L'univers de Harry Potter ne m'appartient pas...
Le lendemain matin, Hermione se leva avec une lourdeur inhabituelle. Ses membres semblaient peser des tonnes, et sa poitrine était oppressée par une douleur qu'elle n'arrivait pas à nommer. Les événements de la nuit passée se rejouaient en boucle dans son esprit, des images floues et déchirantes qui la laissaient vidée.
Le visage de Jonathan apparaissait sans cesse devant ses yeux. Son regard triste, sa voix brisée quand il lui avait demandé si elle éprouvait quelque chose pour lui. Ce dernier baiser, si tendre, si chargé d'une signification qu'elle n'avait pas comprise. Puis ces mots. Adieu. Un simple mot, glacé, qui avait déchiré le peu de stabilité qui lui restait.
Elle n'avait pas compris. Elle n'avait rien vu venir.
Et puis, ce moment insoutenable où il avait basculé. Le vide. Le bruit du vent. Et le silence qui avait suivi.
Hermione était incapable de pleurer. Les larmes restaient coincées, comme si son corps refusait de soulager ce poids. Elle se sentait engourdie, piégée dans un cauchemar dont elle ne pouvait s'éveiller. Sa respiration était irrégulière, hachée, et son esprit vacillait entre incrédulité et horreur.
Pourquoi ? Cette question la hantait. Pourquoi avait-il fait ça ? Est-ce qu'elle avait eu un rôle dans sa décision ? S'il avait sauté, c'est qu'il avait perdu tout espoir. Avait-elle manqué un signe ? Aurait-elle pu l'arrêter ?
La culpabilité s'enroulait autour de son cœur comme un serpent, serrant de plus en plus fort. Chaque souvenir de Jonathan – son sourire, ses taquineries, sa douceur furtive – devenait un poignard. Elle repensait à leur baiser, à la chaleur de ses lèvres contre les siennes. Et soudain, ce baiser lui semblait cruel, comme un piège dans lequel elle avait été entraînée sans le savoir.
Hermione se recroquevilla sur elle-même dans son lit, serrant ses bras autour de son corps pour contenir le vide qui menaçait de la briser. Elle avait honte. Honte d'avoir été vue avec lui, honte des murmures qui couraient dans les couloirs. Honte de n'avoir rien compris à sa douleur.
Et surtout, une peur insidieuse la rongeait. La peur d'être responsable. D'avoir été la dernière à lui parler, la dernière à le toucher. La peur que tout cela soit de sa faute.
Mais au fond, une autre émotion, plus sourde, plus sombre, s'insinuait. Une solitude glaciale. Plus personne ne lui parlait. Ceux qui la regardaient ne voyaient plus la studieuse préfète, mais la fille qui avait conduit un garçon à sa perte. Elle n'était plus qu'une ombre, un sujet de conversation murmuré dans les couloirs.
Hermione sentit sa gorge se serrer. Elle voulait disparaître. Ne plus affronter ces regards, ces jugements silencieux.
Je suis seule.
Jonathan était parti. Et elle restait là, brisée, à essayer de recoller des morceaux qui lui glissaient des doigts.
Le bureau de Dumbledore était baigné d'une lumière tamisée, les flammes dans la cheminée jetant des ombres dans la pièce encombrée d'objets magiques et de livres anciens. Fumseck dormait paisiblement sur son perchoir, ses plumes rougeoyantes diffusant une chaleur réconfortante. Pourtant, l'ambiance était lourde de gravité.
Minerva McGonagall se tenait droite devant le bureau de Dumbledore, son visage pâle et tendu, les lèvres pincées. Ses yeux, d'ordinaire si vifs, étaient assombris par l'inquiétude.
Dumbledore, assis derrière son bureau, observait le contenu d'une lettre qu'il tenait entre ses doigts, les sourcils froncés. Lorsqu'il releva lentement les yeux vers McGonagall, son regard était grave.
