Bonjour à vous fidèles lectrices et merci de continuer à me suivre.
je remercie encore ben40550, plus Pims10 pour leurs reviews et Kccb (Guest) aussi -)
N'hésitez pas à aller sur mon blog pour y voir les photos qui correspondent à l'histoire, je poste de nouvelles images à chaque chapitre. Je vous rappelle la nouvelle adresse :
royal-twilight . Skyrock . com (supprimez les espaces avant et après les « . »).
Je rappelle que cette histoire est classée M et vous allez comprendre pourquoi dans ce long chapitre :
ATTENTION LEMONS EN VUE ! ça va être chaud bouillant ! -)
***LATRP***
9. Paris
Aout 2030
[PDV Bella]
Cela faisait 2 semaines qu'il était reparti à Londres, mais je n'arrêtais pas de penser à lui. Je me remémorais, dès que j'en avais l'occasion, les moments que nous avions partagés : son aide en posant ses mains sur moi pour le tir à l'arc, son baiser passionné dans le couloir près de ma suite le soir de la fête, notre balade et discussion dans les jardins, sans oublier la mélodie qu'il avait joué au piano et qui me rappelait notre relation, mais surtout son doux regard après qu'il m'a embrassé le front lors de son départ. Malheureusement, je me souvenais aussi du regard noir qu'Elizabeth lui adressait à chaque fois qu'il était trop proche de moi ou un peu affectueux.
Tous ces souvenirs me faisaient sourire jusqu'aux oreilles, ce qui ne semblait pas réjouir ma belle‑sœur. Après sa remarque acerbe à mon retour de Londres, elle n'avait pas cessé de me lancer des regards moqueurs qui étaient ensuite devenus mauvais, voyant que contrairement à ce qu'elle avait pensé, Edward et moi nous étions rapprochés et qu'il m'avait montré trop d'attention.
Tu peux toujours sourire, me coinça-t-elle un jour. Mais tu ne seras jamais reine et encore moins princesse d'Angleterre !
J'épouserais même un vieux crado, si ça me permettait de monter sur le trône et de t'empêcher d'être reine de Belgique un jour ! ripostai-je sèchement, puis m'éloignai.
***LATRP***
A ma grande surprise, j'eus la joie de recevoir la visite de mon amie Angela, dont je n'avais plus eu de nouvelle depuis la Garden Party à Buckingham. Elle aussi vivait en Angleterre.
Angie, quel plaisir de te revoir ! l'accueilli-je.
Je devais venir à Bruxelles pour affaires, m'annonça-t-elle. Je voulais aussi en profiter pour savoir comment s'est passé la visite d'Edward pour le Bicentenaire. J'ai appris par Alice qu'il était finalement venu rejoindre la reine et ses parents ici pour la célébration.
Viens, l'emmenai-je. On va aller parler dans mes appartements. Il y a des oreilles indiscrètes qui trainent.
J'imagine que tu parles de Jessica ? chuchota-t-elle. Je hochai la tête pour confirmer.
Je la laissai s'installer dans mon salon et allai nous préparer du thé.
Alors, raconte-moi ! demanda mon amie avec insistance.
Angela aimait qu'on lui raconte notre vie, Alice et moi. Pas parce que c'était une commère ou mêle tout, mais simplement parce qu'elle vivait par procuration à travers nos histoires. C'était, depuis toujours, une jeune femme timide et peu sûre d'elle. Elle avait grandi dans une famille aristocrate nombreuse, entourée de beaucoup de frère et sœurs et pour qui les parents n'avaient donc pas beaucoup de temps. Si seulement Michael avait pu la remarquer elle et pas Jessica. J'avais bien remarqué, lorsque mon frère nous avait rejoint à l'université d'Oxford, qu'elle avait un béguin pour lui. Mais effacée comme elle l'était, il ne l'avait jamais remarquée.
Disons que cette fois-ci, il ne m'a pas fait tomber dans une fontaine ! lui dis-je, plaisantant.
Avec la tension sexuelle qu'il y a entre vous depuis le mariage d'Alice, avez-vous enfin … ?
Tu deviens un peu dévergondée, à ma parole ! lui fis-je remarquer.
La faute à Alice ! lâcha-t-elle. Depuis qu'elle est avec Jasper, on ne parle que de ça !
