Hello !
Chapitre fort en rapprochement Faberry *mouvement de sourcils*
Surprise. En retard : J'avais finit fin mars l'histoire avec mon ami, mais je suis tombée malade, et ensuite j'ai malheureusement jeu un exam très prenant, et ensuite mon chat est tombé malade assez sérieusement, donc pas du tout la tête à l'écriture. Bref, il va un peu mieux, me revoilà ! (Et j'espère que l'enchainement catastrophe va s'arrêter là.)
Réponses aux reviews :
Ahriia : Ah, une connaisseuse dans le domaine des crétins ! Merci, ça fait du bien. Et comme tu peux le voir, je vais continuer, et ce grâce à toi, à vous, car vous m'avez démontré en m'écrivant aussi nombreux que finalement, je ne fai aps tout ce travail pour rien. Merci beaucoup !
Littlesister : Oh, une revenante ! Je crois que tu y vas un peu fort avec "admire", mais merci beaucoup, ça me ferait presque rougir. Tu auras des explications pour Brittany, du moins un début, dans le prochain chapitre. J'essaie d'instaurer un rythme "un chap sur faberry, un chap sur brittana, un chap fab" et ainsi de suite, avec parfois entre les deux un chap général qui affecte l'histoire. J'espère qu'il te plaira autant ! Tu vas être servie pour le ralation conflictuelle (très bon choix de mot) de Rachel et Quinn dans celui-ci !
Geekimous : Hello ! Ahah j'imagine bien l'ascenceur émotionel "yeah la suite... nooo la fiiin" :D Je pense que pour la tension, tu vas aimer ce chap. Pour Brittany, tu verras, je peux pas trop en dire :D Même si c'est elle qui initie le baiser ;) Pour les reviews, je crois que ma sonnette d'alarme a un peu marché, donc merci encore. Si selement ça pouvait être comme ça à chaque chapitre, je déborderait de motivation !
Faberry29 : Aaah, j'ai réusie à te mettre mal à l'aise, c'est cool ! (je n'aurai jamais pensé dire cete phrase un jour). Ton analyse des quatre perso, spécialement celuid e Brittany, est "spot on", merci beaucoup, ça me fait plaisir de voir que les gens comprenne vraiment ce que j'essaie d efaire ressentir. Au plaisir de te relire aussi j'espère ! Ca redone le morale. Merci !
Sixti-ne : Eh bien, "nombreux" est relatif. Je suis passé de 10 reviews en moyenne par chpitre, à 2 ou 3. Ca refroidit, surtout que le début de l'histoire était le plus simple à écrire, donc proportionnellement, ej trouve un peu décourageant de voir juste 2 reviews. Mais je suis d'accord avec toi pour le reste ! Et puis exactement, faut pas les écouters ceux qui critique. DU moment que tu sais ta valeurs, l'avis des autres ne compte pas, et si tu te sens bien dans ton corps et tes habits, mais qu'est-ce que tu en as à foutre des autres ! Merci de ton commentaire !
Stealthily (1&2) : Le Brittana va venir, plus rapidement que le Faberry, donc tu ne devrais pas avoir à patienter beaucoup. Pour la violence... Meh, il me reste encore un chapitre assez cru, et un dernier vraiment violent, mais à la fin de l'histoire. Donc je pense que question souffle, c'est bon. Merci de l'encouragement !
Booyaketteuse : J'adoooore ton pseudo ! Voilà, je tenais à le dire :D J'avoue que d'un point de vue extérieur, ça doit sonner un peu comme Dexter, même si j'ose espérer écrire de véritable psychopathe, et pas des sociopathe ; ) Pour l'abandon des lecteurs, je pense que déà el chap du meutre de Quinn en a refroidit beaucoup. J'ai eprdu pas mal de lecteurs. T par la suite... Eh bien, c'est sûr que c'est loin de Glee, et que c'est aussi loin des fic habituelle où en 10 chapitre otut le monde finit dans les bras de sa moitié. onc je comprends que les lecteurs peuvent perdre patience, mais je sais que personnellement j'adooore lire des slow burn, donc normal que je finisse par en écrire une ! Merci en tout cas ! N'hésite pas à revenir, un avis constructif est toujours le bienvenu ;)
Comme d'habitude, pour la musique de ce chapitre, direction mon profil.
