L'univers de Harry Potter ne m'appartient pas...


Hermione se retrouva seule, plongée dans la chaleur des flammes vacillantes de la cheminée. Son esprit était embrouillé, encore secoué par l'intensité de ce qui venait de se passer. Elle était debout, mais son corps semblait presque figé, ses mains tremblant légèrement alors qu'elles effleuraient ses lèvres. Les sensations étaient encore présentes, vibrantes, comme une brume étrange qui ne voulait pas se dissiper.

Pourquoi ai-je réagi comme ça ? se demanda-t-elle, un flot de questions traversant son esprit. Elle n'avait jamais imaginé se retrouver dans une situation pareille. Jonathan, ce garçon si jeune, lui avait fait ressentir des choses qu'elle n'avait pas anticipées. Il avait été si… confiant, si persuasif. Mais était-ce vraiment ce qu'elle voulait ? La confusion s'empara de son cœur, ses émotions se mêlant et s'entrelassant dans un tourbillon de doute.

Elle se souvint de la douceur de ses caresses, de son regard malicieux, de la façon dont il l'avait regardée. Il avait su la rendre spéciale, et pour un moment, elle avait eu l'impression que tout ce qu'il disait était sincère, comme si elle était… désirée. Mais il est tellement jeune… Son cœur se serra alors qu'elle repensait à son âge. Il n'avait que 13 ans, et elle en avait 16. C'était un écart qu'elle ne pouvait ignorer, une frontière qu'elle ne pouvait franchir sans se trahir elle-même.

Et Ron... La pensée de Ron fit battre son cœur plus vite, mais de manière différente, plus lourde. Elle repensa à leur récente réconciliation, à tous les moments qu'ils avaient partagés. Ron, qui avait toujours été là, qui la comprenait. Mais ces derniers jours, quelque chose avait changé. Elle avait du mal à se remettre de la froideur entre eux, de ces non-dits qui semblaient les éloigner. Pourquoi était-elle si troublée par l'attention de Jonathan alors qu'elle avait Ron, avec qui elle avait traversé tant de choses ?

Elle tourna en rond dans ses pensées, sentant une chaleur accablante envahir son visage. Qu'est-ce que je ressens vraiment ? Elle avait apprécié les gestes de Jonathan, sa proximité. Mais en même temps, elle savait qu'elle devait mettre de la distance entre eux. Il n'était qu'un enfant, et elle n'était pas prête à transgresser cette limite.

Je ne peux pas faire ça… se dit-elle, se sentant de plus en plus accablée. Elle n'avait jamais voulu se retrouver dans cette situation, entre le désir et la culpabilité. Elle ne pouvait pas se permettre d'ignorer ce qui était juste.

Les flammes dansaient toujours, et Hermione se sentit seule, plus seule que jamais. Une étrange mélancolie la saisit alors qu'elle se rendait compte qu'elle n'avait pas seulement besoin de réponses sur Jonathan, mais aussi sur ce qu'elle attendait de sa propre vie, de ses relations, de ses choix. Tout cela semblait si flou, comme si elle était à la croisée des chemins, hésitant entre des chemins qui se ressemblaient et s'éloignaient à la fois.

Elle se laissa tomber dans le fauteuil proche, ses mains se frottant les yeux, essayant de calmer la tempête qui faisait rage en elle.


Hermione traversait lentement le couloir désert, ses pensées flottant autour de la conversation qu'elle venait d'avoir avec Ron. Les tensions étaient palpables, et elle ne savait pas si elle devait s'en vouloir ou si c'était lui. Le bruit de ses pas résonnait dans l'air froid et vide, tandis qu'elle s'enfonçait dans les couloirs sombres du château. Il était bien tard, mais elle avait besoin de réfléchir, de se changer les idées.

Le vent sifflait légèrement dans les coins, et l'obscurité semblait englober chaque recoin. Hermione n'entendit pas tout de suite les pas derrière elle. Avant qu'elle n'ait le temps de se retourner, une silhouette apparut dans le faisceau lumineux d'un éclat de lune qui passait par une fenêtre. C'était Jonathan. Un sourire en coin éclaira son visage lorsqu'il la vit, ses yeux pétillant d'une lueur malicieuse.

