Désolée de vous avoir fait patienter, j'ai eu une semaine très chargée et ai donc dû écrire ce chapitre sur plusieurs jours.
Bonjour à vous fidèles lectrices et merci de continuer à me suivre. Cette histoire m'apporte beaucoup d'inspiration et j'adore la créer.
Si vous êtes tombé sur ce chapitre en venant voir par hasard si je n'avais pas posté, et que donc vous n'aviez pas eu l'alerte via email : allez voir sur votre profil dans « Account - Settings » et vérifiez que l'option « Email Opt-in » soit bien cochée sur « yes », ça se remet automatiquement sur « no » après 90 jours, voire moins.
Cet épisode sera donc du point de vue d'Edward, avec un peu celui d'Alice.
ATTENTION ! il y aura sans doute un peu de langage cru, donc avertissement aux âmes sensibles et surtout s'il y a des mineurs qui lisent cette histoire. Je ne l'ai pas classée M pour rien ! - )
N'hésitez pas à aller sur mon blog pour y voir les photos qui correspondent à l'histoire et allez-y régulièrement, je poste de nouvelles images à chaque chapitre :
royal-twilight-fiction . blogspot . com (supprimez les espaces).
Bonne lecture.
6. Birthday party
Mai - juin 2030
[Point de vue d'Edward]
Depuis le mariage de ma petite sœur, je n'avais de cesse de penser à elle. Isabella hantait mon esprit jours et nuits depuis ce soir où nous avions danser tous les deux.
Ce matin, je n'avais même pas pu m'empêcher de l'imaginer nue devant moi, me touchant, alors que j'étais sous la douche à me frotter le corps. Cela m'avait fait tellement d'effet que je m'étais mis à bander comme un taureau et avais dû me branler sous l'eau, visualisant sa main à la place de la mienne, qui caressait ma virilité.
Le weekend suivant le mariage, je me rendis à une soirée caritative. Je savais que j'allais y retrouver 2 de mes ex copines. Je n'envisageais pas d'y rencontrer leur plus jeune sœur, que j'avais connu alors qu'elle était encore adolescente. Elle était devenue, comme ses ainées, une superbe belle jeune femme blonde aux yeux bleus. Pourtant, elle ne me fit aucune sensation, à mon grand étonnement.
Edwarrrrd ! comment vas-tou ? m'interpella la plus jeune des 3 Rostova, avec son accent russe.
Bonjour Irina, dis-je en lui faisait une bise discrète. Je vais bien et toi ?
Trrrrès bien, répondit-elle. Tou es toujourrrrs aussi beau.
Euh… merci, répliquai-je peu assuré. Tu es devenue une belle jeune femme, avouai-je.
Merrrrci. As-tou oune ppétite-amie en cé moment ? me demanda la jeune blonde.
Euh… non pourquoi ?
Jé souis intérrrressée et on dit toujourrrrs « jamais deux sans trrrrois ! »
Elle voulait surement signifier que j'étais déjà sorti avec ses 2 sœurs et pourquoi pas la troisième.
Désolé Irina, mais je ne suis pas attiré par toi, donc ce n'est pas la peine d'essayer de flirter.
Pourrrrtant, jé souis ton genrrre dé femme. Tou aimes les blondes avec yeux bleus !
Ça c'était avant que je ne rencontre une belle brune aux yeux chocolat.
J'ai changé ! affirmai-je un peu sèchement.
Jé souis désolée dé l'apprrrrendrrrre. Tou vas brrrriser beaucoup dé cœurrrrs !
Elle s'éloigna pour rejoindre sa famille, tandis qu'une autre bonde aux yeux bleus s'approcha de moi.
Une nouvelle future conquête ? me demanda ma belle-sœur.
Non, Rose, je ne suis pas intéressé cette fois-ci et je le lui ai dit ! déclarai-je à Rosalie.
Ça doit être pour ça qu'elle a l'air déçue alors ? remarqua-t-elle. Tu as brisé un cœur, mais je suis contente que tu te décides enfin à grandir et à ne plus courir après les jolies blondes.
C'est qu'il préfère les brunes à présent ! nous interrompit mon frère et repartit aussitôt.
