Disclaimer : Ils sont à Tokita/Yadate/Tomino je les emprunte et j'essaye de ne pas les abîmer, en tout cas, ils ne se sont encore jamais plaints.

Genre : Tranche de vie

Rating : K

Acteurs: Heero, Duo, Relena, Quatre, Wufei, Trowa.

Suite de: Tous les moyens sont bons.

Début d'écriture: 01/10/2022


L'arche de Duo

Chapitre huit


Duo n'avait pas si bien dormi que ça. La journée d'aujourd'hui lui tournait continuellement en tête. Est-ce qu'il n'avait pas fait une bêtise en aidant Sébastien?

Vers dix heures durant sa pause, il sonne à l'école pour prévenir des modifications.

— Bonjour, Monsieur Maxwell, oui l'établissement Renaissance m'a appelé également ce matin pour signaler qu'il n'était plus responsable de Sébastien Bordu. Je vais noter vos informations. Seulement, il est majeur et en aucun cas je ne peux vous envoyer des fiches d'absences sans son autorisation.

— Je vais lui faire confiance.

— On va le convoquer pour prendre aussi ses informations. Mais on note vos coordonnées au cas où? Merci pour le virement pour les repas. Bonne journée Monsieur Maxwell.

Elle va être longue ne peut que penser Duo. Le temps de trouver une organisation. Encore une chance qu'il n'a plus son bracelet électronique, il est plus libre aussi.

Après sa journée de travail et avant de rentrer chez lui pour s'occuper des animaux, Duo fait un saut à l'hôtel. Il trouve Sébastien qui fait ses devoirs dans sa chambre.

— Ç'a été ta journée? demande-t-il.

— Oui, merci Duo. J'ai trouvé un petit job d'étudiant avec l'éducateur de l'établissement scolaire. Ça va me permettre de souper et peut-être même de payer ma nourriture que tu doives moins assumer. Il m'a parlé de faire une demande d'aide sociale. Tu n'y avais pas pensé?

— Je n'ai pas encore toutes les cartes en main, avoue-t-il.

— Je commence dans un fast food dans une heure jusqu'à vingt-deux heures.

— C'est bien. Et pour ta formation future, tu vas aussi regarder avec l'éducateur?

— Je crois.

— Je te laisse travailler et tiens moi au courant.

— Merci pour tout. Tu feras un éducateur terrible, j'en suis sûr.

— L'avenir nous le dira. Et ne mange pas que du fast food au soir, ce n'est pas ce qu'il y a de plus sain.

— Non, un bon sandwich, bonne soirée Duo.

Rassuré, Duo s'en va. Comme dirait Heero, il a paré au plus urgent. Il y a beaucoup de choses qu'il n'a pas bien intégrées trop habitué à se débrouiller tout seul. Parce que oui, il se rappelle qu'il y a des aides sociales maintenant.

µµµ

Duo doit attendre deux jours avant d'avoir un mail de confirmation pour le concours. On lui demande de trouver un titre au projet qui a enthousiasmé les consultants et qui sort de l'ordinaire.

Duo ne s'emballe pas, c'est certainement une réponse type. Mais le nom, il y avait déjà pensé. L'arche, un lieu de protection pour humain et animaux. Alors, il l'envoie sans hésitation.

La vie reprend tous les samedis soir en revenant de la SPA, Duo se rend à l'hôtel pour voir Sébastian et payer la semaine suivante. Par virement, il paye les repas de l'école. Le jeune garde l'argent qu'il gagne pour débuter dans la vie. Ils ont été ensemble pour ouvrir un compte bancaire nécessaire pour recevoir l'aide sociale et son salaire.

Il est déjà prévu que le mois suivant, c'est Sébastian qui commence à gérer ses dépenses avec l'aide de l'assistant social de l'aide. Même s'il est bien accompagné par l'éducateur de l'école et l'assistant social, Duo ne veut pas le laisser seul. Ils parlent avenir, étude.

