Bonjour à toutes et merci encore ben40550 et à Pims10 pour leurs reviews
Allez jeter un coup d'œil sur mon blog : royal-twilight . skyrock . com (sans les espaces).
Si vous y êtes déjà allé, n'hésitez pas à y retourner, il y a des modifications et des ajouts -)
Une nouvelle discussion entre Edward et sa grand-mère. Celle-ci aura une conséquence dramatique, je vous laisse découvrir. Bonne lecture.
***LATRP***
17. Querelle dramatique
7 novembre 2030
[PDV Edward]
Cette fois, j'étais décidé à ne pas abandonner Bella à nouveau. J'allais lui faire entendre raison.
Lorsque je quittai Windsor pour retourner à Londres, j'étais déterminé à ne pas capituler devant ma grand-mère et la laisser, une fois de plus, dicter ma vie amoureuse.
Je m'étais laissé une journée de répit après avoir laissé Isabella chez ma sœur, afin de réfléchir à ce que j'allais dire à Granny pour atténuer son courroux contre moi.
Sans avoir demandé d'audience au préalable, je pris mon courage à deux mains et me rendis à Buckingham, prêt à défier la reine une bonne fois pour toute.
Bonjour Votre Altesse, me salua une des assistantes de Sa Majesté. Que puis-je pour vous ?
Je viens voir Granny, répondis-je fermement.
Vous aviez rendez-vous avec Sa Majesté ? demanda-t-elle, sachant pertinemment que non.
Je n'ai pas le temps d'attendre indéfiniment qu'on m'accorde une audience avec ma grand‑mère ! m'irritai-je. C'est assez important et urgent !
Je comprends Votre Altesse, tenta-t-elle de me calmer. Mais c'est le protocole qui l'exige.
Au Diable ce protocole ! lançai-je alors. Pourquoi ne pourrait-elle pas recevoir un membre de sa famille quand cette personne a besoin de la voir ?!
Elle essaya vainement d'apaiser mon impatience et finit par se résoudre à aller prévenir la reine.
Edward, que se passe-t-il ? demanda Granny à son arrivée. On me dit que tu fais une scène !
J'ai simplement demandé à vous voir mais on n'arrête pas de me rabâcher ce fichu protocole et j'en ai marre ! dis-je excédé.
Surveille ton langage, jeune homme ! s'emporta-t-elle. Suis-moi dans mon bureau.
Je la remerciai de me recevoir, lui répétant que c'était important et ne pouvait attendre. Elle pensa que j'allais lui annoncer quelque chose de grave. Je la rassurai, tout en la prévenant qu'elle n'allait sans doute pas apprécier. Elle me regarda par-dessus ses lunettes, me priant de continuer.
En fait, j'ai décidé de ne plus me conformer à votre exigence ! lançai-je enfin.
C'est-à-dire ? gronda la reine. Explique !
Malgré votre avertissement, je vais poursuivre ma relation avec Isabella, lui révélai-je. Je compte même l'épouser un jour prochain !
Tu sais ce qui t'attend si tu persiste sur cette voie ?
En effet, je suis prêt à renoncer à mon titre de prince, mon prédicat d'altesse royale et tout ce dont vous envisagerez de m'enlever. Tout ça pour être avec elle !
Je vois ! et qui te dit qu'elle t'acceptera comme ça ou même que le gouvernement belge l'approuvera ? Tu sais que c'est eux qui donneront leur approbation ou non ?
Dans ce cas, c'est elle qui envisagera de renoncer au trône et le laisser à son frère !
Elle commençait à m'exaspérer et le ton montait petit à petit des deux côtés.
Je ne te laisserai pas gâcher ta vie, mon garçon ! s'exclama Granny. Même s'il faut que je t'enferme dans la Tour. Isabella ne risquera pas de t'y retrouver !
Vous êtes peut-être une bonne souveraine, mais probablement la pire des grand-mères !
Tu vas me faire le plaisir de modérer tes propos ! se fâcha la reine en me pointant du doigt.
Je ne sais plus quoi faire avec vous ! vous préfèreriez que je sois malheureux, plutôt que de me laisser vivre ma vie ! Dans ce cas, je m'en vais et vous ne me reverrez plus ! m'emportai‑je en m'éloignant d'elle.
