Résumé du dernier chapitre : Velgrîn, le légionnaire, tue son coéquipier, avant de se replier devant le pouvoir de Nelliel. Cette dernière surpasse les Shinigamis sans réel problème, avant que Kensei ne finisse par revenir, exhortant Hisagi notamment, à libérer son Bankai. La bataille se rééquilibre légèrement, jusqu'à l'apparition d'un fort étrange Hollow, que Nelliel décrit comme étant « le masque des cauchemars ».

Pendant ce temps, tandis qu'Ukitake Jushirô et Séria Alario discutent, la bataille d'entraînement a commencé entre Kenpachi Zaraki et Kuchiki Byakuya, lequel ne tarde pas à libérer son Senkei …

BLEACH — THE DARK AGES

CHAPTER 8 : THE BEAST WITHIN YOUR SOUL

Yasuharu Takanashi — Enfin Apparu

L'horizon devenu aussi sombre que proche, traversé par des éclats lumineux rosés qui s'étageaient en des lames immatérielles. Le « Senkei : Senbonzakura Kageyoshi » du Capitaine Kuchiki Byakuya, avait subi quelques modifications, suite aux entraînements multiples du Shinigami, et surtout avec le développement de ses nouvelles aptitudes. Kenpachi Zaraki devait bien avouer que ce décor noir lui donnait quelque peu le tournis, d'autant plus que ces lames semblaient danser dans un tourbillon lent et macabre. Hormis l'apparence, ce nouveau Senkei devait sûrement disposer de capacités offensives accrues, mais restait encore à définir quoi, précisément.

Serrant bien Nozarashi dans sa main droite, le grand homme aux cheveux ébène attendait le signal de cette nouvelle bataille. Byakuya Kuchiki restait impassible, dos à lui. Cette suffisance l'insupportait grandement, et sa fierté personnelle, sa volonté de combattre, lui dictait directement de lancer une attaque frontale vers ce noble arrogant. Et jamais, Kenpachi n'avait été un homme qui tergiversait longtemps. Poussant un râle presque bestial, il s'élança, Zanpakutô en mains, pour frapper l'ennemi.

« — Je savais que te méfier était une tâche insurmontable pour toi. »

Dans les alentours, les lames scintillèrent toutes en même temps. L'ancien Capitaine de la Sixième Division leva simplement sa main droite, avant qu'une véritable grille lumineuse n'éclate, pour s'abattre sur les flancs de son assaillant. Ainsi poursuivi, Kenpachi stoppa nette sa première idée, pour se concentrer sur ces dangereux assauts de Senbonzakura Kageyoshi : soulevant sa hache, il frappa fort sur sa droite, libérant au passage une forte dose de lumière jaune. L'impact ne tarda pas, entre la grille lumineuse blanche de Byakuya, et la vague d'énergie brutale de son adversaire. Un premier résultat assez évident se dessina : la masse violente de l'homme qui a jadis commandé la Onzième Division, en sortit vainqueur.

Toutefois, quelques secondes suffirent pour que l'intéressé comprenne que les choses ne seraient pas aussi faciles : à partir du néant, la lumière tranchante se reforma, pour reprendre le même chemin. Et au bout de quelques secondes, malgré un saut vers l'arrière, le haori blanc du Shinigami s'entacha encore avec davantage de sang. Reculant sur plusieurs mètres, Kenpachi poussa un râle étrange, mêlant colère à une certaine douleur. Son reiatsu augmenta une nouvelle fois, faisant trembler tous les environs, avant que de nouveau, il ne fonce en direction de Byakuya.

« — J'vais te buter, Kuchiki ! »

Le noble se retourna assez rapidement, sans qu'aucune expression différente ne vienne interférer avec celle qui restait gravée sur son visage. En un rien de temps, il disparut, à l'aide d'un shunpô, dans le dos de son adversaire. Une lumière blanche et rose se forma dans sa main droite, offrant finalement un sabre immatériel à l'ancien capitaine, qui frappa de manière horizontale.

Réagissant au quart de tour, Zaraki Kenpachi plaça son Zanpakutô en opposition, provoquant une violente collision. Byakuya lui-même recula de quelques mètres, évitant de se retrouver englué dans le nuage de fumée qui avait résulté de cette confrontation. Son regard se plissa très légèrement, lorsque Kenpachi jaillit dudit nuage, pour le frapper avec une violence inouïe.

« — Bordel ! Grogna ce dernier. Je l'ai encore raté … ! »

Le sol se fissura largement, une grande crevasse apparaissant et modifiant ainsi le champ de bataille. Froid et silencieux comme toujours, le grand-frère adoptif de Rukia réapparut à quelques mètres plus loin, quelques gouttes de sang coulant depuis sa main droite, où l'épée lumineuse n'existait déjà plus, visiblement anéantie par le choc avec Nozarashi. Kenpachi lui lança de nouveau un regard meurtrier.

« — Qu'y a-t-il, Zaraki Kenpachi ? murmura l'homme à la longue chevelure ébène. Te rends-tu compte de ton impuissance ?

— Arrête de dire de la merde, tu me fais chier !

— J'établis des faits, rétorqua Byakuya, d'un air monotone. En plus de six mois, tu n'as absolument pas progressé. Tu es un poids pour tous les Shinigamis. »

Pour illustrer ses propos, l'intéressé effectua un rapide geste de sa main droite, une forte lueur blanche commençant à l'entourer. Au même instant, toutes les lames immatérielles qui gravitaient autour du champ de bataille tournèrent avec plus de vitesse et d'intensité, sous l'air plutôt troublé de son adversaire.

