Résumé: Sirius Severus et Harry fuient en catastrophe à Forks, là où les attendes leur nouvelle maison, pas toute à fait restaurée, la faute au Directeur de Poudlard et ses sombres desseins concernant le "Sauveur". Protégés par le MACUSA et par la Meute de la Push, ils espèrent être enfin à l'abri, mais rien n'est moins sur

Couple: FANFICTION SLASH! Mais j'ai envie de vous laisser la surprise pour les couples^^

Rating: Le plus haut parce que oui je ne suis pas une tendre et on va, comme toujours aborder des thèmes qui sont pas toujours joyeux et aussi des passages citronnés donc vous voilà prévenu

Disclaimers: les oeuvres originales ne m'appartiennent pas, je ne fais que m'amuser avec les personnages et l'univers comme tant d'autre

amusez vous bien!

Star light

Chapitre 2 :

Lorsque Harry se réveilla le lendemain matin, le cerveau encore plus embrumé que la veille et le corps courbaturé, il grogna et souffla de frustration. Sa vie n'était plus qu'un épais brouillard dont il peinait à sortir. Entre complots, guérilla, ou trahison, surtout de la part de ceux en qui il aurait dût avoir confiance, la disparition de ceux en qui il avait confiance et ceux qu'il aimait le plus... Non ! Ne pas aller plus loin, non pas maintenant !... Il y avait les fuites effrénées, les séances de gestion des traumas et les cris de désespoirs :

« -Non !... J'ai rien à faire ici ! Je suis pas fou ! … C'est lui qui m'a attaqué !... Non !... Vous devez me laisser partir ! Pitié ! Arrêtez ! Faites pas ça !... LAISSEZ MOI PARTIR ! »

Il les entendait toujours... Il sentait encore les sangles magiques autour de ses poignets et de ses chevilles. Ils les entendait encore trouver des excuses à ce qu'ils lui faisaient subir.

« -C'est pour le plus grand bien, mon petit, ...Trop de pouvoir... Tu es dangereux... Pour toi... Pour les autres... Tu ne différencies même plus tes amis de tes ennemis...

-Argh, brailla-t-il. Sors de ma tête vieux fou ! »

Il avait beau ne plus être à sa merci, il ressentait encore sa présence, jusqu'aux tréfonds de son âme. Comme s'il l'avait marqué au fer rouge. Lui plus que tous les autres, à tel point qu'il avait failli le croire et devenir fou. Vraiment...

Il rêvait d'un brin de normalité sans jamais savoir ce que c'était. Il l'avait touché du doigt à Menton avant de devoir partir pour se réfugier en Amérique plus tôt que prévu. A Forks, il espérait y parvenir ne serait ce qu'un peu... Un tout petit peu, s'il vous plaît ?!

Il jeta un regard flou au réveil sur sa table de chevet et avisa l'heure tardive. Re soupire... Passera-t-il le reste de sa vie à dormir ? Il finit par se lever en grimaçant et se traîna jusqu'à la salle de bain. L'eau chaude fit rougir sa peau trop blanche et striée par endroit de cicatrises en tout genre. Là une morsure de chien, merci Molaire, là celle d'un Basilic. Des traces de sorts de découpes, un cruccio qui avait manqué lui arracher la jambe, la lame enchantée qui lui avait pris son sang pour ressusciter ce cher Tom. Il n'y a pas si longtemps, il était persuadé que ce psychopathe était son plus gros problème... Des coups de ceinture de l'oncle Vernon, désireux de lui apprendre la vie... On pouvait lire sa triste vie sur sa peau, de la même façon qu'on lisait ses pensées sur son visage, ses émotions dans ses yeux...

« -Ils sont tous aveugles ! Ils ne voient pas quelle personne merveilleuse tu es, Golden... Alors qu'il faudrait juste qu'ils prennent le temps... »

Une douleur sourde et insidieuse lui enserra la poitrine. Un cri de bête lui échappa de justesse, mais il ne put retenir un gémissement rauque et grinçant, qui fut mal étouffer par le bruit de l'eau.