— J'aime bien les travaux manuels, mais pas la mécanique. Je ne vendrais pas du fast food toute ma vie non plus. Là, l'assistant social voudrait que je quitte l'hôtel, mais je trouve pratique d'avoir quelqu'un qui fait le ménage, les petits déjeuners.

— C'est vrai qu'une fois dans ton appartement tu vas avoir plus de factures à régler aussi. Il t'a dit pourquoi tu dois quitter l'hôtel?

— Une histoire de domiciliation. Je ne peux toucher l'aide sociale qu'en ayant un domicile.

— Tu sais maintenant pourquoi. Et tu as combien de temps pour trouver?

— Trois mois.

— Si je vois des appartements, je te préviendrais et s'il faut se porter garant ou payer la caution aussi, tu peux faire appel à moi.

— L'assistant a dit qu'il pouvait aussi le faire, enfin pas lui en personne, mais son institution.

— Je te laisse travailler. Prends soin de toi.

— Toi aussi.

Tout en rentrant chez lui, Duo réfléchit. Parfois, il se dit que son projet est bien trop gros pour lui. Il y pense encore alors qu'il se repose sur le torse de son homme et qu'il n'arrive pas à dormir. Alors qu'il se relève, une main lui attrape la natte.

— Où vas-tu?

— Supprimer mon projet du concours Peacecraft.

— Mais pourquoi?

— Sébastian m'apprend plus de choses pour l'instant que je n'en ai appris en trois ans. Je me suis trompé. Ce n'est pas ma voie. Je dois avoir mal écouté en cours. Je suis à côté de la plaque.

— C'est normal de douter. Duo, c'est innovant ton concept, c'est pour ça qu'il y a des lacunes. Crois en toi. Et ton maître de travail de fin d'études ne t'a pas encore donné son verdict. Il serait temps, surtout si tu dois retravailler. Tu as aussi une formation en cours du soir, moins d'heures que le circuit classique et tu n'as pas fait de stages dans le milieu. Vous ne pouvez pas avoir tout vu de façon aussi approfondie.

Duo se recouche sur le torse de son homme.

— Pourquoi crois-tu tellement en moi?

— Parce que je te vois à l'œuvre depuis des années. Tu portes les gens, tu les aides à avancer, c'est dans ta nature. Tu ne sais pas laisser quelqu'un ou un animal dans l'embarras.

— Mais si je m'occupe de mon projet, qu'est-ce que tu deviens?

— Je reprendrais un ouvrier et si ça se met tu en formeras dans ton établissement, sourit Heero. Dors maintenant.

µµµ

En allant en cours, Duo sourit, il est remonté à bloc.

— Monsieur Maxwell, je peux vous parler?

— Bien sûr, dit-il en s'avançant vers son référent pour le travail de fin d'études.

— J'ai un problème avec votre travail.

Toute sa bonne humeur retombe.

— Il y a trop de lacunes, je m'en doutais.

— Non, il est très bon, très réaliste, mais vous l'avez proposé à un concours du coup, je ne peux pas en tenir compte. Il m'en faut un autre pour que votre diplôme soit accepté.

— Et merde, et si j'annulais ma participation au concours?

— Non, ce n'est pas possible d'annuler la participation. Votre nouveau travail ne doit pas être aussi abouti que ça. Et il est fort possible que vous gagniez cette bourse parce que c'est réellement une idée géniale.

— Oui, mais sans diplôme, ça ne sert à rien non plus.

— Vous auriez dû m'en parler avant de vous inscrire!

— C'est mon compagnon qui m'a parlé du concours. Mais comment êtes-vous au courant? demande Duo.

— Je fais partie du comité qui va choisir le projet. Le vôtre est original et très bien monté, mieux que la plupart, je dois bien l'admettre.

— OK, mais là je me retrouve sans travail de fin d'études. Le pire c'est que je n'ai aucune idée autre qui me vienne en tête.

— C'est un peu logique, mais vous allez trouver.

— J'espère, parce que ce serait vraiment con si près du but.

