Bonjour à toutes et merci encore ben40550 et à Pims10 pour leurs reviews
Un chapitre que vous allez sans doute beaucoup aimé ! les retrouvailles entre nos 2 protagonistes de l'histoire. J'espère que ça vous plaira.
On retrouve un point de vue entièrement de Bella.
En attendant, n'oubliez pas d'aller jeter un coup d'œil sur mon blog.
Voici l'adresse : royal-twilight . Skyrock . com(supprimezles espaces).
ATTENTION ! RETOUR DE LEMONS DANS CE CHAPITRE ! Sur ce, bonne lecture.
***LATRP***
16. Résolution déterminée
Début novembre 2030
Ma mère s'était absentée pendant le weekend et mon père n'avait pas pu ou voulu me dire où elle était partie. Après notre conversation, je craignais qu'elle n'alla botter le derrière d'Edward.
Lorsqu'elle revint et m'annonça qu'elle était à Londres, je crus un instant que ma crainte fut fondée.
J'ai une bonne et une mauvais nouvelle pour toi, me révéla-t-elle.
Ok, répondis-je surprise. Commence par la mauvaise alors !
Je suis allée à Londres …
Maman ! l'interrompis-je. Je t'avais demandé de ne pas y aller !
Je n'ai pas vu Edward, mais j'ai parlé à Esmée. Me calma ma mère. La reine a apparemment appris ce qu'il s'est passé la nuit de ton anniversaire, au Plaza. En tous cas, elle se doute de se qu'il y a pu se passer pour que tu ne reviennes que le matin !
Comment ?
Quelqu'un vous a vu et a tout balancé à Sa Majesté ! me lança Renée.
Jessica ! devinai-je. C'est pour ça qu'elle est partie en Angleterre !
Je le pense également !Je la regarde l'air surpris. Carlisle m'a appris qu'elle avait demandé à voir la reine pendant son séjour à Londres. J'ignore ce qu'elles se sont dit mais …
Ça ne peut être que ça ! Elle fait toujours tout pour me causer des problèmes ! Donc j'imagine que c'était la mauvaise nouvelle ? demandai-je ensuite. La Bonne dans ce cas ?
Esmée a parlé à son fils et il lui a confié certaines choses. Ce jeune homme partagerait tes sentiments. Il a clairement fait savoir à sa grand-mère qu'il t'aimait. Le problème, c'est qu'elle l'a menacé de tout lui retirer s'il poursuivait sa relation avec toi.
Je sentis une larme couler sur ma joue, mais j'ignorais si c'était la joie d'apprendre qu'il m'aimait également, ou la déception d'entendre qu'il ne pouvait ou ne voulait pas se battre pour nous.
Lorsque je fis part de mes doutes à ma mère, celle-ci me suggéra d'aller le retrouver pour le rassurer, me disant qu'il avait peur que je le rejette s'il perdait tout.
Comment pouvait-il croire que je voudrais plus de lui si ça arrivait ? Avait-il si peu foi en moi ?
C'est à lui à faire le premier pas, pas à moi ! rouspétai-je agacée.
Elizabeth et toi avez quelque chose en commun, me lâcha Renée. Vous êtes vraiment butée toutes les deux ! j'espère que tu te calmeras avant de succéder à ton père !
Il n'était pas impossible qu'elle ait éventuellement raison et qu'il fallait que ce soit à moi d'aller le voir. Mais s'il n'avait pas confiance en nous, cela valait-il la peine ?
***LATRP***
Je pris donc la décision, non pas d'aller voir Edward à Kensington, mais d'aller retrouver Alice à Windsor. Après son appel que j'attendais depuis des semaines, j'étais contente de retrouver ma meilleure amie, bien que je lui en voulais un peu de m'avoir ignorée tout ce temps.
Je savais que cela avait été pénible pour elle de garder le secret et qu'elle était incapable de mentir. C'était donc pour ne pas avoir à le faire qu'elle avait évité de me parler. Ce que je pouvais comprendre. Pourtant, je n'en étais pas moins contrariée par son attitude et celle de son frère.
Oh Bella, je suis vraiment mais alors vraiment désolée ! me dit-elle en m'accueillant à Frogmore Cottage. J'espère que tu vas me pardonner ? Tu es comme ma sœur !