"Hermione..." dit-il, sa voix basse mais pleine d'une promesse implicite. "Tu t'aventures bien tard ce soir."

Elle s'arrêta net, prise de court. Un frisson d'excitation traversa son corps, mais aussi une vague d'appréhension. Elle avait l'impression qu'il savait exactement ce qu'il voulait, et cela la mettait mal à l'aise. Mais il n'avait pas l'air d'avoir l'intention de reculer. Il s'approcha lentement, ses pas légers sur le sol froid, et avant qu'elle ait pu réagir, il se retrouva tout près d'elle, si proche qu'elle pouvait sentir sa chaleur. Une de ses mains se posa doucement sur son bras, la faisant frissonner.

"Tu sais, Hermione, tu devrais être plus prudente. Il y a des gens qui pourraient te voir." Sa voix était un murmure séducteur, presque provocateur. "Et je suis sûr que tu n'as pas envie de risquer ça."

Hermione s'efforça de ne pas laisser ses pensées se perdre. "Je... je n'ai pas besoin de toi pour me dire ce que je dois faire." Son ton était plus ferme qu'elle ne l'aurait cru, mais à l'intérieur, elle ressentait un tourbillon de sensations contradictoires.

Jonathan, cependant, ne sembla pas se laisser déstabiliser. Au contraire, il se rapprocha encore un peu, assez pour qu'elle sente son souffle contre sa peau. Il lui effleura doucement le visage, du bout des doigts, en l'observant intensément, comme s'il attendait une réaction. Hermione retint son souffle, ses yeux se posant sur ses lèvres, avant de relever la tête pour croiser son regard.

"Tu sais, tu as l'air d'être une personne qui aime le danger, Hermione," dit-il, sa voix plus profonde, plus chargée. "Pourquoi ne pas essayer quelque chose d'encore plus excitant ?" Il n'avait même pas besoin de dire plus. Ses yeux brillaient d'une lueur d'insistance, et son corps était si près du sien qu'elle pouvait sentir la chaleur de sa peau contre la sienne.

Avant qu'elle ait pu réagir, il avança d'un pas, glissant une main dans ses cheveux, l'attirant doucement vers lui. Hermione se figea, une sensation de chaleur envahissant sa poitrine. Ses bras semblaient se coller involontairement à son torse. Il l'embrassa soudainement, d'abord tendrement, mais rapidement avec plus d'intensité. Un baiser insistant, une exploration douce, mais de plus en plus pressante. Il semblait savoir exactement comment la rendre folle, comment son corps réagissait au contact de ses lèvres, de ses mains qui se glissaient sans hésitation sur sa taille.

Hermione sentit son cœur accélérer, son corps réagissant à chaque effleurement de ses mains. Mais son esprit était perdu, tourmenté. Elle savait qu'il était plus audacieux que jamais, plus insistant. Il avait franchi une ligne, et elle n'arrivait plus à discerner si elle voulait qu'il s'arrête ou si elle désirait qu'il aille plus loin.

"Jonathan... attends," réussit-elle à murmurer, bien que sa voix tremblait sous l'effet de la confusion. Elle se sentait prise au piège de ses propres émotions, incapable de trouver la sortie. Jonathan la regarda, son sourire se faisant plus provocant, presque triomphant. Il n'attendit pas qu'elle lui donne une réponse. Ses mains glissèrent plus bas, explorant sa taille, frôlant sa peau sous son chemisier.

Hermione rougit, sentant une chaleur intense envahir son ventre alors qu'il n'arrêtait pas de la toucher. Elle savait qu'il ne s'arrêterait pas. Ses pensées étaient embrouillées, la peur et le désir se mêlant dans un tourbillon. Elle ne pouvait pas nier que son corps réagissait à chaque caresse, mais il y avait aussi une partie d'elle qui hurlait que tout ça allait trop loin. Tout allait trop vite.

"Tu es vraiment magnifique, Hermione," murmura-t-il à son oreille, sa voix rauque, remplie de désir. Ses mains s'aventuraient maintenant sous son chemisier, explorant sa peau nue. Elle ferma les yeux, sentant une tension croissante dans son corps. C'était comme si chaque mouvement de ses doigts allumait un feu en elle, mais quelque chose la retenait encore. Quelque chose qui lui disait qu'il ne fallait pas céder, pas ici, pas maintenant. Mais Jonathan ne semblait pas prêt à s'arrêter. Il l'attirait davantage dans son monde, un monde de plaisir interdit et de promesses silencieuses.

