Hello !

Bon. On y est.

Réponses aux reviews :

Gleekious : Je crois que nos MP ont suffit pour une véritable réponses, et remotivation. Merci encore du soutiens ;)

Stealthily : Thanks.

P'tit griffon : Ahah il me faudrait des reviews de ce genre plus souvent ! Je suis de ces auteurs incroyablement fainéants qui ont besoin que leurs lecteurs bottent leurs fesses pour les motiver :D Merci beaucoup !

Bon, ce chap' a un rating différent, même si j'ai beaucoup réfléchis avant de l'écrire, et l'ai d'ailleurs complètement réécris à cause de ça : Je l'ai rendue le plus "doux" possible. Nous en apprenons enfin plus sur le passé de Quinn, et bientôt, nous en apprendrons aussi plus sur ses "motivations".

Playlist, importante pour l'ambiance : Aller dans mon profil, c'est un lien direct.

La traduction de la chanson est en italique. Elle est deuxième dans la playlist, pour ceux qui se demande ou veulent la réécouter.

Pour le titre de ce chapitre "Nadir". Il s'agit d'un mot arabe dont il n'y a aucun similaire en français. Il signifie "Le point le plus bas. En dessous même de la notion de bas. Le commencement de l'abime. Le point le plus bas atteint par un corps céleste."


Chapitre IX

Nadir

« La vérité est rarement pure, et jamais simple. »

Oscar Wilde

-x-x-x-

-Reviens à la maison tout de suite Quinn, ou sinon…

-Ou sinon quoi ? Tu te comporteras enfin en père ?!

La voix de la blonde était forte et révolue. Pourtant, quiconque la connaissant un peu aurait remarqué ses épaules étrangement remontées et tendues, ainsi que l'infime tremblement dans de ses mains. L'homme qui semblait être son père se tenait devant elle, droit et fière, une rage sourde émanant de lui. Plus il se rapprochait de Quinn, plus celle-ci semblait se faire dévorer par l'immense stature de la figure paternel.

-Comment oses-tu me parler sur ce ton ? Je payer tes études, et tu els abandonne sans aucune raison pour venir ici, il regarde autour de lui d'un air méprisant presque naturel, dans un starbuck pathétique. Rentre à la maison Quinn Lucy Fabray, ou je t'y ramènerais de force.

-Mh, monsieur, calmez vous.

La blonde détourna son regard commençant à se remplir de larme vers le jeune homme. Il était suprenamment grand. En effet, pour un starbuck proche d'université, il n'était fréquenté quasiment que par des étudiants sortant tout juste de l'adolescence. Pourtant, le jeune home, avec sa carrure de sportif impressionnante, semblait déjà adulte. Elle recula d'un pas, son regard croisant une paire d'yeux chocolat.

-Et de quel droit m'ordonner vous de me calmer ? C'est MA fille ! Russel explosa de rage, tapant son point dans l'air. Retourner à votre table, ça ne vous regarde pas.

Le garçon sembla choqué par le ton employé, le souffle et parole coupé. Il se contenta de regarder la blonde une dernière fois, et de retourner s'assoir. Les yeux chocolat quittèrent Quinn pour aller se noyer dans ceux du garçon. Mais la blonde fut tirée de ses pensées quand une main horriblement chaude et poisseuse vint lui frapper le visage.

-Monstre ! Quinn chuta à terre, le coup puissant lui faisant perdre l'équilibre, et la voix sinueuse de son père l'empêchant de réagir. Comment oses-tu… Il regarda dans la direction que les yeux de sa fille avaient précédemment empruntée, fixant amèrement les yeux chocolat. Une femme Quinn !

Russel laissa un cracha tomber sur la blonde, et commença à se baisser en préparant un autre coup.

-Tu es une disgrâce, un monstre… Il murmurait à présent, et sembla se perdre dans ses propres pensées, sa main commençant à s'abattre en direction du visage déjà rougit de la blonde.

-Stop !

Le jeune homme, encore, et cette fois il attrapa la main de l'homme juste à temps.

-Vous êtes dingue. Il laisse son regard errer sur la jeune femme à terre, puis le reporta à l'homme qui venait de la frapper. J'appelle la police si vous ne parte pas tout de suite.

-J'ai déjà le numéro Finn.

La brune, à laquelle les yeux chocolats appartenait venait de parler, montrant son téléphone du doigt, un regard sévère au visage, fixant aussi hargneusement qu'elle le pouvait Russel.

