en avant le corps de Clarisse, la tête de celle-ci partant exagérément en avant. La jeune femme fit un mouvement brusque en tirant en arrière la tête de l'ancienne vivante, et un craquement rauque retentit. La jeune femme regarda en direction de la gorge, et voyant que l'os était démit, essaya de tiré. Mais, la chair de la nuque retenait encore la tête au corps, et elle attrapa donc son couteau pour la couper. La blonde rattrapa la tête à l'aide des cheveux et la posa sur le côté de l'entré du temple temporaire. Elle traina ensuite le corps jusqu'au centre vert, attrapa un gant, et ferma la porte avec celui-ci, avant de le jeter une nouvelle fois dans le sac. Le couteau de tranchelard était toujours à l'entrée intérieur, et elle le saisit, puis s'agenouilla à côté du corps de Clarisse, déshabillant complètement celle-ci.
Elle enfonça la lame au milieu de la cage thoracique, et continua son incision verticalement, jusqu'au nombril. Là, elle sortit le couteau, pour faire deux incisions horizontales à chaque extrémités de la première ouverture. Elle déposa finalement l'arme blanche à sa droite, glissa sa main à l'intérieur du corps, cherchant les organes dont il était remplit. Attrapant le foie, à première vue, la jeune femme tira sur celui-ci, et le posa à sa gauche, recommençant avec les poumons, reins et tout les composants du corps humain tombant sous sa main. Ce fut un peut plus difficile avec les intestins, la longueur étant définitivement trop salissante. Une fois le premier travail fait, elle entailla le tibia ayant appartenu à Clarisse, du genoux jusqu'aux orteils, et passa ensuite la lame sous la chair et les muscles, puis reposa une nouvelle fois le couteau, cette fois-ci simplement sur le bassin du cadavre. La blonde passa plusieurs doigt sous les muscles, jusqu'à sentir l'os. Elle hésita quelques millièmes de secondes entre simplement l'arracher ou prendre le temps de le retirer proprement. Elle tira finalement brutalement sur l'os, le tenant maintenant fermement, s'étant creusé un passage dans les muscles pour pouvoir le saisir en pleine main. Il vint rapidement, n'ayant pas opposé une grande difficulté, et le bruit de succion entre la chair chaude et sa main résonna dans le temple improvisé.
La jeune femme enfonça ensuite le couteau dans le talon désarticulé, sentant la lame frotter contre la surface dure d'un autre os. Elle fit levier avec la lame, et celui-ci émit un « ploc » avant de bouger librement dans la chair et les muscles flasques, inondés du sang restant. Elle posa l'os derrière elle, à côté du tibia rougeâtre, et recommença une nouvelle fois le procédé jusqu'à tard dans la nuit, sur les quelques deux centaines d'os présents dans le cadavre de Clarisse.
Finalement, elle se redressa, regarda quelques seconde la peau, vide, étendue là, face à elle, molle et difforme.
Toci.
La blonde se retourna vers le tas d'ossement dégoulinants derrière elle. Le sang avait coulé sur une bonne partie du sol maintenant, et le cercle vert était plus rouge qu'autre chose. Elle regarda en direction de la tête, encore intacte, et se posta en face d'elle. Elle fixa le regard vide de la femme, puis planta le couteau dans l'orbite de l'œil, l'arrachant d'un simple coup. Un liquide bizarrement jaunâtre, mêler à du sang, s'écoula du trou pour glisser vers les lèvres de Clarisse, et la langue, béante.
La jeune femme recommença le manège sur l'œil gauche, puis commença à « pelée » la tête de la directrice, la peau du visage étant trop fine par certains endroit, procéder de cette manière allait simplement plus vite. Les joues furent les plus facile à creuser à l'aide de la lame, la chair abondante à cette endroit permettant l'incision profonde. Elle tira ensuite la lèvre supérieure de Clarisse vers le haut, et coupa au fur et à mesure le dessous à l'aide de la lame aiguisée, jusqu'à buté sur le cartilage du nez, qu'elle trancha simplement de manière plus forte. Finissant le travail, elle se retrouva avec un crâne propre, la mâchoire inférieure encore soutenue par quelques ligaments et muscles que la blonde avait laissé là volontairement.
Elle essuya le sang sur son jean, et remit ses gants. La jeune femme fronça les sourcils, son maquillage rendant son regard intimidant. Elle détestait la sensation d'humidité collante sur ses mains.
Mais la blonde se dirigea quand même vers l'extérieur, et attrapa une des pelles reposant près des divers outils déjà disponibles sur le site de terre battue et aplanie.