Finalement, il s'arrêta, se reculant légèrement, mais ses yeux restaient rivés sur elle, comme s'il attendait quelque chose. Un geste, une réponse. Mais Hermione était perdue, trop envahie par ses pensées pour savoir ce qu'elle voulait. Ses lèvres étaient légèrement rouges, son souffle rapide. Elle lutta pour reprendre le contrôle de ses émotions, et ses yeux se plongèrent dans ceux de Jonathan.

"Je... je ne peux pas," dit-elle enfin, sa voix plus faible qu'elle ne l'aurait voulu. Jonathan haussait un sourcil, mais il ne la pressa pas davantage. Il se redressa, la regardant un instant, son regard perçant, comme s'il la jaugeait.

"Peut-être une autre fois," répondit-il finalement, un sourire en coin. Puis, sans un mot de plus, il se détourna, disparaissant dans les ténèbres du couloir. Hermione resta là, figée dans l'obscurité, son cœur battant à tout rompre. Elle était confuse, effrayée et excitée tout à la fois. Elle ne savait plus quoi penser de ce qui venait de se passer. Elle se sentait perdue, suspendue dans une sorte de néant émotionnel, incapable de comprendre ce qu'elle ressentait vraiment.


Le soleil brillait haut dans le ciel, réchauffant doucement l'air de l'après-midi. Hermione se promenait tranquillement dans le parc, près du lac, appréciant le calme relatif après une matinée bien remplie de cours. La brise légère soulevait les cheveux qui lui tombaient autour du visage, et elle se sentait détendue, même si une partie de son esprit était toujours préoccupée par les événements récents. Elle ne s'était pas attendue à ce qu'une après-midi aussi tranquille soit perturbée.

Elle s'arrêta au bord du lac, observant les vagues légères qui se formaient sous l'effet du vent, ses pensées vagabondant entre ses amis et ses préoccupations personnelles. C'est alors qu'elle aperçut une silhouette au loin, qui semblait se rapprocher d'elle à une allure détendue. Jonathan. Elle le reconnaissait de loin, et un frisson d'anticipation, mêlé à une pointe d'appréhension, la traversa.

Il s'approcha d'un pas assuré, un sourire malicieux flottant sur ses lèvres. Il s'arrêta à quelques pas d'elle, ses yeux brillants d'un éclat presque espiègle.

"Tu sembles bien tranquille, Hermione," dit-il d'une voix douce, son regard glissant sur elle. "Pas de travail, pas de stress, juste toi et le lac... Tu ne t'ennuies pas toute seule ici, à profiter du soleil ?"

Hermione se tourna légèrement, prête à répondre, mais elle n'eut pas le temps de dire un mot avant qu'il ne fasse un pas de plus, se rapprochant d'elle. Il s'arrêta juste à sa hauteur, si proche qu'elle pouvait sentir son souffle, son odeur discrète de menthe et de bois. Un frisson léger parcourut son échine, et elle recula d'un pas, mais Jonathan n'était pas du genre à se laisser repousser si facilement.

"Tu sais, Hermione..." dit-il, sa voix plus basse maintenant, presque un murmure. "C'est étrange de te voir ici toute seule. C'est presque... dangereux, non ? Qui sait ce qui pourrait arriver dans un endroit aussi isolé."

Il n'attendit pas de réponse, sa main effleurant doucement son bras comme pour tester ses limites. La sensation de sa peau contre la sienne la fit frissonner. "Tu sais, il y a des moments où il faut savoir lâcher prise," ajouta-t-il, son regard toujours plongé dans le sien, avec cette intensité qui lui donnait le vertige. "Parfois, il suffit d'un peu de confiance pour voir les choses autrement."

Hermione, bien que perturbée par la proximité de Jonathan, sentit son cœur accélérer. Elle savait que ce qu'il suggérait n'était pas innocent, mais une part d'elle-même ne pouvait s'empêcher de se sentir attirée. Elle le fixa, cherchant des mots pour repousser cette tension croissante.