Alors que j'étais sur le point de quitter la pièce et le palais, j'entendis sa petite voix bredouiller.
Ed… Ed-ward… re-revient i-ci !
Je décidai de me retourner pour la voir une dernière fois et la vis s'effondrer au sol en un instant.
Granny ? l'interpellai-je alors avec angoisse en me rapprochant d'elle. Elle semblait inconsciente, ce qui m'affola encore plus.
Au secours, la reine a fait un malaise ! criai-je pour qu'on m'entende.
Un garde rentra et aperçut la reine sur le sol. Il m'écarta de ma grand-mère et partit demander de l'aide, pour revenir au plus vite auprès de sa souveraine.
Après plusieurs minutes à attendre sur le sol, effaré par ce qui se passait, je vis les médecins de la cour accourir dans la pièce et se jeter par terre pour l'examiner. Elle fut transportée par la suite sur une civière qui partit en hélicoptère vers le Royal London Hospital.
Edward ? entendis-je m'appeler au bout de ce qui paraissait des heures.
Je levai les yeux vers cette voix et trouvai mon père debout devant moi, qui m'aida ensuite à me relever. Je constatai sur son visage que ses traits paraissaient soucieux.
Je suis désolé, marmonnai-je. C'est de ma faute !
De quoi tu parles, fils ? demanda Carlisle. Rien n'est ta faute !
Granny…
A été emmenée à l'hôpital, répliqua-t-il.
C'est moi qui aie dû provoquer son malaise, lui dis-je. Nous nous disputions.
Je réussis à tout raconter à mon paternel, pour ma relation avec Isabella, le refus de grand-mère et ma persévérance à continuer ma relation, malgré l'interdiction de la reine.
Il ne protesta pas contre mon insistance à être avec Bella. Au contraire, je perçus ce qui ressemblait à un léger sourire sur ses lèvres. Mais la situation le retenait de pouvoir trop se réjouir.
Nous partîmes à la clinique pour avoir des nouvelles de Granny, où nous fûmes ensuite rejoints par tous les adultes de la famille. Je constatai que Bella avait également accompagné ma sœur.
***LATRP***
[PDV Bella]
J'attendais des nouvelles d'Edward depuis qu'il était reparti la veille au matin. Il m'avait promis de ne pas se dégonfler et d'être ferme avec sa grand-mère, à propos de notre relation.
Je voulais lui faire confiance, mais le fait qu'il m'avait déjà laissé tomber à 3 reprises, ne m'aidait pas.
Lorsque le téléphone d'Alice sonna, je cru que c'était lui qui cherchait à me joindre. Néanmoins, mon amie me fit non de la tête, pour m'avertir que ce n'était pas lui. Je vis alors son sourire s'effacer et l'inquiétude s'installer sur son visage. Je ressentis alors une légère inquiétude.
Nous devons tout de suite aller à Londres, dit-elle après avoir raccrocher. On nous attend à l'hôpital le plus vite possible. Toi aussi Bella, tu viens avec nous !
À sa mention d'hôpital et qu'elle me demandait de les y accompagner, une bouffée d'angoisse m'envahit, à l'idée que ça pouvait être pour Edward, étant donné qu'il ne me rappelait pas.
Que se passe-t-il ? m'inquiétai-je. C'est Edward ?
Non, ne t'inquiète pas. C'est Granny ! Par contre Edward était avec elle lorsqu'elle a fait son malaise et Papa m'a dit qu'il est secoué. Il l'a retrouvé pétrifié dans le bureau et aurait dit que c'est de sa faute. Il se sent coupable et va avoir besoin de ton soutien également.
Le soulagement remplaça soudainement l'appréhension et je fus alors prise d'un vertige.
C'est de ma faute, en fait ! marmonnai-je en me rasseyant dans le divan.
Bien sûr que non, me tranquillisa Alice. Il était temps que mon frère se rebiffe. Nous ne pouvions pas savoir que le cœur de Grand-mère était si fragile. Malgré son âge, elle a toujours semblé péter la forme ! Bref, il va avoir besoin de toi autant que de la famille.
