L'univers de Harry Potter ne m'appartient pas...
La Gazette du Sorcier - Édition spéciale
Tragédie à Londres : Hermione Granger, ancienne élève de Poudlard, se donne la mort dans des circonstances dramatiques
Londres, 28 juillet 1997 – Un événement tragique a secoué la communauté sorcière ce matin, avec la confirmation du suicide d'Hermione Granger, l'ex-élève brillante de Poudlard, dont le nom résonnait encore dans les couloirs de l'école de sorcellerie. L'ancienne camarade d'Harry Potter, autrefois admirée pour son intelligence et son dévouement à la cause de la justice, a été retrouvée morte à son domicile dans des circonstances tragiques.
Le corps sans vie d'Hermione Granger a été découvert par un proche de la famille, dans sa maison de Londres, où elle vivait seule depuis quelque temps. Selon les premiers rapports, aucune trace évidente de violence n'a été retrouvée, bien que les circonstances de sa mort restent mystérieuses et alimentent les spéculations. Les autorités affirment qu'il s'agit d'un suicide, bien que l'absence de tout message explicite laisse place à de nombreuses questions non résolues.
La communauté magique, déjà endeuillée par de nombreux événements récents, est sous le choc. Hermione Granger, ancienne élève de Gryffondor, a été un pilier dans la lutte contre les ténèbres, s'opposant activement aux forces de Voldemort aux côtés de Ron Weasley. L'amie fidèle de Potter le traître, qui avait un avenir prometteur dans le Ministère de la Magie, semblait pourtant être sur le point de surmonter son passé douloureux. Cependant, les récentes tragédies personnelles, dont la perte tragique de Jonathan, un jeune garçon avec qui elle avait eu une liaison, semblent avoir profondément marqué l'esprit de l'ancienne héroïne.
Les rumeurs sur la dépression et la détresse psychologique d'Hermione Granger circulaient dans les cercles proches d'elle, bien qu'aucune confirmation officielle n'ait été faite. Ce qui semblait être une jeune femme forte et déterminée, prête à contribuer au bien-être de la communauté, cachait en réalité une souffrance qui n'a jamais été visible pour les autres.
Ce décès survient dans une période déjà difficile pour la communauté magique, à peine quelques jours après l'évasion spectaculaire d'Harry Potter d'Azkaban, et la récente mort de Ron Weasley, un autre membre clé du trio. Les deux événements ont sans doute profondément affecté Hermione Granger, dont les derniers moments de vie semblent avoir été marqués par une profonde désillusion et un sentiment de trahison incommensurable.Les autorités du Ministère de la Magie ont ouvert une enquête pour déterminer si des influences extérieures ont contribué à ce geste tragique. La connexion entre la disparition de Ron et la récente fuite d'Harry Potter reste floue, bien que certains spéculent que les événements vécus par Hermione dans ces derniers mois aient joué un rôle majeur dans sa décision.
Des proches d'Hermione, sous le choc, se sont abstenus de tout commentaire pour le moment. La communauté sorcière est dans l'attente d'informations supplémentaires sur cette tragédie qui a frappé l'une de ses figures les plus respectées.
Nos pensées vont à la famille et aux amis de Hermione Granger, qui ont perdu une âme brillante et courageuse. Un hommage à sa mémoire sera organisé dans les prochains jours, mais pour l'heure, c'est un sentiment d'incompréhension et de tristesse qui règne dans le cœur de nombreux sorciers.
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La Gazette du Sorcier continuera de suivre de près cette histoire tragique.
Molly Weasley était dans la cuisine du Terrier, les mains tremblantes en train de préparer un repas pour sa famille, lorsque soudainement, un éclat de lumière suivi du bruit d'un transplanage, la fit sursauter. Elle se retourna précipitamment, son cœur manquant un battement.
Là, dans l'encadrement de la porte, se tenait Harry Potter. Ses yeux verts brillants, presque féroces, la fixaient intensément, son visage marqué par des années d'épreuves et de douleur. Molly sentit une vague de peur l'envahir. Elle n'avait jamais imaginé revoir ce garçon, ou plutôt cet homme, dans de telles circonstances. Ses pensées se bousculaient dans son esprit, se heurtant entre la crainte et l'espoir — l'espoir que sa clémence, s'il en possédait encore, l'épargnerait.
« Harry… » Sa voix trembla alors qu'elle essayait de rester calme, de montrer qu'elle n'était pas une menace, mais une mère. « Que… que viens-tu faire ici ? »
Elle se força à ne pas détourner le regard. C'était Harry, c'était l'enfant qu'elle avait accueilli comme l'un des siens. Celui qui, bien qu'il ait changé, portait toujours la même cicatrice, la même détresse dans ses yeux.
