Bonjour ! Bonsoir !
Je poste ça à 1h du mat pour me mettre sur une autre histoire à poster dès demain !
Je viens de finir mon chapitre et sa correction ces dernières heures... donc s'il y a des fautes qui se sont glissées malgré moi... Mea culpa !
Enjoy !
Sa musique dans les oreilles, et tout concentré sur une tentative de nouvelle distance, Mickey ne se rendit pas compte qu'il était observé.
C'est pourquoi, quand il se retrouva à terre après avoir dépassé un garage, alors qu'aucun obstacle ne trouverait sur son chemin, il douta durant quelques secondes de sa capacité à courir sur une surface plane…
Jusqu'à sentir un trop grand poids accompagné de bras visibles sur son dos qui lui fit comprendre finalement que ce n'était pas sa motricité le problème.
Il vit leurs lèvres bouger rapidement, mais ses écouteurs trop bien placés dans ses oreilles il ne comprit pas de suite ce qu'ils se disaient.
Et il ne put les enlever non plus pour demander des explications sur la situation car sitôt il se vit être bloqué par ses bras dans le dos fermement tenues par les leurs et commença à être traîné quelque part.
Il demanda où on l'emmenait, même s'il ne pouvait que deviner sa voix avec ses écouteurs encore en place, mais il ne reçut que des regards furtifs. Il se débattit pour en faire glisser au moins un, mais vu les regards peu amène qu'il reçut, et les resserrements dans son dos, il se rendit compte que son essai ressemblait bien plus à tentative d'évasion, d'où la mauvaise humeur.
Il fut placé sur une chaise, et alors que deux d'entre eux l'attachaient les deux autres lui retiraient ses écouteurs, son MP3, regardait derrière son oreille, et fouillait la présence d'un téléphone dans ses poches…
Heureusement que Phil lui avait conseillé, en dehors de ses cours à Salem de généralement de penser à porter son holster à baguette au niveau des tibias, plus souvent qu'autre part.
Le port de la baguette à la taille était trop évident selon lui - c'était le premier endroit qu'on fouillait que ce soit du côté magique ou non - fouille légale ou pas. Il allait l'emmener faire une baguette avec un Maître baguette en coopération avec le SHIELD plus tard, lorsque son corps le supportera mieux.
Si il était évident que si la majorité de la population portait sa baguette à la taille, moins encore la portait au tibia, mais une minorité encore - autre que sorcier du SHIELD car pas besoin d'être parmi eux pour avoir un minimum de sécurité pensée à l'avance - portait d'autant plus une deuxième baguette sur eux.
il regarda bien plus en détail le lieu où il fut emmené.
Le hangar, qui d'évidence sera son lieu d'otage, semblait en abandon de travaux.
Celui qui avait l'air le plus supérieur, qu'il supposa être le chef de la bande malgré d'être un poil plus âgé que lui, prit la parole :
- Qui t'envoie ?!
Autant la surprise de cette question que le rocambolesque de la situation ne lui firent rétorquer qu'un pauvre :
- Pardon ?
Il était perdu.
- Qui-t'envoie ? Appuya-t-il la question comme si cela allait changer son sens auprès de l'otage.
- Qui ? fit-il perdu. Personne !
- Tu mens ! rétorqua l'autre.
- Je ne sais même pas de quoi vous parlez ! fit-il agacé, un début de colère le prenant.
- ça fait des semaines qu'on te remarque traîner dans le coin ! T'es soudoyé par des keufs, c'est ça ?! Tu nous cherches des embrouilles ?!
- Hein ?! fit intelligemment Mickey. Mais pas du tout ! Je fais un footing ! Du sport ! N'importe quoi !
Son ton indiquait si clairement qu'il n'était qu'un acteur involontaire de cette situation lunaire pour lui, qu'il vit le doute commencer à s'inscrire sur les visages derrière celui qui le surplombaient.
- Tu crois que j'vais avaler cette histoire de footing ?! lui gueula l'autre.
- Ba oui ! fit-il sidéré.
- Pourquoi tu t'rapproches de not'planque à chaque course alors ?!
- Bah pour rallonger mon itinéraire ! lui fit-il sur le ton de l'évidence. Et je savais pas qu'une planque se trouvait dans le coin !
Une chose qu'avait du mal à saisir son faisant-face.
- Les gars ! Regardez son MP3 et son téléphone !
Ses coéquipiers s'empressèrent de le faire, mais force est de constater qu'il n'y avait pas de conversation téléphonique ouverte ou encore d'application pour enregistrer… ils l'avaient déjà fouillé et n'avait ni micro ni oreillette ni talkie walkie. Ses contacts étaient bien vides aussi : Papa, JARVIS, Dr Smith, Phil, Tessina, Virginia, Happy, C. Rhodes - un groupe "'équipe match'' aussi qui se compose de plusieurs autres numéros… et un contact ''Cours Economie'' répondant au de nom bizarre de Professeur Cargnock.
Sous le rapport de ses amis, le meneur du groupe dut malgré lui se résoudre quant à l'innocence de leur otage. Ils ont été bien trop à cran.
Mais voilà. De son innocence, un autre souci bien réel cette fois-ci émergeait.
Qu'il soit au courant d'un trafic dans les environs et le rapporte aux flics dès qu'il ressortira.
Il ne pouvait pas laisser faire ça. C'était trop risqué. Mais une disparition était tout aussi problématique. Et le menacer ne le ferait peut-être pas taire mais les amènerait même pus vite au commissariat.
Il réfléchit furieusement.
- Coco ? On fait quoi ? l'interpella l'un de ses camarades.
- On peut pas le laisser ressortir, au risque qu'il aille voir les keufs…
- Mais on peut pas le garder non plus…
- Je sais ! répondit-il un peu trop hargneusement, sous le stress, au second. On va y réfléchir…
Il se demandait bien combien de temps il resta ainsi… cependant il eut le temps de remarquer certains détail à propos de ses géôliers inopinés.
Habillés de survêtements, de baggys trop large ou déchirés, des bandanas à la tête ou au bras, deux d'entre eux avaient des dreadlocks noir à bruns, un les cheveux coupés très courts noirs, un des boucles châtains et le dernier des cheveux crêpus.
Son téléphone n'arrêtait pas de sonner depuis quelques minutes… il se demandait si il s'agissait de Tessina ou son père…
S'il devait dire comme ça, un au dreadlocks avait des origines subsahariennes métisse en plus du second et celui aux cheveux crépus, celui aux cheveux coupés très courts devait avoir des origines maghrébine, et le dernier des origines hispanique car un accent se faisait entendre.
Il devait être issu du milieu populaire. Des armes à feu se trouvait à leurs ceintures ou dans leurs poches. Mais ça ne l'inquiétait pas. Ils avaient déjà reçu son père et lui les différents modèles d'accessoires pour les protections runiques contre les armes à feu. Des ceintures, cuir de chaussure à renforcer sur la paire qu'on porte, holster d'arme à feu, et bracelets de cuir à poignet ou de bras… ce qu'il portrait en ce moment. Le cuir étant la matière qui supportait le mieux la magie runique tout en ayant l'avantage de se fondre dans le décor dans le monde magique comme no-maj.
Le gars en question raccrocha à pour la troisième fois, le laissant sans réponse à sa question à nouveau.
Son pays avaient des lois particulières aux niveaux des finances, il avait eu le temps de l'apprendre. Si ceux-là étaient un poil plus âgé que lui, il devait être à son année de A-levels déduit instinctivement Mickey… non, à son Highschool diploma. C'est le terme américain, c'est vrai…
- Putain ! s'exclama une deuxième fois celui au cheveux crêpus. Y'a le contact Tessina qui n'arrête pas d'appeler ! Je fais quoi Coco ?
- Continue de la laisser appeler dans le vide.
Un surveillait l'entrée du hangar-garage au sol et le second était au niveau d'une mezzanine bancale qu'on atteignait par des escaliers d'une sécurité douteuse de son avis…
Outre le fait qu'il s'agissait d'une des leçons enseignée par Phil : toujours enregistrer le maximum d'informations possible sur son environnement, qu'on soit en position de faiblesse ou de force, ne pas négliger les détails… Il y avait une autre raison à ses observations…
Le dernier, métisse au dreadlocks brunes cessait de le fixer. Son MP3 à la main. Les sourcils froncés.
