Écrit par HateWeasel
385. Prévoir à l'avance.
Durant les mois qui suivirent, Ciel et Alois tentèrent de passer un pacte encore et encore ; finissant par n'obtenir que les mêmes résultats. C'était devenu une sorte d'étrange jeu entre eux, alors qu'ils se demandaient si "ce serait pour aujourd'hui ?". Le sujet refaisait surface une fois toutes les deux semaines environ et ils réessayaient, mais hélas, tout ce qu'ils obtenaient était une migraine.
Cela dit, un certain majordome était très inquiet. La première fois que les garçons avaient tenté de former un pacte, cela avait grandement agité l'homme qui avait eut peur que quelqu'un interfère avec son propre pacte. Même si Sebastian savait qu'il serait libéré du Phantomhive si sa marque démoniaque disparaissait, l'homme était étrangement attaché à la vie qu'il menait actuellement. C'était une chose qu'il ne comprenait pas vraiment.
Il avait fallu des années pour qu'il se débarrasse de la rancœur qu'il éprouvait pour son maître lorsque ce dernier était devenu immortel. Finalement, il avait fini par l'accepter ; du moins jusqu'à ce que le garçon suggère de ressusciter une certaine menace blonde. Il ne comprenait pas l'envie du garçon de ramener à la vie un ancien ennemi comme il était incapable de comprendre les désirs et le comportement humain de Ciel. Peu importe de quoi il s'agissait, Sebastian était fermement contre l'idée, peut-être à cause de son a priori vis-à-vis du Trancy, mais aussi parce que le Phantomhive était devenu quelqu'un d'important pour lui.
Pas seulement Ciel, mais les autres, aussi, étaient devenus importants pour lui. Luka, Revy, et même Alois, qui l'avait condamné à une servitude éternelle, étaient tous importants pour lui, d'une certaine manière. Cela ressemblait à de l'attachement, mais Sebastian n'était pas sûr. Tout ce qu'il savait était que les choses avaient changées, et qu'elles continuaient de le faire, et que tout cela découlait des caprices égoïstes de son maître.
Sebastian avait du mal à comprendre son maître, ces derniers temps. L'emballement que le garçon avait pour le Macken n'était pas un comportement "correct" pour lui. Il appelait cela "l'amour". Sebastian connaissait le mot, mais rien de plus. L'homme ne pouvait que constater à quel point cela changeait étrangement le Phantomhive, alors que ce dernier devenait plus gentil, plus ouvert, et bizarrement, affectueux, pour certains. Ce ne serait pas tout à fait négatif s'il n'était pas également devenu quelque peu "irrationnel" aux yeux de Sebastian. Pourquoi diable Ciel voudrait-il passer un pacte avec le blond, cela était incompréhensible pour le majordome.
- Les démons deviennent plus fort avec un pacte, et actuellement, nous avons besoin de toute la force que nous pouvons obtenir, dit le bleuté. Ces démons de la Black Annis nous tueront, si nous les laissons faire.
- Est-ce réellement la seule raison ? demanda le majordome du garçon. Un pacte avec un démon dure pour l'éternité. Est-ce vraiment judicieux, avec un but aussi précaire en tête ?
- Ce n'est pas si précaire, dit Ciel. Il y a des bénéfices pratiques. Ainsi, je peux connaître l'emplacement de Jim en mission, et cela facilitera aussi la communication. Les radios ne sont pas si fiables, surtout lorsqu'elles peuvent être trafiquées.
- En liant votre propre âme à la sienne ?
- Mon âme est déjà connectée à la tienne, non ? Qu'est-ce qu'un lien de plus ? Cela pourrait même nous donner une poussée de puissance à tous, répliqua le garçon. J'ai déjà pris ma décision, Sebastian.
Soupirant, le majordome s'avoua vaincu. Il ne pouvait pas débattre avec son maître. Quel genre de majordome serait-il s'il faisait cela ? Toutefois, l'inquiétude planait au-dessus de lui comme un nuage gris.