Tandis que nous arrivâmes au Royal London Hospital, j'aperçus la presse devant l'entrée qui mitraillait tous ceux qui rentraient dans le bâtiment, en particulier les membres de la famille royale.
Une fois arrivés devant la chambre de la reine, Alice s'assit près de son père, suivie par son mari, alors qu'Edward était assis, seul, à l'écart des autres.
Je m'approchai de lui, mal à l'aise, me sentant un peu comme une imposteuse au milieu de cette famille qui n'était pas la mienne. Je posai ma main sur son épaule, sans obtenir ni un regard, ni une parole de sa part. il restait froid, sans réaction à ma tentative de réconfort. Je fus encore plus gênée.
Au vu de son attitude vis-à-vis de ma présence, je craignais fort qu'il me rejette à nouveau si la reine venait à ne pas survivre à son attaque cardiaque. Je jugeai donc qu'il valait mieux que je m'éloigne pour les laisser entre eux et tentai donc de m'éclipser discrètement, en vain.
Bella ? m'appela Esmée. Où vas-tu ? Tu repars déjà ?
Euh… C'est que je préfère vous laisser en famille, je ne suis pas à ma place ici !
Balivernes ! Bella, tu fais partie de la famille ! me rassura-t-elle. Je sais qu'Edward parait distant en ce moment, me chuchota la princesse de Galles. Mais il va avoir besoin de toi.
Après avoir attendu quelques heures sans avoir constaté de changements, tout le monde rentra dormir, Carlisle et Esmée à Clarence House, leurs enfants à Kensington, où je suivis Alice et Jasper. Tandis que Maggie et son fils Éric (qui d'ailleurs, fort heureusement, ne m'avait pas adressé la parole) retournèrent au palais de St-James, là où ils résidaient tous les deux.
Le lendemain, alors que tout le monde était réuni dans le salon familial, soucieux en attendant des nouvelles de l'hôpital, le téléphone sonna et Emmett alla décrocher.
La famille était priée de se rendre au chevet de la reine au plus vite, car celle-ci ne montrait aucune amélioration et les médecins craignaient donc qu'elle ne passa pas une seconde journée.
Cette fois, je les laissai y aller sans moi, restant avec moi-même dans l'ancien appartement d'Alice.
Ce que nous redoutions tous, arriva vers 15 h, mais ce fut seulement trois heures plus tard que j'appris comme tout le monde l'information à la BBC, lorsque la chaine interrompit ses programmes.
« LONDON BRIDGE IS DOWN » *1
C'est ce qui s'afficha en bas de l'écran, alors que je regardais une émission pour passer le temps.
Les présentateurs de la chaîne de télévision britannique apparurent, ayant apparemment tous adopté le même code vestimentaire — tailleurs, costumes et cravates noirs — pour annoncer simultanément le décès d'Élisabeth. Le pays entra alors dans une période de deuil national.
Je ne reçus pas d'appel d'Alice, ce fut à son retour à Kensington avec ses frères, que je fus informée qu'elle était bien décédée et ce depuis déjà quelques heures.
Je suis désolée de ne pas t'avoir informé plus tôt, me dit Alice les larmes aux yeux. Nous n'avions pas l'autorisation de divulguer la nouvelle et j'étais trop accablée pour te parler.
Je comprends, ne t'inquiète pas ! la rassurai-je. Quelqu'un veut une tasse de thé ?
Personne ne répondit, alors je quittai la pièce pour me réfugier dans la cuisine et boire en solitaire.
Au bout de quelques minutes, j'entendis des pas derrière moi et trouvai Edward debout, les yeux rivés sur le sol. Je voyais bien qu'il se retenait de pleurer, contrairement à sa sœur.
Je m'approchai de lui et fis une nouvelle tentative pour le consoler mais il s'écarta de mon bras.
Je ne te mérite pas ! m'annonça-t-il d'une voix dure.
Ça veut dire quoi ça ? l'interrogeai-je contrariée par ses mots et son comportement.
Nous ne devrions pas continuer !
Tu m'avais promis ! protestai-je. Tu ne veux plus de moi, c'est ça ? dans ce cas, j'irai voir ailleurs ! m'exclamai-je avant de quitter la pièce.
Tu es à moi et à personne d'autre ! gronda-t-il en me pourchassant dans le couloir. Tu me l'as promis toi aussi ! me rappela Edward.