Comment la douleur de l'avoir perdu pouvait à ce point l'anéantir même après trois années ?! S'en remettrait-il jamais ?!

Il ravala ses sanglots et se força à reprendre une respiration normale pourvut qu'il fasse disparaître les voix... Sa voix... Son visage... et son sourire...

Lorsqu'il fut enfin prêt à affronter le monde, il sortit de sa chambre pour mieux rejoindre les pièces communes. Il trouva Severus dans la cuisine, en train de trier les différents ingrédients de potion qu'un certain blond et un certain botaniste en devenir lui avaient fait parvenir pour qu'il puisse exercer son métier passion dans les meilleurs délais.

Il était tellement absorbé qu'il remarqua au dernier moment la présence de son filleul.

« -Poussin?! S'écria-t-il.

-Coucou...

-Comment tu te sens ?

-Mieux... Un peu.

-Tu veux manger quelque chose ? Je suis allé à la cueillette ce matin et j'ai trouvé un coin à champignons. Une omelette te plairait ?

-Une petite... »

La nourriture était un vaste sujet pour Harry. Vaste et compliqué. Et pour cela, ils pouvaient tous remercier ces chers Dursley, encore eux... Ils l'avaient tellement privé de nourriture, qu'il n'avait jamais eu un appétit normal, même lorsqu'il pouvait manger à sa faim. Et dès qu'il était contrarié ou stressé, manger devenait une lutte de tous les instants. Poppy Pomfresh s'en était plainte à de multiples reprises, ainsi que Molly Weasley, mais le vieux n'avait jamais jugé bon de s'en préoccuper. Harry était capable de tenir debout, et c'était suffisant pour lui.

Depuis qu'il pouvait s'occuper correctement de son filleul, Severus lui donnait des potions de nutrition et faisait en sorte qu'il puisse manger entre les repas si l'envie lui en prenait, demandant de l'aide à Dobby pour passer sous les radars de Dumbledore. A Menton, Sirius et lui c'étaient évertués à lui cuisiner tout ce qu'il pouvait aimer ou vouloir, histoire d'être sûre qu'il avale quelque chose. En règle général, Severus gérait les pâtisseries en tout genre. Ça lui rappelait la méticulosité dont il fallait faire preuve pour les potions, en plus de cristalliser son péché mignon. Il avait la dent encore plus sucrée que Dumbledore, au point qu'il était persuadé d'avoir le sang aussi épais que de la pâte à crêpe. Heureusement, la magie lui évitait de contracter n'importe quel sorte de diabète, sinon il serait aussi malheureux que les pierres. Sirius quant à lui, était un amoureux du sel, il était capable de faire un déjeuner uniquement constitué de fromages et de tartines beurrées. Une preuve de plus qu'ils se complétaient à merveille.

Mais ça ne les empêchait pas de cuisiner autre chose que ce qu'ils aimaient, et c'était heureux car Harry aurait dût attendre le retour de l'animagus pour manger... Et cela risquait de prendre un moment. Le jeune homme aurait pu prendre les fourneaux, il s'en sortait assez bien en cuisine pour se faire, mais ses parrains estimaient qu'il avait assez cuisiné pour les autres et que maintenant il avait bien le droit d'être un peu, beaucoup, chouchouté. Alors interdiction de s'approcher des fourneaux, sauf cas exceptionnel !

Alors que le potionniste sortait les champignons du torchon dans lequel il les avait mis, pour mieux les découper et les faire revenir dans une poêle bien chaude, Harry se servait un grand mug de café au lait. Sa drogue légale personnelle. Il le but à petite gorgée en observant son parrain s'affairer, en sentiment de culpabilité lui enserrant le cœur. Il avait du mal à rester assis à regarder les autres le servir. Et c'était en grande partie pour cette raison qu'on estimait que ce devait être ainsi.

Il remercia Severus d'une voix encore un peu rauque et attaqua son omelette, petits bouts par petits bouts, pour être sûr d'y faire honneur.