Elle s'avança jusqu'à être face au conteneur, et commença à creuser en face de celui-ci. La terre, fine et légèrement humide lui permit de terminer rapidement la besogne, un trou d'un mètre vingt de longueur et de soixante-dix de large, suffisamment grand avec son cinquante centimètres de profondeur pour recevoir les ossements.
La jeune femme retourna vers les divers outils, et inspecta la pièce censée les protéger. Il n'y avait pas grand chose à l'intérieur, seulement une sorte de petite palette de bois, sous les outils. Elle ne comprit d'ailleurs pas l'utilité de celle-ci, et opta finalement pour elle. La blonde tira fortement, provoquant l'effondrement des pioches, pelles et autres fournitures. Elle posa à terre la palette, en face d'elle, et la fracassa à coup de pieds, ramassant ensuite les morceaux de bois. La jeune femme les déposa ensuite sur un côté du conteneur : La route était exagérément loin, mais, un feu peut-être repéré facilement. Le conteneur devrait suffire à cacher les flammes. Laissant le bois ici, elle retourna dans le « temple », et fouilla délicatement dans son sac, prenant une nouvelle fois soin de ne pas se blesser. Elle attrapa la dernière bouteille présente, de l'essence, et ressortit, allant asperger le tas de bois avec le liquide. Elle déposa la bouteille avec un fond de liquide en face du feu, et se retourna.
La blonde partie à l'intérieur, et attrapa la peau -puisque c'était littéralement ce dont il s'agissait- de Clarisse, la transportant jusqu'au tas de bois, et la posant sur celui-ci. Le tas était assez conséquent, et devrait suffire à brûler l'intégralité de la peau. Et du reste, qu'elle partie chercher, ramenant certains organes ensemble, et d'autres séparément. Elle les aspergea eux aussi d'essence, finissant de vider la bouteille sur eux.
Saisissant le briquet à l'intérieur de sa poche de jean, elle l'alluma avec quelques difficultés à cause de ses gants, mais le jeta finalement sur le tas de bois, qui s'enflamma presque aussitôt. Elle ne fumait pas, et le briquet était à Santana, mais elle s'en fichait : La brune avait quasiment finit sa crème de maquillage, c'était équitable.
La blonde retourna à l'intérieur, ramenant les lambeaux de différentes tailles du visage de Clarisse, et les jeta dans le feu, qui avait déjà consumé une bonne partie des organes, faisant se rétracter et craqueler la peau de l'écorchée.
Elle resta face au feu quelques minutes, s'assurant qu'il finirait correctement son travail, et repartie ensuite à l'intérieur du temple presque vide.
La jeune femme s'assit lentement sur le cercle vert tourné au rouge, le sang imprégnant son jean. La blonde s'en fichait, et elle ferma bientôt les yeux après avoir fixé longuement les ossements en face d'elle.
Elle avait honoré Toci et Chaahk. Bientôt, d'ici quelques jours, elle honorerait Buluc Chabtan et Huracan.
La blonde resta là, assise en tailleur pendant une longue heure, méditant et récitant mentalement de longs récits sur ces dieux, forme de prières muettes.
Elle se releva finalement, et alla inspecter le feu maintenant braises, qui avait consumer les organes et l'enveloppe de Clarisse.
La blonde affichait son éternel visage stoïque, quand, enfin, elle porta les ossements au trou en face du conteneur. Elle les disposa de façon à ce qu'ils reforment quasiment correctement le squelette, mais en position fœtal. Elle fixa une dernière fois le trou, et attrapa la pelle, remettant la terre par dessus les os. Une fois finit, elle alla chercher son sac, passa son manteau, rangea les quelques objets qu'elle avait laissés à l'intérieur de celui-ci, et ferma le « temple ».
La jeune femme remonta enfin dans la voiture, humidifiant légèrement le siège du sang pas tout à fait sec sur ses cuisses. Elle recommença le trajet, mais en sens inverse cette fois, et gara la voiture exactement où elle était précédemment. Elle reposa les clés dans la coupole du meuble, et fit demi-tour jusqu'à sa propre voiture, priant de ne pas croiser qui que ce soit. Elle fit même un détour par un parc, sûre qu'ici, il n'y aurait personne pour voir une personne au jean plein de sang. Elle aperçu un homme ressemblant à un sdf, couché vers le bord de la sortie du parc. Elle préféra enjamber le grillage plutôt que de prendre le risque qu'il ne dorme pas, et se dirigea en quelques enjambés rapide vers sa voiture. Une fois à l'intérieur, la blonde soupira calmement, et démarra.