"Jonathan... Je ne pense pas que ce soit une bonne idée," dit-elle, sa voix plus faible qu'elle ne l'aurait voulu. Mais au fond, elle savait que ce n'était pas vraiment un refus. Elle était partagée, hésitante entre le désir de repousser cette situation et celui de céder à la curiosité.

Il sourit, un sourire confiant, comme s'il savait qu'elle n'était pas totalement convaincue. Il se pencha légèrement vers elle, son visage si proche qu'elle pouvait sentir la chaleur de son souffle sur ses lèvres. "Tu es incroyablement belle, Hermione," murmura-t-il. "Il n'y a rien de mal à profiter de l'instant, à laisser le plaisir prendre le dessus de temps en temps. Il n'y a pas de mal à céder à la tentation, surtout quand on sait que personne ne nous verra."

Ses mains glissèrent lentement sur ses bras, effleurant sa peau douce, la faisant frissonner de plus en plus fort. Hermione ferma les yeux un instant, le cœur battant fort dans sa poitrine. Elle avait envie de l'arrêter, de s'éloigner, mais son corps semblait répondre d'une manière qu'elle ne pouvait ignorer. Ses mains se crispèrent légèrement sur la robe qu'elle portait, et elle sentit un besoin, une curiosité insidieuse grandir en elle.

Jonathan avança encore un peu, sa bouche frôlant le lobe de son oreille, sa voix plus rauque maintenant. "Je suis sûr que tu ressens ce que je ressens," dit-il, son ton plus intime. "Je sais que tu veux ça, tu ne peux pas me mentir."

Hermione se tendit légèrement, mais ses lèvres s'entreouvrirent, attirées par la proximité du garçon. Elle ne voulait pas admettre qu'une partie d'elle-même était troublée, qu'elle était attirée par cette audace qu'il avait. Mais quelque chose, au fond d'elle, savait que c'était peut-être trop risqué.

"Jonathan..." Elle inspira profondément, se forçant à reculer. "Je ne peux pas… Ce n'est pas nous. Ce n'est pas ce que je veux."

Il s'arrêta net, la regardant d'un air presque déçu, mais sans insistance. "Je comprends," dit-il finalement, se redressant. "Mais je ne te cache pas que j'espère qu'un jour, tu changeras d'avis."

Il se détourna, ses pas feutrés sur l'herbe du parc, et Hermione se retrouva seule, son esprit en tourmente. Elle sentit ses mains trembler légèrement, le sang battant dans ses tempes. Elle savait qu'elle avait évité quelque chose de potentiellement dangereux, mais le regard de Jonathan, sa présence insistante, ne la quittait pas. Elle ne pouvait s'empêcher de se demander si elle avait pris la bonne décision, si elle avait seulement encore le contrôle de ses émotions.


La grande salle était animée, remplie de l'agitation des repas du soir. Les conversations bourdonnaient autour d'Hermione, mais son esprit était ailleurs, loin de la vivacité qui l'entourait. Elle n'arrivait pas à se concentrer sur son repas, trop occupée à réfléchir à ses propres tourments. Entre les tensions avec Ron et la confusion croissante autour de sa relation avec Jonathan, elle avait du mal à retrouver un semblant de paix intérieure.

Soudain, elle sentit une présence à ses côtés. Jonathan venait de s'installer près d'elle, un sourire en coin sur le visage. Il semblait détendu, presque amusé, ce qui n'aidait en rien à apaiser ses pensées déjà chaotiques.

"Alors, Hermione," dit-il d'une voix basse, presque un murmure, "tu as l'air bien absorbée. À quoi penses-tu, exactement ?" Il posa une main sur la table, un geste délibéré, un peu plus proche d'elle que nécessaire. Il n'était pas brusque, mais il y avait cette audace tranquille qui ne laissait aucun doute sur ses intentions.

Hermione leva les yeux vers lui, un peu surprise par son audace. "Rien de très intéressant," répondit-elle, un sourire nerveux aux lèvres, cherchant à détourner son attention. "Je réfléchissais juste à quelques trucs."

Jonathan sembla l'observer intensément, comme s'il cherchait à lire au fond de ses pensées. "J'imagine que ça doit être important," dit-il d'un ton mi-curieux, mi-sarcastique. "Peut-être que je pourrais t'aider à y voir plus clair." Il pencha légèrement la tête, un éclat malicieux dans ses yeux.