Je peux comprendre pourquoi tu l'as fait, Alice, la rassurai-je. Je te pardonne mais je ne peux pas oublier si aisément ce que ton frère et toi m'avez fait endurer depuis un mois !
Je sais qu'Edward a encore mal agit. Mais il est amoureux de toi et j'ai très envie que tu puisses devenir ma sœur officiellement ! s'excita mon amie.
Oh, Alice ! tentai-je de la calmer. Tu vas beaucoup trop vite !
Mais je suis sûre que vous allez vous marier un jour, je le sens et tu sais que j'ai toujours raison quand je prédis quelque chose !
Il était vrai qu'Alice avait le don de pouvoir dire l'avenir, sans jamais se tromper.
Si tu veux une preuve qu'il t'aime vraiment, m'avoua-t-elle ensuite. Il faut que tu saches ce qu'il a failli faire pour toi. Mais j'ai dû l'en empêcher avant qu'il ne fasse une connerie !
Qu'est-ce qu'il peut bien avoir fait qui me ferait changer d'avis sur lui ?
Quand Éric est revenu de Bruxelles, il a commencé à parler de toi devant Edward, mais pas bien, je t'assure !
J'étais déconcertée par ses mots. Qu'est-ce que j'avais bien pu lui faire de si terrible pour qu'il médise sur moi. Je l'avais même ignoré pendant tout son séjour, comme tous ceux qui avaient essayé de me tourner autour dernièrement. Je fis signe à Alice de continuer son histoire.
Edward n'a pas apprécié qu'il parle de toi comme ça et a même voulu se jeter sur lui ! ajouta Alice. J'ai dû lui rappeler que Granny risquait de le sanctionner pour le calmer.
Mais pourquoi ? m'étonnai-je. Pourquoi il me défend devant son cousin, mais refuse de se battre pour moi auprès de sa grand-mère ?!
Il a peur d'elle, comme nous tous ! avoua-t-elle.
Elle me proposa de rester quelque temps chez elle, loin de Londres et de l'inquisition d'Elizabeth.
Alice me promit qu'elle allait essayer de parler à son frère pour le convaincre de batailler pour moi. Ce qui ne serait probablement pas une mince chose à faire. Visiblement, Edward n'était pas en grande forme depuis qu'il avait discuté avec la reine. Il broyait du noir, selon sa sœur.
***LATRP***
Lors d'un après-midi pluvieux, Alice et Jasper me laissèrent seule à Frogmore, devant tous les deux se rendre à Londres d'où ils rentreraient tard, après les célébrations de la nuit de Guy Fawkes.
Je regardais par la fenêtre, la pluie qui tombait dru, ce qui n'allait pas être évident pour les feux d'artifices qui devaient se tenir dans la soirée.
Ce temps était pourtant assez habituel en Angleterre, voire récurrent à cette saison, nonobstant les températures qui elles s'adoucissaient au fil des années.
En dépit des précipitations, le climat était assez doux pour un mois de novembre je décidai donc de profiter de la météo mouillée mais tempérée pour aller dans le jardin et m'éclaircir les idées.
Je fermai les yeux et m'abandonnai à son ruissellement, à son frémissement et à sa force qu'elle me délivrait par ce temps d'orage, … J'appréciais d'autant plus ce cadeau, grâce à l'apaisement quelle me procurait et à cet instant de sérénité. Le bruit de la pluie tombante et qui frappait le sol, qui s'entrechoquait sur l'herbe et les plantes, … La douceur de l'eau qui ruisselait sur ma peau, tout ça avait un effet apaisant et déstressant sur mon esprit tourmenté de ces dernières semaines.
Au bout de ce qui fut quelques minutes, voire quelques heures à savourer l'averse, je sentis une présence derrière moi. Alice et Jasper ne devant pas rentrer avant la fin de la nuit, je fus déconcerté par cette sensation et me retournai promptement vers la maison pour y découvrir une silhouette masculine qui se tenait sous la pluie, non loin de moi. J'ignorais depuis combien de temps il était là à m'observer, mais ça devait déjà faire un certain temps. Ses vêtements étaient déjà trempés et sa chevelure cuivrée, d'habitude ébouriffée, était collée sur sa tête toute ruisselante. Je m'approchai de lui lentement, réduisant la distance entre nous.