Sa réflexion, bien qu'elle soit surement une blague de sa part, me fit grincer des dents. Je n'avais pas du tout envie que mon frère apprenne ou ne devine que je craquais en effet pour une brune. J'espérais que sa remarque n'était pas due à une constatation qu'il aurait faite au mariage d'Alice. Déjà que j'étais certain que notre petite sœur soupçonnait ce qu'il s'était passer. J'avais bien vu qu'elle nous avait observer pendant toute la danse et que ça l'avait fait sourire.
Ou peut-être juste une brune en particulier ?! me chuchota Rose dans l'oreille.
Je regardai vers elle, les joues probablement rougies par la gêne que me procurait son allusion.
De quoi tu parles ? demandai-je feignant l'incompréhension.
D'une certaine brune avec qui tu as dansé la semaine dernière, répliqua-t-elle en me faisant un clin d'œil. Mais ne t'inquiète pas, je ne dirai rien à Emmett !
Merci, lui marmonnai-je toujours embarrassé par son insinuation.
La soirée se déroula sans autre ''incident '' et Rose ne mentionna plus rien sur une brune.
La semaine passa tranquillement, mis à part la fois où j'avais dû raccompagner Irina chez elle, après l'avoir vu trainer dans un bar. Elle avait à nouveau essayé de me draguer, sans succès de sa part.
Alice et Jasper rentrèrent de leur lune de miel. Emmett décida d'organiser une soirée ''entre mecs'', tandis que les 2 filles se retrouvèrent pour discuter dans les appartements d'Alice.
Cette dernière et son mari allait rester encore quelques semaines à Kensington, le temps que leur future demeure soit prête à les accueillir. Des travaux se faisaient actuellement, pour que Frogmore Cottage soit redécoré aux gouts des jeunes mariés, mais surtout à ceux de ma sœur.
Eh Jasper ! l'interpella Emmett dans la soirée. Tu ne devineras jamais ce qui s'est passé la semaine dernière à la soirée des Romanov.
Raconte ! lui demanda alors notre beau-frère.
Tu te souviens de la plus jeune des 3 sœurs, Irina ? Jaz hocha de la tête pour acquiescer. Eh bien c'est devenu un super canon, comme ses 2 sœurs. Elle a essayé de draguer notre Eddy chou mais il n'a même pas succombé ! à croire qu'il préfère les brunes maintenant.
Ah bon ? fit Jasper, feignant l'étonnement.
S'il n'avait pas l'air surpris par cette information, c'était sans doute que sa jeune épouse lui avait fait part de ses soupçons sur Isabella et moi, après ce qu'elle avait remarqué en nous observant danser.
Elle est repartie complètement déçue et Eddy chou est rentré tout seul ! ajouta mon frère.
Eh bien félicitation mon vieux ! me dit Jasper en me tapant sur l'épaule. Il était temps que tu résistes enfin aux sœurs Romanova, c'est Alice qui va être ravie de l'apprendre.
Emmett continua de décrire cette soirée au mari de notre sœur, tandis que moi, exaspéré par ses commentaires sur moi, je décidai de finir la nuit dans mon lit.
Encore une fois, mes rêves nocturnes furent peuplés d'une belle brunette aux yeux chocolat.
Le lendemain matin, je fus réveillé par un tambourinement à la porte d'entrée de mes appartements.
Je me levai avec réticence, préférant prolonger mon sommeil à fantasmer sur une princesse belge.
Lorsque j'ouvris la porte, un petit lutin aux cheveux noirs me sauta dessus en perçant mes tympans.
Edward ! cria-t-elle si fort. Je savais que tu avais craqué sur elle !
Alice ! il est beaucoup trop tôt pour que tu viennes me casser les oreilles ! me plaignis-je.
Oh mais Edward, je suis si contente que je ne pouvais pas attendre de te parler !
Parler de quoi ? lui demandai-je.
De ce que tu ressens pour Bella !
Alice, je t'arrête tout de suite ! la réprimandai-je. Même si j'ai effectivement ressenti une attirance pour elle, il ne pourra rien se passer entre Isabella et moi.
Mais pourquoi pas ? gémit ma sœur.
Tu sais que Granny n'y consentira jamais !
Tu n'en sais rien ! peut-être qu'elle acceptera si c'est son petit-fils favori qui lui demande !