- Toutes mes excuses, monsieur, commença-t-il, mais j'ai toujours du mal à comprendre pourquoi vous êtes si enclin à vous lier à Alois pour l'éternité...
Dès que cette phrase fut prononcée, les coins des lèvres de l'homme se courbèrent en un sourire narquois railleur.
- Qu'y a-t-il de si drôle ? demanda le Phantomhive, sachant très bien que l'expression de l'homme n'augurait rien de bon.
- Veuillez m'excuser, monsieur, dit Sebastian. Je viens juste de penser que cette situation ressemble beaucoup à un mariage.
Ciel s'étouffa avec son thé matinal en entendant cette suggestion. Il posa la tasse et toussa dans son poing, tournant sa chaise pour être de dos à Sebastian. Un rougissement colorait ses joues alors qu'il tentait de se reprendre en mains, cependant, les dégâts étaient déjà fait et le majordome était très amusé.
- Ne sois pas ridicule ! finit par aboyer le garçon. Nous sommes encore au lycée !
- Mais un pacte faustian reste envisageable ? demanda son majordome en réponse.
- Tch, fit Ciel en claquant de la langue pour masquer son embarras. Ce n'est pas la même chose...
- Peut-être, taquina Sebastian. Êtes-vous en train de dire que vous n'épouseriez pas Alois ?
Son maître ouvrit la bouche pour parler, mais marqua une pause à la place.
- Pourquoi es-tu toujours en train de jouer avec moi ainsi ? demanda le Phantomhive, changeant de sujet.
Il fronça les sourcils pour tenter de paraître plus intimidant et en colère, mais cela ne sembla qu'amuser davantage le démon plus âgé.
- Veuillez m'excuser, monsieur, dit l'homme. J'essayais simplement d'évaluer l'état actuel de votre relation à tous les deux.
- Et pourquoi vouloir faire cela ?
- Par curiosité, je suppose, admit Sebastian. Votre nature humaine est toujours aussi fascinante, monsieur.
Le garçon devant lui s'adossa contre sa chaise et croisa les bras, vexé. Puis, un sourire apparut sur son visage.
- La curiosité est un vilain défaut, dit le Phantomhive en étant très satisfait par le léger sursaut du sourcil de l'homme.
- ... Mais également une qualité, dit le majordome, récitant la partie moins connue de l'expression. Ce sera tout, monsieur ?
- Oui... dit le garçon d'un ton agacé. Je t'appellerai si j'ai besoin de quoi que ce soit...
Se courbant légèrement, Sebastian se retourna et partit, laissant le jeune démon seul avec ses pensées. Des pensées confuses, d'ailleurs, alors que le garçon tentait de réellement comprendre la situation.
Ciel aimait Alois de tout son cœur, mais ils étaient encore à l'école ; et le blond comptait faire des études supérieures par la suite, qui plus est. De plus, la sacralité du mariage ne s'appliquait qu'entre un homme et une femme, non ? Certaines croyances ont la vie dures, malheureusement. Il semblerait que les vieilles mœurs du Phantomhive aient du mal à partir, et ce même si elles commençaient clairement à bouger.
En plus de cela, pour être franc, l'idée qu'un couple de démons homosexuels puisse être marié devant Dieu ressemblait plus à une étrange plaisanterie qu'autre chose. A moins que l'église Satanique n'offre des services matrimoniaux, le duo de démons n'avait pas de chance. De toute manière, le Phantomhive avait connu assez de groupes adorateurs du diable, de cultes, et de cérémonie ; assez pour une vie entière.
Dans les faits, un pacte faustian suffirait. Ils avaient besoin de cette puissance en plus, non ? Le côté pratique était suffisant, mais quelque chose d'autre animait les envies du bleuté ; quelque chose de plus personnel. Ce qu'il voulait vraiment était une confirmation qu'Alois serait en sécurité durant toute cette mascarade, et à l'avenir. Un peu de tranquillité d'esprit ne serait pas de refus, alors que le bleuté était terrifié à l'idée de perdre à nouveau tout ce qu'il avait. Ces démons auxquels ils devaient faire face étaient de toute évidence puissants, et ils pourraient très bien être ceux qui réaliseraient ses peurs.