On se retrouve en bas.
Chapitre XII
Poussière
« Dehors, au-delà des idées du bien et du mal, il y a un champ. Je te rencontrerai là. »
Rumi
x-x-x
-Êtes-vous sûre madame Fabray que vous ne voulez pas que… Que votre collègue vienne ?
Quinn ferma les yeux et les leva au ciel sous ses paupières. Trois jours que cette fichue infirmière essayer par tout les moyens de faire venir David et de l'inciter dans la vie de la blonde. Le jeune homme ne s'était pas montré depuis la dernière « discussion » qu'ils avaient eue, et pour tout dire Quinn n'était pas en état de réfléchir pleinement. Les docteurs l'avait dopé de divers anti douleurs, et une sorte de brouillard c'était installé dans son esprit. Elle détestait ça. Elle détestait aussi comment on l'avait forcé à s'assoir sur ce fauteuil roulant pour sortir, alors qu'elle avait déjà démontré qu'elle était capable de tenir sur ses jambes seule. Son estomac lui faisait encore mal quand les effets des médicaments se dissipaient, mais cela était une douleur dont elle était prête à accepter la présence si elle signifiait des pensées plus claires.
-Oui, je suis sûre. Comme pour les trois dernière fois où vous me l'avez demandé.
Quinn accompagna sa phrase d'un grand sourire, et éprouva une grande satisfaction à voir l'air renfrogné de l'infirmière en face d'elle.
-Très bien, attendez ici, et signez moi ça.
La décharge, enfin. Plus que quelque mètre et la liberté était à elle.
-Salut !
Enfin, presque. Elle n'eut le temps de répondre que deux bras encerclait son cou et qu'une odeur de vanille lui faisait tournait la tête.
-Madame Berry, je vous demanderai de calmer votre joie, Quinn n'est pas encore complètement cicatrisé.
-C'est juste agréable de la voir dans autre chose que cette horrible blouse d'examen.
Le médecin afficha un air compatissant, et toucha l'épaule de Quinn, lui prenant les papiers des mains.
-Eh bien, je vois que vous êtes entre de bonnes mains. Si vous avez un quelconque problème, appelé tout de suite ici. Bonne journée, officier.
Un hochement de tête de la part la blonde, et Rachel se posta derrière elle. Un frisson désagréable remonta dans le dos de la jeune femme à l'idée que l'égorgeur de New York, la personne étant à l'origine de sa présence ici, se tenait derrière elle, la poussant doucement sur les roues du fauteuil. Quinn n'était pas du genre à avoir peur, surtout pour sa vie. Non, cette émotion l'avait quitté il y a de ça des années, quand Ils avaient su lui montrer le chemin d'une vie où elle pouvait faire plus que survivre. Il s'agissait là d'une certaine appréhension, curiosité malsaine à savoir si Rachel aurait le cran. Les portes automatiques s'ouvrirent, et les deux femmes laissèrent le dit fauteuil sur le côté. Rachel s'était garée devant, à quelque mètre de l'entrée.
-Tu étais obligée d'en faire autant ?
-Oh, aller Quinn, tu n'as pas apprécié ?
La blonde leva les yeux au ciel et soupira. Rachel semblait tout prendre à la légère, rien n'étant sérieux à ses yeux. Elle s'engouffra dans l'ouverture formée par la porte que la jeune femme lui ouvrait, et se laissa tomber dans le siège de la voiture.
-En route. La brune se tourna vers elle après avoir attaché sa ceinture, et pris un air sérieux. Chez toi ou chez moi ?
Quinn se retint de porter sa main à son crâne à l'allusion claire que la jeune femme venait de faire, et se contenta d'arquer un sourcil en direction de la peluche qui pendant au rétroviseur.
-Un hippo rose, sérieusement ?
-Ils n'avaient pas d'éléphants.