Il pouffa de rire.

-Save vous qui je suis ? Je suis l'avocat el plus puissant de cette foutue pomme et vous voulez appeler les flics ?! Il s'étrangla de rire.

-Avocat ou non, vous avez frappé votre fille qui n'avait rien fait devant un starbuck entier.

Cette fois-ci, il s'agissait du blond accompagnant Finn et Rachel qui avait parlé. Calmement, il se leva pour rejoindre le grand brun.

-Partez, s'il vous plait.

Russel sembla sur le point d'exploser, regardant tout autour de lui, les dizaines de regards choqués l'énervant encore plus. Quand la petite brune se leva pour venir dans sa direction, et qu'elle posa ses yeux inquiet sur sa fille, il cru devenir fou.

-Ne vous approchez pas !

Il s'élança vers la brune, ivre de colère, mais fut rapidement bloquer par els deux garçons.

-Ca suffit !

La voix, rappelant étrangement la chaleur de miel d'un été en Louisiane, forte et sourde, avait coupé court aux échanges des trois hommes, qui devenaient pour tout dire assez violent. Le propriétaire. Quinn savait qu'il en sortait que rarement de derrière sa cuisine. D'allure brusque et gigantesque, l'homme n'était en fait qu'un gentil géant. Mais un géant tout de même.

-Dehors, ou je me charge moi-même d'appeler la police, précisant le tapage que vous avez fait dans mon établissement, faisant fuir des clients, et frappant mon employée.

Le tablier sale accroché aux deux bras titanesques, et les yeux bleus d'encre finirent de convaincre Russel de partir. Il aurait sa revanche en temps voulu.

-Raccompagnez-le s'il vous plait, mes garçons.

Sa voix c'était adouci, aussi rassurante que celle d'un grand-père gâteur, et il se détourna des deux jeunes garçons raccompagnant l'homme à la sortie, pour poser son regard sur la blonde.

-Ca va gamine ?

Quinn hocha difficilement la tête, essayant de se relever tant bien que mal.

-Laisse moi t'aider.

La petite brune se pencha vers elle, et Fabray recula brusquement en arrière, s'entravant stupidement dans un tabouret, et chuta lourdement. Son patron explosa de rire.

-Bon, je crois que ça va aller par là. Si tu veux prendre ta journée tu peux gamine. Il se détourna et retourna derrière les petits fourneaux, son établissement restant humble malgré son grand nombre de clients.

-Mh... La brune se retint difficilement d'éclater de rire. Est-ce que ça va ?

Quinn grommela légèrement sous la douleur commençant à s'insinuer dans son dos ayant heurté le tabouret, et elle essaya vainement de se masser la mâchoire. Elle ne se souvenait plus que son père avait autant de force.

-Ici la terre, on appelle les jolis yeux d'or ?

Quinn s'arrêta brusquement de bouger, et releva doucement son regard pour le plonger dans celui si doux de la brune. Une légère inquiétude planait toujours derrière les orbes chocolat malgré l'apparence rieuse.

-Ca va. Elle se releva aussi souplement qu'elle le put, la brune la soutenant légèrement. Mâchoire en compote cela dit… Elle essaya de faire craquer l'articulation douloureuse mais ne réussie qu'à aggraver la douleur. Ouch !

-Idiote. La brune secoua la tête amusée, et toucha l'articulation tuméfiée. Je crois que-

-Vas chercher de la glace Rach'

Le jeune femme se détourna de Quinn et hocha la tête en direction de son compagnon.

-Voilà, demoiselle en détresse secourue. Il se gratta l'arrière du crâne, rigolant légèrement, alors que le blond l'accompagnant faisait un signe compatissant de sa tête en direction de Quinn. Est-ce que ça va aller pour rentrer ?

-Qu-quoi ?

Il était si proche. Sa cologne faisait tourner la tête à la blonde. Mais pas de cette façon étrangement agréable que l'odeur de la brune précédemment vue lui donnait.

-Pour rentrer, chez toi. Il s'approcha un peu plus. Il en risque pas de t'attendre à ta voiture ou un truc comme ça ? Il a l'air assez violent.

Qu'est-ce que fait Rachel ? La blonde recula, mal à l'aise de la présence imposante du garçon.

-Euh, je ne sais pas... Elle essaya de replacer la mèche rebelle de ses cheveux attachés derrière son oreille. Il se rapprocha encore plus, et Quinn se retrouva bloquée entre lui et el comptoir.

