Bonjour à vous fidèles lectrices, voici déjà un nouveau chapitre !
J'ai eu pas mal de temps ce vendredi pour écrire, alors j'en ai profité.
Un grand merci à
ben40550 et à Pims10 pour leurs reviews, ça fait vraiment plaisir !

Chapitre court, entièrement basé sur Bella mais avec quelques indices sur ce qui se passe dans l'autre pays et un court point de vue d'un autre personnage, qui devrait être intéressant -)

Si vous n'êtes pas encore allé sur mon blog, allez-y faire un tour pour voir les photos qui illustrent mon histoire à chaque chapitre : royal-twilight . Skyrock . com (supprimez les espaces).

***LATRP***

13. Déprime

14 septembre 2030

[PDV Bella]

Je regardai le taxi repartir avec nostalgie, laissant Edward rentrer à Londres avec un petit espoir.

Je rentrai par le portail et traversai la cour le plus vite possible afin de pénétrer dans le château sans être vue par mes parents ou qui que ce soit d'autre. Je retournai à mes appartements pour me changer et m'occuper de Poppy qui avait passé la nuit seule, vu que j'étais censée être là.

[PDV Jessica]

Alors que je me rendais au château principal pour parler à mes beaux-parents, j'aperçus Isabella qui courait furtivement dans les couloirs, habillée de la même courte robe verte qu'elle portait la veille, juste avant de se s'échapper de sa réception après le bal.

Je compris qu'elle n'avait pas passé la nuit au palais et qu'elle était sans doute allée le retrouver à son hôtel pour coucher avec lui, puisqu'elle ne rentrait qu'au lendemain matin.

Ça ne va pas se passer comme ça ma chère ! murmurai-je pour moi-même.

Je n'allais pas la laisser s'en tirer à si bon compte. Elle voulait mettre le grappin sur le prince Edward pour qu'il l'épouse et ainsi elle pourrait accéder au trône. Sauf qu'il était pour moi, ou en l'occurrence pour Michael, bien que cet abruti ne serait surement pas capable de gérer le pays tout seul et c'était là que j'entrais en compte.

C'était le vœu de ma mère, depuis que j'étais enfant, de me voir devenir reine un jour. Elle avait été déçue que je n'épouse pas le prince Emmett, lui qui accéderait un jour au titre de roi.

J'aurais préféré finir avec son frère au charme ravageur et qui faisait mouiller toutes les petites culottes avec ses yeux émeraudes envoutants.

Mais lorsque le plus âgé des petits-fils de la reine avait fini par épouser la sublime Rosalie Hale, et que peu de temps après était né leur premier enfant, puis un second, tout espoir était perdu pour qu'Edward devienne roi. Il ne me servait donc plus à rien, à part dans mon lit. Mais il n'avait jamais voulu de moi, pas même quand je rendais visite à Alice, avant de rencontrer Mike.

Je venais avertir que j'allais passer quelques temps chez mes parents, la santé de ma mère se déclinant. Mais j'envisageai de faire un petit détour par la capitale, avant de me rendre dans le Forksshire, voire peut-être par Buckingham si je le pouvais.

***LATRP***

Fin septembre 2030

[PDV Bella]

Cela faisait plusieurs jours que mon anniversaire avait eu lieu et que j'avais passé toute la nuit dans les bras d'Edward. Ce fut d'ailleurs l'une des plus merveilleuses que je passai. J'avais pris mon pied comme jamais et je n'avais pas envie qu'un autre que lui finisse dans mon lit.

Il ne m'avait pourtant toujours pas contactée, comme il me l'avait promis. J'attendais avec impatience qu'il me relate sa discussion avec la reine, mais toujours pas de nouvelles.

En plus de ça, Jessica avait disparu. Je ne l'avais pas revue depuis ma soirée, ce qui m'inquiétait grandement. Son absence n'augurait rien de bon et me faisait craindre qu'elle préparait un mauvais coup. Ce serait bien son genre de mijoter derrière notre dos et surtout le mien.

Lorsque je vis donc Michael venir seul au château, je décidai de l'accoster.

Salut frangin ! le saluai-je. Tu es tout seul ?

Jess est partie chez ses parents en Angleterre, me répondit-il. Sa mère est malade.

Rien de grave j'espère ? demandai-je faussement.La mère était aussi fourbe que la fille.

Je n'en sais pas plus. Elle ne me dit rien ! se plaignit-il.

Pourquoi ne lui téléphones-tu pas ? suggérai-je à mon frère.

Justement, elle ne répond pas au téléphone. Alors je crains que ce ne soit plus grave.

Dans ce cas, elle aurait besoin de ton soutient, alors insiste ou va la voir !