La voiture démarra, et Rachel s'engagea sur la voie, prenant garde à la circulation plus qu'importante en ce début d'après-midi. Les gens revenaient de leur pause déjeuné et retournait à leur travail. C'était presque exaspérant de voir la lenteur du trafic. Sans parler du silence, étrangement agréable, qui s'était installée.
Rachel avait retourné et retourné la situation dans son esprit, et ne pouvait voir de solution à ce problème qui, à bien y réfléchir, n'en était pas vraiment un. Rien ne lui était apparu, et elle ne pouvait se résoudre à croire pleinement la blonde. Finn n'avait pas pu la violer, c'était évident. Il avait toujours était un garçon extrêmement doux et serviable, toujours présent pour ses amis ou même les inconnus qui pouvait avoir besoin d'aide. Mais Rachel se souvenait aussi pleinement du visage si particulier de la blonde à ses côtés, et comment celle-ci semblait à l'époque similaire à un ange. Rachel eut envie de se frapper pour cette comparaison, mais il était tellement simple de la faire, quand Quinn venait prendre la commande de la table de ses amis, dans une robe blanche à fleur au tablier accroché hâtivement autour de la taille, lui aussi tout aussi blanc. Son visage était incroyablement doux, et même si à bien y regarder, on pouvait discerner une certaine dureté et mélancolie dans les traits de la jeune femme, celle-ci semblait inspirer une sérénité incroyable. Quinn n'avait pas pu tuer Finn de sang froid.
Rachel jeta un coup d'œil rapide à sa droite avant de reporter son regard sur la route. Maintenant, Quinn semblait avoir un visage taillé dans la glace, n'inspirant qu'un respect distant mêlé à une fascination morbide. Qui n'a jamais persisté à regarder dans ce coin noir de sa chambre, enfant, alors qu'il était terrifié des monstres pouvant s'y trouver ?
La beauté de l'enquêtrice était indéniable, et l'attraction qu'elle pouvait avoir sur les gens l'était aussi. Si Rachel était honnête, elle avouerait qu'elle l'avait ressentie dès leur rencontre. Mais cela était tout. Une attraction. Mais d'autres paramètre était venus s'ajouter à la situation, et Rachel ne savait pas comment réagir. Si on lui avait présenté cette Quinn à l'époque, elle n'aurait pas cru une seule seconde à cette histoire sordide, et aurait tout fait pour venger Finn. Mais Quinn n'avait pas toujours était comme ça. Quinn avait su être douce avec elle, la préserver du choc qu'elle aurait eu en se réveillant salit de sang et de crasse, avec le souvenir vif de Finn éventré et crucifié. Elle n'était pas vraiment sûre de comment la jeune femme avait réussie à lui faire oublier une soirée aussi importante de sa vie, mais Quinn l'avait indéniablement fait. Ajouté à son subconscient qui avait bloqué cette partie de sa mémoire trop violente, et Rachel aurait pu tourner la page, continuer de vivre, fonder une famille, avoir une grande carrière, basé sur un oublie névrotique, oui, mais un oublie quand même, une conscience tranquille. Mais il restait encore des zones d'ombres qu'elle aurait besoin d'éclaircirent avec l'enquêtrice. Un face à face qu'elle n'était pas sûre de vouloir. Mais pourtant, au fond d'elle-même, elle savait que si elle voulait avancer, elle aurait besoin de cette confrontation ultime.
-Des nouvelles de l'enquête ?
-Qui te dit que je veux t'en donner ?
Rachel se frappa mentalement. Elle ne voulait pas sonner aussi froide et agressive. Ce n'était plus la peine. A vrai dire, elle ne savait même pas pourquoi elle avait fait tout ça. Cela semblait si lointain maintenant, et Rachel posa un regard désabusé sur ces souvenirs frais... Il était temps de tomber ce rôle, de le ranger au loin, auprès de tous les autres qu'elle pouvait prendre.
-Black t'attend avec impatience. Il veut te parler. Tout le monde se pose des questions. Une courte pause de la part de la brune. Ils pensent à un gang de Lima qui a pris pour habitude de graver leur emblème sur le torse de leurs ennemis.