-Je te raccompagne si tu veux.

-C'est une bonne idée Finn, ainsi que de la laisser respirer.

Rachel accompagna sa phrase d'un léger rire, et tendit la glace à la blonde.

-Merci.

Finn passa son ras autour de la jeune femme, la brune appuyant naturellement sa tête contre le torse du jeune homme, et un air satisfait passa sur le visage de celui-ci, quand il détailla la silhouette de la blonde qui fermait les yeux sous le plaisir de la glace sur sa mâchoire.

-x-x-x-

Is there something I'm not seeing,

Y-a-t-il quelque chose que je ne vois pas,

Something you're not telling me,

Quelque chose que tu ne me dis pas,

Cause I've been hearing different stories,

Parce que j'ai entendu différentes histories,

I don't know what to believe.

Je ne sais pas quoi croire.

Rachel rapprocha légèrement sa chaise, reprenant sa respiration après le premier couplet de la chanson. Elle détestait les hôpitaux, mais après avoir appris par quelque moyen douteux que la blonde avait réussie à s'en sortir et était en pleine inconscience malgré le succès de l'opération, elle s'était sentie irrépressiblement attirée par le bâtiment, comme si une main invisible et gigantesque la poussait à se diriger dans cette chambre et s'assoir au côté de l'enquêteuse. Et voilà que maintenant, elle lui chantait une chanson. Elle était perdue.

Is there a reason I'm not healing,

Y-a-t-il une raison pour laquelle je ne guéris pas ?

Or am I learning from this pain?

Ou suis-je en train d'apprendre de cette douleur ?

I've had a little trouble kneeling,

J'ai eu un peu de mal à m'agenouillée,

I don't know what to believe.

Je ne sais pas quoi croire.

Quinn ne pouvait pas être cet être horrible que la brune avait appris à, en quelque sorte, sacralisé depuis des années, présence invisible et pourtant à la douleur lancinante. Mais maintenant que la brune se souvenait complètement, et voulait se souvenir, elle comprenait que les apparences n'étaient peut-être pas forcément ce qu'elles semblaient être. Dans l'appartement, la blonde aurait pu la tuer en un instant, au vus de la pétrification dont elle avait fait preuve. Pourtant, elle s'était contenter de se laisser aller aux coups de la brune, jusqu'à l'issue grotesque. Sa voix flancha légèrement au souvenir du sang de la blonde sur ses mains, et un frisson lui parcouru l'échine au souvenir de la main glaciale sur son tatouage. La même main qui, il y a des années, l'avait épargnée une fois de plus. La brune ne comprenait pas.

But I'm ready to question, (Oh, Ohh)

Mais je suis prête à me demander,

That life is a blessing, (Oh, Ohh)

Cette vie est une bénédiction,

So give me a sign,

Alors donne moi un signe,

I'm a follow it blind,

Je le suivrai aveuglément

Is there anyone listening? (Oh Ohh)

Y-a-t-il quelqu'un qui écoute ?

Is there anyone listening?

Y-a-t-il quelqu'un qui écoute ?

I don't know.

Je ne sais pas.

Sa main s'était placée vers celle de la blonde sans qu'elle ne s'en rende compte, et Rachel sembla interloquée face à ce geste instinctif, encore plus quand elle se surprit à caresser la main froide de la jeune femme. Elle était inconsciente depuis une journée entière maintenant, et malgré les médecins optimistes, Rachel ne pouvait s'empêcher de ressentir un étrange étau dans son ventre. Un martellement vif dans son cerveau lui rappelant sans cesse al scène qui s'était jouée ne l'aidait pas non plus à se détendre. Pourquoi ? La question revenait sans cesse dans l'esprit de la jeune femme. Quinn l'avait épargnée deux fois. Et, après inspection des faits de la blonde, Rachel était consciente que si cela n'avait pas était le cas, la douleur aurait était incroyable. L'enquêtrice semblait totalement détachée de ce monde, et ses meurtres étaient d'une violence incroyable, comme si une quelconque pitié n'entrait pas en ligne de compte dans l'esprit de la jeune femme. Alors pourquoi en avait-elle fait preuve envers Rachel ? Pourquoi deux fois ? Pourquoi, alors qu'elle avait tuée Finn. A ce rappel, sa voix se brisa quelque peu. Elle continua pourtant de chanter, son regard incapable de se détacher de la blonde endormie.

See I've seen devils, I've seen saints,

Tu vois, j'ai vus des démons, j'ai vus des saints,

I've seen the lines between them fade.

