Coucou ! Pour ce 21e chapitre, mettons un peu d'animation ! Je lance un petit jeu pour celles qui sont intéressées. J'ai mis une référence à quelque chose dans ce chapitre. Et à la fin de ce même chapitre, je vous poserai une question en rapport avec cette référence pour tenter de gagner un cadeau. Donc rendez-vous dans quelques lignes et bonne lecture !
Chapitre 21 : Mémoire et souvenirs
Immobile sur place, Elizabeth, le cœur battant la chamade, craignait l'intention de ces hommes. Les trois hommes la dévisageaient avec un sourire mesquin. Ils allèrent s'emparer d'elle lorsqu'on entendit le cri d'un cheval qui hennit. Tous se retournèrent aussitôt vers le cavalier. Du haut de son robuste cheval, Mr Darcy fixa les trois hommes avec un regard grave et sévère. L'aura que le maître de Pemberley dégageait poussa les trois hommes à s'éloigner discrètement, mais rapidement. Les indésirables éloignés, le visage de Darcy s'adoucit aussitôt en dirigeant le regard vers Elizabeth. Il descendit de son cheval et lui tendit sa main avec un léger sourire.
Avec une certaine réticence, Elizabeth finit par prendre la main de Darcy…
Avec ce simple toucher, Darcy eut des frissons accompagnés de flash d'images furtives et floues lui traverser l'esprit, mais l'un de ces flashs était assez claire : c'était une image de lui aidant Elizabeth monter une calèche en lui prenant la main. En quelques secondes, les images s'envolèrent.
Pendant ce temps, Elizabeth s'était relevée puis avait lâché la main du jeune homme avant d'épousseter sa robe.
Quand elle releva la tête, Elizabeth vit que Darcy était en train de la fixer avec un regard lointain, mais très concentré sur elle.
Elizabeth, troublée, écarquilla les yeux et lui demanda :
— Monsieur, allez-vous bien ?
Comme s'il sortait d'un rêve, Darcy agita sa tête en fermant les yeux, et les frotta avec ses doigts.
— Oui…oui... Je vais bien…
Il s'éclaircit la voix et demanda à la jeune femme :
— Tout va bien ? Vous n'avez pas mal quelque part ? toujours avec cette douceur qui ne manqua pas de produire des palpitations chez Elizabeth.
— Non, je ne ressens rien d'anormal, Dieu merci.
Sur ce, la jeune femme ramassa sa chaussure laissée par terre et s'assit à un rocher pour la remettre.
Mr Darcy s'accroupit devant elle, et regarda son visage attentivement. Elizabeth le regarda avec des yeux ébahis par cette proximité soudaine.
— Qu'y a-t-il… Monsieur ? souffla Elizabeth.
— Ms Elizabeth… Vous avez une égratignure près du front. Cela saigne un peu, il faut faire un pansement.
— Oh… dit Elizabeth en se touchant ledit front.
— Vous savez, il faut que vous fassiez bien attention à vous. Prenez bien soin de vous, lui murmura-t-il.
Le visage de Darcy était désormais près de celui d'Elizabeth, elle n'eut d'autre choix que de le fixer dans ses yeux bleus profonds. Elizabeth sentit le souffle chaud et frais du jeune homme… Darcy admira les yeux teintés de lueur d'Elizabeth. Ils étaient si jolis et si expressifs. Il y sentit comme une sensation familière et agréable, puis le jeune homme baissa les yeux lentement vers la bouche fine de la jeune femme. Leurs lèvres s'approchèrent petit à petit…
Se rendant compte de l'inconvenance de la situation, Elizabeth reprit sa raison et éloigna son visage de la proximité du jeune homme en s'exclamant :
— Mr Darcy, votre fiancée vous attend…
Elizabeth se releva et prit sa distance du jeune homme.
— Je vais rentrer à Lambton, j'ai perdu beaucoup de temps. Bonne soirée à vous monsieur.
Coupé dans son élan, Darcy se releva, légèrement étourdi, et se proposa d'accompagner Elizabeth en ajoutant :
— Je ne pourrais pas laisser aller seule sans rien faire une demoiselle en détresse.
— Je suis une demoiselle, je suis en détresse, et je m'en sortirai seule, alors bonne journée monsieur.
— Pas après ce qui vient de se passer avec ces malfrats.
— Je ne suis peut-être pas belle, mais je sais courir et je sais me défendre. Ce ne sont pas trois hommes qui vont me faire peur, j'ai déjà connu pire que cela.
Darcy leva les sourcils de surprise et d'étonnement, il ouvrit la bouche, mais ne trouva rien à dire.
— Au revoir monsieur.
— Ai-je fait quelque chose qui vous aurait contrariée ? finit-il par dire, toujours avec douceur.
— J'ai été suivie par trois individus douteux, je suis tombée et j'ai besoin de me faire panser. Je suis fatiguée, et c'est normal si je ne suis pas dans mes meilleures humeurs. Je veux juste retrouver ma chambre, avec votre permission, et seule s'il vous plaît, si ce n'est pas trop vous demander.
