Oh mon dieu, une revenante.
Réponses aux reviews :
Guest : J'espère aussi, merci pour la review !
Poule : Si j'ai la grosse tête ça fait encore plus de place pour l'histoire. T'inquiète pas, je prends de la vaseline. Pour passer els portes.
MyNameIs : Merci beaucoup de ta compréhension et de ton soutiens ! La suite est arrivée un peu tard, mais bon. Une certaine Stealthily m'a convaincue de publier. Et ma mère voulait la suite aussi. On est une famille de fou !
Guest : Don't worry it's okay. You can talk to me in english if it's eathier for you. Thanks for taking the time to post a review !
Guest : Merci beaucoup du compliment ça fait plaisir ! Un peu tard, mais si tu traine toujours dans ce vieux pairing, me voilà.
Dfdyfsus : Quelqu'un a taper sa tête contre son clavier pour son pseudo…. Plus sérieusement, merci pour ta review, ça fait du bien !
Allez, on se retrouve en bas.
Chapitre XVI
Sharar
« Si tu es heureux dans un rêve, Ammu, est-ce que ça compte ? » Demanda Estha.
« Qu'est-ce qui compte ? »
« Le bonheur- Est-ce que ça compte ? »
Arundhati Roy
-x-x-x-
-J'en peux plus.
-Je t'avais prévenu que ça n'allait pas être facile. La voix était bourrue et âgé, on pouvait presque entendre le grisonnement des cheveux de l'homme dans celle-ci.
-Oui oui, je sais, 90% de chance de se casser les dents, et blah blah blah.
Un soupir digne d'une adolescente s'échappa de ses lèvres avant qu'elle ne se laisse retomber sur le dossier de sa chaise.
L'homme pouffa de rire, avant de taper du poing sur son bureau, tout aussi imposant que lui.
-Mija, rentre chez toi. Cela fait je ne sais combien d'heure et jours que tu es perdue ici à tourner en rond dans…. Dans cette formation que tu t'imposes.
Santana releva son regard fatigué sur l'homme en face d'elle. « Mija », hein ? Un sourire en coin. Une vague de nostalgie empli de la chaleur de ses origines l'envahi. Cela faisait si longtemps qu'on ne l'avait plus appelé ainsi. Et pourtant, quand des lèvres autre que cet homme le prononçait, cela sonnait faux. Cortez était doté d'une patience infinie. Supporter Santana tout ce temps, elle et ses questions sans relâche, ses excès de colère et sa fatigue mentale et physique était un don surhumain qu'elle n'avait jamais vu ailleurs. Ou tout du moins…. Brittany.
Elle secoua la tête. Elle était venue ici pour oublier tout ça. Et étudier. Ou tout du moins, se préparer du mieux qu'elle pouvait à ce fichu test. Le réussir ne voulait pas dire qu'elle obtenait son diplôme et une perruque blanche ridicule. Non, cela voulait juste dire qu'elle s'épargner un temps énorme en étude. Et que, possiblement, Cortez pourrait la prendre directement en formation salariale.
-Si je réussi, tu vas devoir me supporter encore plus, vieil homme.
Cortez leva les yeux au ciel, un sourire aux lèvres.
-Je vous supporte depuis toujours, je ne m'attendais pas à autre chose.
Sa voix chantait. Mélodieuse et calme. Santana sourit à son tour et se redressa, prenant soin de ranger les livres ouverts sur son bureau improvisé dans un coin de la pièce.
-Très bien, je rentre. Mais si je rate ça sera à cause de toi !
-Tu ne rateras pas.
Cortez avait l'air si sûr de lui que Santana fut persuadé qu'elle réussirait un lapse de seconde. Elle pouffa légèrement de rire avant de se pencher au-dessus du bureau de l'homme, l'embrassant sur la joue.
-A demain, padre.
-A demain.
Il sourit tout en la regardant partir, avant de secouer la tête en rigolant une fois la porte fermée. Non, vraiment, cette gamine était quelque chose.
-x-x-x-
Et maintenant quoi ? Santana regardait ses pieds tout en marchand, la route devenu un reflex musculaire que son cerveau connaissait par cœur. La brune avait pris soin d'éviter avec précaution les parages, ne souhaitant pas croiser une certaine blonde. Ou même une autre. Quinn était du genre à travailler en solo, et loin d'être aussi impulsive que Santana. Elle lui avait d'ailleurs bien fait comprendre qu'un acte d'impulsivité n'était peut-être pas la meilleure des idées en ce moment. Alors Santana s'était retiré de la partie, attendant patiemment que Quinn place ses pièces, et, si la blonde s'avérait en besoin de son aide, à revenir en jeu.
Brittany, par contre…. Mais quelle idiote. Qui déballe ses sentiments comme ça ? Surtout à quelqu'un comme Brittany ! Et puis, depuis quand a-t-elle des sentiments au juste ? Elle avait envie de trancher la gorge de quelqu'un. Mais encore une fois, histoire de rajouter à sa frustration, elle ne pouvait rien faire tant que Quinn ne donnait pas le feu vert. Autant que cela la mette en rogne de l'admettre, pour l'instant Quinn était celle qui contrôlait leur vie. L'affaire était trop sérieuse. La policière sur ce lit d'hôpital…. Jamais Santana n'avait senti le métal froid des menottes aussi proche de la peau de ses poignets.