Je l'aimais, je n'avais jamais arrêté, depuis le jour où je l'avais rencontré. Je voulais être avec lui dans tous les sens du mot et d'après ce que je voyais, c'était aussi son désir le plus cher. Tout tournait autour de la communication, nous devions parler et trouver un moyen d'être ensemble malgré tout.
Tu vas bien ? demanda-t-il évasivement.
Oui.
Alice ma fait réaliser qu'il était temps de bouger mon cul ! lâcha-t-il.
L'expression de soulagement qui dut passer sur mon visage déclencha son sourire à un million de dollars.
Tu dois penser que je cherche à t'attirer de nouveau dans ma tanière de séduction pour coucher avec toi ? plaisanta Edward.
Je rigolai pendant que nous rentrions dans la maison et il me tendit sa main pour que je lui donne la mienne.
Je ne sais que penser, dis-je doucement pendant que nous entrions dans le salon. J'ai peur que tu m'abandonnes encore une fois, à mon réveil demain matin.
Nous nous arrêtâmes face à la porte de la chambre d'ami qu'il ouvrit pour que je puisse entrer. Avant que je sache ce qu'il se passait, il me prit dans ses bras.
Je veux être près de toi, souffla sa voix apaisante dans mon oreille. Près de toi, te regarder rire, entendre ta voix, sentir la chaleur de ton corps près du mien… même si nous sommes toujours complètements habillés. Je veux juste être près de toi.
Cela devait être la chose la plus adorable que j'avais entendue. Il était si précis dans son choix de mots. Cet homme incroyablement attentionné voulait simplement être près de moi. Je respirai profondément et me blottis contre lui encore un peu plus.
Est-ce que ça te convient ?
C'est parfait. Tu es parfait, réponds-je tranquillement, resserrant ses bras puissants autour de moi.
Rien de plus… si tu penses que je suis assez bien pour être auprès de toi, ça me suffit.
Je me moque que tu n'aies plus rien si ta grand-mère décide de tout t'enlever ! lui dis-je. Tout ce que je veux c'est que tu sois auprès de moi.
Je me reculai un peu pour voir son visage. La paix que je ressentis en fixant ses yeux se déversa sur moi comme du miel et je fus certaine qu'il n'y avait absolument rien qui pouvait ruiner ce moment.
Ma gorge fut soudainement aussi sèche que le désert du Sahara et les papillons que je ressentais dans mon ventre, depuis que j'étais tombée amoureuse d'Edward, étaient de retour.
Il saisit doucement mon menton entre son pouce et son index, inclinant ma tête pour caresser doucement mes lèvres des siennes de la façon la plus douce que j'avais expérimentée. Nous continuâmes jusqu'à ce que ce soit trop et que j'eus besoin de plus. J'ouvris la bouche assez pour aspirer sa lèvre inférieure entre les miennes.
Il gémit.
Nos langues se rencontrèrent et la danse familière qui m'avait tant manquée reprit. Tirant et soupirant, ses doigts caressèrent mes joues pendant que je grattai doucement son cuir chevelu humide avec mes ongles.
Nous nous perdîmes dans l'autre pendant deux minutes jusqu'à ce qu'il embrassa ma mâchoire et reposa son front sur mon épaule. Nos bras s'enroulèrent instinctivement autour de nous une fois de plus et je me retrouvai sans voix.
Combien nous étions fragiles et combien rapidement nous avions perdu tout ce que nous avions.
Plus jamais.
Seigneur, que tu m'as manqué Bella. Je n'avais pas idée de combien tu me manquais désespérément.
Ses mots me percèrent le cœur et des larmes inattendues coulèrent sur mon visage.
J'ai pensé que je ne te verrai plus jamais, sanglotai-je, les émotions me submergeant. Je ne peux pas croire que je sois à nouveau dans tes bras… ça ressemble à un rêve.
Alors c'est un beau rêve, murmura-t-il avant de m'embrasser le front.
Il recula et passa ses pouces sur mes larmes. Son sourire et son regard me dirent tout ce que j'avais besoin de savoir.
Je ne te laisserai plus jamais Princesse, promit Edward. Mon sourire devenant dix fois plus grand. J'espère que tu le crois cette fois.
C'est bien… parce que j'allais justement dire la même chose, Votre Altesse.