Ça ne m'étonne pas d'elle. Mais bref, non, nous n'avons rien fait, avouai-je. Il m'a à nouveau embrassée, et cette fois, je l'ai laissé faire il n'y a rien eu de plus.
Pas même de contact physique, autre qu'un baiser ? me demanda mon amie.
Quelques gestes affectueux légers par ci, par là. Mais nous devions faire attention devant sa grand-mère. Dès qu'elle le voyait me toucher, elle le fusillait du regard !
Oh ?! Sa Majesté semble ne pas être prête à accepter une relation entre vous alors ?
J'ai bien peur qu'elle n'approuve jamais, lui confiai-je avec mélancolie et défaitisme.
La discussion tourna ensuite autour de Jessica et je lui parlai des 2 dernières interactions que j'avais eu avec ma belle-sœur, de ses répliques cinglantes et de ce que je lui avais répondu. Elle en avait conclu, tout comme moi, qu'elle était sacrément jalouse et voulais absolument ma place.
Tu devrais lui botter le derrière à cette sorcière ! lança Angie.
Je suis d'accord, dis-je. Mais je risque de me mettre Mike et mes parents à dos !
Pendant ma discussion avec Angela, j'avais senti quelque chose de lourd se poser sur mes jambes. Ma chienne, Poppy, m'avait rejointe sur le divan où elle s'était affalée, posant sa tête sur moi.
La caresser apaisait mon humeur morose, me redonnant un peu le sourire.
***LATRP***
Quelques jours après la venue de mon amie, je fis à nouveau ma valise pour aller cette fois à Paris.
J'allais assister à un gala de charité à l'hôtel Intercontinental, organisé par POMOYi, une ONG belgo‑congolaise qui œuvrait pour la promotion de la solidarité internationale, en faveur de l'éducation pour tous, la santé, le droit des femmes et l'agriculture en Afrique.
La famille royale belge, qui était un des donateurs principaux de l'organisation, était bien sûr invitée et c'est moi qui l'y représentait cette année.
Carlisle, étant un grand défenseur des causes écologiques et du développement durable plus Esmée qui militait pour les femmes, avaient envoyé leur fils cadet pour l'occasion. Je savais donc que j'allais y croiser Edward. Et que nous pourrions enfin passer du temps ensemble, loin des protocoles royaux.
J'embarquais dans le Thalys et m'assis en première classe, pour faire le voyage de Bruxelles jusqu'à la capitale française. Une voiture m'attendait à la gare du Nord pour me conduire au Ritz, là où je séjournais pour le weekend. Je devais y retrouver sans doute mon prince charmant qui avait choisi le même palace pour son passage à Paris. Mais malheureusement, nous n'avions pas pensé à échanger nos numéros de téléphone. Je ne pouvais donc pas le contacter pour le prévenir de mon arrivée.
J'ignorais dans quelle chambre il était et n'osa pas demander à l'accueil, craignant que cela se sache.
***LATRP***
[PDV Edward]
J'étais soulagé et ravi que mon séjour à Bruxelles se soit si bien passé. Cela nous avait rapprochés Bella et moi, bien que Granny ne fut pas contente de notre proximité.
Edward ! me gronda ma grand-mère une fois tous les deux seuls. J'aimerais à l'avenir que tu gardes tes mains pour toi !
De quoi parles-tu ? feignis-je.
Tu vois très bien de quoi je parle ! me sermonna la reine. Tes gestes et regards avec la princesse Isabella, cela doit cesser ! Cela ne se fait pas pour nous de montrer des gestes d'affection en public, encore moins à une dame que tu ne courtises même pas ! ce n'est pas le cas, n'est-ce pas ? demanda-t-elle.
Non Granny, mentis-je. Je l'apprécie et nous nous entendons bien, c'est tout.
Elle parut soulagée et crut donc à mon boniment.
Bien que je souhaitais poursuivre une relation sérieuse avec la princesse belge, je compris que cela ne serait probablement pas possible. Sa majesté semblait ne pas approuver.
Lors de mon passage à paris, où Bella serait également présente, il me fallait me tenir, à la demande de la reine. Celle-ci m'avait d'ailleurs informé qu'un garde du corps m'accompagnerait partout et qu'il devrait lui rendre des comptes.
***LATRP***
Quand j'arrivai au Ritz, je m'enregistrai, regardant tout autour si je l'apercevais. Je ne pouvais pas demander au réceptionniste le numéro de sa chambre. Avec l'homme qui me suivait comme mon ombre. D'autant plus, que ma grand-mère avait fait en sorte que nos chambres soient le plus éloignées l'une de l'autre, ne restant plus de place ailleurs.