Durant les cours, Duo essaye de rester concentré, mais il n'y arrive pas son esprit tourne à plein régime pour trouver une idée. Il n'a plus que deux mois pour rendre son travail ou il va devoir refaire une année et ça il n'a pas envie, surtout que son professeur à l'air de dire que son projet peut gagner le concours.

Quand Heero vient le chercher avec Mamzelle, il est toujours dans un cul-de-sac. Bien sûr, il en parle à son compagnon qui s'excuse:

— Si j'avais su, je t'en aurais parlé pour l'année prochaine.

— Je m'en doute, ton but n'était pas de me faire rater mes études, rassure Duo avant de l'embrasser rapidement.

— Et un truc qui tournerait sur la recherche d'avenirà faire avec tes adolescents? Ça pourrait te servir pour Sébastien en plus.

— Des jobs d'étudiants dans plein de secteurs pour voir ce qu'on aime. Ce n'est pas stupide, mais je ne vois pas comment monter ça rapidement même en théorie.

Pourtant en marchant, Duo réfléchit à comment il pourrait monter ce genre de chose.

— Tu sais si je passe par les intérimaires pour engager, c'est parce que je peux tester à la journée et encore parfois devoir payer quelqu'un huit heures qui ne convient pas, ça m'énerve, lâche d'un coup Heero.

— Oui, mais un étudiant qui viendrait seulement quatre heures, est-ce qu'il a le temps de se faire une idée réelle d'un boulot? Je ne peux pas remanier tout le système du travail même un grand hall où les étudiants viendraient comme une foire au travail ce n'est pas réalisable, tu as vu la logistique qu'il faudrait?

— Et ça existe déjà, sourit Heero.

— Ah bon?

— Oui, ça s'appelle le jour de l'embauche, les patrons viennent expliquer leur travail pour essayer de trouver de la main-d'œuvre. Tu as raison, il te faut un autre projet. C'est moi qui t'ai mis dans l'embarras, je vais aussi y réfléchir.

Il fallait un mémoire pas forcément sur le monde du travail même si la journée de l'embauche le tentait pour Sébastian.

— Ro', elle a lieu quand cette journée de l'embauche et où? s'informe d'un coup Duo alors qu'ils approchent de la maison.

— Dans quinze jours, je crois, je vérifierai. Tu vas y aller avec Sébastien?

— Oui, au moins ça lui donnera des idées puisqu'il peut faire des études grâce à l'aide sociale.

— Si tu avais un souhait qu'est-ce que tu changerais dans le monde social?

— Que les gamins ne soient pas jetés comme de vieilles chaussettes dès leurs dix-huit ans. On les dorlote parce qu'il y a des primes jusqu'à cet âge, mais par contre les parents sont responsables de leurs enfants jusqu'à vingt-cinq ans. Comme on peut se retourner contre un enfant pour aider un parent en difficulté. Où est la logique?

— D'où ton travail de fin d'études que j'ai plombé avec le concours, soupire Heero en introduisant la clef dans la serrure.

— Oui, l'arche aurait fonctionné en autarcie, une petite ferme pour la nourriture, avec le potager réalisé par les jeunes hébergés. Comme il serait domicilié là, il pourrait faire certaines démarches d'aide sociale donc ils vivraient encore plus facilement que je ne l'avais imaginé. Puisqu'au départ, je partais avec les bourses d'études obtenues par manque de moyen financier. Et je vais bien finir par trouver une idée, ne te mine pas comme ça.

— Qu'est-ce que tu aurais fait du surplus de la production de la ferme? demande Heero en ôtant le harnais de Mamzelle.

— Je crois que j'aurai ouvert un petit magasin pour d'autres en difficulté, des mamies auraient pu payer avec des pulls tricotés ou des travaux d'aiguille pour réparer des vêtements, mais je n'ai pas poussé l'idée aussi loin pour mon travail scolaire.

Duo reste sa veste en main et sourit à son homme, il vient l'embrasser:

— Je vais ouvrir un magasin solidaire avec échange de services.

Heero fronce des sourcils puis son visage s'éclaire:

— Tu as ton projet.