— C'est un drame, Minerva, murmura-t-il, posant doucement la lettre sur le bureau. Jonathan Avery. Treize ans. Un enfant.
McGonagall hocha la tête, sa voix plus rauque que d'habitude.
— Je n'arrive pas à comprendre, Albus. Comment cela a-t-il pu arriver sous notre toit ? Sa voix trembla légèrement. Poudlard devait être un refuge, pas…
Elle ne termina pas sa phrase. L'idée même que l'école ait pu devenir le théâtre d'un tel désespoir lui était insupportable.
Dumbledore joignit les mains devant lui, pensif.
— Jonathan était un élève discret. Peu d'enseignants ont noté des signes de détresse. Et pourtant…
Il marqua une pause.
— Hermione Granger était avec lui peu avant le drame.
McGonagall se raidit.
— Hermione est une élève brillante, Albus. Mais… ce qui s'est passé avec ce garçon…
Elle s'interrompit, incapable de formuler le fond de sa pensée.
— Les rumeurs vont vite, Minerva, reprit doucement Dumbledore. Les élèves murmurent déjà des choses… terribles.
— Des choses ? répéta McGonagall, ses lèvres se pinçant davantage.
— Ils insinuent qu'Hermione aurait joué un rôle dans cet acte. Que leur relation aurait… contribué à sa décision.
McGonagall secoua la tête, furieuse.
— C'est absurde ! Hermione est une jeune fille droite. Elle n'aurait jamais pu…
Dumbledore leva une main pour calmer son agitation.
— Je le sais, Minerva. Mais l'opinion des élèves est changeante. Et après ce qui est arrivé à Potter…
Un silence pesant s'installa. Le nom de Harry semblait désormais apporter avec lui son lot de malheurs.
McGonagall baissa les yeux, les mains crispées.
— Nous devons protéger Hermione, déclara-t-elle fermement. Elle ne doit pas subir ces accusations injustes.
— Je suis d'accord, répondit Dumbledore d'une voix douce, mais ferme. Cependant, Hermione doit être surveillée. Elle a été directement impliquée dans cette tragédie, volontairement ou non. Sa santé mentale pourrait être fragilisée.
Il marqua une pause, son regard se faisant plus perçant.
— Et il y a autre chose qui m'inquiète.
McGonagall releva la tête.
— Que voulez-vous dire ?
Dumbledore fronça les sourcils.
— La coïncidence. Après la chute de Harry Potter, les tensions entre élèves, et maintenant ce drame… Cela ne me semble pas anodin.
McGonagall pâlit.
— Vous pensez que cela pourrait être… orchestré ?
Dumbledore garda le silence un instant, son regard se perdant dans les flammes.
— Peut-être. Poudlard est vulnérable. Et les esprits sont facilement manipulables.
Il planta son regard dans celui de McGonagall.
— Nous devons rester vigilants. Plus que jamais.
McGonagall acquiesça lentement.
— Je vais veiller sur Hermione. Et sur les autres élèves.
Dumbledore inclina légèrement la tête.
— Merci, Minerva. Nous devons agir avec prudence. Quelque chose d'obscur s'agite dans l'ombre. Et il nous faudra être prêts.
Un silence pesant suivit, interrompu seulement par le crépitement du feu.
La cellule d'Harry était plongée dans l'obscurité, mais l'air semblait plus lourd que jamais. Il était resté immobile, les yeux écarquillés, incapable de détacher son esprit de l'image de Jonathan basculant dans le vide. La scène repassait en boucle dans son esprit, comme un cauchemar dont il ne pouvait s'éveiller. Ce n'était pas censé se terminer ainsi… pas si brutalement.
Un souffle glacial traversa soudain la pièce. Une silhouette translucide émergea lentement de l'ombre, ses contours flous flottant dans l'air stagnant. Herpo l'Infâme, pâle et sinistre, glissa silencieusement jusqu'à Harry. Ses yeux sans éclat semblaient pourtant percer l'âme de son interlocuteur.