J'avais malencontreusement oublié de lui demander son numéro de téléphone et je ne pouvais donc pas la contacter pour la prévenir de la situation.
Je me rendis alors à l'Intercontinental, dans l'espoir de l'y trouver et lui parler discrètement.
Après l'avoir cherchée des yeux pendant plusieurs minutes, je l'aperçus enfin, discutant avec la fondatrice de l'ONG qui avait orchestrer cette soirée.
Comme à son habitude, elle était splendide, habillée dans une robe verte à dentelles, elle avait laissé ses longs cheveux bouclés pendre le long de son dos.
Je décidai de faire fi de l'ordre de Granny et approchai la jeune femme de mes rêves. Je lui frôlai délicatement et furtivement le bas du dos, pour lui montrer que j'étais là.
Ces yeux chocolat se tournèrent vers moi et je la vis rougir et sourire jusqu'aux oreilles.
Elle était apparemment aussi heureuse que moi de nous retrouver, ce qui me réjouit.
Il y avait des reporters qui photographiaient tout le monde, je dus me contenir de la prendre dans mes bras, pour éviter que notre scène ne finisse dans les tabloïds anglais.
Quand le repas fut annoncé, je constatai que j'étais placé à une table loin, surement encore un fait de la reine qui voulait m'empêcher de passer du temps avec elle. Il me fallait ainsi échafauder un plan pour échapper à la surveillance de son homme de main.
Quand le plat principal fut avalé, je me levai et rejoignis les invités qui valsaient sur la piste de danse. Je demandai à Bella de m'y accompagner, profitant de ce moment pour la toucher et lui parler sans être supervisé. Il fallait que je lui parle de mon projet machiavélique.
Que se passe-t-il ? me demanda ma partenaire. Pourquoi as-tu l'air si froid ?
Je suis désolé, tentai-je de la rassurer. La reine me fait suivre et m'a ordonné de ne pas flirter avec toi, encore moins en public. Mais on peut se sauver d'ici, si tu veux ?
S'évader en douce comme des adolescents ? C'est exaltant ! Comment fait-on ?
Je vais aller voir si on peut sortir en cachette par une autre porte que l'entrée. Mais je vais avoir besoin de ton numéro pour t'appeler et te dire où me rejoindre.
Je m'éloignai avec regrets et partis vers les cuisines. Le bodyguard me rattrapa.
Pas besoin de me suivre aux toilettes quand même. Lui dis-je. À moins que la reine ne vous ait demandé de baisser mon pantalon également.
Non Votre Altesse, me répondit-il. Je vous attends donc ici.
Bonne idée !
Je fis semblant de me diriger vers les WC, mais dès que je fus hors de sa vue, j'avançai vers les cuisines. J'attendis quelques secondes de croiser un serveur qui pourrait m'aider.
Je peux faire quelque chose pour vous, Votre Altesse ? me demanda un jeune homme en uniforme de commis.
J'aimerais m'échapper d'ici sans qu'on ne le remarque, vous pouvez m'aider ?
Suivez-moi, on va vous faire sortir par le côté du bâtiment.
Nous pénétrâmes alors dans les cuisines et nous arrivâmes à une porte qui donnait sur une ruelle. J'envoyai ensuite un texto à Bella pour la prévenir.
Une autre personne va venir me rejoindre, le prévins-je. Pourriez-vous lui montrer le chemin pour venir jusqu'ici aussi ?
Bien sûr Votre Altesse, m'assura-t-il. Je vais aller la chercher de suite. Il repartit.
Mon téléphone bipa pour m'avertir d'un message : Bella m'avertissait qu'elle était en route et avait demandé à un chauffeur de nous rejoindre avec une voiture au coin de l'artère.
Moins de cinq minutes plus tard, je vis la porte se rouvrir et ma belle sortir des cuisines avec les cheveux en bataille. Elle était si ravissante, que je ne pus me retenir de me jeter sur ses lèvres pour l'embrasser passionnément.
Alors que nous étions absorbés par notre étreinte fougueuse, nous entendîmes klaxonner.
Ma princesse se dirigea alors vers la voiture qui nous appelait, me prenant par la main. Nous nous y engouffrâmes rapidement, et le chauffeur démarra à toute vitesse pour nous ramener au Ritz. Dans le véhicule, nous ne pouvions rester éloignés l'un de l'autre.
