Une nouvelle journée débuta à Paris et contrairement à la précédente, Gabriel fut réveillé tôt, très tôt pour réceptionner les marchandise qu'il avait commander auprès de son fournisseur pour produire plus de patisserie.
C'est au alentour de 5H00 du matin, alors que les fêtards rentrer de leurs sorties nocturnes dont pour un certains nombres, une charmante compagnie sous le bras.
Une vue que le jeune homme avait du mal à apprécier, eux qui pouvais profiter de leurs partenaire tandis que lui ressentais la solitude loin de sa fiancée, de sa sœur et de ses amis.
Essayant de ne pas trop déprimer, Gabriel pris les marchandises et rentra dans sa commerce.
Le jeune homme étant réveillé, il en profita pour remplir les rayons du magasin afin de ne pas se presser pour l'ouverture.
Pendant l'installation, Gabriel entendit un bruit devant son magasin.
Il s'agissait des premiers clients qui attendaient l'ouverture du magasin.
«Putain, attendre une heure, mais ils font quoi ces gens» pensa-t-il
Continuant sa préparation, le jeune chef voyait la file d'attente s'agrandir de minutes en minutes jusqu'à ce que l'heure d'ouverture arrive et que le client qui était arrivé en premier dans la file puisse entrer à l'intérieur.
Malheureusement pour le jeune chef, il se retrouva à nouveau dans la situation d'hier où le client avait un niveau catastrophique d'anglais et ce dernier ne parlant pas français, la situation se retrouva légèrement bloqué même si Gabriel avait appris le nom de ces pâtisseries en français afin de pouvoir afficher les noms dans sa vitrine et plus facilement communiquer avec les clients.
La journée se déroula sans encombre mais un autre problème arriva.
Si les grosses heures d'influences étaient à l'ouverture et au alentour de 16H00, ces périodes étaient aussi celles qui engendraient le plus de saleté dans le magasin.
Alors qu'il nettoyait les tables et le sol, une famille Japonaise en vacances en France entra dans son magasin.
''Bonjour, dirent toute la famille
-Bonjour, bienvenue de ma pâtisserie
-C'est bien de pouvoir parler facilement à quelqu'un, plaisanta le père
-Je vous comprends''
Au moment où il allait en dire plus, Gabriel se souvint d'une phrase que Haruna lui phrase qu'elle lui avait dit.
''Fait attention, l'examinateur peut-être n'importe qui''
«Non, ça ne peut pas être cette famille, ce sont justes des touristes, quoique?»
''Que souhaitez-vous monsieur?
L'homme indiqua du doigt ce qu'il souhaitait acheter, des demandes qui furent entrecoupé par ses 2 enfants qui souhaitaient eux aussi des pâtisseries particulière
-Et bien, ça aussi dans ce cas, abandonna le père
Gabriel commença à prendre les gâteaux demandé par le client tout en lui posant des questions.
-Vous êtes arrivé il y a longtemps en France?
-On a atterri hier et ma fille m'a dit que vous aviez ouvert un magasin éphémère en France, alors on a voulu prendre le temps de venir tester vos plats, au Japon c'est trop compliqué d'avoir cette chance''
Pendant ce temps de l'autre côté de la rue, dans un café, une personne observait au loin avec ces jumelles.
«Attention Gabriel, l'examinateur peut-être n'importe qui» se dit Haruna en prenant des notes sur son téléphone
La journée se conclut finalement et encore une fois, tous les gâteaux de la journée furent vendu.
Nettoyant son magasin, partit ensuite en direction de sa cuisine pour préparer les pâtisseries du lendemain.
C'est finalement sous les coups de minuit que Gabriel termina ses préparations.
Lorsqu'il les laissa reposer au frigo, Gabriel sortit de son magasin pour prendre un peu l'air et en voyant des gens de son âge s'amuser et rigoler.
Pour la première fois depuis longtemps, Gabriel ressentit une sensation de solitude profonde, pour la première fois depuis longtemps, l'absence à ces côtés de tout ceux qui comptait pour lui se ressentait.
C'est dans ce sentiment que le jeune homme pris son téléphone pour appeler Suna qui devait certainement commencer sa journée pour elle qui était à Brisbane en Australie pour préparer l'ouverture de son magasin à elle.
''Gabriel, comment ça va?
Sa voix réchauffa le cœur de Gabriel qui n'avait pas eux de vrai conversation depuis un moment.
-Je vais très bien, je te dérange pas?
-Non, je prend mon petit-déjeuner là mais d'ailleurs, il doit être tard à Paris, tu n'es pas encore en train de dormir? questionna-t-elle avec un soupçon de moralisation sur les raison de son réveil nocturne
-J'ai un peu de mal à dormir, c'est bruyant Paris hors des grands hôtels et j'avais envie de parler avec toi
-Tu es sûr que tout va bien?
-Oui, qu'est-ce qui te faire dire ça?
-C'est pas dans t'es habitude d'être comme ça, tu sais, je suis là si tu as besoin de parler
-C'est juste que les journées son longue lorsqu'on à personne qui parle notre langue, il y a bien les touristes avec qui je peux parler mais c'est tout le temps les mêmes conversations, j'ai l'impression d'être devenue une machine sert des pâtisseries
-Dis-toi que c'est juste un mauvais moment à passer, il ne te reste que 5 jours à tenir et tu pourras revenir chez toi
-Tu as raison vivement que je quitte cette ville en plus il fait tellement froid ici et le chauffage ici est tellement mauvais que je pourrais laisser mes desserts dehors et ne même pas rompre la chaine du froid
-Fais quand même attention à ne pas tomber malade
-Et toi, niveau température, ça va l'Australie?
-C'est dans l'hémisphère sud donc là, c'est l'été en ce moment, aujourd'hui par exemple, il est prévu qu'il fasse 37C cette après-midi
-Je te déteste
-Désolée mon chéri'' plaisanta Suna
Ce petit moment de conversation tout les deux fit immensément plaisir à Gabriel, lui qui avait enfin une vraie conversation avec quelqu'un sentait le plaisir que cela procurais.
Un instant qui pris finalement fin lorsque la fatigue le rattrapa, quelque chose que Suna comprit et plutôt que de vouloir forcer la suite de la conversation, elle lui suggéra d'aller dormir.
Ecoutant les conseil avisé de sa fiancée, Gabriel raccrocha et partit se coucher