Ce n'était un secret pour personne que ma grand-mère, la reine, préférait mon calme olympien à l'hyperactivité du futur prince héritier qu'était mon frère. Emmett ne tenait pas en place quand nous étions enfants et Granny ne supportait pas de le voir courir et crier partout dans le palais.
Je suppose que Jasper t'a raconté sa conversation avec Emmett d'hier soir ? demandai-je.
Bien sûr ! me répondit-elle comme si c'était évident. On ne se cache rien lui et moi !
Je n'ai pas voulu confirmé devant Emmett, mais je suis perturbé par ce qui se passe dans ma tête. Avouais-je à ma sœur. Je n'arrête pas de penser à elle et pourtant je ne lui ai presque pas parlé et nous avons juste danser quelques minutes.
Ça s'appelle le coup de foudre, mon frère ! déclara Alice tout excitée.
Je ne sais même pas si c'est réciproque, me lamentai-je.
Tu n'as qu'à l'inviter à ton anniversaire le mois prochain, tu le découvriras peut-être !
Je n'y avais pas pensé mais Granny va trouver ça bizarre que je l'invite elle spécialement.
Je m'occupe de convaincre Granny et de trouver un prétexte à l'inviter, promit ma sœur.
Elle bondit ensuite hors de chez moi et s'empressa d'aller voir notre grand-mère, appris-je plus tard.
Elle ne me dit pas quelle raison elle avait trouvé pour que son amie vienne, mais elle vint me prévenir que je pouvais lui envoyer une invitation tout de suite, ce que je m'empressai de faire.
Quelques jours plus tard, mon secrétaire personnel m'apporta un de ces quotidiens scandaleux sur lequel il y avait ma photo en couverture. Je lui avais demandé de me faire parvenir tous les tabloïds qui écrivaient sur moi, afin d'être préparé si une autre rumeur sur moi apparaissait encore dans la presse, et de pouvoir démentir au plus vite. Je lui avais suggérer ça il y a peu et ce fut le premier que je reçus depuis ma demande, alors que nous prenions le petit-déjeuner ensemble.
La devise de la reine était de ne jamais s'expliquer et ne jamais se plaindre. Mais je détestais que des mensonges me concernant circulent et ne voulais pas que Bella tombe dessus et pense à mal de moi.
Au-dessus de la couverture du magazine, on pouvait y voir une photo des jeunes mariés prise à l'aéroport, alors qu'ils revenaient de leur lune de miel. Juste en dessous du titre, figurait ce que je craignais : une photo de moi entrant à l'arrière d'une voiture, avec Irina Rostova à mes côtés.
Elle avait sans doute été prise le soir où je l'avais retrouvée à boire dans un bar mal famé dans lequel j'étais entré après l'avoir vue par les fenêtres. Pour son bien, je l'avais emmenée et raccompagnée en voiture, jusqu'à l'entrée de l'immeuble qui appartenait à son père.
Perdu dans mes pensées, je ne fis pas attention au premier coup d'œil aux photos qui se trouvaient sous la mienne mais quand je les aperçus, mon sang bouillonna dans mes veines et ne fit qu'un tour.
Je sentis mon visage s'enflammer sous la colère et de rage je me levai violement, balançai le torchon à travers la pièce et sortis en claquant furieusement la porte pour retourner dans mes quartiers.
[Point de vue d'Alice]
Je ne compris pas immédiatement ce qui avait mis Edward dans une telle fureur, lui qui était habituellement si flegmatique. Je me dirigeai donc vers ce qui avait pu provoquer sa brutalité.
Après avoir ramassé le ''torchon'' que mon frère venait de jeter, je le tendis aux autres. Je vis qu'Emmett ne réalisait pas ce qui s'était passé.
En effet, ça ne pouvait pas être la photo de lui avec la jeune Rostova qui avait pu l'irriter à ce point, encore moins l'image de mon mari et moi à l'aéroport. Ce que mon frère ignorait, ce fut les autres photos, en bas de la couverture, qui l'avaient mis dans une telle rage.
(Voir sur le blog la couverture du magazine que j'ai montée moi-même)
Mon mari et ma belle-sœur me lancèrent un regard qui disait qu'ils avaient compris.
Je les laissai dans la salle à manger et partis voir après Edward dans ses appartements.