C'était égoïste, en fait. Tout ce que le bleuté voulait était de protéger son bien-aimé avec une sorte de protection diabolique pour garder le blond à ses côtés. Bien qu'il ne l'admettrait jamais, alors que le bleuté se fichait pas mal d'une bague, l'idée d'une sorte de marque ou d'indication d'à qui appartenait le Macken l'excitait un peu, en quelque sorte. Alois ressentait la même chose, laissant souvent des marques sur le cou du bleuté dans l'intimité. Malheureusement pour lui, cependant, elles guérissaient toujours dans la seconde.
Quelque chose dérangeait le bleuté. Le garçon avait juré avoir lu quelque part que passer des pactes avec d'autres démons était possible. La question étant, où ? Il avait une idée, mais était-il assez désespéré pour s'embêter avec ça ?
Le Livre d'Akeldama était une relique d'il y a plusieurs siècles, et qui se trouvait sous le manoir Phantomhive. Elle contenait des sorts avancés écrits par un démon du nom de Akeldama, un démon aussi sage que puissant. Il avait appris maintes et maintes vérités durant les nombreuses années où il avait vécu, gagnant en pouvoir et en connaissance, mais un jour, le démon était mort. Tout ce qu'il restait de lui était sa main gauche, qui se trouvait également sous le manoir Phantomhive. Peut-être que le livre qui avait été écrit avec cette même main contiendrait davantage d'informations sur la prouesse que le garçon tentait d'accomplir ? Après tout, il s'agissait du même livre qui avait donné au bleuté les instructions nécessaires pour ressusciter les morts.
Étrangement, se rappeler du livre rendait Ciel mal à l'aise, mais il n'arrivait pas à savoir pourquoi. C'était comme si plus il essayait d'y penser, plus son esprit devenait confus. Le garçon fronçait les sourcils et se concentrait, mais il n'y avait rien. Tout ce qu'il ressentait était une sorte d'anxiété ; comme s'il oubliait quelque chose d'une importance capitale.
Ciel passa ses mains dans ses cheveux afin d'essayer de tirer une quelconque pensée, avant de se rendre compte que cela ne servait strictement à rien. Soupirant, il se leva de son bureau, réalisant qu'il ne pouvait plus rester en place avec ce sentiment. Ainsi, le Phantomhive se retrouva à errer sans but dans le manoir.
Tout était normal. La maison était rangée et calme, à part pour le fait que Luka avait caché les lunettes de soleil de Revy, forçant le mort-vivant à poursuivre le jeune démon dans toute la maison. Oui, même cela était un évènement normal ; un évènement qui arrivait presque toutes les semaines. Sebastian s'occupant des diverses tâches de la maison, s'arrêtant probablement pour nourrir le chat de gouttière qui venait parfois chez eux. Est-ce que l'homme pensait vraiment que Ciel ignorait la présence de l'animal ?
Finalement, il y avait Alois, qui fut trouvé allongé sur le canapé devant la télévision dans la salle de jeu. Le blond avait la tête sur sa paume, reposant son coude sur l'accoudoir du canapé alors qu'il phasait. Incroyable mais vrai, le garçon n'était pas en train de regarder une quelconque comédie comme à son habitude. Il était en train de regarder les actualités.
- Allons bon... dit le bleuté, sortant l'autre garçon de sa transe. Je ne savais pas que tu regardais les actualités sans que je t'y force.
- Tu ne me forces pas, répondit le blond en levant les jambes tandis que l'autre garçon faisait le tour du canapé pour s'y asseoir.
Il rabaissa ensuite ses membres sur les cuisses du Phantomhive au lieu de s'asseoir pour lui faire de la place.