« — Senkei Senbonzakura Kageyoshi : Kashôku Densen. »

Toute l'arène ne tarda pas à être inondée d'une grande lumière, provenant de chaque lame, aveuglant directement la cible, ainsi que les spectateurs. Au bout de quelques instants, une véritable grille lumineuse vint s'abattre, tout autour de l'homme qui fut Capitaine de la Onzième Division. Complètement cerné, ce dernier tenait avec une insistance presque nerveuse, son puissant Zanpakutô.

« — Kuchiki Byakuya … ce type a fait des progrès incroyables, marmonna dans les tribunes, Shiba Tekketsu, en abaissant ses lunettes de soleil. Il va nous être très utile pour cette guerre, à n'en pas douter …

— Il a travaillé dur, rétorqua lentement Shunô Kaminari. Comme tous auraient dû le faire.

— Hé, dis pas ça comme si je ne le faisais pas, hein … »

Sur le terrain, ne voyant aucune ouverture réelle, Kenpachi poussa un hurlement de rage, avant d'abattre Nozarashi sur le sol, générant au passage une grande colonne d'énergie jaune, qui explosa dans les environs. Byakuya resta longtemps immobile, à observer comment cet homme si perturbé mentalement, cherchait à se défendre. L'impact entre les milliers de lames lumineuses et le géant ne tarderait pas. Ce n'était qu'une question de temps, avant que cet homme ne s'écroule, incapable de poursuivre la bataille.

Les yeux de Byakuya se fermèrent doucement, alors que déjà, la grande colonne jaune soulevée par Nozarashi commençait à s'estomper. À l'intérieur de cette dernière, le visage de Kenpachi traduisait bien son impuissance, et sa rage bouillonnante à travers chacune de ses veines. Les lames de lumière revenaient à chaque fois. Peu importe combien de temps, combien de fois, toute cette puissance qu'il libérait actuellement, parvenait à les repousser … elles revenaient sans cesse !

« — Tu as perdu, Zaraki Kenpachi, tonna son adversaire, en plaçant sa main en face de lui. »

Une grande épée de lumière apparut à cet emplacement, avant que le noble ne la projette à vive allure vers son ennemi.

Je ne veux pas perdre … !

Le rayon d'action du pouvoir de Nozarashi commençait à chuter, et quelques gouttes de sang coulaient désormais sur le corps de son propriétaire, lacéré par le Kashôku Densen du capitaine au regard gris.

Je ne veux pas encore perdre ! Pas contre toi, Kuchiki !

Serrant les dents, et réprimant toute la vague intense de douleur, sous les yeux abattus de Yachiru Kusajishi dans les tribunes, le géant stoppa son mouvement et souleva son Zanpakutô, dans un torrent de sang. Toutes ces lames assaillaient son corps, l'alourdissaient plus que de raison. Oui, cette douleur intense était sur le point de lui faire perdre la tête.

Mais il ne pouvait pas tomber contre lui.

« — Le capitaine Unohana serait bien déçue en constatant que cet homme qu'elle a sauvé est incapable d'honorer sa mémoire, murmura le Shinigami au voile blanc. La perdre pour te conserver, voilà une bien mauvaise opération. »

Il se foutait de lui. Il piétinait tout ce qu'il avait. Depuis la dernière bataille, il ne se sentait plus du tout le même. Non … depuis la mort de cette femme. Unohana, celle qu'il admirait, dans son enfance. Une guerrière sanguinaire et qui prenait constamment les bonnes décisions. Jamais il n'aurait pu imaginer que sa disparition puisse lui causer un pareil tort. Lever une épée n'avait plus la même saveur, maintenant. Sans ce modèle à qui il pouvait se référer … sans cette figure emblématique de la Soul Society, son horizon s'était rétréci. Personne n'avait jamais sacrifiée sa vie pour le sauver. Personne n'avait jamais enterré à ce point sa fierté de guerrier. Et actuellement, Kuchiki enfonçait le clou encore plus bas.

« — BORDEL ! »

Mais …

Il n'avait jamais été du genre à rester sur la défensive, n'est-ce pas ? Jamais été du genre à fuir la réalité. Alors pourquoi rester ancré sur ce passé, en particulier ? Il y avait encore dans sa mémoire tant de choses auxquels il pourrait donner un sens. Et ce n'était pas en fuyant qu'il pourrait les retrouver.

Faisant fi de toute douleur, le capitaine s'élança, au milieu de cet océan lumineux et déchirant chaque parcelle de son corps. Du sang, ici, là, partout. Mais pas de fuite, pas de sortie.

« — T'es pas d'accord, Nozarashi ?! »

La dernière épée de lumière envoyée par Byakuya ne rata pas sa cible. L'intéressé fronça légèrement les sourcils, devant ce comportement téméraire, à la limite de la folie. Mais il s'agissait bien là de l'homme qu'ils avaient tous connu au Seireitei.

Transpercé en plein ventre, ruisselant de sang de toute part, Kenpachi avançait encore pourtant, une lueur de folie dans le regard, et ses deux mains solidement accrochées à sa hache, qui brillait de mille feux.

« — PRENDS ÇA, KUCHIKI !

Bakudo n°81 : Danku. »

La grande barrière translucide se forma, scintillant et reflétant toute cette lumière environnante. Le sabre géant s'abattit avec une grande violence, générant au passage une énorme explosion, secouant les tribunes plus que jamais. Un véritable raz-de-marée de poussière, de débris, s'abattit dans tous les environs, stoppé dans les gradins par une barrière de vent, érigée directement par le Capitaine Kirio Hikifune.