« Tu es troublé, Harry. » La voix du spectre était douce, sifflante, presque compatissante. « Ce n'est pas ce que tu attendais, n'est-ce pas ? »
Harry releva lentement la tête, ses traits figés dans une expression d'incompréhension mêlée d'effroi. « Je… je voulais l'humilier, lui et Hermione. Leur faire payer. Pas… ça. » Sa voix était rauque, presque étouffée.
Herpo laissa échapper un murmure à peine audible, un souffle moqueur. « Tu ne comprends pas encore. La faiblesse de l'esprit est une arme bien plus puissante que n'importe quel sortilège. Les pensées sont des labyrinthes obscurs, et il suffit d'un fil bien placé pour les guider vers leur propre perte. »
Harry fronça les sourcils, luttant pour comprendre. « Tu veux dire que… je ne l'ai pas forcé à sauter. C'était son choix. »
Herpo s'avança un peu plus, son corps spectral vacillant comme une flamme au vent. « Un choix, oui. Mais influencé. La culpabilité, la honte… Elles s'enracinent profondément, tu le sais. Tu n'as fait que tendre un fil, et il l'a suivi. »
Harry resta silencieux, son esprit tiraillé. Une partie de lui voulait s'accrocher à cette explication. Je ne l'ai pas poussé. Pourtant, une autre partie frémissait à l'idée d'avoir été responsable, même indirectement.
Le fantôme s'approcha, sa voix devenant plus basse, plus froide. « Et maintenant, tu doutes. Tu te laisses envahir par cette faiblesse… la pitié. » Le mot résonna comme une gifle. « Pitié pour un pion qui s'est brisé sous la pression ? Harry, ta volonté ne doit jamais fléchir. Regarde autour de toi. Vois où t'a menée la confiance, la compassion. »
Harry serra les poings, ses ongles s'enfonçant dans ses paumes. Les visages de Ron, Hermione, Dumbledore, tous ceux qui l'avaient trahi, lui revinrent en mémoire. Leurs regards fuyants, leurs jugements silencieux.
Le fantôme reprit, sa voix sifflant comme un serpent. « Jonathan était faible. Un outil, rien de plus. Ceux qui sont faibles tombent. Ceux qui sont forts forgent leur chemin avec les ruines des autres. Regarde ce que cette petite mort a provoqué… Hermione est seule, humiliée, brisée. Tout cela grâce à toi. Ta vengeance avance, et tu oses douter ? »
Harry releva lentement la tête. Ses yeux brillaient d'une lueur froide. Il sentait encore ce vide glacé en lui, mais quelque chose d'autre venait s'y mêler. Une colère sourde, brûlante, qui recouvrait son trouble.
« Ils méritent pire, » murmura-t-il, plus pour lui-même que pour le spectre. « Tous. »
Le fantôme esquissa un sourire cruel. « Voilà qui est mieux. Laisse la pitié aux faibles. La vengeance est un feu qui ne doit jamais faiblir. Tu as franchi une étape, Harry. Mais le chemin est encore long. »
Harry ferma les yeux un instant, inspirant profondément. Lorsqu'il les rouvrit, ils étaient plus sombres, plus déterminés. Jonathan n'était qu'un obstacle de plus écarté. Rien de plus.
Le fantôme s'éloigna lentement, satisfait. « Bientôt, ils comprendront. Ta douleur deviendra leur châtiment. »
Et dans l'obscurité glaciale d'Azkaban, Harry Potter accepta pleinement ce qui brûlait désormais en lui, une haine froide, sans remords, prête à tout consumer.
La salle de réunion du 12, square Grimmaurd était exceptionnellement animée ce soir-là. Des voix résonnaient sous le plafond bas, ponctuées par le grincement des vieilles chaises. La grande table de bois était entourée de membres de l'Ordre du Phénix, les visages marqués par la fatigue, mais éclairés d'une lueur d'espoir.