— Non, bien sûr. Mais sachez que Pemberley est ouvert pour vous si vous avez besoin de la moindre chose.
— Mr Darcy est toute politesse, mais ne pensez-vous pas que c'est à votre fiancée que vous devrez dire tout cela ? A cette heure, elle devrait déjà vous attendre. Je ne comprends pas comment je me suis retrouvée au milieu de nulle part avec vous. Que penserait Ms Bingley si elle savait cela ?
— Elle ne pourrait que comprendre. Je suis venu car j'allais me promener moi même lorsque je vous avais remarquée avec ces trois malvenus qui vous avaient guettée non loin.
— Votre attention vous fait honneur, mais je ne l'ai pas sollicitée, encore moins votre protection, je ne l'ai jamais demandée. J'aurais pu me débrouiller. Je vous souhaite une bonne journée, monsieur.
Mr Darcy se tut, ne comprenant pas cette froideur si soudaine de la part de la jeune femme. Il eut une sensation désagréable de déjà vécu qu'il ne saurait se souvenir lui-même, tandis qu'Elizabeth s'était déjà éloignée à grandes enjambées. Il n'avait même pas pu lui dire au revoir.
Quand Elizabeth fut hors de sa vue, Darcy baissa le regard et rejoignit son cheval. Il retourna à Pemberley à grands galops.
Caroline Bingley était accompagnée de Mrs Hurst dans la chambre que cette dernière occupait à l'étage de Pemberley. De la fenêtre, elle vit Darcy à l'extérieur, galopant sur son cheval, se dirigeant vers la maison.
— Mon Dieu, qu'il est beau ! s'exclama-t-elle. Et il est enfin à moi !
— De qui parlez-vous ?
— De qui je parle à votre avis ? Le faites-vous exprès ou êtes-vous vraiment sotte, Louisa ?
Mrs Hurst regarda à son tour par la fenêtre avant de commenter :
— Il est peut-être beau, mais ce qui l'entoure est encore plus beau ! N'est-ce pas plutôt cela qui vous excite le plus dans l'histoire, Caroline ? s'exclama Mrs Hurst en éclatant de rire.
— Tout cela sera bientôt à moi ! Vous rendez-vous compte Louisa ? Darcy House, Pemberley, et tout ce qui va avec, tout sera à moi !
— Je suis heureuse pour vous ma chère sœur. Mais vous ne m'avez pas raconté comment il s'est enfin décidé. Je vous avoue que je ne m'y attendais pas de si tôt.
— Je vous ai dit que je ferai tout pour qu'il se décide enfin, sourit mystérieusement Ms Bingley, les yeux brillant d'une lueur de triomphe. Disons simplement qu'il a enfin ouvert les yeux. Il s'est rendu compte que celle qu'il cherchait était juste devant ses yeux depuis tout ce temps.
— Vous m'épatez, Caroline. Votre détermination a fini par payer.
— Il faut trouver un moyen d'avancer ce mariage au plus vite ! Il me tarde tant d'habiter ici définitivement.
— Comme je vous comprends ! Mrs Caroline Darcy. Cela sonne plutôt bien, non ?
— Mrs Caroline Darcy, Maîtresse de Pemberley, s'il vous plait, ma chère.
— Bien entendu, cela va de soi !
— Et ce cher Charles aura comme beau-frère son meilleur ami. Il n'y a pas de plus beau cadeau pour lui de ma part. Il devrait même me remercier. Comme beau-frère, il ne trouvera pas mieux.
— Et vos préparatifs pour le mariage ? demanda Mrs Hurst avec un sourire et une lueur de curiosité dans les yeux. Vous avez déjà des idées pour la cérémonie ?
— Oh, j'ai déjà tout planifié dans ma tête. Ce sera la plus belle cérémonie de mariage à laquelle la haute société assistera. Les invités seront éblouis, je vous assure. Et ils seront tous à mes pieds.
— Je n'en doute pas une seconde.
— Oui, Louisa. Tout sera parfait. Absolument parfait, ajouta Ms Bingley en observant les alentours avec une satisfaction évidente.
— Avez-vous déjà pensé à la liste des invités ?
— Oh, j'ai quelques idées en tête, sourit Ms Bingley. Mais chaque chose en son temps, ma chère sœur. Chaque chose en son temps.
Mrs Hurst se laissa tomber dans un fauteuil, avec un soupir d'impatience.
— J'imagine déjà les dames de la haute société qui vont jalouser votre statut. Vous serez enviée de toutes.
— Il me tarde tant, dit Ms Bingley en se tournant vers sa sœur, un éclat de malice dans les yeux.
— Imaginez, les parents seront si fiers !
— Oui, Louisa. Et maintenant, tout est à portée de main. Il ne reste plus qu'à finaliser les détails.