Mes yeux rencontrèrent les siens et je ne pus m'empêcher de remarquer que leur couleur s'était approfondie, il y avait une faim, comme s'il me déshabillait avec son regard émeraude.
Je déglutis très fort et dus serrer les genoux, craignant de m'évanouir et de tomber sur le sol sous ses yeux qui me scrutaient.
Nos lèvres, humides et nécessiteuses tiraient et aspiraient la langue et les lèvres de l'autre.
La porte se ferma alors que les mains d'Edward remontèrent sur mes épaules, dans mes cheveux mouillés et enfin il prit ma mâchoire entre ses mains. Bon sang, combien cette passion ardente entre nous m'avait manqué. Je reculai pour retrouver ses beaux yeux de jade.
Un instant de confusion traversa mon esprit et dut se voir sur mon visage.
Quoi ? demanda-t-il alors.
Il secoua ensuite la tête, me repoussant contre la porte pour broyer ses hanches dans les miennes.
Rien, je voulais juste te regarder... m'assurer que cela se passe réellement.
C'est réel, balbutia-t-il, tirant sur mon cou jusqu'à ce que nos fronts se touchent. Je te veux.
Il appuya ses lèvres sur les miennes à nouveau alors que sa langue glissait dans ma bouche.
Je ne perdis pas de temps à déboutonner son chemisier. J'embrassai un sentier sur ses abdos exposés avant d'arriver à son jeans. Me relevant je tirai sur le tissu pour enlever cette chemise, tandis qu'il essayait de m'enlever ma robe trempée et ensuite de dégrafer mon soutien-gorge.
Je frémis alors qu'il fit tomber mes bretelles et admira ma poitrine.
Spectaculaire ! souffla-t-il en la regardant.
Maintenant que j'étais à moitié nue, sa bouche ne put arrêter de pincer et lécher mon cou, mes épaules ... la houle de mes seins, puis il me souleva dans ses bras.
J'enveloppai mes jambes autour de sa taille. Je sentis alors son érection pousser à travers nos sous-vêtements. Il se dépêcha d'aller jusqu'au lit, ma posa délicatement dessus et tomba en avant, plantant ses avant-bras de chaque côté.
Tu étais si belle sous la pluie, me dit-il avant d'envelopper ses lèvres autour de mon mamelon.
Un gémissement s'échappa de ma bouche tandis que ses dents grattaient ma chair sensible.
Plus ! grognai-je sans relâche. J'ai besoin de plus.
Tout, Bella. Tout !
Il descendit du lit pour enlever son boxer. Je le regardai, rêveusement alors qu'il appréciait ma poitrine monter et descendre à chacun de mes souffles.
Il remonta sur le lit et descendit ma petite culotte le long de mes jambes. Comme un magicien qui tirait rapidement sur une nappe mais parvenait à garder tout à sa place, il la glissa jusqu'à mes chevilles et l'enleva d'un coup sec.
Il passa ses mains sur mes jambes vers le sommet de mes cuisses et essaya de reprendre son souffle. Quand il fit courir deux doigts sur mon point humide qui se formait, je poussai un cri.
Il vint ensuite placer des baisers humides et trainants à partir de ma cheville et en remontant. Quand il arriva à l'os de ma hanche, il grignota doucement provoquant davantage mes gémissements.
Le besoin de l'avoir à l'intérieur de moi me submergea. Son visage toucha doucement mon ventre et il pointa sa langue pour taquiner mon clitoris.
Oui, Edwaaaard ... oh, mon Dieu, criai-je, mes mains volant dans mes cheveux. S'il te plaît, baise-moi maintenant! le suppliai-je en jetant ma jambe gauche à l'arrière de ses cuisses.
Sa bite frappa mon centre humide et nous gémîmes tous les deux de plaisir. Il glissa sa main vers le haut de ma fente pour rassembler l'humidité et de frotter la longueur de son sexe. En approchant son bout à mon entrée, il posa son regard sur moi et je fixai ses yeux dévergondés.
Je lui fis signe que j'étais prête à le recevoir plus profondément en moi.
Poussant ses hanches vers l'avant et glissant entre mes murs, il me regarda comme hypnotisé. Lentement, il se retira et poussa en moi avec un peu plus de force. Je levai ma tête de l'oreiller pour attaquer ses lèvres avec les miennes.