Alastor Maugrey tapotait sa jambe de bois contre le sol, son œil magique tournant dans son orbite tandis qu'il balaya la salle. Kingsley Shacklebolt, debout près de la cheminée, lisait un parchemin d'une voix grave.
— Les dernières informations du Département de la Justice Magique sont claires, annonça-t-il. Voldemort a subi de lourdes pertes dans les affrontements près de Manchester et dans les forêts du Somerset. Nos opérations de démantèlement de ses réseaux sont un succès.
Un murmure approbateur s'éleva autour de la table. Tonks esquissa un sourire, les bras croisés.
— Et dire qu'il y a quelques mois, on pensait encore que nous n'avions aucune chance. Maintenant, ils sont obligés de battre en retraite.
— Ils ne battent pas simplement en retraite, ajouta Maugrey d'un ton dur. Ils se cachent. Voldemort n'a plus la liberté de frapper où il veut.
Bill Weasley hocha la tête.
— Le financement illimité du Département a changé la donne. Avec l'appui du Ministère, on a pu renforcer les protections des lieux stratégiques et couper les vivres de ses Weasley, plus pâle que d'habitude, acquiesça.
— Et les mercenaires engagés par l'Ordre ont fait pencher la balance. Ces sorciers ne se battent pas pour des idéaux, mais pour des résultats. Et ils sont efficaces.
Minerva McGonagall, droite comme un I, fronça légèrement les sourcils.
— Cela reste une arme à double tranchant. Des mercenaires ne sont pas des alliés fidèles. S'ils peuvent nous aider aujourd'hui, rien ne garantit qu'ils ne nous tourneront pas le dos demain.
Kingsley leva calmement la main.
— Nous gardons le contrôle sur leurs missions. Pour l'instant, ils remplissent parfaitement leur rôle. Leurs méthodes sont parfois… expéditives, mais nous n'avons pas le luxe d'être scrupuleux.
Molly Weasley, blême, prit la parole d'une voix tremblante.
— Et les pertes parmi les nôtres ?
Kingsley secoua lentement la tête.
— Moins nombreuses que prévu. Les renforts et le matériel du Ministère nous ont permis d'éviter des confrontations directes. Les embuscades sont devenues notre spécialité.
Fleur Delacour, assise près de Bill, prit la parole, sa voix douce mais ferme.
— Et Voldemort ? On sait où il se cache ?
Un silence s'installa.
Maugrey grogna.
— Pas encore. Il est trop rusé pour se laisser traquer. Mais ses partisans sont désorganisés. Nous finirons par le coincer.
Dumbledore, resté silencieux jusqu'ici, leva enfin la voix.
— La prudence est de mise. Voldemort a connu des défaites, mais il n'est pas vaincu. Plus il sera acculé, plus il deviendra dangereux. Sa magie n'a pas de limites morales. Nous devons rester unis et vigilants.
L'assemblée acquiesça, plus grave.
Kingsley reprit, plus bas.
— Cependant, chaque victoire nous rapproche de la fin. Ses réseaux sont affaiblis. Si nous maintenons la pression, Voldemort devra faire des erreurs. C'est là que nous frapperons.
Dumbledore hocha lentement la tête.
— Alors continuons. Mais n'oublions pas : même un serpent blessé peut mordre mortellement.
Un silence pesant s'installa, puis Maugrey grogna.
— Qu'on en finisse avec lui.
La réunion se termina sur ce vœu silencieux. Un mélange d'espoir et de prudence flottait dans l'air. L'Ordre du Phénix savait qu'il était plus proche que jamais d'une victoire. Mais aussi que le chemin jusqu'à Voldemort serait semé d'embûches.
