Mardi 6 septembre 2016
« Putain c'est pas vrai ton vieux a accepté ?
Si James était étonné il n'en était pas moins de Sirius qui n'y croyait toujours pas, son père avait signé ce maudit papier ! Il avait signé ! Si ça, ce n'est pas une putain de victoire ce dit l'adolescent complètement surexcité.
– Il faut absolument que je te raconte comment ça s'est passé mon vieux, c'était la scène la plus angoissante et la plus divertissante pendant un long moment.
– D'ailleurs pas cool l'absence de nouvelles, encore.
Sirius ferma son casier et lança un regard d'excuse à son ami.
– Mon père m'a privé de téléphone pendant une semaine ! Ce plain Sirius dans un soupir très théâtralisé. Marlène va encore m'en vouloir bordel.
James tapota le dos de son ami.
– Qu'est-ce que tu as encore fait pour énerver ton vieux ?
– Respirer ?
Les deux jeunes plaisantaient fort en se dirigeant vers leur cours de littérature anglaise dispensé par le vieux crapaud, le professeur McGonagall.
– Quelle joie de commencer par un cours de littérature tous les jours de la semaine, râla James en prenant place à côté de Sirius.
Peter était assis devant eux, à côté de Marlène qui avait voulu s'asseoir le plus près possible de son petit ami. Ils se retournèrent ainsi que Mary et Lilly assises juste devant eux.
– Je t'avais dit de ne plus me mettre en remis. Le regard furieux de Marlène était rivé sur Sirius.
– Puni pendant une semaine, désolé.
– Quoi ? Mais pourquoi ?
Sirius poussa un soupir, il n'aimait pas vraiment mentionner sa vie familiale. Il en parlait rarement, mais son petit groupe avait rapidement compris, en captant quelques bribes d'informations lâchées de temps à autre par l'adolescent, que son enfance avait été loin d'être heureuse.
Le grand public connaissait principalement la famille Black, tristement célèbre pour avoir fait acquitter des meurtriers et étant fortement soupçonnée de faire partie d'une organisation mafieuse.
Enfin, il ne voulait pas trop y penser.
– Je me suis battu avec mon frère, voilà.
L'excuse ne semblait pas vraiment convenir à sa petite amie, mais James, voyant la situation devenir de plus en plus tendue, décida une fois de plus de sauver son ami en s'adressant à Lilly.
– Alors, Lily jolie ? T'es parents ont signé ?
Le visage de la jeune femme rousse se contracta de rage. Elle détestait quand James l'appelait ainsi. Il était fou amoureux d'elle depuis des années, alors qu'elle ne voulait rien avoir à faire avec lui.
– Ouais.
– Oh super les miens aussi ont signé et toi Peter ?
Peter s'installa profondément dans sa chaise, appréciant l'attention qu'il recevait, lui qui se sentait souvent comme un intrus en compagnie de James, le joueur de l'équipe de volley du lycée, fier comme un paon, populaire et bienveillant envers les gens qu'il appréciait. Ou encore en comparaison avec Sirius, la rock star du groupe, un comportement de diva que tout le monde semblait tolérer, capable de charmer n'importe qui, conscient de sa beauté et sûr de lui, il dégageait une confiance éclatante, et Peter était clairement en décalage. Il les enviait d'une certaine manière. Il avait remarqué que Sirius ne le portait pas vraiment dans son cœur en raison de son amitié avec James. Au début, il lui en avait voulu de lui voler son ami, mais maintenant, en les voyant si proches, il ne pouvait plus lui en vouloir. Ces deux-là étaient comme des âmes sœurs dans une relation platonique. Il ne nourrissait plus de rancœur depuis longtemps, appréciant d'être baigné dans l'ombre, de l'aura éclatante des deux garçons.
– Oui, j'ai eu le droit à un nombre incalculables de recommandations mais dans l'ensemble, rien de bien méchant, mes parents sont simplement inquiets.