-Je vois.
Quinn hésita.
-Je réalise maintenant qu'avec toi au bureau, je n'ai… On ne peut pas s'en sortir. Quinn avala difficilement, et Rachel n'avait pas besoin de détourner son regard de la route pour savoir que le visage de la blonde était devenu froid. Je comprendrais si, si… La blonde toussa légèrement. Si tu voulais toujours me dénoncer, je comprendrais, une vengeance quelconque de ta part. Mais si tu me dénonce, il ne faudra pas longtemps à Black pour comprendre que Brittany et Santana sont dans le coup. Et… Quin soupira. Rachel ne réussi pas à déterminer pourquoi. Ce n'était ni de la frustration, ni de la tristesse. Quinn semblait… Résignée ?
« Je ne veux pas les impliquées dans cette affaire Rachel. Je n'ai pas écouté leurs avertissements quand tu es arrivée dans nos vies, et si je l'avais fait, tout aurait sans doute été plus simple. Mais maintenant… Maintenant, nous revenons au point de départ. Moi qui ne te tue pas, et toi qui peut me dénoncer quand bon te semble. Rachel aller dire quelque chose mais Quinn lui fit signe de se taire. Mais les paramètres sont différent maintenant, Berry. Brittany et Santana sont entrées dans ma vie. Et si tu détruis la mienne, tu vas inévitablement détruire la leur. Et je ne veux pas. Elles… Elles ont été bonnes avec moi. M'ont laissé le temps de lécher mes blessures dans un coin sombre de leur vie et maison. Elles n'ont pas posé de questions. Je leur doit au moins ça.
Rachel lança un regard rapide vers la blonde. Celle-ci regardait la route d'un air calme et posé. Rachel eut le souffle coupé.
-Je me fiche de ce que tu vas faire Rachel, et je te pense sincèrement assez intelligente pour trouver un moyen de me condamner sans les condamné elles. C'est tout ce que je te demande.
Rachel se laissa aller à soupirer. Tout cela sonnait incroyablement dramatique, et elle retint un sarcasme sur la propension aux tragédies grecques que la vie de Quinn semblait refléter. Au lieu de ça, elle laissa un silence s'installer. Loin d'être tendue, il était aussi loin d'être agréable. Pourtant, il semblait convenable à la situation. Il laissait la place aux bruits ambiants, propices à la réflexion. La circulation devenue enfin plus fluide et la légère pluie s'abattant sur le pare-brise, forçant les essuie-glaces à répéter un mouvement apaisant. L'odeur de fraise, presque médicale, que le diffuseur de sa voiture faisait sentir était devenue imperceptible, remplacée par l'odeur forte de Quinn, mélange étrange d'une forêt de pins, et de l'hiver s'installant. Ou étais-ce seulement l'air extérieur ? Rachel n'arrivait plus à réfléchir... Voilà qu'elle admettait une attirance physique envers ce prédateur redoutable, roi d'une jungle urbaine, qui lui offrait maintenant sa gorge afin qu'elle y plante ses propres crocs. La situation était ridicule.
Rachel éclata de rire.
-Quinn, tu es parfois si dramatique.
La blonde ne détourna même pas son regard de la route.
-Oh, aller, « Fabray ».
-Je ne vois pas vraiment ce que tu veux que je dise, « Berry ».
Rachel leva les yeux au ciel. D'une voix calme elle repris.
-Une vraie révolution vient d'une vraie révulsion-
Quinn la coupa, fixant la route d'un air lasse.
-Quand la situation deviendra suffisamment mauvaise
Rachel termina la phrase à l'unisson de la blonde.
-Le chaton tuera le lion.
-Je suis surprise que tu connaisses Bukowski.
Le ton de Quinn était véritablement intéressé, et Rachel ressentit un pic de fierté.
-Tu n'es pas la seule à lire des poètes tragiques, Quinn.
-Arrête de dire mon nom comme s'il s'agissait d'une arme.
-Arrête de prononcer le mien comme s'il s'agissait d'une faiblesse.
Un silence, de nouveau. Rachel soupira intérieurement. Ca ne menait à rien.