La situation était gênante. Il le rendait mal à l'aise.
Une lueur dans l'œil à la limite de la reconnaissance. Il se demandait sûrement ''pourquoi'' ou ''à qui'' il devait ressembler pour l'attirer comme ça.
C'est pourquoi il s'évertuait à esquiver son regard le plus possible, sans le perdre de vue d'après les conseils de Phil… mais cela l'obligeait de temps à autre de le regarder dans les yeux.
Il s'agissait des seuls organes qui trahissaient une futur action volontaire ou non d'un désigné.
Sa montre et son téléphone, sans compter qu'il soit attaché, il n'avait plus de moyen de compter le temps passé avec eux, il aurait bien voulu une autre compagnie… Mais oui ! Le match ! C'est pour ça que Tessina l'appelait depuis toute à l'heure !
Maintenant, il n'avait plus qu'à espérer que son silence l'inquiéterait assez pour contacter son père.
- OH PUTAIN ! MERDE !
Il ne fut pas le seul à sursauter.
- BORDEL ! ! COCO VIENT VOIR ! COCO ! ! ! Hurla celui qui le fixait depuis le début.
Là maintenant, il fixait à la fois son téléphone, puis lui, puis son téléphone, puis lui, puis son téléphone, puis lui… voilà qui ne lui disait rien qui vaille.
- ROHH PUTAIN J'ARRIVE PAS A Y CROIRE ! C'EST POUR ÇA QUE TU ME DISAIS QUELQUE CHOSE !
Les autres les rejoignirent petit à petit et se mirent à le fixer après avoir regarder le téléphone du garçon chacun leur tour d'arrivée.
- On est dans la merde les gars… dans la merde…
Seul le silence lui permettait d'entendre ce que marmonnait en boucle dans sa barbe l'un d'eux, ponctué de jurons des autres.
Mickaël fut pris d'un mauvais pressentiment plus puissant que précédemment.
C'est au bout de furieux partage de regards que le dénommé ''Coco'' vint à lui, téléphone en main, pour lui poser la question fatidique en lui mettant le téléphone sous le nez comme s'il était encore myope :
- T'es son fils ?!
Il regarda de qui il parlait…
Et malheureusement, il ne s'agissait pas d'une erreur… Il lui montrait bien Anthony Stark sur l'appareil.
Comment aurait-il pu penser que le danger ne viendrait pas de sa galerie photo cachée dans son téléphone - toute façon qui était caché dans une double page d'accueil codé - mais de celui d'un autre, et par une pub des plus classiques sur La prochaine ''Stark Expo'' qui le vendrait !
Et évidemment, comme beaucoup de célébrités, des vidéos sur la célébrité en question sont proposées… et sur quelques-unes on voit des miniatures de son père plus jeune, pas besoin de voir les titres.
La ressemblance était frappante. Côte à côte, le doute n'était pas permis.
Il ne pouvait pas mentir… et ce n'était pas comme s' il était en position de le faire.
Tout ça à cause d'une pub… son visage fut reconnu à cause d'une pub ponctuelle…
Misère… sa chance légendaire le suivait jusqu'en Amérique !
Comprenez là l'ironie.
- Est-ce que t'es le fils de IRON MAN !? OUI-OU-MER-DE ?!
Cependant, il n'eut jamais à répondre.
Il entendit des cracs soudain et des hommes en tenues de policier entrèrent dans le hangar, portant des armes à feu à la main. L'ordre de se baisser fut adressé à tous, et les garçons qui l'encerclaient n'eurent pas le choix d'obéir.
Alors qu'un des hommes en uniformes s'approcha pour le libérer, il vit alors la baguette magique qui croisait l'emblème de la police, visible seulement pour tout ceux qui connaissaient le monde magique. Il comprit qu'il s'agissait des secours que son père avait dû appeler.
Il fut à la fois soulagé, d'un côté son père avait dû savoir d'une manière ou d'une autre ce qu'il lui était arrivé pour prévenir qui de droit et le retrouver… et pas du tout.
Ce moment-là fut pour le robot qui arriva en cassant les fenêtres du hangar.
Il se demandait maintenant comment ne pas rendre crédible leurs suppositions quand on avait un robot rouge et or aussi pétant que les armoiries de Gryffondor qui hurlait d'une voix presque hystérique et robotique ''MON FIIIIIIILS ! OU-EST-IL ?! ''.
Il grimaça mentalement. Aïe. Jeta un coup d'oeil aux jeunes sur le côté et grimaça pour de vrai cette fois à leurs regards ébahis.
Tony passant au-dessus de tout ça cru que c'était de douleur qu'il grimaça et ne s'en inquiéta que davantage, s'affairant autour de lui pour l'inspecter sous toutes les coutures.
- Es-tu blessé ?! Je t'emmènes chez Smith ?! Tu peux te déplacer ?! Ou faut que je l'appelle pour venir ici !? Qui t'a-
- Je vais bien ! rassura-t-il son père.
Celui-ci le regarda d'une moue dubitative. Ayant du mal à le croire visiblement.
Maudites séances de thérapie familiale ! C'est de leurs fautes !
Ayant appris durant qu'il avait pour habitude de cacher ses états ou de ne pas faire confiance, il avait appris à se panser seul puisque cela lui a toujours suffit… et maintenant, voilà le résultat !
Mickaël en était sûr, peu importe le nombre de fois où il répétera qu'il ira bien, il est bon pour un tour chez le Médi-docteur Smith quoiqu'il dise.
Le regard de son père qui continuait à l'inspecter avec inquiétude était un bon indice.
Il se tourna vers les policiers qui embarquaient les jeunes au-dehors, il pouvait entendre d'ici des "C'EST QUOI CE DÉLIRE !?", "LE FILS D'IRON MAN !?", "ATTENDEZ COMMENT C'EST POSSIBLE ?!", "PERSONNE NE SAIT !".
Apparemment, le seul problème d'une condamnation devint le cadet de leur souci du tant qu'ils eussent résolu ce problème d'abord !
- Qu'est-ce qu'il s'est passé Mickey ?
Le-dit Mickey lui conta toute l'affaire dans le moindre détail et son père compris alors qu'il avait simplement attiré la méfiance de jeunes délinquants dans des business pas très légal des quartiers plus pauvres de New-York.
Tony hésitait.
Il voulait pouvoir faire regretter à quiconque s'en prenait à son fils, mais… il ne s'agit là que de jeunes gosses qui, ayant moins d'opportunités que d'autres, cherchaient le moyen de se faire de l'argent rapide. Il ne pouvait tout autant pas tracer une case aussi préjudiciable qu'est la prison en sa conscience sur de si jeunes ados alors qu'ils avaient la vie devant eux pour s'en sortir. Des mineurs. Comme son fils.
Mais qui ont touché à son fils. C'était là le nœud du problème.
- Papa… tu sais, je pense pas qu'ils méritent la prison… chuchotait presque son fils, sur lequel il baissa les yeux.
- Que veux-tu dire ? demanda presque le cœur battant à l'entente de sa parole.
Pensait-il comme lui ?
- Ils- ils cherchent sûrement à se faire de l'argent facilement… continua-t-il sur le même ton. J'ai été au mauvais endroit au mauvais moment… et faut avouer que la vie américaine est vachement plus dure pour s'en sortir… je pense, je pense qu'il faudrait plutôt faire quelque chose pour eux… après avoir connu le fond de tout ça… en plus, ils m'ont même pas touché.
Il y eut un silence, et Tony dût tendre l'oreille pour entendre la suite:
- Qu'on ne les condamne pas pour une fatalité de leur vie… comme moi.
La fin de phrase fut soufflée que dîte, mais Tony eut une claque.
Il comprit le centre du problème et c'est les yeux un peu mouillés qu'il prit Mickey dans ses bras. A travers l'armure. Ce qu'il détesta.