Harry entra dans la pièce, son regard glacial ne quittant pas Molly. Un silence lourd pesait sur eux. Il s'avança lentement, le bruit de ses pas résonnant dans la cuisine. « Tu ne te demandes pas pourquoi je suis là, Molly ? » Sa voix était presque un murmure, mais chaque mot semblait peser une tonne.
Molly sentit son cœur s'emballer. Elle savait qu'elle n'était plus en sécurité. « Je… je t'en prie, Harry. Je sais ce que tu penses, mais… mais tout cela… tout cela ne peut pas être la solution. »
Harry la fixa un instant, ses lèvres se pinçant. « Ne parle pas de solution, Molly. Tu n'as aucune idée de ce que j'ai vécu. Aucune idée de ce que j'ai dû endurer. » Il marqua une pause. « Mais j'ai réfléchi… et je suis venu te demander une seule chose. »
Elle serra les poings sous la table, se retenant de trembler. « Quoi ? Qu'est-ce que tu veux de moi ? »
Harry s'approcha encore, jusqu'à se tenir juste devant elle. Il baissa brièvement les yeux, observant l'ancienne mère qu'elle était, puis releva la tête, un éclair de douleur et de rage dans ses yeux. « J'ai toujours cru que vous m'aviez trahi. Que vous étiez tous des traîtres, même si vous n'aviez pas voulu l'être. » Il se pencha un peu plus près. « Mais aujourd'hui, je vois les choses autrement. »
Molly avait du mal à respirer, le poids de la situation lui écrasant la poitrine. Elle tenta de faire un pas en arrière, mais ses jambes étaient figées. Harry, cependant, sembla hésiter un instant. Puis, il laissa échapper un léger rire, sans joie. « Vous ne pouvez pas vous échapper de ce que vous avez fait, Molly. Vous ne pouvez pas tout effacer en agitant une baguette. » Il se tourna lentement vers la fenêtre, comme si ses mots n'étaient que des échos d'une réalité bien plus sombre qu'elle ne pouvait l'imaginer.
Molly avait compris. Elle n'était plus qu'une figure parmi tant d'autres sur sa liste de victimes potentielles. Elle serra les poings, se préparant au pire, attendant le coup final, tout en espérant, dans un coin de son esprit, qu'il lui accorderait encore un peu de miséricorde.
La Gazette du Sorcier - 15 octobre 1998
Drame de la famille Weasley
Hier après-midi, la famille Weasley a été frappée par une tragédie d'une ampleur inouïe. Bill, Percy, Charlie, Ginny et Molly Weasley ont tous été retrouvés morts dans le Terrier, leur maison familiale. Seuls les jumeaux Fred et George ont survécu à cet assassinat brutal.
Les circonstances exactes de la mort de la famille Weasley demeurent floues, mais des témoignages font état de la présence d'un individu non identifié au moment de la tragédie.
Le ministère de la Magie et les forces de l'ordre mènent des enquêtes approfondies, mais aucun arrestation n'a été effectuée jusqu'à présent. Des témoins ont affirmé avoir vu Harry Potter apparaître au Terrier, où il aurait immédiatement tué les membres de la famille, avant de disparaître aussi mystérieusement qu'il était venu.
La communauté magique est sous le choc et se demande si l'évasion de Harry Potter d'Azkaban serait liée à cette tragédie. Les anciens alliés du jeune sorcier, autrefois vu comme un héros, sont désormais confrontés à une réalité bien plus sombre.
Pour l'instant, Fred et George Weasley sont les seuls survivants de cette famille autrefois unie. Les sorciers du monde britannique s'interrogent sur la véritable raison qui pourrait avoir poussé Harry Potter à commettre un acte aussi dévastateur.
Dans le grand bureau de Dumbledore, une atmosphère de gravité pesait. Les fenêtres étaient ouvertes, laissant la lumière tamisée du soir pénétrer doucement. Albus Dumbledore, son regard perçant fixé sur l'étagère de livres derrière lui, était plongé dans une réflexion profonde. À ses côtés, Minerva McGonagall observait les documents éparpillés sur son bureau, son visage marqué par l'inquiétude.
"Albus," commença Minerva, sa voix empreinte de fatigue, "tout cela est bien trop pour que l'on puisse simplement l'ignorer. Harry Potter, après tout ce temps... comment avons-nous pu en arriver là ?"
Dumbledore resta silencieux un moment, ses doigts se croisant sous son menton. Il avait déjà anticipé cette conversation, mais y faire face était toujours un défi.
"Nous avons fait des erreurs, Minerva. Je le reconnais", répondit-il finalement, sa voix calme mais pleine de lourdeurs. "Harry a été enfermé trop longtemps. Il n'a jamais été correctement soutenu. Et maintenant, il a franchi une ligne que nous pensions inimaginable."