J'ai vus la ligne entre les deux s'effacer.

I've seen pictures with no meaning.

J'ai vus des images avec aucun sens.

I don't know what to believe.

Je ne sais pas quoi croire.

Elle sursauta presque quand elle sentie la main qu'elle serrer la serrer en retour, et bientôt les yeux de la blonde s'agitèrent sous les paupières closes. Rachel termina doucement, retirant sa main, un sentiment mélancolique s'emparant d'elle en même temps que sa voix se faisait silencieuse.

But I'm ready to question, (Oh, Ohh)

Mais je suis prête à me demander.

-Réveillée ?

La blonde secoua la tête de droite à gauche. Elle n'avait pas eu un mal de crâne pareille depuis… Depuis son dernier séjour ici, quelque temps après les événements passés qui l'avait amenée de nouveau dans un lit d'hôpital. Elle avait presque envie de rire, mais sa mâchoire semblait bloquée.

-De l'eau ?

La blonde affirma cette fois-ci la question d'un hochement positif. Maintenant qu'on lui proposer le liquide, elle se rendait compte de sa gorge sèche et irritée. Sans doute le tube.

-Il faut te redresser.

La blonde ne voulait pas. Elle voulait rester dans cette conscience vide de rêve, étrange essaie gratuit de la mort. Elle n'était pas suicidaire, du moins plus maintenant, mais si elle voyait la vérité en face, elle admettrait que devoir affronter la brune qui lui hâtait de se lever n'état pas vraiment une idée agréable. Le sommeil, lui en revanche, était indécemment tentant.

-Un effort Fabray, je ne te lèverai pas.

-Je ne te demande pas de le faire.

La phrase était sortie plus durement qu'elle ne l'aurait cru, et Quinn regretta presque de l'avoir dit. Ajouté à ça sa voix enrouée de l'opération, elle avait sonnée comme un reproche. Un silence étrange tomba dans la pièce avant que la brune ne reprenne la parole.

-Bois, nous devons nous expliquer.

Sous ses paupières, al blonde leva les yeux au ciel. Rachel avait repris ce ton dont elle avait le secret, croisement entre condescendance et jugement. Elle se releva douloureusement, ouvrant finalement ses yeux, le laissant s'ajuster à la lumière ambiante. A sa droite, une fenêtre typique des chambres d'hôpitaux donnait ne vue imprenable sur la ville, qui s'assombrissait au fur et à mesure que le soleil se couchait. La pendule, juste en face d'elle, indiquait 17h24.

-Tu tiens vraiment à t'expliquer alors que je ne suis même pas cicatrisé du coup de couteau que tu m'as donné ?

-Tu sais très bien que c'était involontaire.

-Oh, oui, pardonne moi. Les coups de points étaient tellement mieux.

Quinn avala une autre gorgée du liquide froid, et ferma les yeux sous la sensation plaisante. Elle n'aurait jamais cru être aussi satisfaite de boire de l'eau. A côté d'elle, la brune soupira d'énervement.

-Pourquoi m'avoir épargnée ce jour-là ? Pourquoi avoir tué… Sa voix se brisa un peu plus. Pourquoi avoir tué Finn ?

Quinn sembla se perdre dans un souvenir douloureux, une expression étrange se formant sur son visage. Rachel la sentait partir. Se renfermer dans cette cage auto imposée. Elle ne savait pas si elle voulait tendre sa main vers elle dans l'espoir de l'en sortir, ou de la tuer à l'intérieur, sagement en sécurité de l'extérieur.

-Pourquoi Quinn ? J'ai besoin de savoir. Il ne t'avait rien fait.

La blonde l'observa un instant, la phrase se répercutant dans son esprit. Finalement, elle éclata d'un rire puissant, oubliant la douleur horrible que son estomac lui infligeait à chaque contraction, la migraine lancinante se taisant elle aussi alors que sa tête se renversait en arrière, lui donnant un air de folle à liée.

-Il ne m'a rien fait ? Oh, Rachel. Son rire se calma subitement en même temps que des yeux d'or se plantaient dans ceux de la brune. Je vais te dire ce que to chère et tendre m'a fait. La voix de la blonde envoya un frisson terrifiant sur tout le corps de la jeune femme, comme si un millier de lame aiguisée se promenaient sur sa peau.

-x-x-x-

-Alors comme ça, tu as quittée l'université ?