« — Nii-sama … marmonna Rukia, inquiète dans les tribunes.

— Voilà enfin un meilleur reiatsu, déclara de son côté, Tekketsu, en croisant les bras derrière sa tête. Il semblerait qu'on aurait dû utiliser cette rivalité entre eux bien avant. Ça stimule d'avoir un rival, visiblement.

— Il y a quelque chose d'étrange, intervint lentement Kirio Hikifune, les yeux rivés sur le champ de bataille. »

Quelque chose venait de changer.

Un shunpô permis à Byakuya Kuchiki de réapparaître, émergeant d'un chaos presque apocalyptique sur un petit secteur. Le noble portait les stigmates d'un impact assez violent, et les trous percés dans son voile blanc pouvaient en témoigner, de même que les gouttes de sang qui perlaient de ses bras. Son regard se portait toujours sur un point, face à lui.

Là où se situait son adversaire … qui changeait de plus en plus. Il était aisé pour lui de le constater : l'homme qu'il affrontait depuis quelques minutes, se trouvait à genoux, complètement ensanglanté, et pourtant … son reiatsu ne cessait de croître. Et comme si cela ne suffisait pas, il dégageait une aura particulièrement destructrice, meurtrière … D'ici, l'ombre du Shinigami le plus puissant de sa génération se voyait. Effondré sur lui-même, Zaraki Kenpachi poussait pourtant un étrange râle, presque animal … avant de se lever, lentement. Seule son ombre pouvait être perçue au milieu de ce nuage de fumée.

« — C'est impossible, articula lentement le détenteur de Senbonzakura. Son corps ne peut pas supporter un si brusque changement. Il ne devrait pas être capable de se mouvoir. »

Une vague d'inquiétude gagnait le visage de Rukia Kuchiki, quelques mètres plus loin. Face à son grand-frère adoptif, quelque chose de quasiment inhumain commençait à apparaître, la tête penchée sur le côté, un rire nerveux et grave.

« — Zaraki Kenpachi. Puisque c'est ce que tu souhaites … tu ne perdras pas contre cet homme … »

Une voix rauque. Et certainement pas celle de l'ancien Capitaine de la Onzième Division …


Nouveau Monde — Près de la Grande Mer du Sud …

« — C'est pratique d'avoir permis à nos Zanpakutô d'ouvrir des portes pour la Dimension Royale, non ? La Brigade d'Expédition est vraiment extraordinaire.

— C'est dans ce secteur que le signal du groupe de Muguruma a disparu.

— Eh bah, joueraient-ils à cache-cache ?

— Gin, t'es pas marrant.

— Toi tu l'es p't'être ?

— Ouais, largement plus que toi. »

Faire équipe avec le seul Ichimaru Gin était déjà difficile. Mais lorsqu'il fallait en plus associer Rangiku Matsumoto à la mission, cela devenait rapidement invivable. Hitsugaya Toshirô en faisait actuellement l'amère expérience. Le jeune Shinigami avait pris une certaine avance sur les deux autres, occupés à se chamailler —gentiment— plutôt que de se concentrer sur la mission.

« — Fermez-la, tous les deux. Je vous rappelle qu'il est arrivé quelque chose, peut-être grave. »

Cette mission importante ne pouvait être prise à la légère. Les derniers mots de Toshirô suffirent à ramener une forme de calme dans le trio, même si Gin ne paraissait pas particulièrement marqué par cela, Rangiku étant elle plus à même d'obéir, si l'on évoquait ce sujet. Ces six derniers mois avaient été difficiles, mais le fait d'avoir pu faire finalement revenir Gin du monde souterrain avait soulagé le cœur meurtri de l'ancienne Lieutenante.

Même si Toshirô aurait du mal à l'admettre, il préférait bien que cet insupportable homme et son sourire difforme, soit à leurs côtés, avec toute la méfiance requise et que la Brigade d'Expédition n'a pas manqué de donner. Pour autant, il avait d'autres choses auxquelles penser actuellement. Dans les environs, tout semblait dévasté. La ville elle-même, effondrée sur ses fondations, aux rues écrasées par la mort.

« — L'air est plus lourd là-bas. On dirait qu'il s'y est passé quelque chose. Allons voir.

— Oh, tu devrais y aller. Moi j'ai envie de me baigner avec Rangiku là-bas.

— Tais-toi, Ichimaru.

— Quelle méchanceté …

— Gin, tais-toi, c'est sérieux.

— Oh, ça va. J'ai compris. »

Le trio ne mit pas énormément de temps à arriver sur les lieux d'un ancien champ de bataille. Des traces de sang, qui ont désormais séchées. L'affrontement, repéré par les dispositifs de la Brigade d'Expédition, datait d'il y a environ une heure. Peu après, le signal provenant des affaires de Kensei Muguruma avait cessé. Alors que Toshirô et son groupe devaient à l'origine partir pour l'ancienne Amérique, les plans avaient rapidement changé.

Surtout que quelques secondes plus tard, un spectacle tout autre attira l'attention des trois Shinigamis. Plus aucune trace de plaisanterie, même sur le visage particulièrement agaçant de celui qui fut le bras-droit d'Aizen Sôsuke. Parce que sur le sol, une masse de sang plus importante se trouvait directement dans leur champ de vision.