- J'écoute juste pas les parties inintéressantes.
- Qui sont ?
- Les potins de célébrités, ce genre de conneries.
- Ah, je fais ça aussi.
- Ouais, clairement, dit le Macken. Pourquoi est-ce que j'en aurais quelque chose à foutre de savoir qui est enceinte et qui baise qui ? Pourquoi est-ce que ça c'est considéré comme de l'actualité ?
- Parce que les actualités commencent à devenir du "divertissement", répondit Ciel.
- Ce n'est pas très divertissant, dit le blond ennuyé, portant son attention sur l'écran. Oh, et c'est reparti, dit-il. C'est quoi le délire avec tous ces putains de viols à l'université qui ne partent même pas en justice ? Je jure que c'est genre, le quinzième cette semaine, et on est que jeudi !
- Les universités ne pensent pas qu'ils soient "crédibles", pour je ne sais quelle raison, dit le bleuté. Sans parler des preuves ADN et des vidéos surveillance.
- Les humains sont tellement stupides, dit Alois, prenant la situation très à cœur.
- Nous étions humains aussi, autrefois, tu te souviens ?
- Et on était stupides.
Le Phantomhive pouvait difficilement contester cela. Ils avaient tous les deux pris d'horribles décisions, en tant que mortels, mais heureusement, ils semblaient avoir mûris depuis. Comme c'était étrange de voir à quel point interagir avec un ancien ennemi juré pouvait être thérapeutique s'il n'y avait plus d'animosité. Une des raisons pour laquelle Ciel avait ramené l'autre garçon à la vie était "stupide", en fait, puisque le garçon voulait juste se concentrer sur quelque chose. Une fois que sa haine s'était consumée, il avait perdu sa raison de vivre, après tout. Une partie de Ciel voulait quelqu'un qui le comprenait, et une autre que la flamme se ravive.
- C'est vrai, dit le bleuté, trouvant d'une certaine manière que la condescendance et la passion du Macken pour le sujet était très séduisante.
Son attention était portée sur le visage du blond, plutôt que sur l'écran de télévision, observant les sourcils du garçon se froncer avec agacement et ses yeux étaient meurtriers. Il ne fallut pas longtemps à Alois pour le remarquer, cependant, et son expression changea.
- Oh, Ciel, que vas-tu devenir quand je partirai à la fac ? demanda le blond d'un ton plutôt joueur.
L'Inspecteur en chef Sir Dr Ciel Phantomhive ne comptait poursuivre des études supérieures avec la menace blonde, étant donné que le garçon possédait déjà un doctorat et plusieurs masters. Il n'était pas inhabituel pour lui de ne pas aller à l'université avant de répéter le cycle scolaire de la Troisième à la Terminale. Il n'était pas obligé, mais d'un autre côté, il n'était pas obligé de répéter sa scolarité du tout. Son raisonnement était basé sur le fait qu'il ne souhaitait pas grandir. Après tout, le garçon ne supportait pas les adultes, même s'il essayait d'en être un depuis son jeune âge. Il avait peur de franchir le pas, et de laisser derrière lui ce qu'il restait de son enfance ; et de son humanité.
Il commençait à mieux se faire à l'idée, ces dernières années, alors que sa perception de ladite idée de "changement" progressait. Toutefois, il n'était pas très friand à l'idée de refaire des études supérieures. Il avait déjà obtenu la plupart des diplômes qui lui seraient utiles dans son domaine. Il n'en avait pas besoin d'autres.
Mais, Alois était enthousiaste, ayant l'impression qu'il pourrait améliorer ses propres compétences et son intelligence. Il avait le besoin de rattraper, ou juste de battre, le Phantomhive, et cela comptait également. Malheureusement pour lui, cependant, ses notes à Warwick n'étaient pas comparables à celles de Ciel à cause du désintérêt que le garçon avait pour les matières qu'il considérait comme "ennuyantes". D'une certaine manière, il savait que l'université serait différente, puisqu'il apprendrait à devenir un inspecteur, ce qu'il était déjà. C'était un travail qu'il adorait faire, et maintenant il serait enfin en mesure de dire qu'il était "qualifié".