Mes mains serrèrent les draps et il enveloppa ses doigts autour de mes poignets, en plaçant ses bras au-dessus de ma tête alors que les grognements et les soupirs se faisaient plus forts à chaque poussée de ses hanches. Chaque fois qu'il revenait vers moi, son os pubien touchait mon clitoris me faisant miauler de plaisir.
Nos bouches tentèrent de s'embrasser mais nos langues continuèrent à se précipiter et à se lécher, sucer une lèvre supérieure ou inférieure. Ce fut désordonné, débridé et brut.
Bellaaaaaa… gémit-il, alors que je commençais à le comprimer à l'intérieur de mon vagin.
Avec ses bras pressés dans l'oreiller au sommet de ma tête, il contrôlait la situation de toutes les manières. C'était tellement sexy. Je ne pouvais m'empêcher de me perdre dans ce moment de désir complet qui me traversait. Je sentais mon corps se tordre sous le sien. Ses abdos saillirent quand il commença à pistonner plus vite et plus fort.
Oh, merde ... o-oui !
Je pouvais sentir le resserrement dans mon corps lorsque mes orteils commencèrent à se courber. Il se pencha pour lécher ma clavicule et puis planta son visage dans mon cou.
Bébé... Je viens... Je ne peux plus attendre.
Je ne pus que répondre avec un gémissement alors qu'il roulait et pilonnait ses hanches dans les miennes de plus en plus vite.
En silence, je fermai les yeux quand je sentis ses lèvres retrouver les miennes et qu'il suça ma langue dans sa bouche.
Nnngh ! grogne-t-il, perdant son rythme.
Je ne descendis pas de mon nuage avant qu'il ne tourna ses hanches un peu plus, en continuant à monter dedans et hors de moi, prolongeant notre plaisir indescriptible.
Sa poitrine appuya sur la mienne et il embrassa mes bras, que je glissai rapidement autour de ses épaules. Quand j'ouvris les yeux, il me regardait fixement. Il reposa sa paume contre ma joue et se pencha pour m'embrasser doucement.
Tu es si magnifique, murmure-t-il après plusieurs bisous. Je t'aime, Bella Swan. Je t'aime tellement.
Il se retira et roula à ma droite, me tirant avec lui et ajouta un baiser sur mon front.
Nous restâmes allongés dans un silence satisfaisant, reprenant notre respiration pendant plusieurs instants avant que je ne me mis sur mon coude pour l'embrasser.
Je t'aime aussi, soupirai-je, incapable d'empêcher mes lèvres d'embrasser les siennes. Pour toujours, Edward. Il n'y aura personne d'autre pour moi, avoué-je doucement alors que ses doigts caressèrent mon bras, ma hanche... puis sa main s'installa sur la partie supérieure de ma cuisse.
***LATRP***
Lorsque nous retrouvâmes tous deux nos esprits, je réalisai ce que nous nous étions dit lors de notre dernier échange. Nous nous étions enfin avoué nos sentiments l'un pour l'autre.
Edward, si je n'étais pas destinée à devenir reine, est-ce que ta grand-mère m'aurait acceptée ? interrogeai-je mon amant.
Probablement que oui, me répondit-il. Mais tu l'es !
Et si c'est moi qui quittais tout, proposai-je. Que je renonce au trône pour être avec toi …
Et laisser Jessica devenir reine ? s'étonna-t-il en rigolant amèrement. Je ne te laisserai pas faire ça, renoncer au trône ! C'est trop important pour toi, je le sais.
Effectivement, ce ne serait pas une bonne idée de la laisser régner sur un pays ! dis-je, acerbe. Tu sais ce qu'elle a fait ? lui demandai-je ensuite. Si tu te demandais qui a prévenu ta grand-mère pour notre nuit au Plaza le soir de mon anniversaire, c'était elle !
Comment le sais-tu ? me demanda-t-il interloqué.
Je lui racontai donc ce que ma mère avait mijoté derrière mon dos, en venant parler avec la sienne et à ce que Carlisle lui avait appris à propos de ma belle-sœur.
Ce n'est donc pas à toi de renoncer à tout, mais à moi ! affirma-t-il. Mais voudras-tu encore de moi si je n'ai plus de titre, plus de fortune et probablement plus de famille ?