Elle détourna son regard vers son assiette, mal à l'aise. Un frisson d'anticipation se glissa dans son esprit, mais elle ne savait pas comment le gérer. Elle sentit la chaleur de sa main sur la table, trop près de la sienne.

"Jonathan, je ne suis pas sûre que ce soit une bonne idée," murmura-t-elle enfin, ses pensées embrouillées. "On est au milieu du repas... Les autres nous regardent."

Il la regarda un instant, un sourire presque imperceptible se dessina sur ses lèvres. "Tu n'aimes pas les risques, Hermione ?" demanda-t-il avec une pointe de provocation. "Je pensais que tu aimais sortir de ta zone de confort de temps en temps."

Hermione sentit son cœur s'accélérer. L'audace de Jonathan, sa manière de la pousser à se questionner, de provoquer une réponse chez elle, l'intimidait. Mais elle ne pouvait s'empêcher de ressentir quelque chose de plus profond à chaque mot qu'il prononçait, quelque chose qui se mêlait à sa confusion croissante.

"Je n'ai pas besoin de ça," répondit-elle, plus fermement cette fois, tout en essayant de garder une distance dans sa voix. "Je suis... contente de rester dans ma zone de confort." Elle tenta de sourire, mais elle se sentait déjà prise dans un jeu auquel elle ne savait pas si elle voulait participer.

Jonathan sembla la sonder un instant, puis, tout à coup, il se pencha légèrement vers elle, réduisant l'espace entre eux. Il lui effleura le bras doucement, comme pour tester sa réaction. Hermione se tendit, mais elle n'eut pas le temps de dire quoi que ce soit avant qu'il ne murmure près de son oreille, d'un ton presque conspirateur.

"Tu es encore plus fascinante quand tu essaies de lutter contre ce que tu ressens. On dirait que tu te caches, mais je sais que tu as envie de plus. On peut en parler... plus tard."

Il se redressa, son sourire plus mystérieux que jamais. Le regard qu'il lui lança était rempli de cette même intensité qu'elle avait commencé à craindre, mais il n'insista pas. Il la laissa là, à la fois intriguée et troublée, sans aller plus loin. Il se détourna finalement pour se concentrer sur son propre dîner, comme si rien ne s'était passé. Mais pour Hermione, ce moment restait suspendu, un mélange de désir et de doute, et elle savait qu'elle ne pourrait pas facilement oublier ce qu'il venait de déclencher en elle.


La salle commune de Gryffondor était bruyante, remplie des voix de plusieurs élèves qui discutaient et riaient, certains assis près des fenêtres, d'autres autour de la cheminée crépitante. Hermione, quant à elle, était assise seule sur un canapé, les yeux plongés dans un livre qu'elle ne parvenait pas à lire. Ses pensées tournaient autour de ce qui s'était passé ces derniers jours, entre sa relation avec Ron et ses échanges de plus en plus fréquents avec Jonathan.

Alors qu'elle essayait de se concentrer sur les mots devant elle, elle sentit une présence à côté d'elle. Jonathan, avec son sourire habituel, se posa sans prévenir, son regard brillant de malice.

"Tu sembles absorbée," dit-il, sa voix basse mais claire dans le tumulte environnant. "Toujours plongée dans tes pensées, Hermione ? Ou peut-être que tu penses à autre chose ?" Il la regarda, un sourire en coin, attendant une réaction.

Hermione tourna légèrement la tête vers lui, surprise par sa proximité. Il n'était pas exactement envahissant, mais il savait exactement comment se rendre difficile à ignorer. "C'est juste un livre," répondit-elle, essayant de garder son calme. "Je pense que tu as tort si tu crois que je suis si facilement distraite."

Jonathan s'installa un peu plus confortablement à côté d'elle, sa posture décontractée mais avec une pointe d'intensité qui ne passa pas inaperçue. "Je n'ai jamais dit ça," répondit-il d'un ton amusé. "Mais c'est un fait, Hermione. Tu as toujours l'air un peu… ailleurs. Il y a peut-être quelque chose qui te préoccupe, n'est-ce pas ?" Il se pencha légèrement vers elle, son visage maintenant à quelques centimètres du sien. L'air autour d'eux semblait soudainement plus chaud, comme si la température de la pièce avait monté d'un cran, même si la pièce était remplie d'élèves.