-Je ne te dénoncerai pas.
Aucune réaction. Ce manque incroyable d'expressions commençait à sérieusement l'énerver.
-Je ne te dénoncerai pas, mais je ne t'aiderai pas non plus, Quinn.
La blonde leva les yeux au ciel. Rachel cacha un sourire.
-Je ne te demande pas d'aide.
-Oui, après tout, tu es le roi de la jungle, n'est-ce pas ?
Rachel explosa de rire face au majeur redressé de la blonde.
-Quand je dis ça, Quinn. Rachel repris d'un ton plus sérieux et pensif. Je le pense vraiment. Et il faut que tu prennes en compte que Black est littéralement à deux doigts d'accrocher ta photo sur ce ridicule tableau. Ca en est grotesque. Si je n'étais pas au courant de ta situation, je croirai presque qu'il a un faible pour toi.
-Il doit sans doute croire que, comme tout bon tueur en série, je rêve de me faire attraper et passer les menottes par un gars comme lui.
Quinn semblait si méprisante et condescendante dans son intonation qu'un sourire gigantesque étira les lèvres de Rachel.
-Ce sont des études sérieuses qui ont prouvé ça, Quinn.
-Des études réalisés sur des tueurs arrêtés, par des profiler à la recherche d'une masturbation intellectuelle.
Rachel arqua un sourcil en direction de la blonde. Elle était du même avis que celle-ci, mais entendre la jeune femme développer son idée pourrai être intéressant.
-Si j'avais la moindre envie de me faire prendre, je ne serais jamais devenue flic, et je n'aurai certainement jamais nettoyé mes scènes de la façon dont je l'ai fait. Si je me fais prendre, cela viendra uniquement d'un élément externe non prévu.
La blonde accompagna sa dernière phrase d'un regard lourd de sens en direction de la brune.
-Et je prévois tout. Beaucoup de tueur en série veulent se faire arrêter, oui. Et ils le sont d'ailleurs. Poussé par une envie suicidaire peut-être ? Ou masochiste ? Ou encore, de crédit ? A quoi bon être brillant si nous n'en obtenons pas le crédit ? Ca expliquerait probablement les faux témoignages. Dans tout les cas, je ne recherche ni gloire, ni mort, ni emprisonnement. Si je ne suis pas libre, autant mourir.
Rachel s'engagea dans la rue menant à la maison que Quinn partageait avec les deux autres tueuses. Les mots de la blonde s'imprégnaient en elle. Le ton étrangement nostalgique qu'elle avait emprunté sur sa dernière phrase lui donna une nausée.
-Que fais-tu de la satisfaction de dépasser la police ?
Quinn eut un léger sourire qui retroussa ses lèvres du côté gauche.
-Ca, je le vis tout les jours au poste.
Rachel sourit également.
-Un loup dans la bergerie.
-Véritablement, je n'ai pris ce poste que dans l'unique but d'être tranquille d'esprit. Je n'ai que faire de dépasser la police. Ils jouent à un niveau en dessous du miens, et cette constatation est amplement suffisante.
Rachel s'arrêta, et coupa le moteur. Elle ne voulait pas que cette discussion s'arrête. Au fil de la convalescence de Quinn, la brune avait appris à connaître la jeune enquêtrice, et à… L'apprécier ? Ce mot lui sonnait saugrenue. La sensation était là contre toute attente. Ce sentiment de curiosité, et une curiosité que Rachel ne croyait plus jamais ressentir un jour, une curiosité saine, sans désir de possession malsaine, ou de voir couler ce liquide rouge. La réalisation la frappa. Elle n'avait plus aucune envie de tuer Quinn. Bien sûr, elle lui en voulait toujours d'avoir tué son grand amour, et de possiblement mentir à son sujet, salissant sa mémoire, mais… Pour l'instant, cette sensation de calme et d'intérêt quasi guérisseur, lui suffisait. Elle avait envie d'écouter Quinn parler sur ces sujets étranges, sur la race humaine et sur ces dieux à qui elle semblait vouer une vénération sans faille. Qui lui donnait cette force incroyable, comme si rien ne pouvait l'atteindre. Quinn était devenue cette personne fascinante en quelques jours, ce vase antique et brisé dont elle ne pourrait jamais voir la beauté originelle mais seulement l'entre-apercevoir. Une envie irrépressible de lui saisir la main, comme elle l'avait fait alors que la blonde était inconsciente, lui donna presque le tournis. Elle ne voulait pas lâcher prise de cette personne, qui sacralisait un passé de douleur mais aussi un présent d'apaisement.