Quand j'entrai dans son salon, il fulminait en faisant les cents pas dans la pièce, le visage encore rouge de colère. Il leva les yeux vers moi quand il m'entendit approcher.
Edward, calme-toi ! Tu n'as aucune raison de t'énerver comme ça ! le priai-je.
Si tu as ramassé ce foutu torchon de mes deux, tu dois bien admettre que j'ai de quoi m'agacer ! s'emporta-t-il.
Mais là ce n'est plus de l'agacement, mon frère. C'est de la rage !
Oui j'ai la rage ! Elle va se marier putain de bordel de merde !
Edward ! Je suis sûre qu'elle me l'aurait dit si c'était le cas, tentai-je de le rassurer. En plus, elle m'a envoyé un message pour me signifier qu'elle venait à ton anniversaire. Si elle n'était pas intéressée, elle ne m'aurait pas répondu en privé. Elle aurait juste refusé !
Tu crois ? demanda-t-il un peu plus détendu.
J'en suis certaine ! affirmai-je, ce qui sembla l'apaiser. On aura les explications à ta soirée. Sois juste patient ! le raisonnai-je.
Voyant mon frère enfin rassuré, je le laissai seul et repartis rejoindre mon Jazzy adoré.
[Point de vue d'Edward]
Bien que ma sœur avait tenté de me rassurer, je savais que j'aurais peu de patience d'attendre encore quelques semaines pour la revoir.
Il fallait absolument que je la mette dans mon lit. Seulement alors, après avoir enfin assouvi mon désir, je pourrais passer à autre chose et l'oublier. A moins que Granny ne me donne son accord, mais je doutais qu'elle le fasse. En plus de l'histoire avec Pops, il y avait aussi la religion.
Ma grand-mère étant chef de l'église, elle refusera que je me convertisse au catholicisme.
La famille royale belge, comme celle d'Espagne, était de confession catholique et nous des anglicans. Il y avait donc plus de chance qu'elle finisse par épouser ce crétin espagnol.
Mais il faudrait que l'un des deux refuse de monter sur son trône. Ce qu'ils ne feraient que s'ils étaient vraiment amoureux l'un de l'autre. Cette pensée me rassura un peu.
Juin arriva avec la journée de célébration de l'anniversaire de la reine.
Comme chaque année, toute la famille assista à la parade « Trooping the Colour », avec l'apparition traditionnelle de la souveraine avec ses enfants et petits-enfants au balcon de Buckingham Palace.
Mon anniversaire approchait et j'appris, à ma grande déception, que tous les princes et princesses d'Europe de ma génération avaient été invités. Ce qui incluait donc le ''bâtard'' espagnol.
C'était Granny qui en avait eu l'idée, après qu'Alice lui a suggéré d'inviter son amie. Il fallait une raison officielle pour qu'elle vienne et c'est ce que ma grand-mère avait décidé et je ne pouvais rien y changer. Ce que la Reine veut, Dieu le veut !
La veille de mon anniversaire, je reçu un message de ma sœur, m'interdisant de me rendre dans ses appartements. Jasper fut viré de leurs quartiers, tandis qu'Emmett était réquisitionné pour garder les enfants, Rosalie s'étant jointe à Alice. Je soupçonnai qu'Isabella fut arrivée et qu'elles voulaient une soirée entre filles, pour peut-être parler de l'incident du ''Sun magazine''.
Rien qu'à l'idée de penser qu'elle était probablement de l'autre côté du palais, cela me rendit nerveux et anxieux. Mais je ne la vis pas de la journée.
Le lendemain, je me réveillai tout excité, sachant que j'allais enfin revoir ma belle brune.
Ma grand-mère avait organisé un déjeuner en famille à Buckingham, mais Bella n'y fut pas invitée et resta malheureusement seule à Kensington Palace. Je ne la croiserais donc pas avant le soir.
Après l'heure du thé, nous fûmes tous rassemblés à l'entrée pour accueillir « mes » invités. Je fis une bise à Granny et me tint prêt pour saluer les arrivants.
Lorsque je vis arriver Isabella dans sa longue robe bleue élégante et sexy, je dus réajuster mon pantalon discrètement, afin d'essayer de cacher la grosse bosse qui se formait à mon entre-jambe.