– Vous ne devinerez jamais qui va pouvoir venir avec nous, vous devez 5 dollars chacun d'ailleurs.
– Vous avez parié ?! S'exclama Sirius.
– Bah oui, je voulais un peu de monnaie pour me payer quelques sucreries avant d'aller chez les Indiens, je ne connais pas leur cuisine.
– Natif James ! Et donc tu comptes te nourrir de sucre au lieu de t'ouvrir à leur culture ? S'indigna la rouquine.
– Je suis d'accord avec elle pour une fois. Admis Sirius. »
Le professeur McGonagall fit irruption dans la salle de classe et claqua la porte derrière elle. James récupéra ses vingt dollars et promit à Sirius de les partager avec lui.
« Bonjour à tous, avant de commencer le cours, certains d'entre vous auraient-ils déjà fait signer leur autorisation ? »
Sirius referma le coffre de la voiture et se pencha contre le siège arrière, se sentant à l'étroit dans l'espace restreint de l'habitacle.
« Putain mais quelle idée de merde James ! Si on se fait arrêter, on est mort ! Il est hors de question que mes parents reçoivent un appel de la police ! S'écria Lily.
– Je suis plutôt d'accord.
– Ça va sortez-vous le balai que vous avez dans le cul vous deux. Lily je te promets que je me ferai discret et Peter tu sais parfaitement que tous les flics de Forks ne me disent rien quand je roule sans casque alors dans le coffre d'une voiture ou je suis à peine visible arrêtaient de geindre et portaient vos couilles un peu !
– Sirius soit plus gentil ! S'écria Mary.
– Je ne suis pas quelqu'un de sympathique putain. Rugit-il.
– STOP ! BORDEL ! Je conduis, bande de connard ! Pardon Lily chérie ce n'est pas pour toi, mais je n'ai pas mon permis depuis longtemps, ne me stressez pas !
Un silence lourd s'installa dans l'habitable, James était la joie de vivre incarnée, alors quand il s'exprimait autrement que de cette manière tout le monde avait tendance à écouter le brun à lunette.
– Punaise si c'est ça avoir des enfants, Lily on en aura qu'un seul.
– On en aura zéro ducon, on est même pas ensemble !
– Lily ! Marlène et Mary furent choquées par le langage de leur ami. Détends-toi, tout va bien se passer. Continua Mary qui était assise au milieu de ses deux amies.
– Il faut que j'ouvre la fenêtre, j'ai besoin d'air.
Lily était une jeune femme qui se mettait souvent à s'inquiéter pour un rien. Ne pas respecter la loi était inacceptable pour elle, il faut dire qu'elle avait été élevée par deux avocats qui avaient à cœur d'inculquer à leur fille les valeurs de la République. Elle n'était pas du genre à être méchante sans raison. Bien sûr, elle aimait aussi participer à quelques farces quand elle traînait avec eux, mais l'adolescente était assez rusée et ne se faisait jamais attraper, contrairement à Sirius, James et Peter. Elle avait aussi la fâcheuse habitude de s'emporter très fort lorsqu'elle se retrouvait dans une situation qu'elle ne pouvait pas contrôler, comme lorsqu'ils étaient cinq dans la Ford Fiesta d'occasion achetée par les parents de James afin que leur fils ne soit pas effrayé de la rayer ou de lui faire des bosses. Ces derniers avaient promis de lui offrir une voiture plus récente pour son entrée à l'université s'il préservait celle-ci.
– Pardon James. »
Lily faisait partie de ces personnes qui ne rencontraient pas de difficulté à reconnaître leurs torts, et elle s'excusait en général, assez rapidement.
Toute leur classe, sans exception, avait donné leur autorisation pour se rendre à la réserve, tous pouvaient s'y rendre, aucuns parents n'avaient fait d'esclandre. Mais ce qui avait encore plus surpris Minerva c'était le bras de Sirius qui lui tendait fièrement son papier, certes taché de café (il avait un peu souffert au Lodge), mais qui contenait la signature du Shérif qui l'autorisait à participer au programme.