Jamais je n'avais ressenti une émotion aussi forte avec une autre femme. L'excitation m'envahit et je sentis mon entrejambe durcir au contact de ma dulcinée.
L'auto s'arrêta enfin devant notre hôtel, où nous entrâmes discrètement mais en vitesse.
Quelle chambre ? lui demandai-je entre deux baisers.
La suite 501, me susurra-t-elle.
L'ascenseur nous emmena jusqu'au 5e étage, où nous descendîmes. Elle m'avait déjà desserré la cravate avant même d'arriver et la tenait dans ses mains.
Elle sortit le badge de sa pochette et le passa devant la serrure pour accéder à la suite.
J'eus à peine la présence d'esprit de l'éloigner de la porte et de la faire entrer dans la pièce. Nous traversâmes le salon, avant de trébucher contre un fauteuil, en riant à chaque fois que Bella se foutait de moi. Finalement je réussis à nous amener à la chambre, et d'une certaine manière, Bella nous avait déjà à moitié déshabillés. Ma veste et ma chemise avaient été abandonnées dès que nous étions entrés dans la pièce. Je n'avais même pas remarqué qu'elle avait déjà enlevé sa robe, mais elle était là, en soutien-gorge et en shorty, alors que je la déposais su le lit. Putain, elle était si belle.
Edward, geignit-elle, tendant la main vers moi.
Je vins à elle, planant un peu au-dessus d'elle. Elle grommela, ses doigts parcourant chaque muscle de mon torse, cherchant désespérément.
Bella, commençai-je et elle secoua la tête, capturant ma bouche avec la sienne pour me faire taire.
Tu m'as manqué, dit-elle en s'éloignant de moi. S'il te plaît, j'ai besoin de toi.
Je hochai la tête, me penchant pour embrasser sa gorge. Bella soupira, ses doigts glissant de plus en plus bas sur mon pantalon.
Tu m'as tellement manqué toi aussi, gémis-je, embrassant son épaule jusqu'à la bretelle de son soutif.
Je laissai mon nez se promener sur le bord de son soutien-gorge, traçant la dentelle sur ses magnifiques seins. Ses mains s'arrêtèrent sur moi et son corps se souleva du lit, désespéré.
Dis-moi ce dont tu as besoin Darling, lui dis-je en embrassant la vallée entre ses seins.
Elle soupira, une jambe se levant farouchement pour s'accrocher à la mienne. J'étais encore trop loin au-dessus d'elle et je pouvais pratiquement sentir son impatience.
Mets ta bouche sur moi, se lamenta-t-elle.
Je souris en embrassant le gonflement de son sein droit. Elle bourdonna et ses mains se levèrent, se glissant sur son buste pour enlever son soutien-gorge. Je regardai glisser les 2 petits bonnets noirs qui recouvraient ses seins, laissant derrière elle sa poitrine nue. Je laissai échapper une longue inspiration.
J'avais envie de m'y enfouir mais je voulais attendre pour le faire. Au lieu de cela, je levai la main et fis courir mon pouce sur le côté gauche de sa cage thoracique. Cela la fit frémir.
S'il te plaît bébé, se plaignit Bella.
Je levai les yeux vers elle. Elle était toute rouge d'excitation, à tel point que cela lui descendait presque jusqu'à sa poitrine. Je souris et déposai doucement un baiser sur son sein gauche, juste sous le mamelon. Elle siffla, ses yeux se fermèrent et ses hanches se soulevèrent du lit.
Encore ! exigea-t-elle.
Je souris et passai ma langue sur son téton. Ses mains se glissèrent dans mes cheveux, me tirant plus près d'elle, me tenant contre elle. Je ris, le prenant entre mes dents. Je le taquinai doucement. Il se contracta et durcit sous ma bouche et je déposai des baisers humides sur ses seins jusqu'à l'autre téton auquel j'accordais la même attention.
Bella se tortillait sous moi, ses mains grattant désespérément dans mes cheveux et autour de mes épaules. J'embrassai entre ses seins à nouveau, en levant les yeux vers elle. Ses yeux chocolat étaient fixés sur moi et je grognai devant l'excitation que j'y lisais. J'embrassai son ventre, ma langue tourbillonnant dans son nombril avant de porter mon attention sur son sous-vêtement.