— Il peut servir pour l'arche plus tard. Il ne faut plus que trouver un local, faire des affiches pour lancer l'idée.

— Tu veux vraiment l'ouvrir? s'étonne Heero.

— Non sur papier, mais autant que ce soit complet. Je veux mon diplôme. Je n'ai pas bossé trois ans pour rien.

— Un magasin de troc, je trouve ça bien imaginé.

— Je me demande s'il n'y a pas moyen de faire ça en ligne? Mettre simplement les gens en contact par région ou quartier.

— Oui, tu as raison. Tout le monde utilise internet maintenant et a au moins un réseau social de référence. Le plus utilisé reste Virtual Face, tu devrais monter le truc là-dessus et si ça marche c'est encore mieux pour la planète.

— Je vais regarder ça directement. Me faire une page privée, inscrire toutes les étapes que je réalise pour le travail scolaire. J'espère que ça va vite démarrer surtout que le prof acceptera l'idée.

— Tu ne ferais pas mieux d'attendre pour tout lancer? intervient Heero.

— D'un autre côté, j'aurai peut-être de la main-d'œuvre gratuite pour l'autre projet. Des gens heureux de venir retourner de la terre dans le château contre des légumes, un jardin solidaire.

— Je te suis bien, mais vois que tu ne peux pas réellement le réaliser que ça doit être fictif, te voilà avec un nouveau projet à l'eau.

— Mon Dieu, tu as raison. Je lui en parle demain. Qu'est-ce que je ne ferai pas sans toi ! sourit Duo avant de lui donner un baiser plus que chaleureux.

µµµ

Comme prévu, Duo parle de son idée à son maître de travail de fin d'études.

— On peut dire que vous savez rebondir sur vos pattes. Et non vous pouvez lancer le projet pour voir s'il est viable, si ça intéresse les gens. N'oubliez pas de noter l'adresse sur le travail, j'irai jeter un œil.

— Dès que je l'ai créé, je vous envoie le lien. À mon avis, ce sera ce soir, le temps presse pour avoir un travail soigné.

À l'aide de son profil «Virtual Face», Duo crée son groupe privé qu'il nomme «Action Solidaire pour Tous». Il explique sur la première page la raison du groupe: limiter les déchets, recycler et aider, que c'est une page de dons et de services. Reste le problème de la diffusion, mais il veut un groupe privé pour limiter l'action des malfrats et dont ils ne puissent pas en tirer profit. Il diffuse le lien à tous ses amis et connaissance surtout de l'école. Il met le lien à partir de sa page personnelle. Heero lui propose de mettre aussi un lien sur la page professionnelle de sa société qu'il touche plus de monde.

Dès le lendemain, Duo doit déjà accepter plusieurs invitations. Il espère qu'il ne va pas perdre trop de temps aussi à accepter les annonces, sinon il devra recruter un modérateur même si Heero lui a proposé son aide une nouvelle fois. Pendant qu'il est au bureau, il peut toujours le faire et supprimer les annonces finies que ça ne devient pas la foire, surtout que pour l'instant Duo doit aussi étudier pour passer ses examens.

Au soir quand il vient montrer son avancée à son maître de travail de fin d'études, il y a déjà eu plusieurs échanges entre participants qui ont trouvé un accord. Un homme va faire des travaux dans le jardin d'une dame contre des repas chauds durant le temps des aménagements et ainsi briser la solitude de deux personnes. Une autre a mis des choses à donner pour préparer son déménagement.

Au moins si son maître de stage va voir, il constatera que ça fonctionne et il en est heureux pour ces personnes et les futurs utilisateurs. En plus ça ne lui demande pas tellement de travail, à part accepter les annonces et les personnes sur la page.

Depuis quinze jours, Duo repasse par l'hôtel le vendredi soir pour voir comment se débrouille Sébastian. Il y a maintenant six semaines qu'il y vit, il n'a pas encore trouvé d'appartement et pas beaucoup de temps pour chercher alors Duo lui parle de sa page, il peut y mettre une annonce, on ne sait jamais que quelqu'un en a un et veut faire aussi une bonne action.