« — Capitaine … est-ce que … c'est le … vice-Capitaine Kuna … ? »

Une main, des doigts, une jambe … et le visage de Mashirô, sauvagement écrasé, dont l'œil droit avait visiblement été crevé … un spectacle sanguinaire et horripilant. Rangiku Matsumoto ne put s'empêcher de détourner son regard, les mains jointes devant sa bouche, choquée par cette scène d'horreur dont elle avait été tristement témoin. Éparpillé dans les environs, l'amie de Kensei se trouvait néanmoins être la seule dans cet état. Un autre cadavre, d'un parfait inconnu aux yeux des Shinigamis, juchait le sol rougeâtre. Hitsugaya se racla légèrement la gorge, déglutissant également devant cette découverte plus que macabre. L'ancien Capitaine de la Dixième Division s'avança légèrement, suivi par Ichimaru Gin.

« — Il ne semble y avoir personne d'autre, déclara le détenteur de Hyôrinmaru. Je ne sais pas ce qui s'est passé ici … mais elle a été tuée avec une sauvagerie invraisemblable …

— Le Hollow qu'ils recherchaient ? Proposa lentement Gin, d'un ton plutôt sérieux.

— Aucune idée. Cherchons dans les environs pour voir s'il n'y a pas Muguruma ou Hisagi.

— J'crois pas qu'ils soient encore là.

— Qu'est-ce que tu racontes ?

— C'est l'Enfer qui a attaqué, murmura l'albinos, en fronçant légèrement ses sourcils. Avec Ketsurui-chan, j'ai déjà pu traverser un gouffre menant aux tréfonds … et il y a une grosse quantité d'énergie qui ressemble à un gouffre, qui flotte toujours ici. À mon avis, nos deux chers camarades sont maintenant aux mains du Diable. Au mieux, bien sûr.

— Que l'ennemi ait ouvert un gouffre pour venir ne signifie pas qu'il soit reparti avec les deux autres. Cherchons quand même. »

Cherchant à se remettre quelque peu de ses émotions, quelques mètres plus loin, Rangiku Matsumoto hocha négativement la tête, assez brusquement. Après six mois d'entraînements au sein des différentes bases de la Brigade d'Expédition, elle en avait presque oublié la sensation de côtoyer la mort. Mashirô Kuna n'était pas du tout une personne avec laquelle elle avait noué des relations, ne serait-ce qu'amicales, mais voir une connaissance déchiquetée aussi sauvagement … quel monstre aurait pu faire une chose pareille ? D'autant plus qu'elle n'était pas seule, puisque le Capitaine Muguruma et Shûhei étaient aussi présents …

Cela signifiait que l'ennemi, quel qu'il soit, disposait d'un pouvoir effrayant. La jeune femme à la chevelure blonde vénitienne sursauta légèrement, lorsque la main de son vieil ami d'enfance ne vienne tapoter doucement son épaule.

« — Hé, tu vas t'en remettre, Rangiku ?

— O… Ouais, ça va. T'inquiète pas, répondit la Lieutenante, en inspirant pour reprendre son souffle.

— Désolé pour ton ami Hisagi.

— Gin, arrête. Il se peut qu'il ait survécu.

— Ça ne sert à rien de te mentir, Rangiku.

— J'ai dit que ça suffit ! répliqua avec une certaine véhémence son interlocutrice, en repoussant la main du concerné. »

Sur ce coup-ci, la belle Shinigami avait réagi avec plus de forces qu'elle n'aurait réellement souhaité le faire. Gin ne répondit rien, restant les yeux éternellement fermés, face à la femme qu'il avait connu dès son plus jeune âge. La Shinigami tourna rapidement les talons, pour chercher dans les environs une trace de ses camarades disparus.

« — Ichimaru, appela soudainement Toshirô, dos tourné à la petite querelle.

— Qu'y a-t-il ?

— Reste avec elle. Il se peut que l'ennemi rôde toujours dans les environs. Je vais enterrer le corps du vice-Capitaine Kuna.

— … Ok. »

Durant tout ce temps, il n'y avait eu aucune perte à déplorer. Alors, à peine agissaient-ils dans ce monde hostile, que celui-ci leur rappelait immédiatement à quel point une vie pouvait être fragile … Le petit Shinigami utilisa rapidement Hyôrinmaru pour creuser un trou, dans lequel il disposa les différentes parties du corps de la défunte. Fossoyeur, jamais Toshirô ne pourrait l'être. Enterrer des camarades tombés au combat, il espérait ne jamais avoir à le refaire.

Et pourtant, il savait pertinemment que cette situation allait se reproduire. Restait à savoir combien de temps il jouerait le rôle de celui qui enterre les autres …


Tréfonds des Enfers — Palais du Diable.

« — L'équation est simple. Soit tu parles, soit je te fais parler. »

Solidement attaché à une chaise, le souffle court et le corps endolori, Muguruma Kensei avait encore du mal à mettre de l'ordre dans sa tête, dans ses idées. Des images horrifiantes revenaient dans son esprit, et le souvenir d'une cuisante et terrible défaite s'imposait doucement.

Mashirô … ces salauds …

Les dents serrées, l'ancien Capitaine de la Neuvième Division ne pouvait réprimer une franche expression de colère, en dépit d'une affreuse douleur parcourant tout son corps … ou ce qu'il en restait. Le bras gauche entier du Shinigami avait été arraché, sauvagement. Face à lui, toute vêtue de son long manteau noir à fourrure, la Cavalière du Destin, Lyrène, arborait un visage grave.