Je levai ensuite les yeux vers ma belle pour la voir me regarder, une expression douce sur le visage. Je lui souris avant d'abaisser sa culotte. Le regard affamé réapparut et elle se lécha les lèvres. Je souris et embrassai son mont de Vénus. Elle se tordit contre moi en gémissant.
Cette fille semblait sensible comme l'enfer à cet endroit.
À présent qu'elle était glorieusement nue, je me rendis compte que je n'avais jamais rien vu d'aussi beau de toute ma putain de vie.
Tu es parfaite, grommelai-je, en la regardant.
Bella secoua la tête mais avant qu'elle ne puisse dire quoi que ce soit je me penchai entre ses jambes, ma tête reposant contre une cuisse tandis que je regardais son corps. C'était ma vue préférée. L'autre jambe de Bella s'ouvrit plus largement et je lui souris.
Je déposai un baiser sur sa cuisse et elle sursauta. J'embrassai le long de sa jambe, en passant par le centre et en embrassant l'autre. Elle bougonna d'impatience et je ris doucement.
Patience ma belle, lui dis-je.
Ses hanches se déplacèrent et elle se rapprocha de moi. Je souris, portant enfin mon attention sur mon endroit préféré au monde.
Bella était trempée, son excitation était si forte qu'elle scintillait sur ses cuisses. Je pouvais sentir son odeur sucrée d'ici et je me penchai plus près juste pour la respirer. Elle sentait si bon.
Je remontai le long de son corps, pour finalement atteindre sa fente et la lécher longuement. Elle sauta sur le lit, son corps s'agitant en réponse à mon contact. Je souris et posai une main sur son ventre, que je laissai sur elle pendant que je lui donnais un autre long coup de langue. Bella cria et je remontai mon autre main, enfonçant un doigt dans sa chaleur torride.
Edward ! cria-t-elle, ses hanches roulant contre mon visage pendant que je la tripotais.
J'enfonçai un autre doigt en elle, tandis que ma langue travaillait son clitoris. Elle haletait, se tordait, jurait sous moi, ses ongles grattaient le lit, s'agrippant désespérément aux draps. Une de ses jambes s'accrocha à mon épaule, son talon s'enfonçant dans mon dos, me poussant à continuer. J'esquissai un sourire, enroulant mes doigts en elle tandis que je fredonnais autour de son clitoris. Elle explosa sous moi, son corps se secouant et se cambrant si violemment que je crus qu'elle allait m'arracher les doigts. Elle était encore plus magnifique quand elle jouissait et je la regardais avec révérence.
Je retirai mes doigts de son vagin, léchant son arôme en rampant le long de son corps. Ses yeux étaient vitreux et hébétés, son sourire facile et doux. Je souris, me penchant pour l'embrasser doucement. Elle enroula ses bras autour de mon cou, me tirant vers le bas pour approfondir le baiser. J'étais si dur que c'en était presque douloureux et soudain, j'eus envie d'être enfoui en elle. Je me penchai, ouvris le bouton de mon froc et essayai de l'enlever d'une main. Bella me lâcha, ses mains se tendirent vers le bas pour m'aider à sortir de mon pantalon. Je grognai en l'enlevant finalement d'un coup de pied et Bella gloussa. Je baissai les yeux vers elle. Elle débordait de bonheur et d'amour. Même si elle ne pouvait pas le dire, cela se lisait sur son beau visage.
D'abord, je fouillai la poche où j'avais caché un préservatif en prévision de ce moment tant attendu, avant de jeter mon vêtement aussi loin que je pus. J'enfilai alors la capote le long de mon érection.
Une de ses jambes se déplaça, s'accrocha à ma hanche et me poussa à me rapprocher. Ma queue toucha sa chaleur humide et elle glapit d'impatience. J'étais trop excité pour me retenir et la taquiner plus longtemps, alors à la place, je me baissai pour l'embrasser, entrant lentement en elle. Bella se déplaça, essayant de me prendre plus rapidement mais j'allai lentement pour la pénétrer. Elle était si parfaite, putain. Elle était le paradis absolu.
Je m'arrêtai une fois complètement en elle, j'avais besoin d'une minute pour reprendre mon souffle. Bella se tortillait avec impatience et je l'embrassai intensément. Je me retirai presque entièrement d'elle avant de m'enfoncer à nouveau. Elle siffla, ses yeux se fermèrent.