— Et pour tes études? Tu as une idée? s'informe Duo.

— Non, toujours pas, mais l'éducateur de l'établissement va me faire passer un test pour essayer de m'orienter vu que je n'ai pas su aller à ton salon parce que je travaillais. En tout cas, je ne te remercierai jamais assez pour avoir pris le temps de t'occuper de moi. Ce n'était pas ton rôle et ça ne te rapportait rien.

— Parfois on peut faire les choses sans intérêt même si je voyais un moi plus jeune. Si tu as besoin, tu sais où j'habite aussi.

— Ça ne gênerait pas ton compagnon?

— Non, si ce n'est pas tous les soirs. On ne se voit pas tant que ça, entre mes cours, le travail et mon bénévolat à la SPA, mais il n'est pas comme ça. Prends soin de toi, dit Duo en le serrant dans ses bras.

Dès le lendemain, Duo accepte le profil de Sébastian et sa demande de location dans l'heure qui suit.

µµµ

Avec l'aide du site, Sébastien trouve un appartement dans le mois, comme il n'est pas meublé, il a remis une annonce pour obtenir le minimum vital. Ce qu'il ne sait pas aller chercher à pied, c'est Duo ou Heero qui vont le chercher avec la camionnette du travail.

Cette semaine a été difficile pour Duo, entre le travail et les examens, il se sent épuisé et en se rendant à la SPA avec Heero et Mamzelle, il n'a qu'une idée en tête; prendre le Mobil home et filer droit devant lui pour mettre de la distance entre sa vie et la fatigue. Il y a aussi l'angoisse de savoir s'il va réussir. Lundi, il doit défendre son travail de fin d'études et puis ce sera l'attente des résultats. Duo n'est pas certain d'avoir la motivation pour recommencer la dernière année, même avec des dispenses. Est-ce qu'il a tellement besoin d'un diplôme pour réaliser son projet? Surtout avec l'appui financier de la fondation Peacecraft. Et puis, si son site marche bien, il doit avouer que ça l'intéresse moins que le premier projet de fin d'études qu'il a inventé. Avec son site, il constate qu'il a comblé un manque de la population, mais tout se passe sans lui. Il était juste là au départ pour mettre les gens en contact.

Heero lui serre la main pour le sortir de ses pensées:

— Tu veux qu'on charge la camionnette quand on rentre?

— Tu lis dans mes pensées, mais je n'ai pas envie de pêcher.

— On peut aller vers la mer si tu veux. On marchera sur la plage, les pieds dans l'eau, il ne doit pas encore avoir trop de monde.

— Oh oui, ça me plairait, on verra si Mamzelle aime ça autant que les lacs, sourit Duo.

— Tic et Tac apprécieront peut-être aussi.

— Tu te rappelles la tête des gens quand les chatons se sont jetés dans l'eau derrière la chienne, rit de bon cœur Duo.

Arrivé à la SPA, ils se séparent, Mamzelle préfère rester près de son maître et parfois jouer avec le chien pendant que Duo nettoie les cages. Depuis le temps, il a appris à fermer son cœur sinon ceux qui restent longtemps, il aurait trop envie de les faire sortir de là. Peut-être plus tard quand il aura son arche, certains animaux viendront comme thérapeute aussi pour aider certain à reprendre pied. Il y a déjà pensé, il faudra qu'il en parle avec les responsables de la SPA. Il voudrait remporter le concours pour avoir l'argent pour monter son projet sans ça il sait bien qu'il ne verra jamais le jour, il ne trouvera jamais l'argent pour acheter la maison, son plus gros frein. Quoiqu'il ne se soit jamais renseigné à la banque pour un prêt, il faudra s'il ne gagne pas.

Les mains dans l'eau, tout en s'occupant des chiens, un peu pendant qu'il travaille, Duo ressentait diminuer sa tension, ça lui faisait du bien de leur lancer une balle, de les caresser.

À Suivre…