-Pourquoi ne pas m'avoir tuée ?
Quinn se détourna subitement de la route, pour venir planter ce regard or sur elle. Mon dieu, qu'elle était magnifique. La blonde semblait d'un autre monde. Une grâce étrange accompagnait ses gestes, alors que, à quiconque était attentif, il était perceptible de voir des mouvements précis et violent sous cette grâce quasi mystique. Un lion, n'est-ce pas ? Oui, cette image collait à la blonde. Rachel retint sa main de venir se perdre dans les cheveux blonds. Aussi absurde que cela puisse paraître, l'animosité qu'elle pouvait encore ressentir envers la blonde au début de ce court voyage, avait disparue, remplacé par un questionnement répétitif. Pourquoi ? Pourquoi, alors qu'il aurait été tellement plus simple de la tuer ? Quinn la regardait maintenant depuis plusieurs minutes, et ne semblait pas décidée à répondre. Ne savait-elle pas elle-même pourquoi elle l'avait épargnée ? Rachel ressentait tellement de chose envers la blonde, allant d'une attraction brutale à une haine sourde, et elle ne savait plus, alors que Quinn semblait sur le point de pleurer, laquelle était juste. Si ce que la blonde disait sur Finn était vrai, alors qui était-elle pour juger ? Mais Finn n'était plus là pour se défendre, grâce aux soins de la jeune femme en face d'elle, qui la fixait comme si elle était la huitième merveille du monde. Mais, encore une fois, si tout cela était vrai, alors il était normal que Finn ne soit plus là. Cela était presque l'ordre des choses. L'objet de toutes ces questions était si proche, à seulement une poignée de centimètre d'elle, et il serait si simple de-
-Tu étais fascinante. Tu… L'es toujours. Et je, je ne pouvais pas… Tu ne méritais pas ça, je suppose.
Rachel cligna des yeux, brusquement interrompue dans ses pensées, avant d'assimiler les mots de la jeune femme, et elle finit par se détourner, se reculant, prenant une distance qu'elle ne s'était pas rendue compte parcourir. Est-ce que… ? Non. C'était idiot. Alors pourquoi diable rougissait-elle comme une adolescente ? Elle eut envie de frapper ses joues. Traitresses.
-Merci.
Rachel fronça ses sourcils, et se décida à regarder en direction de Quinn.
-Tu te rends compte que je suis celle qui a planté le couteau, n'est-ce pas ?
-Ca me fera un joli souvenir.
Un éclat de rire de la part de la blonde qui tapait doucement son abdomen. La bouche de Rachel resta ouverte en O, ahurie, et son souffle une fois de plus coupé, alors que la jeune femme à ses côtés laissait entrer l'air froid, quittant l'habitacle, et trottinant jusqu'à la porte d'entrée de l'immense demeure.
Rachel ferma les yeux et inspira profondément.
L'odeur lui manquait déjà, et elle roula jusqu'à chez elle la fenêtre ouverte, essayant de se souvenir, de discerner cette différence infime, un rire angélique résonnant encore dans ses oreilles.
Alors, alors, alors ?
Je suis un peu surexitée, parce que vraiment c'est le début du Faberry, je plante le décor, le commencement de la marche vers l'aboutissement que vous attendez tous.
Bref, vous n'avez pas idée à quel point un petit commentaire, même pour dire "c'est pas trop mal, la suite", fait du bien à un auteur, surtout un auteur de ff, qui essaie de vous faire plaisir. Donc s'il-vous-plaît, un petit commentaire pour me motiver ? Et me dire ce que vous avez pensé de ce chap ?
05/18/15