« -Sirius est à la Réserve ? Demanda-t-il après deux trois bouchées.

-Oui, il ne rentrera pas avant le milieu de l'après midi. »

Harry hocha la tête d'un air entendu. Il appréhendait de rencontrer autant de nouvelles personnes qui seraient, et c'était bien normal, très curieuses sur leur mode de vie, leur monde. Harry n'était pas sûr de savoir comment gérer ce regain d'attention qui lui en rappellerait un autre...

« -Je sais que tu as toujours peur de déranger, mais tu ne dois pas hésiter à demander si tu as besoin de me voir... D'accord ? »

« -Tu crois que Julia pourrait me voir aujourd'hui ? Demanda-t-il dans un souffle. »

C'était si difficile !

Severus fut si étonné de sa demande qu'il manqua lâcher un de ces précieux bocaux. Il fit mine de rien et sourit, engageant à son filleul.

« -Bien sûr Poussin. »

¶¶¶¶¶¶¶¶¶¶¶¶¶¶¶¶¶¶¶¶¶¶¶¶¶

Sirius se sentait comme une souris devant un groupe particulièrement affamé de gros chats de gouttière. Il avala difficilement sa salive en se demandant, pourquoi il n'avait pas fait le déplacement avec son cher et tendre. Lui il avait du charisme, de la hauteur ! Il était capable de se donner de grands airs et ses années en temps qu'espion le rendait si imperméable au reste du monde, tout du moins en apparence, qu'il pouvait affronter presque n'importe quelle situation avec un calme quasi divin. Pendant que lui suait à grosse goutte et trépignait, au poing que ses jambes fassent un remake de la danse de Saint Guy, sous la table à manger du Chef de la Tribut et très lointain cousin.

Il avait fait la connaissance du Conseil Quileute avec un grand sourire made in colgate et une assurance qui avait fondue comme neige au soleil au bout de deux minutes d'un silence pesant. Pourquoi tout le monde avait l'air de jouer au Roi du silence et ce, sans l'avoir prévenu ? Et lui qui croyait qu'ils avaient un tas de questions à lui poser, sur lui, sa famille, la magie... ? Au lieu de cela, ils se contentaient de l'observer intensément, comme pour jauger à quel moment il allait partir en courant. Bientôt, s'ils continuaient de le regarder comme ça !

« -Criez pas tous en même temps ! Brailla-t-il dans l'espoir de détendre l'atmosphère, en vain...

-C'est aussi étrange pour vous que pour nous, déclara enfin le Chef Billy Black. Comment savoir par quoi commencer ? Le MASUCA...

-MACUSA papa, corrigea Jacob en servant le café.

-Oui voilà, nous a dit que vous aviez vécu des choses difficiles et que pour notre propre sécurité, il y a des choses qu'on ne devait pas savoir. Qu'avons nous le droit de vous demander ? »

Sirius se tassa un peu plus sur sa chaise et plongea le nez dans sa tasse de café, histoire de se redonner contenance.

« -Désolé, je fais souvent l'imbécile, surtout lorsque je suis gêné, mon homme en fait des crises d'apoplexie, rit-il nerveusement. Ces dernières années ont été difficiles. Nous espérons nous reconstruire ici. Et je suis désolé de ne pas pouvoir en dire d'avantage, beaucoup de ce que nous avons vécu, concerne mon compagnon et notre filleul. Il a... On lui a fait du mal... Et on cherchera à lui en faire encore... Voilà pourquoi même vous, ne pourrez connaître nos véritables identités. Pas que nous ne vous faisons pas confiance, mais les sorciers sont très inventifs pour ce qui est de soutirer des informations... »

Ils avaient gardé le nom de Black pour que leur histoire tienne la route, après tout ils étaient des cousins éloignés et c'était la principale raison de leur venue. Mais pour ce qui était des prénoms, il y avait eu du changement. Sirius, se nommait à présent Shawn, Severus était Sebastian, et Harry Potter disparaissait pour devenir Evan James, en l'hommage de ses deux parents.