« — Tu peux … crever, finit par articuler son prisonnier. »

La pièce plutôt spacieuse et sombre à la fois, comportait une chaise unique comme seul meuble comblant le vide. Une grande fenêtre donnant sur l'extérieur permettait à Kensei de constater que le monde où se situait le château, n'était pas le même. D'étranges éclairs rougeoyants frappaient des nuages noirs faisant office de ciel, éclairant la pièce régulièrement, offrant un air spectral à la femme qui l'interrogeait.

« — Sache que nous trouverons ces informations, que tu décides de les divulguer, ou non. Alors, je vais répéter ma question une dernière fois : comment entrez-vous dans la Dimension Royale ?

— J'ai oublié.

— Cette obstination est ridicule, articula doucement Lyrène, en plissant ses yeux améthyste. »

La Cavalière à la longue chevelure sombre leva sa main droite, tenant sa dangereuse faux ayant tranché tant de vies dans le passé. Kensei la fixa, sans sourciller. Mourir ? Il n'avait pas peur de le faire. S'engager en tant que Shinigami du Gotei 13 signifiait que l'on était déjà prêt à affronter un pareil destin. Aucune douleur, aucune torture ne pourrait le faire céder, lui faire trahir son pacte.

La lame froide de la faux toucha son bras droit, attaché à la chaise. Quelques gouttes de sang ne tardèrent pas à écorcher le tout, arrachant un gémissement de douleur au Vizard, lequel serrait les dents, pour ne pas montrer sa faiblesse. Il n'y avait plus que cela maintenant. Sa seule volonté de ne pas céder pourrait ne pas compromettre les chances de ses camarades.

« — Ton subordonné, Hisagi Shûhei, va parler. Tu pourrais sauver ta vie, et celle de cet humain, si tu donnes les informations requises.

— Ah ouais … ? souffla le prisonnier, en relevant faiblement la tête. Ni lui, ni moi, ne pourrions survivre … après une humiliation pareille … !

— Tu veux dire que tu es prêt à mourir ?

— Tout le monde l'est ! clama le Capitaine, d'une voix plus déterminée. Et ça n'est pas le cas chez vous, hein ?! Les armées du Diable craignent davantage la mort que nous autres ?!

— Tu ne te rends pas compte de la portée de tes mots, murmura la Cavalière, en tranchant violemment le bras droit de son prisonnier. Il y a dans l'histoire, des hommes comme vous, qui ont prétendu ne pas craindre la mort, le supplice de l'Enfer. Ils croupissent aujourd'hui dans ce monde sans espoir, et implorent tous que l'on montre de la clémence. Tu feras partie de ces hommes-là, au mieux. Ou alors, tu rejoindras la majorité des âmes en Enfer … et tu ne pourras même plus formuler le moindre souhait. »

De nouveau, la faux s'empourpra, le sang giclant dans les alentours, et la jambe droite de Kensei ayant quitté le reste de son corps, déjà bien amputé. La tête du Shinigami se balança légèrement vers l'arrière, un vide encombrant commençant à prendre place sur les yeux de l'intéressé. Souffrait-il encore ? Lui-même s'avérerait incapable de décrire ses sensations actuelles, aucun mot ne suffisant pour retranscrire le traitement infligé au Shinigami, ayant fièrement porté le grade de Capitaine pendant de longues années.

Les hurlements de douleur de Kensei finirent bien par arriver, et résonnaient dans le couloir avoisinant cette salle de torture lugubre. À l'extérieur de celle-ci, adossée sur le mur, Nelliel Tu Oderschvank avait bien du mal à dissimuler un état mental particulièrement délabré.

Ses yeux écarquillés, frappés d'une angoisse, d'une terreur bien grande, comme à chaque fois qu'elle entendait ou voyait une personne périr, sans qu'elle ne puisse faire quoi que ce soit. Se mordant nerveusement les lèvres, l'Arrancar cherchait à échapper à ces cris d'horreurs. Mais à peine fermaient-elle les yeux, que des images toutes aussi horribles s'empilaient les unes à côté des autres, dans son esprit.

« — Pourquoi fais-tu une tête pareille ? Tu devrais être habituée à côtoyer la mort maintenant. »

En face d'elle, se trouvait deux autres personnes. Celle qui venait de parler, les jambes croisées sur une chaise, habillée d'une cuirasse grise métallisée et arborant surtout un air profondément ennuyé par la situation : Heisei, la Cavalière de la Purification. La femme à la longue chevelure blanche trouvait juste à côté d'elle, un invité surprise : Hisagi Shûhei, l'ancien vice-Capitaine de la Neuvième Division, attaché et sur bâillonné, de sorte à ne pouvoir prononcer aucun mot, sur une autre chaise.

« — J… Je n'aime pas tuer … ni voir les autres mourir … balbutia légèrement Nelliel, en secouant négativement la tête.

— Nous le savons tous. Je n'aime pas la torture non plus si tu veux savoir, c'est à la fois long, sale et ennuyeux. À mon avis, seules les personnes déséquilibrées mentalement peuvent apprécier de telles pratiques. »

L'Arrancar serait bien incapable de répondre quoi que ce soit à de tels mots. Cette femme lui paraissait toujours aussi étrange que lors de leur première entrevue. Imprévisible psychologiquement serait le qualificatif adéquat pour décrire cette personne.

« — Tu n'as pourtant pas à t'en vouloir cette fois-ci, articula lentement Heisei, en s'adossant plus nonchalamment à son siège. C'est ce 'Fukuromen' qui est le coupable de ces crimes, je me trompe ?

— … Oui.