Il se promit de recommencer dès qu'il ne l'avait plus sur le dos pour rattraper ça.
- On va au poste ? Questionna le père.
- On va au poste, confirma le fils.
Ils sourirent et Mickaël tint Tony avant de transplanner dans le commissariat des policiers magiques de New-York.
…oOo…
Mickaël regarda à nouveau les infos qui passaient en ce dimanche midi.
Anthony Stark "Travailleur Social" ?!
Stark Industrie Se Réoriente ?!
Nouvelle Lubie De L'ancien Magnat De L'armement ?!
Développement Des Instances Sociales Pour Mineur ?! 'Stark Industrie' Nouveau Leader Des Nouveaux Projets en Assistance Sociale ?!
Toutes les chaînes n'avaient que les conséquences de son sauvetage à la bouche…
Car son père, plutôt que de condamner les jeunes qui s'en étaient pris à lui, leur avait donné une chance de se racheter et de leur venir en aide pour sortir de la mouise où ils se trouvaient.
Non seulement ils n'auraient jamais pu se payer un avocat contre lui, sans finir endettée sur dix générations minimum, mais également car ils se feront enfermés quand même parce qu'il gagnera à coup sûr…
Pas besoin de procès. Ça s'appelait " Une confession de justement " souvent additionné d'un " accord de règlement"... À comprendre "financer".
Il s'agissait d'une procédure judiciaire courante en Amérique que pouvaient se permettre les fortunés… bien qu'en général il s'agissait du fortuné des deux en faute qui le proposait pour ne pas voir sa réputation éclaboussée d'un quelconque scandale, pour leur bénéfice… et pas celui d'en face.
Son père ne faisait rien comme tout le monde, et l'avait remanié à ses goûts.
Sûrement ce qu'il lui avait dit lors de son sauvetage accouplé de leur jeunes âges avaient dû jouer en leur faveur.
Et voilà comment de jeunes dealers s'étaient retrouvés aidés plutôt qu'au bagne.
Les mains liées mais eux-mêmes libres.
De fil en aiguille en s'interrogeant sur leur situation, il se mit à s'intéresser aux quartiers de New York qui auraient besoin des mêmes avantages slash donnant-donnant qui pourraient bénéficier aux deux parties.
Que ce soit pour son centre en construction, qui déjà offrait du boulot, son entreprise - qui peut-être à donner une chance certain révéleront de bonne surprise - ou de nouvelles mains d'œuvre pour des desseins plus… personnels.
Des gardes du corps pour Mickaël ? avait pensé Tony. Comme lui avec Happy ? Ce serait plus sympa s'il avait un jeunot avec lui qu'un vieux qui ferait parent, même si un garde du corps n'est censé intervenir qu'en cas de danger et pas sur chaque action comme un parent.
Happy et lui avait le même âge, puisqu'il avaient quasiment mûris ensemble depuis qu'il fut engagé avec lui depuis peu après leur majorité à tous deux…
Ces jeunes gens avaient encore beaucoup de fierté, mais ce n'était là qu'effronterie pour ne pas laisser un autre adulte avoir du pouvoir sur eux et les malmener. Lorsqu'ils verront que le marché apporte bien au deux, leur hardiesse perdra en intensité…
Ils leur faudraient d'abord la formation pour.
Il y a plus qu'à réécrire le contrat de confidentialité de l'identité de Mickey pour rajouter cette clause en rab, puisque les Oubliators étaient payé à effacer la mémoire des No-Maj qui voit la magie, pas ceux qui apprenaient l'existence d'un fils à Iron Man. Si ce secret pouvait être gardé plus longtemps tant mieux pour eux, mais c'était à eux de s'assurer de la conservation de celui-ci comme il en conviendra… légalement.
Les Gobelins furent formels.
…
Mickey quitta des yeux un moment les deux autres qui débattaient sur la nouvelle "lubie" selon eux de son père pour descendre son regard.
11/13.
… Encore deux semaines avant de revoir Neville, pensa nerveusement Mickaël en regardant la date en blanc comme les infos qui contrastait dans les bandes rouge sous les journalistes qui parlaient.
Ils avaient vu normalement tout ceux qu'il y auraient à dire… tout devrait bien se passer.
Après tout, Neville a toujours été un très bon ami de l'ombre.
Même quand Ron ne l'avait pas cru pour son nom dans la Coupe de Feu, il lui avait assuré son soutien.
La salle commune était vide d'élèves, il s'était endormi dans la salle commune après avoir quitté les dortoirs sous les regards insistant que lui envoyait son meilleur ami.
Il avait vu l'heure tardive de la nuit et remonta pour finir sa nuit dans son lit.
Il avait juste ouvert les rideaux de son lit, qu'il avait entendu des bruits de draps froissé derrière lui. Ayant peur que ce soit Ron qui ait eu l'audace de l'attendre pour provoquer un affrontement à deux heures du matin, il s'était retourné avec une réplique bien sentie déjà sur la pointe de la langue.
Mais ce n'était pas le rideau du rouquin qui s'était ouvert, mais celui de son camarade de dortoir habituellement discret.
- Harry ? Et il n'y avait pas le même ton amer et rancunier de quasiment toute l'école. Un note d'espoir s'entendait dans sa voix.
C'est pourquoi, bien que la lassitude transperça dans sa voix, il répondit bien plus gentiment qu'à l'accoutumée:
- Oui ?
- Je ne crois pas que tu ais mis ton nom dans la coupe.
Son ton, une fois n'était pas coutume, était plein d'assurance.
Surpris, il se retourna vers son camarade. Celui-ci ne lui avait accordé qu'un sourire timide avant de refermer le rideau.
Il tint néanmoins à le remercier, ce qu'il fit à travers le rideau face à lui.
Il était sûr que Neville l'avait entendu, car il se figea à travers les draps avant de refaire du bruit et de s'arrêter finalement.
Lui, se coucha, sentant son cœur plus léger depuis Halloween, il y a quatre jours.
Il avait partagé la chose le lendemain avec Hermione qui eut un sourire rayonnant. Elle s'était ensuite enjouée sur le fait qu'il n'y avait pas que des idiots dans l'école et qu'il était rassurant de pouvoir compter sur un autre qu'eux-mêmes.
…oOo…
- Tu n'as pas intérêt à me faire honte auprès de cet homme, compris ? s'assura pour la quinzième fois sa grand-mère sur le chemin de la banque.
- Oui grand-mère.
- Oh, mais pourquoi ?! se lamenta Lady Londubat à nouveau depuis qu'elle reçut la nouvelle. Pourquoi ?! Pourquoi souhaite-t-il te convier à ces épreuves sans moi ?! Comment vais-je m'assurer que tu réussisses sinon ?!
Evidemment, comme elle n'attendait pas de réponse, il se tût, la laissant continuer sa même litanie depuis plus de vingt-quatre heures avant de partir à Gringott, car elle avait insisté auprès de l'école pour qu'il retourne au Manoir dès le mardi soir pour ''affaire familiale''.
- Et surtout tu fais tout pour surpasser ton concurrent ! C'est clair ?! Et par pitié Neville, par pitié, parles d'autres choses que de plantes et botanique !
- Bien grand-mère, rougissait-il de honte.
- Récupérer une famille sacrée augmenterait d'autant plus ton prestige… surtout la famille Peverell ! Et dire qu'on la pensait perdue !
Il la laissa continuer car il n'avait pas visiblement son mot à dire dans ses conjectures.
- Une aubaine… une aubaine comprends-tu Neville ?!
- Oui grand-mère…
- J'espère que tes ''oui'' laconiques que tu me sers depuis hier cachent un peu plus de compréhension de ta part sur la situation, car sinon tu ne seras pas près de gagner le titre d'Héritier Peverell ! Tu auras intérêt à lui parler avec plus d'énergie que ça !
- Pardon Grand-mère, baissa-t-il la tête en tant que soumission. Je ferais de mon mieux, je le promets.