Le voyage avait duré exactement 24 minutes. James avait utilisé le GPS pour éviter de se perdre, aucun des cinq adolescents à bord n'avait jamais mis les pieds dans la réserve Quileute, cela ne leur avait jamais traversé l'esprit. Leurs parents leur avaient plutôt fortement déconseillé cette option. Sirius savait qu'il violait une règle fondamentale de son père, mais il était convaincu que personne ne s'en rendrait compte. Regulus ne l'avait pas vu partir car il était encore en classe et il faut dire qu'ils s'étaient dépêchés de partir, ils étaient venus en voiture avec son père le matin même, laissant ainsi sa moto dans le garage de la maison familiale. Il avait également informé son père via le téléphone de James qu'il allait passer le reste de la journée chez ce dernier en compagnie de leurs amis.
Avant cette année d'introduction à la culture des premières nations, ni lui ni ses amis n'avaient été attirés par la réserve. Les natifs étaient discrets, ils les voyaient rarement en dehors de leur réserve, donc comme on dit, chacun chez soi et tout va bien.
N'est-ce pas ?
Peu de temps après leur départ, ils avaient croisé un panneau affichant la phrase suivante : "Bienvenue sur les terres Quileute, l'esprit du guerrier loup veille sur vous".
« Whouaaa c'est...
– Magnifique.
– Bordel.
– Comment avons-nous pu passer à côté de cet endroit avant ?
James se gara sur le parking réservé aux voitures, motos et vélos de la plage de la Push. Ils sortirent tous de la voiture,le coffre s'ouvrit grâce à l'ouverture centralisée pour laisser sortir Sirius, qui prit Marlène dans ses bras tout en admirant le paysage. Le vent soufflait dans leurs cheveux, les falaises étaient magnifiques, hautes, fières et époustouflantes. La plage de sable dégageait une sérénité et un confort ; Sirius était persuadé qu'il pourrait y faire une sieste tous les jours sans ne jamais s'ennuyer de l'endroit. Tout était sauvage, mais aménagé ; en d'autres termes, les habitants avaient réussi à rendre l'endroit habitable sans altérer l'écosystème. Il y avait même des rondins de bois disposés sur le sable, probablement pour servir de banc.
Ils franchirent les barrières en bois qui protégeaient la plage des intrus inconscients qui voudraient y venir avec un engin à moteur, puis s'enfoncèrent dans les méandres de la Push.
Sirius tenait la main de Marlène et, émerveillés, ils se contemplèrent sans rien dire, leurs yeux pétillants d'étoiles tandis qu'ils observaient le monde qui les entourait.
– MON DIEU QU'EST-CE QU'ILS FONT ! S'écria Mary en regardant vers le haut d'une falaise.
Sirius plissa les yeux en observant un groupe de jeunes hommes tout en haut d'une falaise, torse nu, en short, pieds nus, en train de contraindre l'un d'entre eux à sauter.
– Oh putain ! James s'écria, accompagné des hurlements des filles et du cri étouffé de Peter, en voyant un garçon descendre la falaise à toute vitesse, poussé dans le vide par les siens.
Sirius était pétrifié, la magie de l'endroit avait cédé la place à l'horreur. À quoi venait-il d'assister ? Un meurtre ? Sur la falaise, les autres garçons s'élancèrent à leur tour du haut de leur perchoir. Celui qui avait été jeté par-dessus bord émergea, et Mary, qui avait été la première à voir la scène, se précipita vers le jeune homme. Une fois arrivée à sa hauteur, suivie de ses amis essoufflés par l'effort supplémentaire qu'il fallait fournir pour courir dans le sable, elle regarda le jeune garçon qui la fixait à son tour le corps alourdi par l'eau.
– Ça va ? Putain ils voulaient te tuer ou quoi ! S'écria mortifier l'adolescente en tirant sur ses tresses.