— Tu devrais te préparer. Lyrène a bientôt terminé, et tu vas apporter Hisagi Shûhei.

— Moi ?

— Parfaitement. Je n'ai pas envie de le faire. »

À l'intérieur de la pièce, l'agonie fut longue, mais s'acheva. Les Shinigamis, les humains … étaient capables de montrer une volonté fort étonnante, de leur vivant. À partir du moment où ils se rendront compte de la portée de cette erreur, ils prieront de nouveau les cieux sans le voir, et sans recevoir la moindre réponse. Comme d'habitude.

« — Heisei ! appela la Cavalière à l'allure ténébreuse. Amène-moi l'autre ! »

La porte grinça doucement, et du coin de l'œil, la puissante subordonnée du Diable constata l'entrée dans la salle de torture d'une personne qu'elle n'attendait pas forcément, à savoir Nelliel. Le visage pâle et tendu, l'Arrancar tirait le siège sur lequel Hisagi Shûhei se tenait, incapable de bouger. Les yeux larmoyants du jeune homme suffisaient à témoigner de sa détresse, de son horreur. Régnait dans cette pièce, une effroyable odeur de sang, et le corps découpé de Kensei sur la chaise de torture donnait clairement le ton : Hisagi allait connaître le même sort, s'il ne disait rien.

« — Ton Capitaine n'a rien voulu dire, souffla la Cavalière, en posant un regard froid sur le nouveau-venu. C'est ce qui va t'attendre, si tu ne parles pas. »

D'un signe de la tête, Lyrène ordonna immédiatement à Nelliel d'enlever tout le dispositif emprisonnant Hisagi sur son siège et qui l'empêchait par la même occasion de parler. La souillure allait être poussée loin : même libre de ses mouvements, cet homme ne tenterait pas de fuir. Les blessures infligées par le Vasto Lorde marquaient encore son corps, et le suivront visiblement jusqu'à sa tombe.

« — Je … ne dirais … rien … ! Lança Hisagi, en fermant les yeux, une fois réinstallé sur l'autre chaise. »

Celle-ci était encore imprégnée de celui de Kensei, littéralement éparpillé sur le sol aux alentours.

« — Voyons voir jusqu'où tes paroles vont te mener, dans ce cas-là, murmura son interlocutrice, le regard plissé. »

Aussi rapidement que l'éclair, la faux se souleva de nouveau, menaçant ainsi directement d'attenter à la vie de ce Shinigami. Classiquement —pour Lyrène— cela débuta surtout par l'amputation d'un membre, le bras gauche. Hisagi poussa immédiatement un cri de douleur, s'agitant sur sa chaise, larmoyant aussi bien à cause de la douleur que de cette situation désespérée.

« — D'après les derniers rapports, un groupe de Shinigamis vient d'arriver sur les lieux de votre disparition. Si tu ne veux pas que ces idiots subissent la même chose que vous, tu as intérêt à parler. »

Mais il ne pouvait pas ! Son Capitaine … son Capitaine venait de périr ! Pour cette cause ! Comment … comment pourrait-il accepter une telle chose ?!

« — JAMAIS ! JAMAIS ! s'époumona le Lieutenant, en s'agitant sur sa place, incapable de se défaire des liens.

— Pour l'instant. »

Un doigt quitta immédiatement la main de Shûhei, dont les yeux écarquillés suffisaient à traduire toute la douleur ressentie, tout comme son hurlement qui abondait dans le même sens.

« — Tu parleras.

— Non … non ! souffla le jeune homme, recouvert de sang et de sueur.

— Pathétique. »

Un deuxième doigt tomba, tranché par la faux désormais pourpre de la femme à l'allure sombre. Elle pouvait continuer encore longtemps de la sorte, sans que cela ne lui pose problème. Hisagi, lui, refusait toujours obstinément de parler. Le sang continua de couler, dans une longue agonie, qui durait même un peu trop pour Nelliel, tremblotante et quelque peu pâle, derrière la Cavalière.

Cette dernière n'affichait aucune expression particulière. Une nouvelle fois, la sombre arme se souleva, prête à prendre un nouveau bain de sang. Pourtant, cette fois-ci, un obstacle notable freina Lyrène dans son élan : Nelliel. Cette dernière, le visage baissé, venait de s'interposer, entre son prisonnier, et son arme maudite … ? Les yeux de la Cavalière s'emplirent d'une once de surprise.

« — Sans explication crédible, tu finiras dans cinq minutes sur cette chaise. Prévint la Cavalière.

— Cessez, je vous en prie. Cessez cette torture. »

NEXT CHAPTER : THE SIN OF MANKIND

Signification des noms :

Kashôku Densen : Grille de Lumière Étincelante.

Les coulisses du Chapitre — « Les previews font régresser : il faut noter les Capitaines du Gôteï 13 pour les évaluer ! »

Yamamoto Genryûsai : L'heure est venue, bande de sombres idiots ! Vous allez recevoir sous peu votre bilan personnel agrémenté de mes commentaires pertinents !

Byakuya Kuchiki : Et de quel droit osez-vous mettre une note au chef du clan Kuchiki ?

Yamamoto Genryûsai : Je suis le Capitaine-Commandant, imbécile !

Byakuya Kuchiki : Ah oui, en effet.

Plus tard … chez Soi Fon.

Soi Fon : Hé j'ai une maison, c'est marrant.

Plus tard, chez Soi Fon.

Soi Fon (déplie le courrier) : Voyons voir …

« Trop peu présente dans les previews, a une attirance trop poussée envers Yoruichi Shihôin et ne me soutient pas assez dans les previews.