- Pas ''de ton mieux'' Neville, Il faut que tu fasses bien plus que ça ! s'exclama Lady Londubat. Te rends-tu compte !? l'apostropha la veille dame. Grâce à ce titre, tu n'auras même pas besoin de faire tes preuves - que tu ne pourras jamais atteindre comme ton père de toute manière ! - pour te trouver la meilleure des situations pour un mariage du meilleur intérêt ! Penses-y durant toutes tes épreuves !
- Navré...
Cette fois-ci le coup était un peu plus poignant. Toujours lorsqu'elle abordait ce sujet.
- Ah ! Voilà un Gobelin qui attend sur le côté, sûrement pour nous ! Viens !
Il allèrent dans les guichets du fond où un Gobelin attendait seul à côté du dernier à droite.
- Lady Londubat, hocha la tête celui qui les accueillit dans le bureau.
- Karlôs, hocha la veille Dame en retour.
- Votre Héritier a ce qu'il lui faut pour son séjour ?
- Oui… êtes-vous sûr que je ne peux pas l'accompagner ? questionna encore Lady Londubat, au détriment du bien être mental du Gobelin auquel elle n'avait cessé d'en faire la demande depuis qu'elle avait reçu la fameuse lettre comme son Héritier valide.
- Le Régent Howard Peverell, a été formel : il souhaite évaluer les concurrents au titre de prochain Lord Peverell, durant tous les temps périscolaire possible, sans l'influence des familles auprès des candidats, afin de les évaluer plus justement jusqu'à leur majorité internationale.
Augusta se reprenant avant de lâcher un soupire aussi exaspéré que vexé sur cette condition inconcevable qui l'agaçait grandement. Mais, elle n'avait pas le choix, s'il y avait une seule chance de récupérer le patrimoine des Peverell - des Peverell tout de même ! Le plus convoité après celui de Merlin, Morgana et des Fondateurs ! - , la vieille Dame devait tenter…
Malgré toutes les chances que son petit-fils ne lui inspiraient pas.
Qui sait ? Peut-être que le second candidat était plus jeune et là alors Neville aurait plus de chances… ou alors ce serait l'inverse, mais dans ce cas, ou serait l'égalité dans cette évaluation ? Regarderait-il leur parcours pour les comparer ? Se serait-il intéressé au potentiel de Neville après avoir connu l'histoire de ses parents ?
Si c'était le cas, alors le détenteur du titre serait affreusement déçu… Neville est un désastre, à part tout ce qui concernait les plantes. Lui avoir offert son bien le plus précieux, la baguette de son fils héroïque, il ne lui avait pas une seule fois rendu hommage en l'utilisant correctement !
Bon sang ! Si elle avait su ce qui lui arriverait dernièrement, elle lui aurait offert tous les derniers livres de Défense sortis pour s'améliorer, plutôt que ce Mimbulus Mimbletonia ! Dont il était si fier mais inutile à son test !
Au moins, la disparition de l'Héritier Potter lui laisserait déjà une chance aussi minimum soit-elle… Aussitôt après que cette idée se soit perfidement insinué dans son esprit, elle l'effaça sur le champ, refoulant sa culpabilité d'y avoir pensé.
Ils étaient condamnés sans lui !
Léopold et elle-même avait été très proche de Fléamont et Euphémia !
James était un ami très proche de son Franck depuis leur enfance, leurs deux couples ayant eu leurs enfants sur le tard... et Alice très proche de cette Née-moldu Lily !
Comment peut-elle y avoir pensé ?!
Alors qu'elle arborait à nouveau un masque impassible de rigueur, elle regarda son petit-fils qui s'apprêtait à prendre le Portoloin que lui avait tendu le gobelin. L'heure était presque atteinte.
- Neville, son ton était solennel alors qu'il s'était tourné vers elle, n'oublie pas tout ce que je t'ai dit précédemment.
Son regard lourd de sens, poussa Neville à hocher un peu plus frénétiquement la tête.
Voilà qui n'était pour la rassurer puisque, pour commencer, à son seul appel il avait sursauté.
Retenant un soupir, elle le regarda entrer dans la zone de transplannage dans la pièce.
C'est au bout de la minute suivante que son petit-fils disparu sous ses yeux.
...oOo...
- Hey ! Bonjour Mon Petiot ! Bien dormi ? L'accueillit le nouveau tuteu-père de son ancien camarade de dortoir.
Bien dormi…
Allongé dans son lit la veille, Neville avait eu la migraine de sa vie malgré la potion d'aiguise-méninge qu'il avait diligemment bu sous le conseil de ses hôtes avant le tourbillon dans lequel ils s'apprêtaient à l'emmener…
Au moins n'avait-il plus la tête qui tournait ce matin, c'était déjà ça.
Un tourbillon bourratif d'informations en si peu de temps. Et pas assez pour digérer.
Tout avait commencé par son passage à Gringott avec sa Grand-mère sous un prétexte nébuleux.
Et le voilà, aujourd'hui. Ahuri. Ni plus ni moins.
De savoir que celui qui l'avait contacté sous couvert du nom de Mickaël Stark était Harry Potter !
Celui que toute l'Angleterre descendait depuis cinq mois, le décriant comme un criminel, un mineur de quinze ans seulement.
Enfin, quatorze ans, puisqu'il se faisait passer pour plus jeune d'un an.
- ça va ?
Sous le jeune Londubat sursautant, avant de rougir et de baisser la tête dans une réponse qu'il entendit à peine, avant de venir s'asseoir face à lui.
Tony réprima une grimace, revoyant le comportement méfiant de Harry à son égard.
Mais que faisait donc le côté magique de l'empire de Georges III à leurs enfants ?!
La seule qui l'agaçait, était qu'il ne pouvait garder l'enfant à ses côtés comme son fils. Trop de questions, trop de méfiance, trop d'attention malvenu en résulterait. A moins de passer en CIS… et encore, c'était trop. Il n'aurait pas de réel justificatif en béton malgré l'aide des gobelins.
Heureusement que l'une des envoyés de Phil se trouvait sur place. Elle participera dans l'évolution de Neville. D'après ses dires, celui-ci appréciait notamment la découverte No-maj, et y passait souvent son temps libre en-dehors de ses études.
- Tu peux te servir je t'en prie ! l'enjoua-t-il. Je ne sais pas ce que tu préfères encore, alors j'ai préparé du lait et du jus, là tu as des tartines ou des brioches au chocolat, ici les marmelades et les céréales… et si tu préfères des oeufs et des saucisses je t'encourage à me prévenir d'engager un cuisiner car je suis terrible dans une cuisine ! finit-il dans un éclat de rire.
Neville releva la tête rapidement dans un sourire timide, avant de commencer à le contredire tout autant que ce n'était pas nécessaire, que cela lui convenait très bien, avec un rougissement.
- Alors ? Tu es en forme ? lui servit un bol de lait Tony, après l'avoir vu louché dessus.
Il allait l'empêcher de le servir, les joues rouges, mais finalement sous ses sourires, il récupéra ses mains sur ses genoux en attendant son bon chaleureusement servi.
- Ou-oui, Monsieur.
- Allons, allons ! Tu peux m'appeler Tony ! Même Oncle Tony après tout !
Effectivement, ça fait de Tony son oncle magique désormais puisque devenu le père de son frère de magie par leur mère, ce qui ne pouvait changer malgré l'adoption par la magie et le sang.
- J'e-j'essaierai Monsi- Ton- Oncle Tony ! bafouilla le jeune homme.
Le plus vieux éclata de rire, conscient d'un peu trop exagéré son caractère habituel - comme avec Harry à leur début -, dans l'espoir d'aider la détente du nouveau venu à son tour.
- J'ai conscience que nous ayons pu te noyer sous les informations dernièrement, mais Mickaël t'estime, par ton soutient et ta loyauté déjà prouvé, et à la découverte de votre lien de parenté, il était en plus ravi de pouvoir compter sur un nouveau membre familial dont personne ne lui avait jamais parlé !
- Ah bon ?! releva-t-il la tête de son bol. Une lueur incertaine dans son regard. Un petit bout d'espoir aussi.
- Bien sûr ! Pourquoi ça ne le serait pas ?! demanda Tony, bien qu'il avait une idée après enquête sur le jeune homme et sa grand-mère.