Hermione sentit un léger frisson parcourir sa nuque. Elle n'aimait pas ce qu'il insinuait, et elle avait cette impression qu'il était plus persistant ce soir. "Tu es un peu trop curieux, Jonathan," dit-elle, son ton hésitant malgré son désir de paraître sûre d'elle. "Je n'ai rien à cacher."

Jonathan la regarda intensément, un éclair de malice dans ses yeux. "Tu sais, Hermione, tu n'as jamais rien à cacher, mais il y a quelque chose dans ton regard qui trahit ton esprit." Il laissa échapper un léger rire, plus doux, mais chargé d'une certaine tension. "On dirait que tu te débats avec quelque chose. Peut-être un désir caché ?" Il posa sa main sur le dossier du canapé près d'elle, effleurant doucement son bras sans pour autant insister.

Hermione sentit une bouffée de chaleur envahir son corps à ce simple contact. C'était comme si son esprit se trouvait pris entre deux feux, celui de son attirance, qui grandissait en dépit d'elle-même, et celui de la rationalité, qui lui criait de garder ses distances. Elle savait qu'elle devait être plus ferme, mais la proximité de Jonathan, son regard, ses gestes... tout cela créait une tension difficile à ignorer.

"Tu te trompes," répondit-elle, cette fois d'un ton plus assuré, mais son souffle était plus court. "Je pense simplement que tu devrais respecter un peu plus les limites des gens."

Jonathan ne répondit pas immédiatement. Il laissa sa main descendre lentement sur le canapé, effleurant son bras une fois de plus, avant de regarder autour de la salle commune, comme pour s'assurer qu'ils n'étaient pas observés. "Tu sais," dit-il après un moment, "je trouve ça fascinant, comment tu essaies de te défendre contre ce que tu ressens. Peut-être que ce n'est pas juste un jeu pour toi." Il la fixa dans les yeux, un sourire en coin. "Tu pourrais au moins reconnaître qu'il y a quelque chose entre nous."

Hermione sentit son cœur s'emballer. Ses mots, la manière dont il s'approchait d'elle, étaient plus qu'elle n'aurait voulu affronter en public, surtout dans la salle commune, remplie de témoins. Mais Jonathan avait ce don de la rendre vulnérable, de faire naître des doutes là où elle avait voulu en éliminer.

Elle inspira profondément, essayant de retrouver son calme. "Ce n'est pas le moment, Jonathan," murmura-t-elle, son regard fuyant. "On est entouré de gens. Ce n'est pas… approprié."

Il ne sembla pas déstabilisé par sa réponse. Au contraire, il s'approcha encore un peu plus près d'elle, le souffle court, et glissa doucement une main sur son bras. "Qui a dit qu'il fallait toujours attendre le bon moment ?" murmura-t-il, sa voix pleine de promesses. "Peut-être que, parfois, l'inattendu est ce qui rend tout plus excitant."

Ses mots résonnaient dans l'air, créant une pression palpable. Hermione avait l'impression que la pièce devenait de plus en plus étouffante, comme si la chaleur montait autour d'eux. Elle détourna légèrement la tête, se sentant à la fois attirée et piégée par son regard, son sourire, la façon dont il la mettait au défi.

"Je ne suis pas ce genre de fille, Jonathan," répondit-elle, sa voix plus douce qu'elle ne l'aurait voulu, mais pleine de certitude. "Je n'agis pas sous l'impulsion."

Il la regarda longuement, un silence s'étendant entre eux. Puis, lentement, il se redressa et se recula légèrement, comme s'il avait respecté un instant son espace, bien qu'il soit toujours aussi perçant dans son regard.

"Je comprends," dit-il finalement, son ton devenu plus calme, mais toujours chargé de cette même intensité. "Mais n'oublie pas, Hermione… la tentation est toujours là, et parfois, il suffit d'un regard pour savoir ce qu'on veut vraiment."

Il se leva, jetant un dernier regard vers elle, puis s'éloigna. Hermione resta là, confuse, le cœur battant, l'esprit tourbillonnant. Elle n'avait aucune idée de ce qui venait de se passer, ni de ce qu'elle ressentait exactement. Mais une chose était certaine, Jonathan avait de plus en plus de pouvoir sur elle, et elle n'arrivait pas à savoir si cela la terrifiait ou l'attirait.