Note du Capitaine-Commandant : 2/20 (comme ta division mdr). »

Soi Fon : …C… Comment … ose-t-il ?! JE SUIS MORTE MOI ! MORTE DANS RISING HELL ! C'EST NORMAL QUE JE NE VIENNE PAS !

Ichigo Kurosaki : Oh, vous savez, faut toujours venir, peu importe la situation réelle. C'est comme ça que l'on m'a appris les choses.

Soi Fon :

Ichigo Kurosaki : ...

Soi Fon : Suzubemachi !

Plus tard, chez Rose Ôtoribashi …

Rose Ôtoribashi : J'ai un nom de fille, c'est terrible. Pourquoi « Rose » ? Appelez-moi, Rojurô ! Enfin … l'artiste qui peint mon âme doit tout de même ouvrir ce courrier.

« Trop insistant avec son art dans les previews. Le concours d'art ne m'a pas plu du tout dans les previews de Rising Hell et je n'aime pas ta tête.

Note du Capitaine-Commandant : 7/20 »

Rose s'écroule et pleure (artistiquement).

Plus tard, chez Unohana Retsu …

Unohana Retsu : Esclave, apporte-moi mon courrier.

Isane Kotetsu (arrive en courant avec ledit courrier) : Oui … !

Unohana Retsu : Bien, voyons voir ce qu'il s'y cache …

« 100058845448 x 16484211 ? Ça fait combien ? Tu ne peux pas le deviner, pas vrai ?! Te souviens-tu du concours de calcul mental où tu l'as emporté en trichant ?! Je sais tout de tes manigances et je ne tolérerai plus cela ! Tu es trop bizarre dans les previews, ça me fait peur ! Ressaisis-toi ! Même si tu es morte, prends exemple sur moi !

Note du Capitaine-Commandant : 9/20 »

Unohana Retsu : Isane, prends-moi un rendez-vous avec le Capitaine-Commandant, il y a des choses qui vont changer.

Isane Kotetsu : Oui !

Plus tard, chez Hirako Shinji …

Shinji Hirako : J'ai des dents bizarres. Pourquoi ma tronche ressemble à ça d'ailleurs ? C'est trop chelou …

Hiyori Sarugaki : Hé, Shinji ! T'as reçu une lettre du Commandant !

Shinji Hirako : Et tu fous quoi chez oim ?

Hiyori Sarugaki : M'en fous ! Je vais le lire !

Shinji Hirako : Dégage, sale mocheté !

Hiyori Sarugaki : C'est toi la mocheté !

« Hirako Shinji, je n'ai rien dans les previews qui m'a marqué avec toi. Ça doit vraiment signifier que tu es faible et sans intérêt.

Note du Capitaine-Commandant : 4,9/20 (même pas 5 ! Pauvre avorton !)

Shinji Hirako : C'est clairement non-mérité.

Hiyori Sarugaki : HA ! HA ! HA !

Plus tard, chez Byakuya Kuchiki …

Byakuya Kuchiki : Rukia, je vais chanter. Dans un pays de tous les temps, vit la plus belle des abeilles … ! Que l'on ait plus vu depuis longtemps … S'envoler à travers le ciel … !

Rukia Kuchiki (gros yeux) : … Euh … quelle … merveilleuse … voix ?

Byakuya Kuchiki : Cette petite abeille porte le nom de Mayaaaa ! Petite oui mais espiègle Mayaaaa !

Rukia Kuchiki (pensées : Mais … quelle est cette sensation … ?) :

Byakuya Kuchiki : Qui n'a vraiment peur de rien ! Qui suit son chemin … ! Venez donc découvrir la malicieuse Maya ! Petite oui mais espiègle Mayaaa ! Tout le monde aimera Mayaaa !

Rukia Kuchiki : … Mayaaa … !

Byakuya Kuchiki : Mayaaa !

Rukia Kuchiki : Mayaaaa !

Byakuya Kuchiki : Mayaaaaaaaaaaa !

Un long silence s'en suit.

Byakuya Kuchiki : Rukia. Qu'étais-tu en train de faire ?

Rukia Kuchiki (rougit de gêne) : Euh … eh bien …

Byakuya Kuchiki : Bref. Je vais lire la lettre du Commandant.

« Bien trop bizarre ! Insolent, Out of Character et beaucoup trop présent dans les previews ! Tu es banni de ma liste d'amis ! »

Note du Capitaine-Commandant : 0,6/20

Rukia Kuchiki : Nii-sama …

Byakuya Kuchiki (lève les bras) : MAYAAAAA

Plus loin, chez Komamura Sajin …

Komamura Sajin : Mmh … grr …

« Wouf waf grr … argh … wouf ! Wouf ! Arrg ! Grrrrr wouf ! »

Note du Capitaine-Commandant : 11/20

Komamura Sajin (pleure) : Waf … grr …

Plus loin, chez Kyôraku Shunsui …

« Tu es trop peu présent ! Comment veux-tu que je puisse donner quoi que ce soit ?! Tu me fais pitié, espèce d'idiot ! Je vais te tuer ! Les previews ne sont pas là pour que tu ne viennes pas ! De quoi vais-je avoir l'air ?! »

Note du Capitaine-Commandant : 5,5/20

Kyôraku Shunsui :

Nanao Ise : … Capitaine …

Kyôraku Shunsui : Nanao-chan … je …

Nanao Ise : Ce n'est pas si grave. Vous ferez mieux la prochaine fois.