« -Pourquoi s'en prendre à un enfant si jeune ? Demanda Sue Clearwater.

-Le Pouvoir, grogna Shawn. Evan est une rareté, il est extrêmement puissant. Le plus puissant Sorcier recensé depuis Merlin. C'est cette magie que certain convoite. Et également sa tutelle. Son héritage et l'influence de son nom, sont incomparables dans le Monde Sorcier, surtout après une guerre qui a perduré sur deux générations. »

Le voix du sorcier s'enrailla. La guerre était peut être finie, mais les fantômes des batailles dansaient dans ses yeux.

« -Comme si ils ne lui en avaient pas pris assez, marmonna-t-il en buvant un énième gorgée de café.

-Vous êtes de la famille, déclara soudain Billy. Vous offrez de nous protéger sans nous connaître. Nous ferons de même pour vous.

-Je suis d'accord, assura Sam l'Alpha. Ce que vous faîtes pour nous, nous le ferons pour vous. »

Cette soudaine loyauté dans l'adversité, ému Sirius au point qu'il dût retenir les larmes qui lui montaient aux yeux, ce qui malheureusement pour son ego, ne passa pas inaperçu.

« -Merci, bredouilla-t-il après une longue inspiration.

-Le manoir est vraiment hanté ? Demanda subitement Jacob, un grand sourire aux lèvres. »

Il avait été de ceux qui s'y étaient rendu pour se faire peur. Ils avaient entendu des bruissements, des craquements, et parfois des murmures, et oserait-il le dire des sanglots digne d'une banshee ? Il y avait eu de quoi faire grimper le tau d'adrénaline au point de faire dans leur froc ! Des histoires de gosses trop téméraires, dont il gardait un bon souvenir. Rien de tel pour dérider l'ambiance à nouveau pesante.

En le voyant si enjoué, Sirius lui découvrit un petit air de famille. Il sourit à l'adolescent à la fois mystérieux et conspirateur.

« -Si tu veux le découvrir, il va falloir venir faire un tour... Ca sera l'occasion de rencontrer le reste de la famille. D'autant que tu dois avoir le même âge qu'Evan . »

¶¶¶¶¶¶¶¶¶¶¶¶¶¶¶¶¶¶¶¶¶¶¶¶¶

Julia arriva au manoir en milieu d'après midi, autant dire la fin de journée pour elle avec les 7 heures de décalage horaire avec la France. Elle semblait toute paf de fatigue, avec des grosses cernes qui lui mangeaient le visage, mais elle souriait de toutes ses dents. C'était un petit brin de femme, extravertie, empathique, trop peut être, qui savait restée bienveillante et joyeuse. A la voir on aurait dit une animatrice de camp de vacances plutôt qu'une psychomage, et c'est ce qui avait plu a Harry. Il n'avait pas l'impression d'être devant un médecin. Et après son internement forcé à Sainte Mangouste, c'était pile ce dont il avait besoin.

Elle portait comme toujours une parie de jean bleu foncé dans lequel elle avait rentré un tee shirt à l'effigie de Sailor Moon, qui cachait à peine ses nombreux tatouages. Elle avait attaché ses cheveux bruns roux en un chignon lâche, dont s'échappait pas mal de mèches folles qui lui faisaient de légères boucles autour du visage. Elle y avait nonchalamment piqué sa baguette, pour ne pas la perdre, ce qui lui arrivait souvent. Dans les mains, elle avait un calepin et une plume à papote, très différentes de celle de Rita Skeeter, qui était d'un vert pétante. La sienne était faite en plume de paon.

« -Bonsoir, … Jour, pardon. Ooooh c'est joli cette déco toute en cartons disséminés, j'aime beaucoup. Ça me rappelle mon appart' y a pas si longtemps... Mais bref ! L'installation se passe bien ?