Oui, encore ! m'implora-t-elle.
Je voulais prendre mon temps mais ça faisait si longtemps que je n'avais pas eu de relation sexuelle et que j'espérais l'avoir dans mon lit. L'urgence qui s'installait entre nous était trop forte. J'accélérai le rythme et Bella suivait mes poussées, son corps ondulant sous moi de façon magnifique.
Cela avait été trop long à attendre et je n'allais pas durer aussi longtemps que je le voulais.
Je changeai de position pour trouver son clitoris.
Viens pour moi Darling, murmurai-je.
Je sentis ses parois commencer à palpiter et je pinçai doucement sa vulve. Elle cria et je grommelai quand son orgasme l'envahit, me serrant si fort que je crus que j'allais m'évanouir. Sa libération déclencha la mienne et je m'enfouis profondément en elle quand je vins, mon corps tremblant de la puissance de mon orgasme. Je sentis que je m'affaissais un peu sur elle et je me déplaçais, essayant de me dégager mais ses bras s'enroulèrent autour de moi.
Non, reste, souffla-t-elle.
Je ne veux pas t'écraser, dis-je en secouant la tête.
Reste ! insista ma douce.
Je souris, me penchant et m'allongeant sur elle. Elle fit courir ses mains dans mon dos, nos peaux étaient toutes deux couvertes de sueur. Nous nous allongeâmes comme ça, enroulés l'un autour de l'autre en essayant de reprendre notre souffle. Il y avait encore tellement de choses dont nous devions parler. J'avais tellement envie de plus avec elle et je devinais qu'elle aussi. Mais ma grand-mère semblait ne pas approuver qu'on se fréquente Isabella et moi. Et j'en étais misérable.
Je me retournai sur le dos, la gardant tout contre moi et la serrant dans mes bras. Je m'endormis ensuite, essayant de ne pas penser à ce qui nous attendait le lendemain.
***LATRP***
[PDV Bella]
Lorsque je sortis du sommeil, je sentis un oreiller rude et douillet à la fois, sur lequel reposait ma tête. J'ouvris alors doucement les yeux et perçus dans la pénombre, le torse d'un homme.
Je me remémorai la nuit précédente qui fut sans doute la plus érotique de toute ma vie.
Je n'avais pas beaucoup d'expériences sexuelle, contrairement à Edward, mais j'étais certaine que jamais je ne pourrais vivre un moment aussi intense et jouissif que celui qu'il m'avait procuré.
Je me dégageai lentement de ses bras forts, souhaitant ne pas le réveiller. Il était si beau quand il dormait et paraissait si paisible. Même si j'adorais voir son regard émeraude, je préférais le laisser dormir un peu plus longtemps, le temps de prendre ma douche.
Je ne pouvais pas attendre de laisser couler l'eau chaude sur mon corps, tellement il était couvert de notre transpiration due à la séance extraordinaire de sexe que nous avions partagée.
Tandis que je laissai le liquide tomber sur mes épaules, je sentis des mains caresser ma taille et venir se poser sur ma poitrine pour titiller mes seins.
Sa main droite descendit vers mon pubis et il me pénétra avec un doigt, puis un deuxième.
Au bout de quelques va-et-vient, je jouis instantanément mais brutalement.
Ça va être difficile de me passer de ton corps à présent, me murmura Edward.
Comme ça va m'être pénible de ne plus sentir tes mains sur moi, lui avouai-je.
Nous savions tous les deux que même si nous avions envie de continuer, notre relation se terminerait à la fin de ce weekend, quand nous repartirions chacun dans notre palais respectif.
Nous choisîmes de ne pas passer la journée au lit à faire l'amour, ainsi que nous en mourions d'envie. Nous nous habillâmes avec des vêtements simples et passe-partout, un jean et un t-shirt, accompagnés d'une blouse, d'une casquette pour lui cacher sa couleur de cheveux si reconnaissable et des lunettes de soleils à chacun, pour essayer de paraitre inaperçus.
Nous nous baladâmes incognito, main dans la main, visitant clandestinement la ville.
Quand nous quittâmes la Tour Eiffel, la chanson « God Save the Queen » des Sex Pistols retentit depuis la poche de la veste d'Edward. Je le regardai, surprise par le choix de sa sonnerie.
Comme l'indiquait le titre de la musique, cela avertissait que l'appel venait de Sa Majesté la reine.