Quand elle arriva à notre hauteur, elle s'inclina d'abord devant la reine, alors que nous nous serrâmes la main. J'amenai ensuite délicatement la sienne à mes lèvres et l'effleurai d'un léger baisemain, ce qui la fit rougir comme une tomate.
Votre altesse, je souhaiterais que vous m'accorderez une dance ce soir, lui demandai-je.
Avec plaisir, me répondit-elle, les joues toujours aussi rouges, puis entra dans la salle.
Pendant toute la soirée, je remarquai le prince Nahuel tourner autour de ''ma'' Bella.
Alors que je commençai à fulminer, je décidai enfin d'aller la libérer, voyant qu'elle ne semblait pas à l'aise. Peut-être n'osait-elle pas le froisser en lui demandant de la laisser tranquille.
Isabella, l'interpellai-je alors. Je viens réclamer la danse que vous m'avez promise.
Oh, oui, bien sûr ! dit-elle en prenant la main que je lui tendais.
Je perçus alors un soulagement dans son regard, tandis que nous nous dirigions vers la piste.
J'espère que je n'ai pas dérangé un moment intime entre vous, l'interrogeai-je, curieux.
Non, pourquoi ? s'étonna Isabella.
Le prince Nahuel semble être bien épris, est-ce réciproque ?
Cela ne regarde que moi ! répondit-elle sèchement.
Légèrement refroidi et frustré de ne pas avoir ma réponse, je me stoppai net dans notre danse.
Je suis désolé, interrompis-je notre valse. Je dois aller rejoindre ma grand-mère, mentis-je.
Oh ! d'accord, souffla-t-elle, déçue.
Je m'éloignai alors subitement de mon enfer personnel et fis semblant d'aller voir Granny.
Plus tard dans la soirée, Irina Rostova me quémanda une danse, ce que j'acceptai, souhaitant rendre Isabella jalouse. Je constatai que ça marchait, décelant de la foudre dans ses yeux devenus noirs.
Vu le regard qu'elle me lançait, ce n'était surement pas pour ce soir que j'allais pouvoir la mettre dans mon lit. Avec ma jalousie, j'avais probablement tout gâché.
Le lendemain matin, Alice vint encore tambouriner à ma porte, alors que j'étais toujours endormi.
Alice ! grommelai-je. Tu commences sérieusement à me gonfler !
Et toi aussi frangin, tu me gonfles ! répliqua ma sœur. Quand cesseras-tu de jouer avec Bella et avec mes nerfs par l'occasion !
Je ne joue pas ! me plaignis-je. Que veux-tu encore ?
Je t'ai vu laisser Bella en plan encore une fois pendant que vous dansiez ! et tout ça pour aller voir cette pimbêche de Rostova. Je croyais qu'elle ne t'intéressait pas ?
J'étais juste frustré et irrité par Isabella. Je voulais la rendre jalouse et ça a marché, non ?
Pourquoi la rendre jalouse ? s'étonna le lutin.
Je lui ai clairement demandé ce qu'il y avait avec le prince espagnol et elle n'a pas voulu me répondre, elle m'a même carrément envoyé promener !
Je lui racontai donc la courte entrevue que j'avais eue avec la princesse belge et lui avouai que j'ignorais donc comment me comporter avec elle. Moi qui arrivais d'habitude à bien lire ce que les autres pensaient, je n'arrivais pas à la comprendre.
C'est bizarre que tu ne la comprennes pas, Bella est un vrai livre ouvert ! s'étonna Alice.
Il semblerait qu'elle arrive plutôt bien à refermer son livre avec moi, lui dis-je.
Promets-moi que tu vas bien te comporter avec elle cet après-midi. En plus, elle est à Londres pour au moins 2 semaines. Profites-en pour lui parler.
Ok j'essayerai de bien me conduire à la Garden Party, mais ça ne dépend pas de moi !
N'essaie pas, fais-le ! m'ordonna ma sœurette exaspérée.
Puis elle repartit en sautillant, me laissant agacé de ne pas avoir assez dormi, puisque j'étais complètement éveillé à présent.
Vos commentaires me donnent encore plus envie d'écrire, alors balancez-moi s'en ! - )
Peut-être un petit rapprochement au prochain chapitre, que j'espère poster fin de semaine.