Le jeune homme en face d'eux sourit et les rassure en les regardant avec assurance.
– Je vais bien, affirma-t-il en maintenant son regard sur Mary.
Sirius avait mal au ventre. Ces individus dégageaient quelque chose qui lui déplaisait. Son malaise s'aggrava en voyant les autres garçons sortir de l'eau. Ils étaient quatre, grands, bronzés et musclés. L'adolescent remarqua rapidement qu'il partageait le même tatouage tribal sur l'épaule, qui semblait représenter deux loups entrelacés. Un gang ?
– Tekoa, une fille s'inquiète pour toi ? Ricana un des garçons qui sortaient de l'eau à son tour.
Sirius sera un peu plus Marlène vers lui et il vit faiblement James s'approcher de Lily.
– La ferme Isha t'es jaloux. Le dit Tekoa se tourna à nouveau vers Mary. Ne t'inquiète pas, ma belle, je vais bien, je suis sain et sauf, je suis fort comme un loup !
Les garçons riaient ensemble comme s'ils partageaient une blague privée. Ils avaient les cheveux presque tous d'un noir pur, les yeux sombres et la peau brune.
– Je veux vomir.
Sirius eut du mal à avaler sa salive et resserra légèrement la main de Marlène tandis qu'elle lui jeta un regard empreint d'inquiétude. Le garçon qui était resté en retrait s'approcha. Il était couvert de nombreux tatouages représentant des loups ou des ours dans plein de styles différents. Dans un autre contexte, l'adolescent aurait pu être admiratif, mais il y avait quelque chose de terrifiant en cet individu. Il avait l'air sauvage, presque animal.
– Nashoba, soit gentil, ils ont l'air sympa, dit Tekoa en faisant un geste de mains vers eux.
– On ne voulait pas déranger, on a vu que vous poussiez quelqu'un d'en haut et j'ai pris peur, mes amis m'ont simplement suivi.
– Ne t'en fais pas, Remus peut sembler impressionnant au premier abord, mais en réalité, il est aussi doux qu'une guimauve.
Sirius tiqua et ne put s'empêcher de dire.
– Remus, comme le fils de Lyall le proviseur du lycée de la réserve ?
L'adolescent regretta d'avoir ouvert la bouche. Le regard sombre de Remus le figea sur place, comme si ses yeux noisette le transperçaient. Il eut des difficultés à déglutir, son cœur battait la chamade, et il sentait même de la sueur froide ruisseler le long de son dos.
– Ouais et ?
La voix de Remus était chaleureuse, légèrement rauque et empreinte d'autorité. Sirius avait la gorge serrée, redoutant de parler d'une voix peu virile. Il se racla la gorge et tenta d'adopter une voix aussi masculine que possible.
– Ton père a mangé a...avec le mien hier soir.
L'adolescent était profondément mortifié, il avait bégayé, il avait putain de bégayé ! Et à en juger par le sourire du natif en face d'eux, il l'avait clairement remarqué.
– C'est ton père alors le Shérif Black ?
Sirius hocha la tête en signe de confirmation, et Remus s'avança vers lui avec lenteur mais assurance. Marlène se cacha derrière son petit ami autant qu'elle le put une fois que le natif fut en face d'eux.
– Ok.
Ok ? C'est tout ?
– On se verra en cours, je pense, tenta Sirius.
– Ouais.
Remus ricana, regardant de haut en bas Sirius.
– Malheureusement pour nous.
– Pourquoi ? C'est une opportunité ! Dit Lily et intérieurement, Sirius lui avait hurlé de la fermer.
– Opportunité ? Vous la voyez ou vous l'opportunité en nous voyant contraint de vivre dans des réserves ? Cracha Remus tout en fusillant la rouquine des yeux.
– Et bien...
– Eh bien rien du tout, il faut que vous veniez nous soûler jusque chez nous. Continua le dernier garçon qui n'avait pas été présenté.
– On n'a pas choisi !