J'entendis mon amant s'emporter au téléphone. Il se plaignait d'être suivi comme son ombre et qu'il ne pouvait aller nulle part sans être remarqué. L'agent de sécurité avec son costume et ses lunettes noirs ne passait pas inaperçu, attirant alors encore plus l'attention sur le prince.
Je veux juste avoir une journée en paix, tranquille, Granny, râla-t-il. Est-ce trop demandé ?
Au bout de quelques minutes, il raccrocha, exaspéré par la situation.
J'ai menti à ma grand-mère, dit-il honteux. J'ai dû lui dire que j'avais retrouvé un ami ici.
Je ne pouvais décemment pas lui avouer que c'était toi. Elle aurait tapé un scandale !
C'était la première fois que tu lui mentais ? lui demandai-je étonnée.
Depuis que je suis adulte, oui ! Il va donc falloir aller voir cet ami pour de bon et lui demander de me couvrir, au cas où la reine ferait sa petite enquête.
Elle ta flique ? !
J'imagine que mon agent de sécurité a dû lui dire qu'il m'avait perdu depuis hier soir.
Quelle balance celui-là !
Les employés de la reine tueraient père et mère pour elle, plaisanta Edward.
Arrivé au soir, il m'emmena à l'Opéra où nous assistâmes à une représentation de Pelléas et Mélisande de Claude Debussy, un compositeur que nous appréciions tous les deux.
Heureusement, j'avais pris une seconde robe de bal dans ma valise, un peu plus légère que l'autre.
Il faisait doux, je sortis donc sans veste et rejoignis Edward qui se changeait dans sa chambre.
Nous fûmes installés dans une loge privée, cachés du public et seuls, pouvant profiter de l'obscurité du théâtre pour nous tenir la main ou échanger quelques baisers et attouchements.
Il tirait parti du noir pour soulever ma longue robe et glisser ses mains dessous le voile et effleurer ma jambe, jusqu'à atteindre le haut de ma cuisse et frôler mes parties intimes.
Bon sang Bella ! grommela-t-il. Tu n'as pas de culotte sous cette robe ?
Euh … non, répondis-je feignant la perplexité.
Ne joue pas les effarouchées avec moi, Isabella ! gronda mon prince. Je sais que tu l'as fait exprès de ne pas en mettre et je vais te le faire payer quand nous serons rentrés à l'hôtel !
J'y compte bien ! lui murmurai-je à l'oreille.
Je posai ma main sur son entrejambe et constatai qu'il était déjà très excité et dur.
Lorsque le spectacle fut terminé, nous nous dépêchâmes de sortir sans être vus. Malencontreusement, ce fut un échec, car des paparazzi attendaient à l'extérieur du palais Garnier.
Zut ! rouspéta Edward. Je vais me faire gronder par Granny pour avoir menti.
Fonce dans la voiture avant qu'ils ne se rendent compte que c'est nous !
Il se hâta vers la voiture, me tirant par la main et nous poussa dans le véhicule. Le chauffeur démarra en trombe pour semer les photographes avant qu'ils ne nous aient repérés.
Parvenus au Ritz sains et saufs, nous montâmes de nouveau à la hâte dans ma chambre.
Aussitôt que nous pénétrâmes dans la pièce, il me poussa vers le lit, dégrafa ma robe qui tomba sur le sol et me jeta nue sur la couche.
Sans rien ajouter la main d'Edward remonta et son pouce glissa sur mes lèvres. J'essayai d'étouffer un gémissement mais sans grand succès. Sa main produisit une pression sur ma joue, entrainant mon visage vers lui. Il lui fallut à peine une seconde pour trouver mes lèvres et me basculer en arrière. Je me retrouvai soumise à ses caresses et je ne m'en plaignis pas.
Edward exerçait sur moi son pouvoir et je me détendis sous ses mains habiles qui me déshabillèrent lentement. Sa respiration s'accéléra au fur et à mesure que ma peau se retrouvait exposée. J'aimais que mon corps lui plaise et je me sentais vraiment belle sous ses mains et comme il n'arrêtait pas de me le dire, je pris l'initiative de le déshabiller à mon tour. Sa veste et son chemisier gagnèrent le parquet et j'attaquai immédiatement la peau de son torse.
Oh oui, touche-moi ! Couina-t-il en empaumant mes fesses.
L'entendre me dire ça me rendit encore plus excitée, comme si c'était possible.