Je ne me souciais guère de ce qui pouvait arriver à Lady Stanley, mais si ma belle-sœur refusait tout contact avec son mari, la connaissant, c'est qu'elle avait quelque chose à se reprocher.

Ne pouvant plus attendre qu'il me contacte, je décidai d'appeler Edward mais pas il ne décrocha pas. Je laissai donc un message sur sa boite vocale et envoyai aussi des SMS qui restèrent sans réponse.

Je décidai donc de téléphoner à mon amie, afin de savoir si elle avait des informations à propos de son frère et d'une conversation qu'il aurait pu avoir avec leur grand-mère.

Salut Alice ! comment vas-tu ? demandai-je au téléphone.

Très bien toi ? Comment s'est passé le reste de ta soirée d'anniversaire ? Tu ne m'as toujours pas raconté ! J'attendais que tu m'appelles pour en parler.

Je ne vais pas te rapporter tous les détails, mais ça s'est tellement bien passé, qu'il m'a promis de parler à la reine. Ça fait déjà plus d'une semaine, et il ne m'a toujours rien dit !

Granny vient de rentrer d'Écosse il y a peu. Il n'a peut-être pas encore pu la voir. Tu veux que j'ailles lui demander ? Je suis à Londres en ce moment !

Tu as laissé ton mari seul à Windsor ? plaisantai-je.

Bien sûr que non ! Nous sommes tous les deux en représentation pour la couronne. D'ailleurs, j'ai croisé ta belle-sœur, mais bizarrement, elle m'a complètement ignorée !

Ce n'est pas à son habitude, elle qui prétend que tu es sa meilleure amie ! m'étonnai-je.

A part ça, tu lui as reparlé à mon frère depuis votre nuit ensemble ? me demanda Alice.

J'ai essayé de l'appeler mais il ne répond jamais, ni à mes messages ! je commence à croire qu'il me ghoste à nouveau. Il avait pourtant pris de ne plus le faire ! me lamentai-je.

Je vais lui botter le cul à cet enfoiré ! se fâcha mon amie.

Je vais être pas mal occupée les prochaines semaines. Je ne serai peut‑être pas joignable, mais essaie toujours, la suppliai-je.

Promis ! certifia-t-elle et puis raccrocha.

La semaine passa et je ne reçus toujours pas de communication d'aucun des Cullen. Ils m'évitaient tous les deux à présent. Que les deux personnes les plus importantes pour moi, après ma famille, m'ignorèrent de cette façon, ça faisait très mal, je m'enfonçai dans une déprime profonde.

Je fus, malgré tout, tenue d'assurer mes obligations et assistai à une cérémonie de commémoration pour le bicentenaire de la création de la Belgique.

Comme mon humeur était assez morose ces jours-ci, j'optai pour une tenue plus sombre que d'habitude et revêtis une robe-manteau brune. Le temps commençait à se rafraichir à Bruxelles.

Je dû être forte et cacher mes émotions, me forçant à sourire en public, alors que je n'en avais pas envie. Mais en tant que future reine, il était de mon devoir de me faire violence.

***LATRP***

Octobre 2030

N'ayant toujours pas été recontactée par Edward, ni par Alice, je cessai d'espérer et pris la décision, avec regret, d'oublier définitivement ce qui s'était passé à Paris et au Plaza.

Il fallait que je passe à autre chose et cela m'affecta sérieusement, au point que Renée fit appel à Angela pour venir me réconforter. Celle-ci fut accompagnée de son frère cadet, Joshua. Ils n'avaient qu'un an d'écart et étaient très proches. Mon amie et ma mère m'encouragèrent même à passer du temps avec lui, mais il était trop immature pour moi. Il aimait trop faire la fête et voulait, toutes les nuits, qu'e nous aillions nous amuser en boite. Angie fut déçue mais ne m'en voulut pas du tout.

Nous reçûmes la visite d'état de la princesse Margareth, Maggie pour sa famille. Il s'agissait de la sœur de Carlisle et donc la tante d'Alice et ses frères.

C'était la première fois que la duchesse d'York venait en Belgique depuis son divorce avec l'homme d'affaires coréen. D'ailleurs, le fils qu'ils avaient eu de leur union, Eric (surnommé Yorkie - le petit York), avait suivi sa mère à Bruxelles, à la grande joie de ma mère qui espérait toujours que je me trouve un mari. Mais si Elizabeth refusait toujours que l'un de ses petits-fils me fréquente, elle n'accepterait pas qu'un autre le fasse. Il était hors de question qu'il se passe quoi que ce soit avec le cousin de celui-dont-je-ne-voulais-plus-prononcer-le-nom.