Encore plus ! répliquai-je fermement. Bien que je sois certaine que ta famille ne t'abandonnerait pas.
Il n'aurait pas le choix ! je serais en exil, sans possibilité de venir à Londres et ils auraient l'interdiction de se rendre en Belgique !
Connaissant ta mère et Alice, elles braveraient l'interdiction et puis la reine ne devrait plus être là très longtemps, j'ai entendu !
Il m'embrassa, comme pour terminer cette conversation et nous tombâmes dans les bras de Morphée, fatigués par nos ébats et nous nous réveillâmes quelques heures plus tard.
Il posa un baiser furtif sur mes lèvres et sa tête disparut sous la couette. Je perçus immédiatement sa bouche sur mon sein droit et sa langue vint taquiner mon téton qui durcit immédiatement au contact de sa langue fraiche et humide. Des milliers de frissons traversèrent mon corps et je me sentis immédiatement toute mouillée. Il ne laissa pas le gauche en reste et je caressai l'arrière de sa tête en étouffant mes gémissements.
Ses mains coururent partout sur moi et j'adorais ça. Il me caressa avec un mélange de fermeté et de douceur qui me faisait me sentir désirée et respectée. Je lui laissai mon corps sans me poser de question car même s'il ne lui appartenait pas, je le lui offris volontiers. Je savais qu'il en prendrait soin. J'ignorais comment lui rendre la pareille et je fus incapable d'y réfléchir quand il lécha et aspira la peau de mes hanches alors que ses mains pétrissaient mes fesses me faisant me cambrer. Ses doigts effleurèrent mon intimité et je délaissai ses cheveux pour mordre mon poing et m'accrocher aux draps avec l'autre. J'allais crier de plaisir si je me laissais aller. Je n'avais guère envie qu'Alice et Jasper m'entendent s'ils étaient rentrés.
Il trouva le creux de mon genou et remonta ma jambe par-dessus son épaule. Je sentis son souffle sur mon pubis et ce fut très excitant. Il posa ses lèvres dans le pli de ma cuisse et je hoquetai de surprise. Il raffermit sa prise autour de ma jambe et sa langue glissa sur ma toison parfaitement lisse.
Oh Sainte Mère de Dieu !
Son souffle caressa mon intimité et je me rendis compte que j'étais complètement trempée. J'avais mal au ventre mais c'était une douleur délicieuse. Sa langue descendit me gouter entre mes plis. Il ne pouvait pas faire ça, c'était beaucoup trop dégradant pour lui.
- Edward ne fais pas ça !
- Tu n'aimes pas ? Souffla-t-il contre moi, m'envoyant une nouvelle vague de frissons faisant se resserrer un peu plus le creux qui s'était formé au fond de moi.
- Si, c'est trop bon mais… je n'eus pas le temps de finir ma phrase, que sa langue passa à un endroit bien précis et mon cœur rata un battement faisant tressaillir tout mon corps de plaisir.
- T'es trop délicieuse Bella,chuchota-t-il contre moi.
J'essayai de le repousser avec mes mains, ne voulant pas qu'il se force à le faire.
- Edward tu n'es pas obligé de faire çaaaa ! Han ! Une décharge électrique suivie d'une vague de chaleur enflamma mon corps et mes cuisses s'écartèrent un peu plus d'elles‑mêmes.
- J'ai envie de te dévorer Bella, laisse-toi faire s'il te plait.
- Mais…
- Chut, fais-moi confiance.
Sa langue repassa sur mon paquet de nerfs et j'abdiquai sous la sensation.
Ce qui s'en suivit releva de la science-fiction. Il lécha, embrassa et mordilla mon clitoris et en quelques secondes je sentis tout mon corps se réveiller et tous mes muscles se crispèrent, mon cœur s'emballa, ma respiration se bloqua et ma tête me brûla.
Ça n'avait pas de sens, j'avais l'impression que j'allais défaillir mais au lieu de perdre conscience j'explosai de plaisir en tremblant, me laissant emporter par des vagues de chaleur et de bien-être qui s'abattirent sur moi encore et encore au rythme de ses coups de langue. Et ça ne s'arrêta pas. Je me consumais complètement sous ses caresses habiles.