- Non-non pour rien, bafouilla Neville. Tony lui sourit gentiment :
- As-tu encore des questions ?
Neville prit le temps de répondre.
- Je… je suis surpris de tout ce que lui a caché Dumbledore, ses méconnaissances de son statut sorcier et nos usages… même notre lien de parenté !
Se fut très faible, sous son ton surpris, mais l'indignation était bien là.
Et si l'enfant savait encore en exprimait malgré sa timidité et son insécurité, alors il y avait de quoi le pouvoir lui faire redresser le dos, qu'il gardait courbé comme si il s'apprêtait à se prendre une remarque ou une taloche à tout moment.
- Surprenant ? Moi je pense pas… après tout, l'histoire a déjà démontré que plus on donnait de pouvoir à un homme, plus de dérive en survenait… Mais ! Je ne m'apprêtais pas à te parler philosophie et analyse, mais à te donner le programme de la journée ! Et je vous réserve une surprise ce week-end !
- Bonjour ! retentit une voix derrière Neville.
Il se retourna et vit Har-Mickaël qui lui sourit.
Neville se surprit que cette nouvelle identité lui allait bien.
Harry, pas si sûr de lui, était mélancolique quand on le regardait. Quand il était seul.
Quand Hermione et Ron étaient dans les parages il paraissait joyeux et enjoué mais même là, Harry ne s'épanchait jamais ou encore attirait volontairement l'attention le torse gonflé avec des phrases rocambolesque, ou dans des situations sur lui, ou toute mimique de plein de camarade observable dans la salle commune bruyante et chatoyante de gryffondor…
C'est un trait qui s'était accentué l'année dernière après son nom sortie dans la coupe.
Mickaël était, lui, détendu, il respirait la tranquillité. Il n'avait plus se regard… vieux ? Un peu définitif ? Il ne saurait le dire, mais c'était sûr qu'il était bien plus illuminé.
Tellement qu'il se surprit d'autant plus en pensant si cela le changerait aussi de quitter sa famille.
- Salut !
- Papa t'as parlé du programme qu'on t'a concocté ?
ça aussi fallait qu'il s'y habitue.
- J'allais le faire figure-toi !
Mickaël sourit encore plus avant de s'installer à ses côtés, en face de l'adulte de la cuisine.
- Alors dès ce petit-déjeuner fini nous commencerons par…
…oOo…
Une visite chez John Ashin à l'évidence car les revoilà dans le fameux Mall du commerce de ce Maître Baguettier !
Entré sur The American Bigger Road Mall, Neville admirait ce mélange insolite de sorcier et moldu qu'il supposait car un style qu'il qu'il ne connaissait pas.
Rien à voir avec le chemin de traverse et les commerces de l'allée. Tout était énormissime !
Comment pouvait-on avoir autant de commerce qu'il fallait un bâtiment aussi grand que le Ministère de la Magie pour faire des courses !
Un centre commercial que ça s'appelait !
Le Chemin de Traverse était ridicule à côté… Ri-di-cule !
A moitié dans la conversation, Neville avait à peine conscience de sa tête qu'il gardait presque toujours en l'air, que ce soit sur la devanture des magasins, que les étages au-dessus qu'il tentait d'observer en même temps que celui où il se trouvait, les yeux brillant comme un enfant surpris !
Tony et Mickaël à côté de lui l'observait le sourire aux lèvres de son émerveillement à la multitude d'enseignes.
- Nous allons passer chez Mr John Ashin en premier, venez.
- John Ashin ? Qui est-ce ? demanda timidement Neville.
Mickaël ne lui répondit pas, mais eut un sourire, et son père dit simplement que c'était une surprise !
Alors il les suivit.
Et quelle ne fut pas sa surprise d'arriver face à une devanture qui montrait des ingrédients volant autour d'une baguette décomposée, avec un sobre intitulé ''Ashin-Baguette Bienvenue''.
Neville était effaré de commencer à comprendre. Il n'osa pas leur indiquer sa pensée à voix haute. L'ont-ils réellement emmené ici pour… lui ?
C'est le cœur battant après avoir dégluti qu'il les suivit malgré son presque hébétement.
- Bonjour ! s'exclama Mr St-Tony, il oubliait. Comment ça va ?
- Bonjour ! Très bien merci, lui répondit la secrétaire habituelle. Je vous appelle Maître Ashin je suppose ?
- Vous supposez bien ! lui donna-t-il un sourire rayonnant.
Cet homme semble en distribuer sans réserve à son entourage. Il ne comptaiat déjà plus combien il en avait reçu depuis son arrivée en fin d'après-midi la veille.
Elle le lui rendit et partit à l'arrière boutique, le nouveau venu prit alors son courage à deux mains.
- V-vous m'av-... f-fin une baguet-te ? Pour moi… ?! balbutia-t-il, malgré lui.
- Tout à fait ! La baguette en ta possession appartient à ton père, et nous avons appris par Maître Ashin que chaque baguette doit être jumelé à son sorcier pour en démontrer tout son potentiel ! Donc nous t'y emmenons ! s'exclama Tony.
Mais le jeune sorcier commençait déjà à émettre des protestations gêné qui lui rappelèrent son fils à ses début avec lui, alors il le coupa avec autant d'enthousiasme:
Et c'est un cadeau donc tu peux pas refuser !
L'idée même de cette justification avait l'air de le ravir.
Mickael sourit à côté de son ami. Il espérerait malgré qu'il ne puisse ravir Neville, pour le garder sous leur toit, à sa grand-mère comme la magie le fit avec lui au procès, que ce petit week-end lui redonnerait un nouveau souffle. Et que le soutient qui l'attendra à Poudlard lui fasse redresser le dos.
- Bonjour Messieurs !
- Bonjour Maître Ashin !
La voix de Tony fut la plus retentissante, évidemment.
- Je sentais bien en me levant ce matin qu'une surprise m'attendrait… Mais que l'un des Héritier des Famille Sacrée d'Angleterre vienne faire une baguette chez moi ! Cela ne m'a aucunement traversé l'esprit. Héritier Londubat, s'inclina John Ashin comme la bienséance le lui demandait, ravie de vous rencontrer.
- M-moi de même, Maître Ashin, tenta de se redresser fièrement après sa rapide inclination, comme sa grand-mère le lui apprit cuisamment.
- Bien bien bien… Je suis surpris d'avoir l'honneur de vous recevoir… cependant, n'êtes-vous pas passé chez mon collègue Anglais Maître Ollivander ?
- Nn-on Mr.
Celui-ci leva un sourcil, clairement voulant un peu plus de précision sur sa venue chez lui.
C'est Mr Stark - non pardon, Mr Walmart - qui répondit à sa place :
- La faute nous revient je le crains ! S'enthousiasma-t-il. Nous avons embarqué notre invité dans le but de lui offrir une baguette sur-mesure rien que pour lui ! Sachant qu'il a toujours utilisé celle de son père.
- Celle de son père ? Haussa des sourcils le fabricant. Elle pourrait ne pas vous convenir, pourquoi l'avoir utilisée ?
- J-j'ai ma grand-mère qui y-y tenait… dut-il se justifier seul.
- Je vois… nostalgie familiale je suppose… Ehbien vous avez bien fait ! Tapa-t-il sans ses mains. Suivez-moi, je vous prie.
Et il retourna dans les chemins de son "laboratoire".
- Connaissez-vous de les caractéristiques de la baguette de votre père, jeune homme ? Puis-je la voir ?
- C-crin de licorne et bois d'Acacia, répondit peu sûr de lui le jeune homme, en la lui tendant.
Cependant, John Ashin n'en prit pas ombrage tout en le remerciant. Ce n'était pas ses paroles qu'il remettait en doute, tout chez l'enfant criait l'incertitude.
- Hum… Le bois d'Acacia est très sélectif, préférant les sorcier doué et confiant, tandis que le crin de licorne ai dû un peu contrer ce fait, sachant que vous êtes son fils. Désormais, nous explorerons tout votre potentiel…
Une fois arrivé, John demanda:
- Voulez-vous une version absolument complète de votre baguette ? Ou une version finie ?