Le pick up empestait de ce fichu arbre senteur accroché maladroitement à la climatisation. Quinn haussa un sourcil à la pensée que, au vus de l'âge avancé du véhicule, celle-ci ne devait probablement même pas exister.

-Oui.

Finn hocha la tête lentement, ne quittant pas la route des yeux. Il fit tout aussi lentement craquer son cou en un mouvement proche du reptilien, dont Quinn se serait bien passé d'être témoin. Il l'avait attendu, après ce début de journée mouvementée, à la sortie de son travail. Prendre une journée n'était pas vraiment du genre de la blonde, et elle commençait presque à le regretter à mesure que l'ambiance à l'intérieur de la voiture se faisait lourde. Le silence n'avait rien de reposant, et même si elle refusait de l'admettre, une peur, prédateur perfide, commençait à rôder dans l'arrière de son esprit. Elle se consolait cependant à l'idée que tout ceci serait trop cliché si cela devait arriver. Et elle ne prévoyait vraiment pas de mourir dans un faussé en bordure de centre ville.

-Lima ? Tu as de la famille là-bas ?

Quinn revint à ses esprits.

-Non, une amie. Enfin, je crois. Un léger sourire vint éclairer le visage ridiculement innocent de la blonde.

-Elle a de la chance alors, de connaitre quelqu'un comme toi.

Finn laissa un léger rire accompagner sa phrase, et un malaise étrange s'empara de la jeune femme alors qu'elle ne sut quoi répondre.

-De quoi est-ce que ton père voulait parler tout à l'heure ? Avant qu'on ne le mette dehors.

Fabray se tendit. Elle ne voulait pas en parler, encore moins avec un inconnu douteux comme l'homme à sa gauche. Elle remonta ses jambes contre sa poitrine, ayant laissé ses chaussures à terre. Finn regarda sa robe d'été remonter sur ses jambes fines, son regard se perdant un peu trop longtemps au goût de la blonde.

-Je n'ai pas vraiment envie d'en parler, si ça ne te dérange pas.

Il hocha silencieusement la tête et poursuivit sa route. Ils ne devaient pas s'engager avant 100 mètre, à la prochaine sortie, Lima n'étant qu'à quelque minute du campus. La blonde resserra son emprise autour de ses jambes quand elle vit passer la sortie.

-Je crois que tu as raté la sortie.

Son ton s'efforçait d'être joviale, tentative futile d'apaiser la bête qui faisait rage contre les murs de son esprit. Ne panique pas.

-Je voudrais te montrer quelque chose avant de rentrer, si ça ne fait rien.

La voix du jeune homme s'était imperceptiblement refroidit, et Quinn hocha simplement la tête. Finn était un jeune homme bien tenu, et toutes les visites qu'il pouvait faire au starbuck où elle travaillait se soldait en général par des clients riant aux blagues du garçon. Pourtant, Quinn ne pouvait s'ôter de la tête les regards appuyé qu'il lui lancé.

-x-x-x-

Je place le début du warning ici. Nous passons en M pour violence, physique et sexuelle, non consenties; je pense que vous l'avez compris. Vous pouvez sautez jusqu'au prochain –x-x-x- que vous voyez si vous ne vous sentez pas d'attaque.

-J'amène souvent Rachel ici, le soir, avec un ciel suffisamment dégagé, c'est superbe. Il la prit par la main, une main horriblement moite au goût de Quinn, et la traina à sa suite. Avec la pollution de al ville, on ne voit pas forcément super bien les étoiles, alors ici…

Ils avaient quittés la voie express depuis un moment maintenant, s'étant engagé dans un recoin industriel de la ville. Des bâtiments poussaient, mauvaises herbes, à toute allure de chantiers de plus en plus grands. Finn s'était garé, confiant, à côté d'un de ces monstre ne devenir. Et maintenant que Quinn regardait les fondations de celui-ci, elle se dit qu'il ressemblait à une carcasse gigantesque d'un verre sortant de terre.

-Il se fait tard Finn…

Le jeune homme la tira encore plus fort, et elle faillit trébucher dans l'escalier en construction.

-Justement.

Sa voix était étrangement froid et la blonde tira en arrière, causant l'arrêt du garçon.

-Je…

-Aller Quinn, tu vas voir, c'est à couper el souffle.

La blonde acquiesça simplement, et Finn reprit son manège de la tirer jusqu'en haut du bâtiment.