Je grimpai à califourchon sur lui et animée par une confiance en moi inédite je défis la ceinture de son pantalon, puis ses boutons. J'eus cruellement envie de le toucher. Guidée par mon instinct, je caressai son membre durci en posant ma main bien à plat sur le tissu de son boxer. Un grognement sortit de sa gorge et il se mit à se tortiller en couinant, comme si je le torturais. Ravie de mon effet je descendis son pantalon et il m'aida à le retirer. Je ne lui laissai pas une seconde de répit et je repris mes caresses. Il gémit de plus belle alors je le frictionnais un peu plus fort avant de glisser mes doigts sous le tissu de son boxer.
La peau de son sexe était incroyablement douce et j'eus un plaisir fou à le caresser. J'embrassai sans cesse la peau de son cou et je sentis à peine ses doigts effleurer mes fesses et mon dos car j'étais trop focalisée sur le plaisir que je prenais à le toucher, comme s'il m'appartenait. Je me consumai de désir et je voulus lui faire plaisir, je désirais le faire décoller comme il avait si bien su le faire avec moi.
J'inspirai un grand coup et je descendis son caleçon, sa virilité jaillit et je me léchai les lèvres d'envie. Il y a bien une chose que j'aimerais faire pour lui faire plaisir mais n'ayant jamais pratiqué le sexe oral et ayant la trouille de lui faire mal je me contentai d'attraper un préservatif. Je me concentrai sur l'anneau de plastique afin d'éviter son regard qui, même s'il transpirait le désir, me mit un peu mal à l'aise. Tant bien que mal, je déroulai la protection sur son énorme membre et une fois fait, il m'embrassa intensément en nous redressant. Ses mains soulevèrent mes fesses et il me guida sur lui. Je le sentis bien placé à mon entrée et j'eus juste à me laisser aller contre lui pour le sentir au plus profond de moi, là où je voudrais qu'il soit pour toujours.
Ce que tu es belle ma Bella, bouge, bouge sur moi, tu me fais du bien !
Mon bassin prit le rythme qu'il me donnait avec ses hanches et très vite je le sentis toucher mon fond m'envoyant ces frissons délicieux qui m'emmenèrent bien loin dans le plaisir. Ses mains raffermirent leurs prises dans le bas de mon dos et il accéléra la cadence.
Oh putain ! criai-je. Edward !
J'allais jouir à nouveau, je fus juste à la limite et comme il le savait il tomba en arrière, attrapa le dessus de mes cuisses et prit la direction des opérations et il nous retourna, me pénétrant de plus en plus fort, que cela me fis jouir comme jamais je ne pensais jouir un jour. Plus la peine de retenir mes cris, tout l'hôtel devait être au courant que je venais d'avoir un orgasme.
Ses doigts plantés dans ma chair, la pellicule de sueur qui recouvrait son front et sa respiration dangereusement hachée témoignèrent que pour lui aussi ça avait été très fort.
Je tombai sur son torse bouillant et il me serra contre lui.
C'était trop bon, soupira-t-il en caressant mes cheveux.
Je hochai simplement la tête et il embrassa mon front.
Il me fallut plusieurs minutes pour retrouver la terre ferme, tellement ce fut intense.
***LATRP***
Le lendemain, nous fûmes contrains de nous séparer, retournant chacun de notre côté.
Tu viendras le mois prochain à mon anniversaire ? le questionnai-je.
Si tu m'envoies une invitation officielle, je viendrai ! me promit-il. Tu sais que ma grand-mère n'acceptera pas si ça va à l'encontre de son fichu protocole.
J'inviterai Rosalie et Emmett aussi alors, elle ne pourra pas refuser, supposai-je.
C'est une bonne idée. Je sais qu'Emmett t'adore et Rose t'apprécie aussi, me dit Edward.
À la gare du Nord, je me dirigeai vers le quai du Thalys pour Bruxelles, tandis qu'il monta dans l'Eurostar en direction de Londres.
Assise dans le train qui s'apprêtait à partir, je sentis une larme couler sur ma joue.
Je venais de passer le plus beau weekend de toute ma vie et la mélancolie m'envahit à l'idée de penser que je ne pourrais sans doute pas revivre des moments aussi parfaits avec mon prince charmant. La porte du wagon s'ouvrit, me forçant à soudainement contenir mon chagrin.
***LATRP***