Dans la température glaciale de sa cellule, Harry fixait le mur humide, les pensées embrouillées par la mort de Jonathan. Le silence règnait à Azkaban seulement brisé par le bruit lointain des vagues s'écrasant contre les rochers. Une brume froide s'infiltrait à travers les pierres, faisant frissonner Harry, bien que ce ne soit pas le froid qui le dérangeait le plus.
— Pourquoi est-ce qu'il est mort comme ça ? murmura-t-il, plus pour lui-même que pour obtenir une réponse.
Un souffle glacé effleura sa nuque.
— Parce que les esprits faibles sont des terres fertiles pour la désolation.
La voix éthérée se répandit dans la cellule, résonnant dans les recoins sombres. Lentement, une forme translucide apparut devant Harry. Le fantôme, aux contours flous, semblait flotter à quelques centimètres du sol.
Harry releva les yeux, son regard sombre mais curieux.
—...
Le spectre esquissa ce qui aurait pu ressembler à un sourire si son visage n'était pas aussi distordu.
— Tu veux comprendre, n'est-ce pas ? Comprendre comment un être vivant peut être brisé au point de cesser d'exister...
Harry serra les poings.
— Explique-moi. Pourquoi certains deviennent des fantômes, et d'autres non ?
Herpo s'approcha lentement, son corps spectral frémissant comme une flamme.
— La mort n'est pas une frontière aussi nette que le croient les ignorants. Ceux qui meurent avec des regrets, des remords, ou des désirs inassouvis... ceux-là restent coincés entre les mondes. L'âme refuse de partir, de peur de ce qui l'attend ou par attachement maladif au monde des vivants.
Harry fronça les sourcils.
— Alors pourquoi toi ? Pourquoi es-tu encore ici ?
Le fantôme laissa échapper un souffle froid.
— La trahison. Sa voix s'enfonça dans les ténèbres. Une promesse rompue. Une vengeance inachevée. Mon âme s'est accrochée à ce monde, incapable d'avancer. C'est ainsi que les fantômes naissent, Harry. Une volonté brisée qui s'accroche désespérément.
Harry resta silencieux. L'idée d'une âme incapable de trouver la paix résonnait en lui d'une manière étrange.
Le spectre reprit, sa voix plus douce, presque persuasive.
— Jonathan n'était qu'un pion, fragile et malléable. Il n'a pas eu la force de lutter contre ses propres pensées. Il s'est abandonné à elles, tout comme certains s'abandonnent au désespoir et deviennent des ombres errantes.
Harry serra les mâchoires.
— Tu veux dire que j'aurais pu... le pousser à devenir comme toi ?
Un ricanement rauque s'échappa du fantôme.
— Non. Il était trop faible. Ceux qui deviennent des fantômes sont consumés par un feu intérieur, une obsession si puissante qu'elle défie même la mort. Ce garçon n'avait ni force, ni volonté. Sa mort n'a laissé que du vide.
Harry détourna les yeux, pensif.
Le fantôme s'approcha encore, sa présence glaciale plus oppressante.
— Toi, en revanche, tu es différent. Ta colère, ton désir de vengeance... ils te rendent plus fort. Tu ne feras pas l'erreur de t'attacher aux faibles. Tu n'es pas là pour les pleurer. Tu es là pour te venger.
Harry sentit une chaleur sombre s'enraciner dans sa poitrine.
— Je ne faiblirai pas.
Herpo sourit, satisfait.
— Bien. Souviens-toi de ceci, la pitié est le poison des puissants. Ne laisse pas les regrets t'alourdir. Utilise-les. Transforme-les. Car si tu tombes, il ne restera que des chaînes et des ombres.
Harry hocha lentement la tête, ses yeux brillant d'une détermination nouvelle.
— Je n'aurai pas de regrets.
Le spectre s'estompa dans l'obscurité, laissant derrière lui un froid plus mordant que jamais. Pourtant, dans ce vide glacial, Harry sentit une force nouvelle grandir en lui. Une force noire, froide, mais terriblement solide.