C'était une soirée tranquille dans le couloir menant à la salle commune de Gryffondor. Les lumières des torches vacillaient doucement, projetant des ombres mouvantes sur les murs de pierre. L'école semblait endormie, la plupart des élèves s'étant retirés dans leurs dortoirs après une journée bien remplie. Mais dans un coin moins éclairé du couloir, Hermione et Jonathan se tenaient près d'une alcôve, leurs silhouettes presque invisibles dans l'obscurité.

Hermione, les yeux fermés, se tenait légèrement en retrait, son souffle court. Jonathan, lui, la fixait avec cette intensité qu'il savait si bien maîtriser. Ses mains glissèrent doucement dans ses cheveux, et elle, presque malgré elle, se laissa aller à cette attirance irrésistible. Leurs lèvres se rencontrèrent dans un baiser furtif mais chargé de désir, un baiser qui brisa un instant la tension qu'ils avaient bâtie entre eux.

C'est alors qu'un bruit, un léger frottement de chaussure contre le sol, fit écho dans le silence de la nuit. Avant même qu'ils ne puissent réagir, une silhouette se détacha de l'ombre, un élève qui passait par là par hasard. Il avait les yeux grands ouverts, le visage figé par la surprise.

C'était Neville. Son regard se fixa sur eux un instant, et dans un mouvement presque imperceptible, il se figea. Son visage devint écarlate, il cligna des yeux comme pour s'assurer qu'il ne rêvait pas, mais la scène restait la même. Hermione et Jonathan, ensemble, dans une étreinte silencieuse et intime.

Neville recula précipitamment, son cœur battant fort dans sa poitrine. Que faire ? Il se sentait pris au piège, son esprit en panique. Il ne voulait pas être celui qui les avait vus, pas dans un moment aussi privé. Il hésita à faire demi-tour, mais il savait qu'il ne pourrait pas faire semblant de ne rien avoir vu. Alors, dans un élan de malaise, il choisit de s'éclipser discrètement, les yeux baissés, son esprit s'embrouillant dans une mer de questions qu'il n'avait pas envie de résoudre.

Derrière lui, Hermione ouvrit lentement les yeux, un air de confusion sur le visage. Elle se redressa rapidement, se détachant de Jonathan comme si la réalité venait de la frapper de plein fouet. Elle n'avait pas vu Neville, mais elle avait senti quelque chose. Un mouvement dans l'air. Un malaise.

Jonathan, quant à lui, ne sembla pas du tout perturbé. Il sourit légèrement, un sourire confiant, comme si la situation ne lui était qu'un jeu. "On dirait qu'on a de la compagnie," dit-il d'un ton qui trahissait à peine son amusement.

Hermione, le cœur battant, jeta un coup d'œil autour d'elle, mais ne vit personne. Elle avait l'impression que tout le château, tout l'univers, l'observait désormais. Elle avait été vue. Le poids de la situation la frappa soudainement, et son regard chercha une issue.

"Jonathan..." murmura-t-elle, sa voix tremblante. "Je crois qu'on… je crois qu'on devrait arrêter ici."

Il la regarda un instant, un éclat d'amusement dans les yeux. "Comme tu veux," répondit-il d'un ton désinvolte, mais quelque chose dans sa voix laissait entendre qu'il n'avait pas l'intention de se retirer aussi facilement. Il se détourna alors, marchant d'un pas tranquille, comme si rien ne s'était passé.

Hermione, elle, resta là, la tête pleine de questions, d'incertitudes. Et au fond d'elle, un frisson la parcourut à la pensée de ce qu'elle venait de vivre.


Le tableau de la salle commune de Gryffondor s'ouvrit, et Hermione entra, le cœur lourd, ses pas résonnant dans l'espace silencieux. Elle espérait pouvoir s'éclipser discrètement, éviter les regards curieux, mais dès qu'elle posa un pied à l'intérieur, elle sentit instantanément les yeux de tous les élèves se poser sur elle.

Ron était debout au centre de la pièce, son visage rouge de colère, ses poings serrés à ses côtés. Il la regarda, la fixant avec une telle intensité que Hermione se sentit déstabilisée. Il n'y avait pas de sourire, pas de réconfort dans ses yeux, seulement une rage pure.

