Je ne possède aucun des personnages de la série TV, des films ou des romans.

Un recueil de textes courts se déroulant dans l'univers du film de Jack Reacher (Films, romans et série)

ce texte a été écrit dans le cadre d'une soirée à thème du group : Papotage, Ecriture, Lecture et Bonne Humeur

Thème : LE CHAMP LEXICAL DU PRINTEMPS : Il fallait placer au moins 10 mots prit dans une liste de mots appartenant au champ lexical du printemps.

En espérant que cela vous plaise

Bonne lecture

PS : Au fait j'ai commencé à faire du tri et à remettre de l'ordre dans mes publications en faisant une sorte de table des matières dans mon profil alors n'hésitez pas à y faire un tour ;)


QUELQUES TEXTES LE LONG DE LA ROUTE

Le retour du printemps

Il y avait des saisons, plus agréables que d'autres pour faire du stop et après l'hiver qu'il venait de passer, Reacher était bien content que le climat devienne plus clément. Au dernier village qu'il avait croisé, il avait acheté de nouveaux vêtements, les siens ayant fini dans la première poubelle qu'il avait croisé. Il ne lui restait plus dans ses poches que sa brosse à dent pliable, sa carte d'identité et 70 dollars.

Ce n'était pas beaucoup, mais la prochaine ville était une grosse bourgade agricole. Avec le retour du printemps, il trouverait bien à se faire embaucher pour deux ou trois semaines. Entre les semis et les vignes, il était quasiment sûr qu'ils auraient besoin de saisonniers. Un type d'un mètre quatre vingt quinze et de cent vingt kilos présentait à coup sûr un avantage pour se faire embaucher.

Le seul problème était que le panneau routier annonçait encore 50 kilomètres et que la route était littéralement déserte ! Tant que le soleil fut de la partie, cela ne dérangea pas Reacher de marcher. Il avait déjà fait 80 kilomètres avec tout son équipement de l'armée sur le dos en plein désert irakien, ce n'était pas 50 kilomètres les mains dans les poches sur une route de l'Oregon qui lui poserait problème.

Sauf que le printemps c'était la demi-saison et que le temps printanier était d'humeur aussi changeante qu'une fille de joie de Bangkok. La pluie arriva sans crier gare et en moins de quinze minutes, ses vêtements nouvellement achetés furent trempés.

Reacher grogna et s'ébroua. Qu'est-ce qu'il détestait la pluie ! Enfin, ce n'était pas réellement la pluie qui l'agaçait, mais plutôt le fait de devoir rester après pendant des heures avec des vêtements humides sur le dos. Ne posséder rien de plus que ce qu'il portait sur lui présentait parfois des désagréments.

Par chance, au bout d'une demi-heure de pluies torrentielles, un bruit de moteur se fit entendre. Reacher ne laissa pas passer sa chance, il mit le pied sur le bitume, redressa sa carcasse et tendit le pouce. Avec la pluie, il ne pouvait pas distinguer la voiture qui arrivait. Il se disait qu'il aurait une préférence pour un fermier ou un camionneur… il y avait peu de chance qu'une femme seule prenne en stop un colosse sortant du bas côté.

Reacher distingua les phares puis l'avant d'un gros 4 x4 Dodge vert. Il fit en sorte de bien se faire voir et sourit en voyant le véhicule ralentir. Il s'arrêta et la vitre se baissa.

- Vous êtes en panne quelque part ? Demanda une voix bourrue.

- Non, je suis à pied.

- Eh bien, en voilà une drôle d'idée. Montez !

Reacher ne se le fit pas dire deux fois. Il s'ébroua pour tenter de ne pas trop dégouliner sur le siège et grimpa dans le 4x4. L'homme, un type qui devait avoir dans la cinquantaine, le détailla des pieds à la tête.

- Vous allez où ?

- A la ville suivante.

- Vous êtes en cavale ?

- Non, répondit Reacher tout en sachant qu'il faudrait sans doute plus que ça pour convaincre son chauffeur.

- Et vous allez y faire quoi ? Demanda le chauffeur en démarrant.

- Découvrir la région, chercher un travail. Ce ne doit pas manquer dans les plantations, non ?

- Oh non ! Vous trouverez ! Répliqua l'homme en se détendant un peu.

- Vous connaissez un hôtel pas cher ?

- Oui, chez Molly Griffiths. Les draps sont propres, les chambres anciennes, mais correctes, 25 dollars la nuit.

- Parfait, vous pouvez me déposer chez Molly ?

- Bien sûr !

Le reste du trajet se fit en discutant de tout et de rien, de la région, de la vigne, de la mort du mari de Molly Griffiths dont la voiture avait quitté la route pendant le dégel de l'an dernier. Son chauffeur qui s'appelait Ted, répéta trois fois qu'il fallait toujours se méfier du dégel, c'était une période piégeuse, surtout si on avait trop bu. Il lui parla aussi longuement de Corson Reed. C'était lui le grand propriétaire terrien de la région. Il avait déjà racheté trois petites fermes qui périclitaient depuis le début de l'année. Il avait même demandé à Molly, enfin au début à feu son mari, de lui vendre l'hôtel, mais il avait refusé.

- Pourtant, on refuse peu de chose à Corson Reed ! Surtout que c'est son beau-frère le shérif !

Cette phrase là, fit tiquer Reacher. Il connaissait parfaitement ce type de petite ville au fin fond de la campagne américaine. Il en avait déjà traversé de nombreuses, des villes qui donnaient l'impression d'être figées dans le temps à l'époque de la conquête de l'ouest avec leur protecteur et leur code propre. Le problème c'était qu'il avait aussi constaté que tout n'était souvent qu'idyllique en extérieur…

Lui qui pensait que le printemps était synonyme de renouveau, il se demanda dans quel nids de vipères il s'apprêtait encore à mettre les pieds. Un soupir lui échappa, sa vie était finalement moins agitée quand il était à l'armée…


Défis des Défis Galactiques

Horoscope du 17/02/2022 au 24/02/2022 : Scorpion : Jack Reacher

J - Jack Reacher

Situation 39 : Un personnage A fait du stop et un personnage B lui propose son aide

Défi de Sarah et Voirloup n°76 : Ecrivez sur un fandom dont vous n'avez pas l'habitude (moins de 10 fics)

Prénom 60 : Jack

50 nuances de fandom méconnus

Si tu l'oses : 691. figé dans le temps (261/400)