"Et pourtant, il l'a franchie. Il a tué des membres de la famille Weasley. Il est devenu ce que nous avions toujours craint qu'il devienne en raison de sa colère et de sa vengeance", reprit Minerva, son ton trahissant une profonde déception. "Qu'est-ce qui a bien pu se passer dans son esprit ?"
Dumbledore soupira et se leva, allant se placer près de la fenêtre. Il observa un instant les lumières de Poudlard dans la nuit. "Il a été trahi, Minerva. Non seulement par ses amis, mais aussi par nous tous. Son emprisonnement à Azkaban a brisé quelque chose en lui. Il n'a jamais eu l'opportunité de guérir, de trouver sa place dans un monde qui l'a tourné en dérision."
"Mais pourquoi tout cela, Albus ?" demanda Minerva, le regard brûlant de questions. "Il a pris la vie de ceux qu'il connaissait. Ron, Hermione… la famille Weasley entière. Quel but cela sert-il vraiment ?"
Dumbledore se tourna lentement vers elle, son expression grave. "La vengeance. C'est ce qui guide ses actions désormais. Il a été poussé à cela par sa propre souffrance et ses démons intérieurs. Ce n'est plus le Harry que nous avons connu, Minerva. C'est un autre homme, forgé par la douleur et le ressentiment."
McGonagall hocha la tête, son esprit travaillant à toute allure. "Et maintenant ? Que devons-nous faire ?"
Dumbledore s'assit à son bureau, les mains jointes, et ses yeux se plissèrent légèrement. "Nous devons agir avec prudence. Si nous devons arrêter Harry, cela devra être fait d'une manière qui ne lui donne pas plus de raison de se défendre. Une confrontation directe pourrait entraîner des conséquences irréversibles, pour lui comme pour nous."
Minerva baissa les yeux, perdue dans ses pensées. "C'est impensable. Le garçon que nous avons vu grandir à Poudlard… Ce n'est plus le même."
"Non, ce n'est plus le même", acquiesça Dumbledore. "Et c'est peut-être ce qui fait de lui un ennemi si redoutable."
La conversation s'interrompit alors, un silence s'installent entre les deux anciens alliés. Chacun d'eux savait que l'histoire qui se jouait maintenant marquerait à jamais la fin de ce qu'ils avaient tenté de bâtir.
Le regard de Dumbledore se fit plus sombre.
Minerva McGonagall se leva lentement de sa chaise, son esprit encore encombré par la gravité des paroles échangées avec Dumbledore. Le poids des événements semblait alourdir chaque pas qu'elle faisait. Ses pensées tourbillonnaient, ses yeux s'attardant sur les dossiers ouverts sur le bureau de son collègue, mais la conversation, l'énigme qu'était devenue Harry Potter, était toujours en tête. Elle s'éloigna du bureau, le souffle court, ne trouvant pas de réponse satisfaisante à ses propres questions.
Alors qu'elle s'approchait de la porte, ses yeux se portèrent instinctivement vers la fenêtre. À travers le verre, elle aperçut un mouvement dans l'air, un corbeau noir qui volait silencieusement sous la lumière pâle du soir. Ce n'était pas inhabituel d'en voir à Poudlard, mais ce qui attira son attention, ce fut la couleur étrange de ses yeux. Un vert perçant, brillant, presque surnaturel.
Elle s'arrêta un instant, son regard captivé par cette vision. Le corbeau semblait l'observer à son tour, ses yeux verts perçant l'obscurité, semblant scruter les profondeurs de son âme. Puis, dans un mouvement fluide, il s'éloigna du bâtiment, disparaissant dans la lueur crépusculaire.
McGonagall frissonna légèrement. Un pressentiment la saisit, une sensation désagréable qui s'insinua sous sa peau. Elle n'arrivait pas à se défaire de l'impression que ce corbeau ne faisait pas qu'être un simple oiseau errant. C'était comme s'il portait avec lui un message, une ombre d'une époque révolue, ou pire, un avertissement.
Elle se tourna vers Dumbledore, toujours assis, son regard plongé dans les papiers devant lui, indifférent à ce qu'elle venait de voir.
"Albus," dit-elle d'une voix tendue, "je vais prendre un moment. Il me semble que tout ce que nous avons construit, tout ce sur quoi nous avons travaillé, se trouve désormais sur le point de se défaire."
Dumbledore ne releva même pas les yeux. "Prenez votre temps, Minerva. Ce que nous affrontons est plus grand que tout ce que nous avons imaginé."
Elle se détourna, quittant le bureau sans un mot de plus, son esprit hanté par la vision du corbeau aux yeux verts.