-On est un peu encombré pour le moment, mais ça avance. Je vous offre quelque chose à boire ? Demanda Severus en l'accueillant à la sortie de la cheminée.

-Un litron d'eau si vous avez ! J'ai couru toute la journée, c'était un enfer ! Même pas le temps de se poser une seconde ! Je me permets, continua-t-elle en se laissant choir sur un fauteuil. Oooooh ! La perfection ! Mes compliments à votre tapissier...

-Si vous étiez fatiguée..., commença Harry.

-Tutut, je t'arrête, mon chat ! J'ai les vannes ouvertes à cause de la fatigue, du coup je déblatère encore plus que d'habitude ! De quoi saouler un Breton, s'amusa-t-elle. Je prends cinq minutes et je suis toute à toi ! »

Severus arriva sur ses entrefaites avec une carafe d'eau en cristal et une assiette de biscuits au sucre.

« -Vous me gâté ! Merci beaucoup. Je vais péter le feu avec toutes ces douceurs.

-J'espère bien. »

Comme dit, Julia prit 5 minutes pour assécher la carafe et engloutir les biscuits avant de suivre Harry jusque dans sa chambre, où ils purent débuter tranquillement leur séance. La psychomage prit un instant pour admirer le joli nid douillet concocté par les parrains de son patient.

« -Ils ont pensé à tout... Elle te plaît ?

-Oui beaucoup.

-J'adore la banquette sous la fenêtre ! Tu veux qu'on s'installe là ? »

Le jeune homme hocha doucement la tête et suivit docilement Julia et s'assit en face d'elle. Il plia les genoux et posa ses bras et son menton dessus, avant d'admirer un instant la vue qu'il avait du jardin en friche, de la roseraie décrépie, des écuries éventrées et de la serre attenante au jardin d'hiver qui était encore condamnée de par son état.

Julia ne le brusqua pas pour qu'il s'exprime et observa la nature sauvage, dans ses tons de vert si foncé, qu'il en paraissait presque noir, avec de ci de là quelques filets de brumes. Un temps qui rappelait l'Écosse, une région qu'Harry aimait particulièrement. Il serait bien ici.

« -J'ai fait une crise hier... »

Julia ne dit rien et se contenta de l'observer de biais. Il avait dit sa phrase de telle façon, qu'elle présentait un suite. Elle le laissa parler à son rythme.

« -Avec le départ en catastrophe, vous me direz c'est normal... Mais j'ai... Je pensais que j'allais mieux... Je voudrais tellement aller mieux... Il le faut !

-Oui, il le faut. Mais pas n'importe comment. Ni à n'importe quel prix... La guérison prend du temps, mon chat. Parfois on a l'impression de régresser, de ne pas aller assez vite. Mais tout cela fait partit du processus. Il faut le laisser aller à son rythme. Ce n'est pas un concours de vitesse...

-Mais...! »

Comme souvent lorsqu'il s'emportait, il se stoppait dans son élan, s'attendant à être interrompu dans son éclat.

« -Tout va bien...Vas y, sort le. »

Harry prit une grande inspiration et cria :

« -Je veux qu'il sorte de ma tête ! Je l'entends encore ! Pourquoi je l'entends encore ! Et s'il n'y avait que lui ! Mais ils sont tous la dedans ! »

Il pointa son front du doigt.

« -Ça flash dans ma tête pour un rien ! Quand c'est pas les uns c'est les autres ! Et là il faut que je fasses copain copain avec des gens qui ne me sont rien !? Je fais ça comment ?! Vous dites que je suis prêt ! Que ça me fera du bien mais... ! Bordel ! »

Ni tenant plus il se leva et tourna dans la pièce comme un lion en cage.

« -Je suis censé faire un croix sur eux ?! Comme s'ils n'avaient jamais existé ?! Je... Je ne veux pas les remplacer ! Je ne veux pas ! Je ne Peux PAS ! »

Un vent de magie se mit à souffler dans la chambre au point de faire trembler les meubles. Julia se contenta de rester calme, prête à intervenir si il perdait réellement le contrôle. Ce qui n'était pas le cas. Ce n'était qu'un simple coup de vent. Une magie qui se plaint, mais qui est incapable de mordre.