-Attention… Il lâcha sa prise sur elle, et Quinn se hâta d'essuyer sa main contre sa robe. Remettant ses cheveux en place. Tada !

Finn avait brusquement enlevé une bâche à moitié transparente, révélant une vue imprenable sur l'étendue du chantier, et du terrain désert. Le ciel étoilé était à couper le souffle, et Quinn s'approcha un peu plus.

-Tu avais raison, c'est magnifique…

Elle s'approcha si proche du vide que el souffle faillit l'aspirer jusqu'à la chute. Mais une paire de mains moites la retinrent par les épaules.

-Houla, doucement. Je sais bien que tes relations avec ton père sont houleuse, mais pas à ce point.

Il rigola légèrement en l'attirant plus loin, et bientôt elle se cogna contre lui.

-Tu sais, tu es vraiment magnifique Quinn.

Le garçon s'abaissa légèrement à sa hauteur, et pour la seconde fois de la soirée, Quinn se trouva revenir brutalement à al réalité en sentant des lèvres bouillantes se coller contre son cou.

-Non ! Elle voulu retourner brusquement, mais devant elle, le vide. Finn, tu as Rachel.

Elle commençait à sérieusement paniquer. La bosse qu'elle pouvoir sentir grossir en bas de son dos ne l'aidait pas à se rassurer.

-Elle n'en saura rien.

Il l'embrassa une nouvelle fois, essayant tant bien qu'il put de rendre son geste tendre, mais Quinn trouva l'humidité de sa bouche répugnante.

-Je ne veux pas Finn, lâche moi !

Elle avait élevé sa voix, chose rare chez la jeune fille docile qu'elle était, que son père avait veillé à rendre ainsi, tout élan d'indépendance coupé net.

Mais à cet instant précis, elle ne voulait rien de plus qu'exploser de colère. La panique lui donna un courage sans précédent.

-Je crois que tu ne saisi pas vraiment l'idée Quinn.

Il se rapprocha légèrement, la forçant presque à se retenir à lui pour ne pas tomber.

-Tu ferais mieux de vouloir…

Il s'humecta les lèvres, et la blonde détourna son regard.

Cours. Saute. Fait quelque chose. Dieu, aidez moi, je vous en prie.

-Laisse moi partir Finn, s'il te plait.

Elle était au bord des larmes maintenant, et elle regretta de ne pas avoir simplement suivit son père, la tête basse, et avoir accepté les coups, les insultes et les entraves.

-Non.

La réponse du jeune homme tomba comme la sentence finale à un procès, condamnant à mort un accusé innocent. Elle entendait presque le martellement fatidique du juge. Elle tenta sa chance, et réussi à passer à la droite du garçon pris par surprise par la rapidité soudaine de la blonde. Mais elle n'avait pas fait 2 mètre que déjà, ces mains horriblement moites se refermer sur elle. Elle crut qu'il aller lui casser les épaules, ses doigts immenses les engloutissant.

-Lâche moi !

Il ne parlait plus, et, à vrai dire, ne semblait même pas remarquer sa présence. Comme si tout ce qui était là n'était que ce corps, vide de toute âme. Dieu, donnez moi la force.

-Arrête de bouger !

Il donna une impulsion aux épaules de la blonde, et celle-ci chuta à la renverse. Planches et autre ferraille de construction tombèrent derrière elle, et elle eut le souffle coupé.

-Laisse toi faire, ça va aller, tu vas adorer…

Malgré les paroles clairement dirigé à son égare, Quinn ne sentit aucune connexion entre les dires du jeune homme et elle. Il semblait parler au vide entre elle et lui, et elle cru qu'elle aller vomir. Son élastique était à deux doigts de lâcher, et elle remercia presque ses cheveux de lui cacher partiellement la vue qui s'offrait à elle. Il commençait déjà à défaire sa ceinture. Une image de son père se superposa à celle du géant.

-Non, non… Elle n'avait plus la forcer de parler, comme si le moindre mot aller confirmer l'issue de cette soirée. Pitié Finn, je t'en prie, laisse moi partir. Laisse moi partir je ne dirais rien, je quitterai le campus, jamais nous ne nous recroiseront, je t'en prie, je t'en prie…

Elle retint ses sanglots, fixant le sol à la recherche d'un réconfort.

Le jeune homme s'avança vers elle, et sa main se porta à sa braguette.

-Ne soit pas si dramatique. La vue est magnifique et c'est une belle soirée, profite !

Toujours ce même ton détaché. Non, non non.