Un dernier spasme, un dernier frisson et tout mon être se détendit d'un coup. J'avais l'impression de peser une tonne et que le matelas allait m'engloutir. Mais cette sensation ne dura que quelques secondes, car au moment où Edward ressortit la tête de dessous la couette, une envie indescriptible de lui s'empara de tout mon être et je l'agrippai par la nuque en prenant d'assaut ses lèvres.
J'ai envie de toi, ce fut la seule chose que j'arrivai à articuler.
Alors il rit contre ma bouche, qui avait le gout de mon intimité. Il lui fallut environ quatre secondes pour s'équiper d'un préservatif. Je dus faire corps avec lui, c'était urgent, j'en avais impérativement besoin et son membre tendu à bloc ne m'aida pas à contrôler cette pulsion. Edward me poussa sur le matelas, sa main poussa mes cuisses de chaque côté et il me remplit d'un coup dans un grand soupir.
-Han! je n'arrivai pas à retenir mon cri.
J'avais besoin de ça. Je commençai à bouger mon bassin et les mains d'Edward vinrent sur mes hanches pour me guider. Je le sentis buter au plus profond de moi et il était si gros, si dur, si merveilleux que je crus que je n'allais pas tenir longtemps. Et je n'eus même pas le temps de comprendre quoi que ce soit, qu'en deux mouvements de bassin je me sentis à nouveau partir dans le plaisir. Je me laissai aller en m'agitant sous lui et offrant à mon corps la délivrance. Dans un grognement étouffé, il tomba à bout de force sur moi.
- Wow ! ce fut tout ce que je trouvai à dire, parce que ce que je venais de vivre était au-delà de l'entendement.
- Ouais wow ! Il n'y a pas d'autre mot, lança-t-il en écho à mes pensées.
Je repris mon souffle et pendant qu'il s'extrayait de mon corps, me privant de sa délicieuse présence, je cherchai ses lèvres pour compenser. Je l'embrassai doucement et le remerciai.
Merci Edward c'était incroyable.
Il m'embrassa sensuellement et je le sentis sourire contre mes lèvres.
C'est quand tu veux. Attends Bébé, je vais me débarrasser de ce truc, je reviens.
Il quitta le lit et je me dis que j'aimais quand il m'appelait Bébé. Edward m'appelait par d'autres surnoms, mais Bébé, c'était une première et j'aimais ça. J'eus l'impression de lui appartenir quand il m'appela ainsi.
Quand il revint quelques secondes plus tard, il me prit dans ses bras et caressa mon dos. Je me délectai du contact de sa paume sur ma peau et j'embrassai ses pectoraux sous mon visage.
- Tu vas bien Bella ?demanda-t-il doucement en me serrant un peu plus contre lui.
- Je suis au paradis Edward et toi?
- J'y suis avec toi Bébé.
Je me rendormis sur mon nuage de coton, bercée par un dieu.
***LATRP***
Au matin, je fus bercée à nouveau par ses baisers et ses étreintes sensuelles sur tout mon corps.
Après un troisième round, nous décidâmes de nous lever discrètement, ne voulant pas réveiller sa sœur et son beau-frère qui avaient dû rentrer au milieu de la nuit.
Je me rendis compte que nous nous étions tellement perdus l'un dans l'autre, que nous n'avions même pas entendu les feux qui avaient dû exploser tout au long de la nuit.
Avant de partir, Edward m'embrassa passionnément une dernière fois et me fis une promesse.
Cette fois, je ne la laisserai pas m'intimider, m'annonça-t-il. Elle devra accepter ou je partirai et elle ne me verra plus !
Tu penses que la mettre sur le fait accompli l'incitera à te céder ? le questionnai-je.
Elle ne sera certes pas contente, mais elle n'aura pas le choix !
Je vis dans ses yeux qu'il semblait déterminé cette fois à lui faire accepter notre relation.
Bien qu'un espoir grandissait en moi, je restai sur ma réserve, préférant ne pas être trop déçue s'il échouait à nouveau. Je n'étais pas sûre que me relèverai à un autre refus et un rejet de plus.
***LATRP***
Voili voilà ! j'espère que ça vous aura plu. Dans la suite, nous verrons si Edward finit par faire céder la reine ou si elle parvint encore une fois à l'intimider ! Qu'en pensez-vous ?
Le prochain chapitre arrivera d'ici mercredi, je pense -)