- Oh, je ne sais pas, commença le bleuté. Pendant que tu seras à l'école, je resterai probablement à la maison pour travailler.
- Aw, est-ce que ça veut dire que je vais te manquer ? taquina Alois en tapotant la joue de l'autre garçon.
- Ce ne serait que pendant quelques heures par jour... dit Ciel. Je peux m'en sortir. Et toi ?
- Bien sûr que je peux. Il y a des meurtres en ce moment même, Ciel.
- Pas dans la salle de classe, non. Tu te rends bien compte que c'est en majorité de la théorie, et que tu devras prendre des cours sur les sujets principaux aussi, n'est-ce pas ?
- D'accord. Ce sera exactement comme Warwick, alors.
- Non. L'université est plus dure, dit le Phantomhive. J'imagine que je t'aiderai un peu avec tes devoirs...
- Tu es tellement méchant... dit Alois.
- Je croyais que tu aimais ça ? lui rappela son bien-aimé alors que le blond s'assit.
Il se pencha en avant et mit ses bras autour de la taille de Ciel, cachant son visage dans le torse du garçon.
- Ouais, mais pas quand tu es méchant avec moi, dit-il. J'attends avec impatience le jour où tu débarqueras dans mon cours en disant : "Viens, Jim, il y a un tueur en série qui se sert de livres de coloriage comme mode opératoire".
Le blond imita le ton de son amant du mieux qu'il le pouvait, riant en entendant comment il sonnait.
- Je ne parle pas comme ça... répondit le bleuté en passant instinctivement ses bras autour des épaules de l'autre garçon. Et pourquoi est-ce que quelqu'un irait se servir de livres de coloriage comme mode opératoire ?
- Je ne sais pas. Voilà pourquoi c'est un mystère, répondit Alois. On se demandait la même chose pour le Sudoku, et regarde où on en est.
- A se câliner sur le canapé tout en ignorant les actualités ?
- Précisément, dit le blond en bougeant afin de pouvoir voir le visage de l'autre garçon. Les jeux enfantins peuvent causer toute sorte de problème, hein ?
- Tout à fait, dit Ciel. Ils transforment les petits blonds dérangés en inspecteur, apparemment.
- Je ne suis pas "petit", je suis un "homme", s'il te plaît, dit son bien-aimé en mettant tout son poids sur le bleuté pour le forcer à se pencher. J'ai dix-huit ans, non ?
- Tu es toujours au lycée, non ? demanda le bleuté avec un sourire narquois. Ne devrais-tu pas être en train d'étudier ?
- Probablement, répondit Alois en lâchant Ciel pour se lever, les paumes sur le canapé de chaque côté de la taille de l'autre garçon. J'aurais bien besoin d'un peu d'aide en... biologie, ajouta-t-il avec son propre sourire narquois.
- Est-ce que c'est censé être du rentre-dedans ? demanda Ciel en mettant une main sur l'arrière de la tête du blond. C'est ringard...
- Tu adores ça, répliqua la menace.
- Je sais, dit le Phantomhive en invitant son partenaire à l'embrasser.
Leurs lèvres ne furent qu'à quelques millimètres lorsqu'ils entendirent une voix.
- Qu'est-ce que vous faites ?
Le duo de démons se sépara instantanément, se rasseyant tout en se mettant droit en entendant la voix familière. C'était celle du blond, mais plus aigue ; plus jeune. Ciel et Alois se raclèrent maladroitement la gorge alors que Revy se tenait devant eux, une expression agacé et quelque peu perturbée sur le visage, étrangement dépourvu de lunettes de soleil.
- Je respecte le fait que vous soyez, genre, gay ensemble, mais par pitié, pas devant les enfants...