- C-c'est-à-dire ? Retourna Neville.
- Une baguette faite sur-mesure devient plus qu'une extension de votre personne, elle est comme un jumeau manquant, épouse parfaitement les capacité du sorcier qui la manie... car représente tout ce qu'il est à travers elle. Ce n'est plus la baguette qui représente le sorcier, si je puis dire, mais le sorcier qui représente sa baguette ! Elle extériorise toutes les forces du propriétaire et développe ses capacités aux meilleurs de son pouvoir... mais ceci ne peut lu que par les Maître Baguettier, rarement la population générale.
Neville jeta un regard aux deux autres, clairement dans l'indécision à ce qu'il avait droit.
Tony lui sourit, rassurant, et choisi pour lui:
- Nous avons pris la version la plus complète à Mickey, tu peux aussi si tu le souhaites ! Il n'y aucun problème, mon petit !
- A-alors d'accord…
- Comme vous le souhaitez !
Il actionna un mur… qui se révéla devant le nouveau protégé de Tony Stark. Des présentoirs de dizaines de choses non-identifier… des poils de plusieurs couleurs, cheveux blanc noirs jaunes, des morceaux de viande cru, des plumes blanches, bleu, jaunes des sables, vertes, des écailles qui luisaient à la lumière de la pièce…
Un autre apparut, et là ce fut des centaines à louches de morceaux de bois qu'il déduit qui se présentèrent devant eux. La première table se présentait avec cinq rangées d'au moins une vingtaine de bois par ligne. Devant les tables, se tenait une sorte de pupitre… a quoi servaient-il ?
Il en actionna un troisième, et tout un présentoir autre se dévoila sous leur yeux de… pierres. Des pierres par centaines. Avec des formes cubique obélisque pointe de cristal, sous leur formes brutes… autour d'un nouveau pupitre.
- La démarche est simple, jeune Héritier. il vous faudra tout simplement vous approcher des ingrédients que vous voyez présentés sous nos yeux, les votre fermés, la magie guidant à la place de vos yeux, vous vous dirigerez vers les éléments qui vous attirent le plus pour les ingrédient qui constitueront le cœur. Pour celui des bois, vous aurez simplement à laisser tomber une goutte de votre sang sur le présentoir blanc que vous voyez, pour que ceux qui s'accorde à vous le mieux surbrille parmi les autres pour que nous puissions les récupérer… et en ce qui concerne les pierres, je vous laisserez sortir votre magie - comme un fil d'Arianne qui sortirait de votre corps pour vous guidez… afin que vous vous dirigiez vers les éléments qui vous sieds le mieux à votre personne… les pierres sauront la guider à elles-mêmes. Vous pouvez vous piquer le doigt aussi ici aussi pour vous aider à libérer de votre essence, si vous n'en avez pas l'habitude.
Il laissa passer quelques secondes…
- Les instructions sont claires ?
- O-oui, acquiesça-t-il.
- Alors je vous en prie, commencez…
Maître Ashin vit l'enfant se diriger vers le présentoir des cœurs de ce qu'il lui avait dit.
Il le vit fermer les yeux, essayant de se détendre, la main tendue.
Au bout de quelques minutes de patience, il vit la surprise sur le visage - yeux fermés - du jeune homme, qui se surpris sûrement à sentir ses pieds se déplacer sans son consentement et ses mains s'agripper seules aussi à deux ingrédients , l'un après l'autre, sur le velours rose du présentoir.
L'enfant avait gardé les yeux fermés, il sourit intérieurement. Il pensait que ce n'était peut-être pas fini. Ce souvenant de la même chose pour Mickey, il trouva cela amusant.
- Vous pouvez ouvrir les yeux… ce qu'il fit sur le champ… Après tout, vous ne pouvez pas me présenter vos ingrédients en vous dirigeant à moi les yeux fermés, ajoute-il d'une voix espiègle.
Le petit rougit autant que son prédécesseur à sa plaisanterie 1vant de se diriger vers lui pour poser les ingrédients dans son bol en bois traditionnel - en bégayant un ''dé-désolé!'' auquel il ne répondit pas plus que l'ancien.
Il examina les coeurs qu'il avait sous les yeux :
- Intéressant… crin de licorne et … plume d'un, ni plus ni moins, Caladrius !
- Qu'est-ce que cela signifie ? Demanda Tony., devant la surprise visible du Me.
- Le crin de licorne est peu puissant mais rarement sujet à des blocages ou de fluctuations magique. D'ailleurs sa première fonction n'est pas le pouvoir, les licornes étant des êtres pacifique, mais la fidélité - qui se retrouve dans la baguette du père et qui a permis à l'enfant de l'utiliser malgré le bois d'acacia. Cependant le deuxième ingrédient… est le plus surprenant ! Il s'agissait du seul que j'avais en ma possession et n'a jamais trouvé de possesseur depuis cinquante ans !
Voyant les trois jeunes suspendus à ses lèvres, il sourit brièvement, avant de reprendre :
- Il s'agit d'une plume de Caladrius !
- De Caladrius ? Retentit la chorale.
- Le Caladrius est un oiseau aussi légendaire que le phénix mais sa popularité se tient dans l'Orient et l'Asie plus que l'Europe, à l'inverse du premier. Son plumage peut aller de blanc à doré qui symbolise dans beaucoup de civilisations la pureté comme la divinité. Sa capacité d'absorber les maladies quelles qu'elles soient étaient prisées ! Son pouvoir de purification et de guérison pouvaient agir seulement en le regardant ! De grande taille, il le serait bien plus qu'un Oiseau-tonnerre !
Voyant qu'il intéressait toujours son public, il continua son monologue :
- Et bien évidemment, comme tout être associé à la guérison et à la purification, il est symbole de compassion et de bienveillance, de bénédiction, de chance, de bonne augure et de bon présage… bref ! Tout ce qui est positif pour tous ! Et pour ne rien gâcher, son aura lumineuse et sa grâce naturelle en faisait une figure naturelle supérieure que les peuples ont inévitablement associés à une présence divine.
Il ajouta finalement :
- Une légende là-bas dit que celui qui possède une plume de Caladrius peut guérir ceux qui l'entourent… au choix soit par invocation grâce à la plume car il est sous sa protection avec, soit le possesseur de la plume, comme étant béni, sa présence régulière guérirait son entourage des maux visibles comme insidieux… cela dépend des régions ! Comme toute légende qui ne demande qu'à être enfin avérée !
Il leur sourit.
Voyant qu'il s'agissait de la fin de son discours, Tony ne dit qu'une chose :
- Woaw.
- N'est-ce-pas pas ?
- Ça fait beaucoup ! Mais je ne vois rien de négatif dans tout ça ! C'est super, hein Neville ?! Se tourna-t-il vers le jeune homme.
- O-ui Mr Tony.
Celui-ci lui attribue un franc sourire, accompagné de celui Mickaël qu'il remarqua sur le côté droit.
Il rosit alors, et, un peu plus confiant, se retourna vers le Me des Baguettes pour continuer.
Celui-ci comprit son intention :
- Vous pouvez aller à celui des bois, l'invita-t-il.
Ce dont il s'approcha rapidement.
- Oui oui bien sûr…
- Vous avez juste à simplement laisser tomber une goutte de votre sang sur le présentoir blanc, répéta Maître Ashin.
Il hocha la tête, sans se retourner de sa place.
Il prit l'aiguille visible dans le pupitre, quand il se demanda comment se couper seul. Il se piqua et mit son doigt dans l'imitation de ce qui ressemblait à une empreinte de doigt. Il supposa que c'est ce qu'il fallait faire. Il fut rassuré quand il vit l'aiguille sur le côté s'auto-détruire.
Il vit des reflets dorés briller plus bas sur les miroirs autour et plus haut vers les derniers présentoirs en velours.
Des petits bruits de dépôt se firent entendre les uns après les autres. Il vit une case léviter jusqu'à lui… avec cinq morceaux de bois dedans.