Et pourtant, tout ce que son cerveau finissait par toujours lui rappeler ? Brittany. C'en était fatiguant. Alors, autant arracher le pansement d'un coup. Mais qu'est-ce qu'elle craignait au juste ? Que Brittany ne lui retourne pas ses sentiments ? Au vus de la réaction qu'elle avait eue pour ce « petit-ami » pitoyable, Santana ne craignait que Brittany n'ait effectivement choisit son camp. Et ce n'était pas le sien. Un soupir. La porte d'entrée semblait être une muraille infranchissable.
-San' !
Une étreinte. Son parfum. Santana se figea quelques secondes avant d'enlacer la blonde à son tour, ses yeux se fermant de plaisir. Et puis la gifle.
-Mais ça va pas ?!
Brittany lui tourna le dos avant de lui pointer du doigt la cuisine, telle une mère montrant le piquet à son enfant. Et qu'est-ce que la brune fit ?
-Ca va, ça va !
Santana bougonna tout en rentrant à l'intérieur, s'asseyant docilement sur un des tabourets de la cuisine.
-Tu ne penses pas que vus la situation partir sans donner de nouvelles n'était pas une brillante idée ?
La blonde était de l'autre côté du comptoir, les bras croisés.
-Je suis pas réputé pour mes brillantes idées
Un sourire colgate. Brittany fronça les sourcils, encore plus énervée qu'elle ne l'était déjà. La brune leva les yeux au ciel en se relevant.
-Ecoute, je suis désolée. Pour la disparition, et… Et la dispute. Et Mathew.
Santana ne sut pas si la blonde c'était tendu à l'évocation de la dispute ou du jeune homme. Elle haussa les épaules devant le silence de son amie avant de tourner les talons en direction de la salle de bain. Une douche lui ferait le plus grand bien.
-Santana.
Brittany ne l'appelait jamais par son vrai prénom. Ca y est. Elle aller la rejeter, et leur relation serait brisé. Santana serait obligée de déménager. Attendez. C'était chez elle après tout, donc Brittany devrait déménager ? Jamais la brune ne-
-Je ne peux pas être dans une relation.
Santana refusait de se retourner. Etait-ce des larmes qu'elle sentait remplir ses yeux ?
-Regarde-moi s'il-te-plaît.
Le ton était si doux, qu'on aurait dit une caresse. Et tel un chaton bien dresser, Santana s'exécuta. Brittany était en train de pleurer. La vision transperça le cœur de la brune.
-Je sais que… Que tu veux plus. Mais je ne peux pas être dans une relation. Je ne sais pas si je pourrai un jour. Mais… Une inspiration saccadée par les sanglots, un regard empli de larme et un sourire tendre. Mais je t'aime aussi, San'.
Santana cru perdre l'équilibre. D'ailleurs, elle dû faire plusieurs pas en arrière avant de trouver le soutien du canapé. Comme si s'éloigner de la source de ses sentiments serait suffisant. Elle n'en croyait pas ses oreilles. Brittany l'aimait ! Un sourire presque tordu apparut sur ses lèvres, les larmes le déformant. Elle l'aimait mais ne voulait pas être avec elle. Ou ne pouvait pas ? Elle ne comprenait plus.
-Je suis tellement désolée, San'….
Brittany fit quelques pas dans sa direction, contournant le comptoir sans la lâcher du regard.
Santana se releva d'un coup, mettant sa main devant elle en un stop silencieux. Une grande inspiration.
-Tu m'aime, mais ne peut pas être avec moi. Je comprends Un léger rire désabusé s'échappa de ses lèvres. Enfin, non, je ne comprends pas mais hey, c'est pas grave. Son regard se planta dans celui de Brittany. Tu m'aimes.
Brittany se jeta sur ses lèvres. Le baiser, d'abord désespéré, devint rapidement plus calme. Santana laissa échapper un léger gémissement en sentant la langue de Brittany venir effleurer ses lèvres, ralentissant jusqu'à ce que les deux femmes ne se séparent, laissant leurs visages à quelques centimètres l'un de l'autre.
-Je suis désolée.
Et Brittany disparu dans les escaliers. Santana porta sa main jusqu'à ses lèvres, les larmes continuant de couler.
Ok, m'en voulait pas. Je vous promet qu'elles vont finir ensemble, j'ai jamais dit vite.
J'ai aussi fait un petit chapitre car décidément j'ai du mal avec Santana. Et que c'est une reprise qui n'est pas sûr de continuer publiquement sauf demande de votre part.
Pas de playlist non plus pour la même raison.
Et enfin, Sharar est un mot sanskri voulant dire « étincelle ».
Faite attention à vous avec le virus. Peut-être à la prochaine, j'attends vos retours !
19/03/20