-x-x-x-
Il était 3h20. La jeune femme était épuisée, mais arriva rapidement chez elle, et entra doucement à l'intérieur, essayant de ne pas réveiller les deux personnes dormant certainement à l'étage. Atteignant la cuisine, elle se stoppa en sentant une présence, et laissa celle-ci allumer la lumière.
La brune était assise en face d'elle, la regardant de haut en bas, pour finalement planter son regard dans les yeux d'or, une expression entre peur et compréhension au visage. La blonde la fixa, impassible, et serra la mâchoire sous le regard inquisiteur, faisant ressortir le maquillage squelettique. Elles restèrent ainsi plusieurs minutes, se fixant sans le moindre mouvement, la brune assise ayant eu un infime recul, et la blonde, statique, attendant, le sang toujours humide et abondant sur son pantalon. Et ses gants, retirés depuis son retour dans la maison, laissait voir ses mains couvertes du liquide rouge, poisseux, noircit par l'assèchement sur certains endroits. Silhouettes morbides.
Elles étaient au courant, toutes les deux, de leurs « activités » respective en dehors de la vie de tous les jours. Mais la jeune femme à la peau halée et aux cheveux de nuit n'avait encore jamais vus la blonde revenir de « ceci ». Elle ne l'avait jamais vus, encore si proche de l'esprit dont elle devait faire preuve, de cette personnalité enfouie sous le rôle de tous les jours. Elle ne l'avait jamais vus aussi calme, quiétude noire. Elle ne l'avait jamais vue soutenir son regard de cette manière surhumaine, entrainant des frissons le long de son dos. Il y avait quelque chose d'horrible dans ce regard défiant. Quelque chose de terriblement violent.
Et ça la terrifiait.
Donc, quelques explications sur les procédés, ainsi que les divinité traité dans ce chapitre : Culture Maya (Et aztèque)
Les couleurs... Les Mayas représentaient la planète comme plate et carrée. Les quatre angles était situé de sorte à être cardinaux et représentés par une couleur : le rouge à l'est, le noir à l'ouest, le blanc au nord et le jaune au sud. Le centre était vert, et symbolisait la Terre.
Pour les rituels, Chaahk est le dieu de la pluie pour ce peuple, et est souvent honoré/invoqué par des rituels de sacrifices, humains ou non. Vous l'aurait compris, ici, c'est humain ! En général, pour lui, il s'agissait d'enfant (orphelins ou illégitimes), que l'ont devait noyait, puisque les larmes versés par ceux-ci sont perçu comme bonne augure. Ceci explique donc aussi le procédé que Quinn a employer avec lui. (Le coup des mollet était purement gratuit, puisqu'elle aurait pu avoir des cordes… Vous m'avez dit sadique, j'obéis !)
Toci, est cette fois la déesse aztèque (mais vus la forte ressemblance avec les mayas, on reste dans le même domaine) des devins, médecins, professeur, et parfois peintres. C'est aussi une protectrice de la propriété et de la maternité. Les aztèques avaient coutume d'offrir en sacrifice une femme qui était écorchée, et les prêtres ayant effectué le sacrifice, revêtaient ensuite généralement, mais pas toujours, la peau des victimes. Ceci explique l'étape d'écorchement de Quinn. La langue, c'était un procéder que les femmes effectuait souvent d'elles-mêmes pendant des cérémonies. Et pour ce qui consiste à retirer le cœur, c'est encore une fois un rituel aztèque, le plus répandu (bouh les méchants) : Le prêtre pratiquait à peu près la même incision décrite plus haut, et retirait le cœur, pour ensuite partir approfondir le rituel, mais, comme vous le voyez, Quinn ne l'a pas fait, donc, je ne vais pas vous embêter un peu plus avec ça.
Et, le « Warm Bodies », c'est un film adapté d'un roman, que je déconseille totalement ! Même si le film n'est pas encore sortit, je prends quelques libertés, comme vous le voyez, puisque c'est en voyant la bande annonce que j'ai eu le déclic d'écrire le chap'
Bien, je crois que là, c'est bon.
Je ne sais pas à quand je posterais le prochain chapitre, cela vas dépendre de plusieurs événements futurs, et de ma motivation : Le chapitre de Quinn était facile à écrire, puisque, bizarrement, j'étais à l'aise. (Même si au final, il est mauvais. Cherchez la logique !) Le prochain sera aussi le premier de la véritable histoire, avec peut-être la première interaction entre Rachel et Quinn ! *Se met la pression toute seule*
Oh, et vous saviez que le chapitre de Santana faisait 3 666 mots à l'origine ? J'ai ris toute seule en voyant ça.
Je crois aussi que je vais perdre ici une bonne partie de mes lecteurs : J'ai peut-être était trop loin dans les descriptions/rites ?
Bref, je fais des notes trop longues.