Soudain, son regard se posa à ses côté, et elle vit, au milieu des diverse planches et métaux, une barre à l'allure lourde et solide. Elle l'attrapa, et, d'un mouvement, déploya son bras tout en se relevant. La barre heurta si violemment la tête du garçon que Quinn sentit la répercussion du coup jusqu'à son poignet qui commençait déjà à la faire souffrir du choque. Et puis, la course. Un hurlement de douleur de la part de Finn, alors qu'il tombait à genoux à demi conscient, sa main se portant sur sa tempe ensanglantée. Elle rata une marche et se rattrapé difficilement, ses jambes n'arrivant pas à suivre les informations que son cerveau lui-même n'arrivait plus à traiter

Encore un étage. Elle voyait déjà le pick up, et les clés au pendentif ridicule rosâtre d'un cœur, toujours accroché au véhicule. Pourquoi prendrait-il al peine de fermer après tout ? Il n'y avait personne. Personne à qui appeler à l'aide, et encore moins quelqu'un pour venir la protéger.

Le rez-de-chaussée. Enfin. Elle voulait reprendre son souffle, cracher cette poussière qui lui brûlait la gorge, mais ses jambes l'entrainait déjà vers la voiture.

-Tu vas me le payer !

Un énorme poids envoyé contre son dos la plaqua au sol, et Quinn poussa un hurlement étouffé. La boucle de la ceinture du garçon s'enfonçait contre son dos, et elle hurla de panique en sentant cette horrible grosseur et ce qu'elle signifiait.

-Je voulais que ça se passe bien, vraiment, mais ce coup là haut ? Il reprit sa respiration après la descente quasi olympique des escaliers qu'il venait de faire. Et il saisit la queue de cheval de la blonde de sa main droite, tirant sa tête en arrière de manière à la forcer à se retourner. Ca va très mal se passer maintenant.

Il défit finalement sa braguette, et Quinn ferma les yeux. Pourquoi n'avait-elle pas redonné un coup ? Elle était la première à e crier à toutes ces femmes de téléfilm, comme si son téléviseur aller réussir à passer l'information au personnage.

-Ne. Bouge. Pas.

Et elle ne bougea pas. Elle ne chercha même pas à se débattre alors que sa main moite se glissait sous sa robe et tirait maladroitement son boxer. Elle ne bougea pas non plus quand, au final, il s'immisça en elle. Elle se sentie nauséeuse, et, finalement, elle se dit que cela ne servait plus à rien que de retenir ses larmes. Alors qu'il commençait ses va-et-vient dégoûtant, il détourna la tête, et remarqua quelque chose qu'elle ne semblait pas avoir vus, le motivant à saisir ses deux poignets pour les plaquer avec ses mains. Il s'appuyait complètement sur elle, et elle cru même entendre ses articulations aux poignets craquer à un certain point, mais déjà ses mains semblaient insensible, comme le reste de son corps. Pourquoi lui faisait-Il ça ? N'était-Il pas ce compagnon aimant et protecteur que son père lui avait décrit ? La punissait-il de cette attirance étrange envers le même sexe ? Dieu était protecteur des faibles et égarés, est-ce là sa façon à lui de la remettre sur le droit chemin ? Un sanglot la fit suffoquer en même temps que le poids du garçon sur elle. Elle avait envie de crier, mais quand elle l'entendit grogner de plaisir elle sembla quitter son corps. Elle revoyait son père, ivre de rage, alors qu'elle n'avait que rougis sous le compliment d'une camarade de classe à son lycée. Il l'avait presque fait retirer de l'équipe de cheerleader, qu'elle avait appris à apprécier pour l'épuisement salvateur que l'entrainement représentait, quand il avait compris que les douches étaient communautaire. Elle el revoyait défaire la boucle de sa ceinture, et poser son verre de scotch. Elle pouvait presque sentir le coup s'abattre sur son dos après qu'il lui ait demandé de se tourner, elle obéissant comme paralysé par la peur.

Pourquoi ? Elle n'arrivait plus à respirer. Pourquoi Lui faisait-il ça ? Sa foi n'était pas toujours forte envers lui, mais jamais elle n'avait céder à un vice. Elle voulait crier et hurler de toute ses forces, briser sa voix pour que ses sanglots ne la fasse plus autant souffrir. Elle voulait pouvoir s'adresser à Lui, obtenir ces réponses qu'elle ne pouvait comprendre seule, le voir comme le Berger qu'Il se faisait appeler, la guidant vers cette paix qui semblait lui échapper. Soudainement, elle sentit un liquide chaud couler contre sa cuisse, et le souffle à l'odeur horrible de café se lâcher contre son cou, si fort qu'il lui donna la nausée. Le garçon se retira, et commençait déjà à remonter sa braguette.