« -REGARDEZ ! Je ne me contrôle même pas ! Ils vont me prendre pour un... ! Pour un... »

Encore une fois les mots restèrent bloqués au fond de sa gorge, comme si il les avait avalé de travers. Alors Julia osa.

« -Un monstre ? »

Son silence était sans équivoque. Il se choquait lui même d'avoir employé ce terme pour ce décrire. Mais d'autre ne s'en était pas privé, jusqu'à ce lui faire entrer dans le crâne à coup de trique.

« -Ce n'est pas parce ton oncle et ta tante te désignaient ainsi, que c'est la vérité n'est ce pas ? Quand on parle de monstre cela évoque une apparence repoussante, un comportement violent et inhumain, ou une créature terrifiante. Ils avaient si peur de toi, qu'ils ont voulut que tu es peur aussi... Mais qui est le monstre ici ? Toi ou eux ?... Dis moi Harry... Qui es le monstre ?

-... C'est... C'est pas... moi. »

Elle se leva et lui prit doucement le menton.

« -Je suis bien d'accord. Tu n'es ni mauvais, ni dingue ou hors de contrôle. Tu es en colère, en deuil et pas assez indulgent avec toi même. Mais je ne le suis pas plus lorsqu'il s'agit de moi et je suis la thérapeute... »

Elle lui sourit tendrement et il parvint à lui répondre, bien que timidement.

« -Personne ne te demande d'oublier tout ceux qui ont fait ta vie. Qu'ils t'aient fait du mal ou du bien... Ce que l'on veut c'est que tu apprennes à lâcher ton gros sac de pierre, et que tu laisses de nouvelles personnes et de nouvelles choses entrer dans ta vie. Parce que même si c'est difficile, il faut continuer à avancer... Un pas après l'autre.

-Je ne sais pas... Je...

-Mon chat, juste pour qu'on soit d'accord... Se dépasser ou évoluer, ça ne veut pas dire ignorer ses limites en criant : « A l'abordage ! ». »

Elle fit de grands signes, à croire qu'elle s'apprêtait à lancer un harpon, ce qui fit rire Harry et le vent se calmer.

« -Pour repousser ses limites, il faut en avoir conscience et les explorer. Tu cheks, ça on s'en ai occupé avant ton départ, donc c'est fait !... Ne reste plus qu'à te poser à la limite de ta zone de confort et de pousser doucement sur les bords. Le but étant de ne pas tomber dans le vide. Car notons que pour tout acrophobe qui se respecte, le vide c'est mortel. »

Et elle en savait quelque chose ! Monter sur la première marche d'un escabeau ? Non, non, non et renon !

« -Donc tente de nouvelles choses, mais si tu te sens sur le point de tomber ?

-Je dis stop ? Répondit-il d'une petite voix.

-Exactement ! On retient le Gryffondor qui sommeil au fond de soit et on nourrit le Serpentard, qui a bien plus distinct de conservation ! En n'oubliant pas de faire des trucs qui nous font du bien ! Parce que c'est ça qui nous rend heureux ! »

¶¶¶¶¶¶¶¶¶¶¶¶¶¶¶¶¶¶¶¶¶¶¶¶¶

Bonjour!

Je suis ravie de vous retrouver pour ce nouveau chapitre ! l'accueil du dernier était incroyable, je n'en reviens pas de toutes les mises en suivi et en favoris^^

J'espère que ce nouveau chapitre vous aura plus et j'espère pouvoir vous en livrer d'autres prochainement, mais quand ça mystère^^

Je boss sur la fin de pièce montée et j'avoue j'ai failli me mettre à chouiner devant certains passages trop choupi^^, ensuite faut que je finisses Sang Noir, plus que deux chapitres avant le mot fin et puis il y a le prochain comte ^^ ça fait beaucoup ^^

alors à très vite

Ange