Il l'amena alors au vieil homme, attendant un nouveau partage des informations donné sur ces éléments…
- Hum… intéressant…
- P-pourquoi ? osa Neville.
Lui souriant, le John lui répondit :
- Nous avons tout d'abord le bois que vous voyez là, montra-t-il un des bois le plus âgé qui avait récupéré le récipient, est du bois de Châtaigner : caractère changeant, très influencé par le cœur avec lequel il compose une baguette et par la personnalité de son propriétaire…. Le second que vous voyez là, du Chêne blanc : loyal, exigeant force, courage et fidélité de la part de son sorcier et s'associe bien aux sorciers dotés d'une puissante intuition et d'une grande affinité avec la nature… le troisième ici, du bois de Saule qui d'un autre côté a des pouvoirs curatifs, idéal pour les sorciers éprouvant un sentiment d'insécurité injustifié et préfère ceux ayant un grand potentiel…
Il resta en suspens quelques secondes, le temps que la prochaine information puisse se faire entendre comprendre…
- Vous avez là trois des mêmes bois qui composent la baguette de votre ami. Ce qui me surprend un peu.
Neville regarda Har-Mickey surprit, et vit que celui lui donnait déjà la pareille.
- Mais je crois avoir entendu cinq bruit distincts n'est-ce pas ? Questionna Tony.
- Exact. les deux autres qui diffèrent sont, du bois de Charme, qui, raffiné et sensible, choisis des sorciers passionnés… et le dernier, du bois de poirier, fait pour les sorciers bienveillants généreux et sages ce qui rejoint notamment la plume du Caladre.
Neville hocha la tête, un peu surpris par autant de bois, mais ayant été instruit, savait qu'ils s'agissaient de choses qui pouvaient arriver dans le domaine.
- Bien, claqua des mains John Ashin, allez à celui des pierres désormais. N'oubliez pas que les pierres le sauront pour vous ! Pensez au fil d'Ariane ! Comme si vous vouliez trouver votre chemin… rappela-t-il encore.
- O-oui Mr…
L'Héritier Londubat se concentra à nouveau devant les pierres… et au bout d'une vingtaine de secondes, ils virent un filet doré se diriger vers des pierres, traversant le pupitre à la place de l'empreinte de doigt. Elle se dirigea vers l'une d'elle, puis traversa le présentoir tout en gardant son accroche à la première - ils virent alors le présentoir se relevait pour voir d'autres rangés de pierre ou le fil se lia à une autre pierre, et ainsi de suite le filet en lia d'autres…
Un petit bruit de clinquement de métal successif se fit entendre.
- Jeune homme, voyez-vous la languette sur le côté ?
Au hochement de tête, il continua :
- Tirez-la… les pierres seront arrangées dans une plaquette, vous verrez. Amenez la moi ensuite.
Précautionneusement, l'enfant tira dessus. Il le vit examiner les pierres la mine interrogatrice, se demandant sûrement pourquoi ces pierres et leurs fonctions… tout comme sorcier, il savait que les pierres avaient des pouvoirs, mais n'était pas Me Minérologue pour le savoir.
- Voyons voir ça… de l'émeraude, une rhodonite, une malachite, de obsidienne, crystal de roche et de l'unakite, finit-il de montrer là dernière de la colonne.
- Qu-quels sont les sc-schémas de forme à-à côté ? Demanda le nouvel enfant, trop curieux pour se refreiner.
- Elle me donne la forme à tailler la plus adaptée à ces pierres en fonction de la personne qui les a choisies… hum, fit-il en pleine réflexion… C'est très intéressant.
il avait décidément l'impression de se répéter depuis le début de l'entretien.
- De quoi ? résonnèrent trois voix à l'unisson.
Il gloussa.
- Quatre des pierres sont les mêmes encore que votre ami et d'autres encore pourtant diffèrent !
Il repartit dans l'une de ses tirades détaillées :
- L'émeraude peut vous aider à obtenir des résultats tangibles à travers la mémoire. En amour, il apporte le bonheur, tout en restant un cœur solitaire. Il peut aider à développer l'amour avec des personnages importants. Il est utile dans le traitement de la maladie des yeux, de l'estomac, et du cœur. Il réduit la peur et la paresse. L'Émeraude peut vous accompagner lors d'un retour aux sources - famille et amis. Il aide au dialogue entre parents-enfants… La forme de cœur démontre : affection, dévotion et harmonie.
Ils le regardaient, buvant ses paroles, surtout le client du jour…
- Voici la rhodonite - qui semblait comme tâché de vieux rose et de noir - , elle réduit le stress, souvent utiliser par les étudiants en période d'examen et les anxieux chroniques, elle apaise les angoisses, guérit des blessures d'abandon. Renforce les liens affectifs. Redonne confiance et estime de soi. Sa forme pyramide promeut ascension, spiritualité, incarnation - pour en amplifier les bienfaits.
- … la malachite - de verts particuliers et bi-color - recommandé pour ceux qui n'arrivent pas à avancer et à trouver leur voie. Permet de dépasser la peur de l'échec, l'indécision et le manque de confiance en soi. Sa forme en pointe de cristal traduit : énergie, vitalité, et révélation.
- L'unakite - qui ressemblait au tableau peinturé par un enfant tellement aucune régularité schématique sur la disposition des couleurs de la pierre - bien qu'elle soit souvent dédaigné pour son esthétisme par les non-initiés, elle dénoue les blocages psychologiques du passé et permet d'aborder l'avenir avec confiance. Elle délivre des expériences traumatisantes des vies passées enfouies dans l'inconscient. Sa forme de cube indique stabilité, équilibre, réalisation.
- D'accord… et maintenant celles qui diffèrent ? questionna le père.
- Nous avons l'obsidienne en premier lieu. Contre les attaques psychiques - comme la légilimencie - tout comme d'autres issues de la magie noire, elle possède une force de protection exemplaire et aide à l'occlumencie. Cette pierre est efficace sur tous les plans : mental, spirituel, émotionnel et physique. Elle aide à canaliser et combattre les peurs, lutte contre les blocages émotionnels. En forme de pyramides, elle aide à l'élévation et la progression, ce qui est bon coup de pouce dans les domaines de l'esprit !
Il poursuivit :
- … et enfin nous avons le crystal de roche qui relie le corps à l'esprit. Ses propriétés miraculeuses sont utilisées depuis des millénaires et se connaissaient jusqu'au Japon ! Energisante et pure, elle aide à résoudre des difficultés du quotidien et apporte chance et succès. Aidant à garder la clarté d'esprit et vous départir des mauvaises influences pour garder position, elle est tout autant capable de stocker votre énergie pour être réutilisable à tout moment si besoin lors de baisse de pouvoir ou d'énergie dans un duel, par exemple, ou vous pourriez vous battre pour votre vie. D'ailleurs, étant capable d'en stocker, cela fait d'elle l'une des pierres les plus puissantes et respectées. Elle est également l'un des meilleurs outils en astrologie, qu'en divination pour son aide à la clairvoyance. Elle est taillé en pointe, pour diriger l'énergie, ce qui est de bon ton avec ses pouvoirs…
Son auditoire continua de garder le silence, le laissant à ses tirades s'il n'avait pas finit.
Cependant, il leur fit savoir que c'était bon pour cette nouvelle baguette.
- Impressionnant ! Hein, Neville ?!
- O-oui. Je suis d'accord, ajouta-t-il sa deuxième phrase pour ne pas avoir l'air taciturne, alors qu'il voyait Mr Stark faire tous les efforts pour l'inclure.
Mr Stark rit:
- Tu sais, la première qu'on est venu, j'ai dit au Me Ashin que j'ai toujours cru que c'était un délire d'escrocs veulent faire vendre… Avant que John Ashin me détrompe !
Celui-ci sourit à Neville :
- C'est vrai.