Mrs Hurst se leva et rejoignit sa sœur près de la fenêtre.
— Vous avez pensé à la robe ? demanda-t-elle avec excitation.
— Bien sûr. J'ai déjà quelques modèles à l'esprit.
— Et avez-vous pensé à la lune de miel ? Où allez-vous emmener votre cher époux pour célébrer votre union ?
Caroline réfléchit un instant. Elle se rapprocha de la fenêtre, observant Darcy qui approchait de la maison.
— J'ai aussi quelques idées en tête. Peut-être une villa en Italie ou un château en France ! Quelque chose de romantique ! Je souhaiterais offrir à ce cher Mr Darcy une nuit de noces qu'il ne sera pas près d'oublier !
— Oh, Caroline...! Comme je suis impatiente de vous voir dans votre robe de mariée ! Ce sera un événement mémorable, et votre mariage avec Mr Darcy sera le mariage de l'année.
— Non, Louisa. Ce sera le mariage du siècle. Et je serai la reine du Derbyshire et de Londres.
Elizabeth arriva à l'auberge de Lambton.
Vers la fin de l'après-midi, elle fut rejointe par les Gardiner.
— Allez-vous bien Lizzie ? Jane nous a prévenus que vous étiez partie très tôt de Pemberley.
— Oui ma tante, je voulais prendre l'air et j'en ai profité pour rentrer.
— Jane et Ms Darcy vous adressent leurs meilleurs souhaits pour votre santé.
— C'est gentil de leur part. Elles sont si attentionnées.
— Oui, ce sont deux jeunes femmes bien douces et avenantes.
— Ma tante, mon oncle, avez-vous fini de régler vos affaires dans la région ?
— Il faut demander à votre oncle. Alors mon cher ?
— Oui, en effet, j'ai presque tout réglé. Nous restons afin que vous profitiez du voyage pour les vacances avec Jane et vos amis de Pemberley.
— Ah bon…? s'exclama Elizabeth.
— Qu'y a-t-il ma nièce ? demanda Mr Gardiner.
— Dans ce cas, si vous avez fini ce que vous aviez à faire, il n'y a plus aucune raison pour nous de rester ici.
— Vous voulez partir ? Je croyais que vous alliez passer du temps avec votre sœur…
— Je pense, mon oncle, que nous avons vraiment assez abusé de l'hospitalité des Darcy. Moi et Jane, nous aurons d'autres occasions de nous revoir, au Hertfordshire ou à Londres, on verra.
Les Gardiner se jetèrent un regard puis Mrs Gardiner demanda à Elizabeth :
— Donc vous nous dites que vous voulez partir ? C'est ce que vous voulez ?
— Oui, si cela vous convient bien sûr.
— Nous n'avons plus aucune contrainte. Nous pouvons partir de la région plus tôt si vous voulez.
Sur cette discussion, Elizabeth s'excusa et s'enferma dans sa chambre. Assise sur son lit, elle pleura à chaudes larmes, laissant évacuer toute la tristesse, la frustration, et la colère qu'elle avait ressenties depuis son arrivée à Pemberley. Cet homme était fiancé. Elle se devait de se défaire de ses sentiments pour lui et de s'éloigner de lui. Et de l'éloigner d'elle. Cela aurait été plus facile s'il était l'homme froid qu'il était au tout début. Après tout, il avait pris un coup sur la tête, cela aurait dû remettre son état là où il avait ses derniers souvenirs.
Elizabeth s'assoupit et se répéta : Mr Darcy, Mr Darcy, je dois oublier cet homme, je dois me détacher de cet homme. Aidez-moi mon Dieu… Aidez-moi à me défaire de mes sentiments pour lui…
Elizabeth, assommée par ses émotions, finit par s'endormir, les yeux humides de pleurs.
La Miss Bingley se rapproche de plus en plus de son rêve le plus cher... C'est dur pour Elizabeth hein ?
Je vous parlais d'un jeu au début. Donc le voici. En tant que fan de Disney (mais pas tous les films xD), j'ai mis une référence à une réplique d'une animation Disney dont je me suis inspirée dans ce chapitre. La question est donc :
Dans quel film d'animation de Disney il y a cette réplique similaire dite par Lizzie ?
== "Je suis une demoiselle, je suis en détresse, et je m'en sortirai seule..." ==
Donnez le titre du dessin animé en question. Svp pas de google, bing, chatgpt ou tout autre du même genre pour chercher la réponse. Ce ne sera pas marrant et ce n'est pas bien de tricher :D La première qui postera la bonne réponse en commentaire ou en MP gagnera une collection d'Austeneries composée de 3 epubs que je lui enverrai.
Alors, si le jeu vous intéresse, n'hésitez pas à participer. Dernier point, commentez avec un profil authentifié afin que je puisse vous identifier et vous contacter au cas où vous êtes la gagnante.
Et moi je vous dis à bientôt pour le prochain chapitre ! :)