– Nous encore moins, cracha le garçon, le visage tiré par la colère.
– Mais... Tenta Lily.
– On y va Maska. »
Personne ne discuta l'ordre de Remus et tout le monde s'en alla sans dire un mot de plus. Ils restèrent tous un moment immobile, comme figés, puis quand les quatre garçons disparurent de leur champ de vision, Sirius trouva la force de se tourner vers James, qui le regardait avec les yeux écarquillés. Lily était un peu en retrait de son meilleur ami, tandis que Peter était carrément recroquevillé derrière.
« Putain c'était quoi ça ? Commença le garçon à lunettes. Ils étaient terrifiants et c'est avec ça que l'on va passer l'année ? J'ai comme une envie de supplier le vieux crapaud de McGonagall de déchirer mon autorisation.
– Ne m'en parle pas, fut la seule chose que Sirius arriva à dire.
– Et puis ce Remus, enfin Nashoba, ils l'ont appelé de deux manières différentes c'est trop bizarre, il en avait un peu après toi Sirius, j'ai cru qu'il allait t'en coller une.
– Ouais moi aussi.
Pour être honnête, le fils du Shérif était encore très effrayé, Remus avait vraiment suscité en lui une grande agitation, il avait l'impression que ses entrailles se contorsionnaient dans tous les sens, il avait la nausée.
– J'aimerais rentrer je vous avoue, dit Marlène d'une petite voix. »
Après cette rencontre inattendue, ils étaient tous rentrés. Aucun d'entre eux n'avait osé prononcer un mot dans la voiture, tous encore très marqués par leur rencontre avec ces garçons.
Intimidante était vraiment le synonyme de cet après-midi.
Sirius était installé sur le rebord en bois de sa chambre, les jambes pendantes à l'extérieur, allongé sur le toit de la maison. L'air frais lui procurait un grand bien-être, ses cheveux étaient mouillés après sa douche et son pyjama était humide à cause des gouttes d'eau qui ne cessaient de tomber dessus.
Maintenant, il appréhendait pas mal ce qui allait suivre. Au fil de la journée, l'inquiétude avait laissé place à l'interrogation. Il voulait savoir ce que Maska voulait dire quand il disait qu'ils avaient eu encore moins de choix qu'eux. Bien sûr, Sirius connaissait bien l'histoire des Natifs d'Amérique, mais pouvait-on encore les blâmer pour cela ? Ses ancêtres n'étaient même pas américains, il était la première génération de Black à vivre sur ce sol. En cours, ils avaient appris que les Natifs n'avaient jamais accepté les colons, ce qui avait déclenché une guerre entraînant de nombreuses victimes des deux côtés, mais bien plus du côté des premières nations qui n'avaient pas l'arsenal nécessaire pour rivaliser avec les colons à l'époque. Ils ne pouvaient pas être encore affectés par cela, n'est-ce pas ? Ils n'étaient même plus traités avec mépris maintenant, pas vrais ?
« Sirius ? Tu pourrais ... Papa va te massacrer s'il te voit sur le rebord de la fenêtre comme ça.
L'adolescent se retourna pour constater que Regulus le fixait avec un cahier dans une main et un manuel dans l'autre.
– Qu'est-ce que tu veux ? Il quitta le rebord de la fenêtre et s'assit sur son lit, invitant le plus jeune à en faire autant.
– J'ai un problème d'albrège à résoudre et je ne comprends rien tu pourrais m'aider ?
– Le mot magique ? Dit Sirius un sourire collé sur son visage.
Regulus leva les yeux au ciel et s'installa sur le lit de son frère, suivant les instructions qu'il lui avait données.
– S'il te plaît, rolala quel lourdaud. »
Les deux frères ricanèrent légèrement avant que Sirius n'explique avec enthousiasme à son cadet le problème à résoudre. Même s'ils n'étaient pas restés fâchés longtemps, leur punition était toujours effective. En ce qui concernait les punitions, Orion se montrait intransigeant.