Kyôraku Shunsui : Mais … enfin … qu'est-ce que c'est que ça ?! Depuis quand Yama-ji nous note-t-il ?!

Nanao Ise :

Un courrier vers Kensei Muguruma a été perdu. D'après les rumeurs, sa note fut de 7/20.

Plus loin, chez Hitsugaya Toshirô …

Toshirô Hitsugaya (bras croisés et yeux fermés) : Le puissant gardien qui se réincarne tous les siècles va enfin recevoir sa note.

Rangiku Matsumoto : Euh …

Toshirô Hitsugaya : Who are you ?!

Rangiku Matsumoto : … D'accord !

Toshirô Hitsugaya : Tch. Ouverture !

Hitsugaya saute dans le salon avant d'effectuer une roulade avant. Dans sa main, un courrier vient d'apparaître !

Hitsugaya Toshirô : Les courriers de La Poste n'ont aucun secret pour moi.

Rangiku Matsumoto (gros yeux) :

Hitsugaya Toshirô (blasé) : J'imagine que le Commandant va encore me féliciter pour mon travail remarquable.

« Ensemble extrêmement chaotique ! Quelle est cette manie de se transformer dans les previews ?! Pour qui te prends-tu ?! Pourquoi pousses-tu des hurlements constants et n'arrêtes-tu pas de jouer aux jeux-vidéos ?! C'est consternant ! »

Note du Capitaine-Commandant : 0,1/20 (on voit à peine le point, comme on te voit à peine quand on fait les réunions).

Rangiku Matsumoto : Alors ?

Hitsugaya Toshirô (déchire frénétiquement le courrier) : Comme je le disais, rien de spécial. Autant le déchirer.

Rangiku Matsumoto (hausse les épaules) : Ok.

Plus loin, chez le Capitaine Zaraki …

Yachiru Kusajishi : Ken-chan ! Ken-chan ! Y'a un courrier !

Ikkaku Madarame : Ouais, Capitaine ! C'est pour vous !

Yumichika Ayasagewa : J'imagine que c'est … c'est beau ?

Kenpachi Zaraki : Pff, vous êtes cons ou quoi ?! J'vous ai dit combien de fois que j'sais pas lire ?! Lis-moi ça, Ikkaku !

Ikkaku Madarame : O-Ok.

« Sauvage et incompétent ! Toujours la cause de problèmes dans les previews ! Tu me fais honte ! On dirait un animal ! »

Note du Capitaine-Commandant : 1,1/20

Kenpachi Zaraki : Hein ?! Qu'est-ce que tu racontes, Ikkaku ?!

Ikkaku Madarame : Mais je vous lisais la lettre … !

Kenpachi Zaraki : Hein ?! Tu t'fous de moi ? Tu crois que je suis con ou quoi ? T'as commencé à me traiter, là !

Ikkaku Madarame : Capitain-

Kenpachi Zaraki : HYAAAA !

Ikkaku est tué (fort étonnamment, il s'agit du seul mort pour l'heure).

Chez Kurotsuchi Mayuri …

Kurotsuchi Mayuri : Mmh.

Kurotsuchi Nemu : Mayuri-sama, la lettre du Capitaine-Commandant vient de nous parvenir.

Kurotsuchi Mayuri (affalé sur le canapé, mangeant des chips et regardant la télévision) : Je n'ai pas envie de porter le moindre intérêt à ce ramassis d'absurdités. Fais-en ce que tu veux.

Kurotsuchi Nemu : Je peux le diffuser sur Internet ?

Kurotsuchi Mayuri : Idiote ! Ma réputation doit rester saine ! Tu veux que je te le fasse avaler ou quoi ?!

Kurotsuchi Nemu : Pardonnez-moi, Mayuri-sama. Puis-je l'afficher en poster à l'entrée du laboratoire ?

Kurotsuchi Mayuri : Oh ?! Tu commences à prendre des grands airs, sombre imbécile ! Passe-moi ça !

Kurotsuchi Nemu : Vous aviez dit que je pouvais en faire ce que je voulais …

Kurotsuchi Mayuri : Silence ! Tu me sors par les yeux ! Donne-moi ça !

« Peu présent, peu discipliné et toujours à côté de la plaque ! Tu me fais honte ! Et puis change cette tête ! Les previews sont censées être des previews ! »

Note du Capitaine-Commandant : 7/20

Kurotsuchi Mayuri : Bah voyons. Sottises.

Kurotsuchi Nemu : Urahara Kisuke a obtenu un 16/20.

Kurotsuchi Mayuri : P-Pardon ?!

Kurotsuchi Nemu : Non c'était une blague.

Kurotsuchi Mayuri :

Kurotsuchi Nemu :

Kurotsuchi Mayuri : Va au Labo, il y a des fonctionnalités qui doivent être mises à jour.

Chez Ukitake …

Ukitake Jushirô : ARRRGHHH ! HOWHOWHOW ! HEUEHEUE ! ARRGHHH !

Kiyone Kotetsu : Heu … je me demande si c'est vraiment nécessaire de vous mettre dans de tels états …

Ukitake Jushirô : J-J'ai … s-seulement … obtenu … un 12 … ARRGHHH !

Kiyone Kotetsu : Capitaine ! Il y est fait mention que c'était « passable » !

Ukitake Jushirô : N-Non ! Je … dois au moins … annoncer le titre du prochain … chapitre … au péril de ma vie … s'il le faut …

Kiyone Kotetsu : Mais …

Ukitake Jushirô : The … the … Sin … of … Mankind … !