Et continua :
- Si je devais faire une synthèse de tous vos éléments, Héritier Londubat, comme j'en ai fait à votre jeune ami, je dirais que votre passé fut abattu, morose et quelque peu secoué d'insécurité… mais qu'aujourd'hui, votre magie n'aspire qu'à s'élever ! Vous avez besoin de reprendre confiance en vous ! Vous développer, entouré des bonnes personnes, car jusqu'ici, vous n'étiez appartement pas avec le bon entourage pour atteindre votre meilleur potentiel… votre baguette vous a montré des éléments qui pourraient vous aider franchement: la nature, la guérison, et la fidélité. Et, je suis sûr que les changements s'opèreront dès que vous l'aurez entre les mains, ayez confiance.
Il les laissa intégrer ses paroles quelque peu grave avant de continuer sur un ton joyeux:
- Nous en avons fini pour la baguette. J'ai tous les éléments, se réjouit-il. Souhaitez-vous les mêmes accessoires à votre protégé que pour votre fils Mr Walmart ?
- Oui oui ! Le holster et les protections runiques ! Ce jeune Anglais sera tout aussi bien protégé qu'un enfant Américain je vous le garantis !
- Très bien ! sourit-il. Jeune homme, nous allons à présent vous fournir un holster à baguette avec vos initiales, c'est très pratique. Nous y allons ajouter des sorts pour prémunir de vols, d'attaques et de plein de petites autres choses chez un Maître de runes, qui vous garantit la sécurité de votre baguette ! Le mieux est de les graver aux sang du propriétaire pour qu'elle soit toujours calibrée sur sa personne, ses émotions, ses besoins…
- C-C'est-à-dire ? Déglutit Neville. Parce que le sang, c'es-c'est dangereux vous savez…
- Admettons que vous êtes mis en joue par un malfrat qui vous menace, mais que vous ne pouvez bouger pour votre sécurité… Il vous suffit de penser à votre baguette dans la main et elle apparaîtra depuis votre holster sans que l'en sortir manuellement ! Vous pourrez tout autant la déplacer de la cheville au poignet ou au torse si nécessaire en cas de prise d'otage ! Ou si vous la perdriez par inattention ou désarmement, vous pouvez la réinvoquer dans votre holster ! Ou si vous auriez posé votre holster quelque part, et que quelqu'un de mal attentionné, que vous ne connaissez pas où n'appréciait pas, souhaiterait vous la voler, ou le détruire, puisque cette personne n'a pas votre consentement, elle ne pourra pas s'en prendre à votre bien ! Ni s'en emparer !
Laissant le jeune homme digérer la chose, il continua sur sa lancée, dans le but de le rassurer:
- Cela peut différer pour ceux sont vous faisait confiance, sur le moment ou non, et comme le holster est relié étroitement à vous par le sang, elle saurait quand ou pas donné son consentement ! Si vous êtes au courant si vous ne l'êtes pas si vous êtes d'accord comme l'inverse ! C'est pour ça que l'artefact est très prisé par les Aurors au MACUSA.
- Et c'est également le cas pour la baguette ! Releva Anthony Stark avec un sourire.
- Vous vous souvenez…
- Evidemment !
- Ehbien figurez-vous que oui jeune Héritier… bien que les gens n'y pensent pas en général. Habituellement, une baguette aussi spécifique que je vous ai fabriqué est difficilement maniable par un autre - à moins que la personne qui l'utilise ait un parcours aussi proche que vous. Elle peut être maniée par quelqu'un en qui vous avez confiance, sur le même principe que la protection de sang sur le holster.
- … De plus, comme la baguette est plus intimement liée au porteur par toutes ses caractéristiques très - voir trop - spécifiques, la baguette pourra refuser d'être utilisée par la personne qui la manipule… comme si elle était le propriétaire elle-même ! Et si elle lit quoique ce soit de mauvais, détecte à un moment donné des intentions malhonnêtes envers son Maître, que Vous êtes, elle refusera de fonctionner, même si elle l'aurait déjà fait pour défendre ou attaquer ! Ce qui rend la chose d'autant plus compliqué pour vos adversaires ! S'enthousiasma le propriétaire du magasin envers le jeune homme.
- C'est vrai que c'est… c'est pratique… Partagea à voix haute Neville.
- Vous pouvez aussi graver votre nom si ça vous intéresse. Histoire de rajouter à la possession de votre artefact.
Neville se retourna vers ses compagnons pour déceler un quelconque désaccord, néanmoins il ne tomba que sur des sourires confiant et joyeux, alors il se détendit ostensiblement avant de donner son accord au Me Ashin, se permettant même un sourire timide.
Le plus âgé le lui rendit, bien plus grand, avant de l'inviter à trouver une matière première à son holster.
Sur le chemin qui sortit du laboratoire, Mickey remonta sa manche pour montrer le sien à son ami autant que pour le rassurer…
…oOo…
Le dîner était succulent !
Neville n'avait pas mangé un repas aussi agréable depuis longtemps.
A la table où il fut invité ce soir, Ha-Mickey, Tony, un certain moldu Philippe Coulson… et surtout - surprise ! - le Professer May !
Ce fut convivial.
Tellement plus que dans sa propre famille jusqu'à maintenant aux soirs de fêtes.
D'ailleurs, il avait demandé à Hermione la signification de Thanksgiving en amont donc il avait pu discuter avec Mr Couls- Phil sans avoir l'air d'un ignorant. L'homme était affable, et émanait de lui une telle force tranquille, que Neville se surprit à se détendre malgré lui en sa présence, pourtant nouvelle.
Il avait appris que Mélinda May avait été envoyée à la demande de son ami pour savoir un peu ce qui s'y passait. Une approche qu'il approuvait. Valait mieux pas que ce soit lui qui venait visiter, étant persona non-grata dans son pays de naissance.
Mélinda May sera aussi son point de chute en Angleterre pour lui. S'il devait trouver quoique ce soit de suspect, d'injuste, besoin d'une personne de confiance, il y pourra en tout temps la contacter.
Elle sera un soutien auprès de lui. Sans jugement, que celui de sa sécurité. Phil avait insisté.
Cela le rassurait tellement. D'avoir quelqu'un derrière soit peu importe les évènements.
Neville fut très ému d'une telle attention de son ami. Que dans son nouveau bonheur, il est pensé à lui aussi sachant qu'il lui partagé plus tôt sa curiosité sur la signification de sa baguette et en quoi elles étaient si similaires selon le Me Ashin… il le lui avait dit. Et cela rejoignait ce qu'il avait la veille à son arrivée aux Amériques.
Il avait demandé si Hermione lui manquait, mais même sans réponse, son sourire douloureux en fut une. Alors, pour changer de sujet, il lui demanda de parler de ses nouvelles connaissances, son école, ses cours… le match de Quidditch qu'il avait remporté et la surprise d'apprendre l'existence d'une branche Malfoy en Amérique ! Apparemment le jeune homme avait un humour piquant - de l'humour déjà ! -, sarcastique mais pas méchant, et ils avaient gardé une correspondance.
En somme, ce fut la meilleure soit "en famille" que Neville ait jamais passé.
Il l'avouait sans honte en son fort intérieur.
Il fut près de vingt-trois heures lorsque Phil annonça leur départ. Mélinda - il avait eu le droit de l'appeler Mélinda en privé ! - alors, de sa baguette, en quelques coups poussa toutes la vaisselle de ce soir à partir se laver et ranger seuls, et les assiettes remplies aller au coffre froid, gracieuseté de sa part pour l'invitation selon elle.
Après une exclamation ravie de Tony, ils se saluèrent tous, et le trio finit sa soirée sur le canapé, après le délicieux dîné préparé par des cuisiniers privés lors de leur absence.
D'après Tony, il avait besoin de se faire une culture cinématographique.
Et son week-end n'était pas fini. Tony avait dit qu'il partirait en camping vendredi après-midi, samedi et dimanche après avoir fait les courses qu'il faut demain ! Il avait hâte de découvrir cette nouveauté moldue de l'homme dont il n'avait vu que sens de paternité et gentillesse jusqu'à maintenant !
Mes sources : /caladre-symbole-et-signification/ et tous les sites de lithothérapie que je me suis farcie (pleures)... ! Cordialement.
Alors Neville enfin dans le secret !
Vos avis en commentaire.
A toute !