"Alors, comme ça, tu t'es bien amusée ?!" Ron lança, sa voix haute, brisant le silence. Les murmures dans la salle se turent d'un coup, et tous les regards se tournèrent vers eux. "C'est ça, ton idée de l'amour, Hermione ? Fricoter avec un petit garçon de 13 ans dans le parc comme si de rien n'était ?!"

Hermione se figea, les mots de Ron la frappant comme un coup de poing. "Quoi ? Ron, attends, ce n'est pas ce que tu crois…" Elle s'approcha de lui, mais il la coupa net.

"Non, Hermione ! Tu te fous de moi ?!" Il éclata, ses mains tremblantes de colère. "Jonathan ? Un gamin ? Tu t'es laissé entraîner par un gamin qui se croit déjà tout permis, et toi, tu joues à ce petit jeu, à te donner à lui comme si c'était rien. Tu n'as même pas pensé aux conséquences, aux gens qui tiennent à toi !"

Les autres élèves observaient silencieusement, certains se sentant mal à l'aise, d'autres clairement intrigués par la scène qui se jouait devant eux. Hermione rougit, ses yeux se baissèrent sur le sol, mais elle se força à regarder Ron, son cœur battant plus fort.

"Je n'ai rien fait de mal, Ron !" s'écria-t-elle, sa voix tremblant légèrement. "Je… Je ne vois pas où est le problème ! Jonathan n'est pas un gamin, il est plus mûr que tu ne le penses !" Ses mots se perdirent dans l'air, comme si chaque tentative de justification ne faisait qu'alimenter la rage de Ron.

"Plus mûr ?!" Il éclata de rire, mais c'était un rire amer, dénué de toute joie. "Il est encore un gamin, Hermione ! Il a 13 ans ! Et toi, tu penses qu'il est plus mûr ? T'es aveugle ou quoi ?!" Il fit un pas vers elle, les yeux pleins de déception et de colère. "Je pensais te connaître, mais apparemment je me suis trompé. T'as vraiment tout foutu en l'air."

Hermione se sentit réprimandée, humiliée. Chaque mot de Ron lui donnait l'impression d'être écrasée sous le poids de la trahison, bien qu'elle n'ait rien fait de mal. Elle voulait s'expliquer, lui dire que ce qu'ils avaient partagé n'était pas ce qu'il croyait, que Jonathan n'était pas qu'un gamin, mais elle n'en avait pas la force.

"Tu te rends compte de ce que tu es en train de faire, Ron ?" murmura-t-elle, les yeux noyés de confusion et de tristesse. "Tu me traites comme une étrangère pour ça ?"

"Je te traite comme tu le mérites, Hermione !" Ron s'avança encore d'un pas, les mots pleins de rancœur. "Tu veux vraiment que je sois là pour te soutenir quand tu te comportes comme ça ? Comment tu veux que je te respecte si tu te laisses manipuler par un gamin ?!"

Elle baissa la tête, se sentant plus petite que jamais. Ron avait raison sur un point, tout ça était compliqué. Mais elle avait l'impression de se perdre, de ne pas être comprise, de ne plus savoir comment réparer ce qui semblait déjà brisé entre eux.

"Je n'ai pas besoin de tes jugements," dit-elle, sa voix tremblante mais déterminée. "Et je ne t'ai jamais demandé de comprendre, Ron. Ce n'est pas à toi de décider ce que je fais de ma vie."

Il la regarda, son regard empreint de déception, avant de se détourner, laissant échapper un soupir de frustration. "Très bien. Fais ce que tu veux, mais ne viens pas te plaindre après."

Les élèves dans la salle se dispersèrent lentement, gênés par la scène, mais une atmosphère pesante demeurait. Hermione resta là, figée, le cœur lourd de tout ce qu'elle n'arrivait pas à dire, tout ce qu'elle ne pouvait pas expliquer. Elle savait que ce n'était pas simple, que les choses s'étaient compliquées, mais elle n'avait jamais imaginé que cela finirait ainsi.


Stormtrooper2: il l'a invoqué par le même sortilège étant donné que Jonathan est un sang-mêlé il ne sait pas qu'il existe des protections empêchant l'invocation de produit susceptible de lui nuire