-Ecoute Quinn… Je... Un rire mal à l'aise lui échappa et il se gratta l'arrière de son crâne comme il le faisait si souvent après que la petite brune lui adressait un compliment. Je ne voulais pas que ça se passe comme ça, comprends moi je-

Elle se rappela des mots de son père alors qu'elle abaissait sa robe maladroitement, ne fixant que le vide, se repliant déjà en elle-même. Elle se détourna du garçon, du malaise qu'elle pouvait lire sur lui alors qu'elle était celle qui venait de subir ça. De côté, elle voyait la silhouette gigantesque se mouvoir dans sa direction, et elle plaqua ses mains contre ses oreille, martelant les mots de son père dans sa tête, les criants presque.

-L'agneau qui a été immolé est digne de recevoir la puissance, la richesse, la sagesse, la force, l'honneur, la gloire, et la louange ! Elle se redressa maladroitement et planta ses yeux larmoyant dans ceux perdus du garçon. Finn s'était arrêtait à al voix tremblante et cassée de la jeune femme, mais il reprit bientôt sa lente marche vers elle, tendant une main dans sa direction.

-L'agneau qui a été immolé est digne. La blonde s'entrava dans des planches derrière elle, son tremblement n'aidant pas à son équilibre, et elle chuta à la renverse. Digne de recevoir la puissance, la richesse. Un sanglot lui échappa alors que le garçon se baissait vers elle, n'osant pas le regardait dans les yeux, la coupant dans sa tirade. La sagesse, la force, l'ho-l'honneur. Elle détourna les yeux alors que la main de Finn se portait à sa gorge, et son regard tomba sur ce que le garçon avait vu plus tôt, l'empêchant de l'atteindre. La gloire et la louange. Elle attrapa le pistolet à clou, miraculeusement branché à une rallonge que les ouvriers avait dû oublier d'enlever en partant. Aussi vite qu'elle le pu, elle ramena l'outil au niveau de la poitrine du garçon, et appuya sur la gâchette.

-L'agneau qui a été immolé… Elle éclata en sanglot en même temps que le corps lourd de Finn chutait à terre en un grognement sourd de douleur.

-x-x-x-

-Non…

Rachel secoua sa tête négativement aux mots qui résonnait encore dans son esprit. La bonde était resté d'un stoïcisme horrible, retraçant cette nuit cauchemardesque d'un air détaché, ne regardant même pas dans sa direction. Elle ne pouvait pas y croire. D'un geste rageur, elle essuya les larmes qui perlaient au bord de ses yeux.

-Non ! Elle se redressa, attrapa son sac du même geste, et lâcha enfin des yeux la blonde qui ne bougeait pas, buvant sporadiquement son verre d'eau froide, fermant les yeux de ça et là sous le plaisir que le liquide procurait à sa gorge douloureuse.

-Il… La brune reporta un regard entre haine et désespoir vers l'enquêteuse. Non.

Son ton était si décisif, que Quinn eut presque envie de rire. Elle n'en avait cependant pas la force, et se contenta de fixer la petite brune. Celle-ci était au bord des larmes, et ses lèvres tremblaient légèrement ainsi que ses mains. Elle détourna finalement son regard d'elle, et le fixa sur la ville en contrebas.

Elle entendit simplement la porte claquer, annonçant le départ de Rachel.


Fiuiiiii. Finit. 14 pages et plus de 5 900 mots plus tard.

Je devais publier ce chap' plus tôt au vus de mes 3 reviews obtenues, mais, eh bien, il s'est avéré beaucoup plus difficile que ce que je ne croyais, sans parler du fait de le réécrire entièrement pour le rendre plus "soft". Après tout c'est une fanfiction, et je ne pense pas qu'une scène de viole aussi poussé qu'un roman peut le permettre aurait était bien accueillie.

Ceci est aussi le dernier chapitre véritablement dérangeant de l'histoire. Nous aurons le développement du brittana dans le prochain, haut les coeur !

Bref, que pensais vous de la réaction de Rachel ? Selon vous, elle aurait dû rester ?

Un peu de soutiens s'il vous plait, je ne mords pas si fort que ça

08/15/14