Après la visite de l'une de mes amies et du cousin de l'autre, ma mère voulut me jeter dans les bras de Sam Uley. Le fils d'un riche homme d'affaire amérindien et de la sœur de mon oncle Harry.

Ma cousine semblait très éprise de ce jeune homme. Je le remarquai à la façon dont elle le regardait et celle qu'elle avait de me dévisager lorsque nous parlions lui et moi de l'université d'Oxford, là où nous avions tous les deux fait nos études. Même si elle le niait, elle avait un sacré béguin pour lui.

Sam était gentil, mais je ne voulais pas blesser Leah et préférai le lui laisser le champ libre.
Le quileute n'était pas venu seul, mais accompagné d'un ami de Seattle, Tyler Crowley, lui aussi venant d'une famille aisée. Lorsque Sam s'éloigna enfin de moi et alla flirter avec Leah, son compagnon de voyage commença à pme tourner autour, comme une abeille autour du miel.

Il était certain qu'il me plaisait, mais moi je ne faisais que rêver à mon prince charmant anglais.

D'autres hommes me furent présentés par ma mère et ma tante, comme le conte Benjamin Cheney, le fils d'une lointaine cousine à mon père. Il était bel homme, mais ennuyeux à mourir.

Vint ensuite, Felix Dimitriov, un oligarque russe. Il était immense et devait faire une demi tête de plus que mon ancien amant. Il était intimidant avec sa grande taille et sa carrure imposante. Il me faisait plus peur qu'Emmett, qui lui, au moins, était comique et toujours joyeux, ce qui était apaisant.

Pour finir, un certain James Hunter, jeune homme anglais de bonne famille, attira les faveurs de la reine qui m'encouragea donc à le rencontrer. Tout comme le conte Cheney, il était séduisant au premier abord, avec son regard bleu azur qui me rappelait celui de Rosalie. Mais plus je discutais avec lui, plus il me paraissait froid et vicieux. Ce qui me rebuta de plus belle.

Je ne sais plus quoi faire avec toi Isabella ! s'exaspéra ma mère. Aucun homme ne trouve grâce à tes yeux. Tu finiras toute seule et Michael devra succéder à votre père !

Ce n'est pas ma faute si tu ne me présente que de mauvais choix ! râlai-je. Je ne me vois clairement pas passer ma vie avec aucun de ceux-là !

Et qu'en est-il avec Edward, je tiquai en entendant ce nom. Le fils cadet d'Esmée ? J'avais cru comprendre qu'il te plaisait et que c'était réciproque.

Je ne sais pas où tu es allée chercher que c'était réciproque ! lâchai-je involontairement.

Oups ! je venais de faire une bourde. Elle allait surement comprendre ce qui se passait.

Isabella ? m'interrogea-t-elle. Aurais-tu des secrets pour ta maman bien-aimée ?

Non ! affirmai-je trop vite. Comme je te l'ai déjà dit l'autre fois, il n'y a rien !

Mais tu aimerais qu'il se passe quelque chose ? me demanda-t-elle doucement.

Je fondis en larmes et lui contai toute l'histoire. Elle fut triste pour moi et décida qu'il serait bon de m'envoyer à l'étranger, afin d'être occupée et de pouvoir penser à autre chose qu'à lui.

C'est ainsi que je m'envolai vers la péninsule Arabique, pour y représenter mon père lors d'une mission économique. Je fus accompagnée par le premier ministre et la ministre de l'économie belge.

Pour prendre l'avion qui m'emmenait à Dubaï, j'avais mis une robe mauve et une longue veste grise et blanche, à fleurs assorties à ma tenue. J'avais opté pour la couleur que je préférais avant de le rencontrer, pas de vert. C'était un bon moyen de l'oublier.

La robe fut un peu courte pour rencontrer les hauts dignitaires musulmans qui nous attendaient là-haut. J'enfilai alors le pantalon en lin blanc que j'avais emporté, ainsi qu'une tunique dans la même couleur avec des motifs noirs qui rappelaient la mode de chez eux.

La coutume voulait que je cache mes formes et mes cheveux. J'avais donc pris également une longue écharpe assortie à mes vêtements, que je relevai sur ma tête à notre arrivée aux Émirats.

Pendant mon séjour autour du golfe persique, je ne reçu aucun appel, ni de message de Londres. J'étais décidée à renoncer lorsque je rentrai à Bruxelles, mais quelque chose me fit changer d'avis.

***LATRP***

Si vous voulez voir à quoi ressemblent tous les prétendants que Bella a rencontré dans ce chapitre, allez faire un tour sur mon blog. J'y ai mis leur photo à chacun et dites-moi lequel vous préférez -)

Prochain chapitre, nous aurons droit à la fameuse conversation entre Edward et la reine.