Il me tira alors par le bras pour lui faire face et se jeta sur mes lèvres avec ferveur, m'embrassant avec ardeur. Il m'étreignit fougueusement, comme s'il redoutait que je m'en aille.
Je lui rendis son baiser enflammé avec autant d'impétuosité que lui, entourant sa nuque de mes bras frêle. Je sentis alors ma jambe se soulever à la une pin-up, comme une adolescente.
Il me souleva pour me prendre dans ses bras, ne décollant pas ses lèvres des miennes.
***LATRP***
[PDV Edward]
Lorsque nous arrivâmes tous à l'hôpital, à la demande des médecins, Granny était toujours inconsciente. Mais le docteur qui s'occupait de son cas nous avait conseillé de lui dire au revoir.
Son état ne s'améliorait pas et son cœur semblait ralentir de plus en plus. Elle qui paraissait si invulnérable habituellement, elle avait l'air tellement fragile, allongée sur le lit d'hôpital avec tous les fils qui la reliaient à des machines. Peut-être n'avions-nous pas remarqué que sa santé s'était un peu dégradée depuis que Pops nous avait quittés l'an dernier. Même si leur relation avait été houleuse, elle l'avait aimé profondément, bien qu'elle ne le montrait jamais.
Ainsi, quand l'électrocardiographe afficha un tracé plat, nous comprîmes qu'elle était partie le rejoindre. Elle semblait plus paisible qu'elle ne l'était lors de notre dernière conversation.
Cela ne m'empêcha pas de ressentir une certaine culpabilité. Si je ne l'avais pas provoquée, peut-être serait-elle encore en vie. Maintenant j'avais "tué" la reine et devait être châtié pour cela.
J'aimais Bella, aussi éperdument qu'on pouvait l'être à mon âge. Mais après ce que j'avais fait subir à ma grand-mère, je ne la méritais pas. Je ne pouvais pas rester avec elle.
Alice voulut prévenir Bella, mais un des conseillers de feu Sa Majesté l'en empêcha, prétextant qu'il ne fallait pas courir le risque que les médias l'apprennent trop tôt et l'annoncent au peuple avant même que le gouvernement et le Commonwealth aient tous appris la terrible nouvelle.
Quand nous rentrâmes à Kensington, nous suivîmes tous Alice dans ses anciens quartiers pour y retrouver Isabelle, constatant qu'elle venait d'apprendre la nouvelle à l'instant par la télévision.
Alice lui confirma le triste événement, les larmes toujours aux yeux, et s'excusa de ne pas avoir téléphoné. Mais bienveillante qu'elle était, Bella la rassura, puis nous demanda si nous voulions du thé. Comme personne ne lui répondit, elle s'éloigna seule vers la cuisine où je l'y suivis.
Je ne te mérite pas ! lui avouai-je lorsqu'elle vint vers moi.
Ça veut dire quoi ça ? me demanda-t-elle d'un ton irrité.
Nous ne devrions pas continuer !
Tu m'avais promis ! se plaignit Bella. Tu ne veux plus de moi, c'est ça ? dans ce cas, j'irai voir ailleurs ! s'exclama-t-elle ensuite, puis quitta la pièce.
Tu es à moi et à personne d'autre ! fulminai-je en la pourchassant dans le couloir. Tu me l'as promis toi aussi ! lui rappelai-je alors.
Je l'attrapai ensuite pour la tourner face à moi et me jetai passionnément sur ses lèvres.
Ne me quitte pas encore une fois ! me supplia ma jolie brune. Je ne l'encaisserai pas.
Pardonne-moi, je ne sais plus ce que je dois faire !
Embrasse-moi encore et promets-moi que tu ne m'abandonneras pas !
Je lui obéis avant que nous n'allâmes retrouver les 2 autres couples au salon, main dans la main. Leurs regards se posa d'ailleurs sur nos mains entrelacées, alors que nous rentrions dans la pièce.
Nous nous retournâmes tous au même moment vers la télé toujours allumée et vîmes une vue sur le toit de Buckingham Palace avec le drapeau en berne.
***LATRP***
La semaine fut très intense. Je me retenais de pleurer, surtout en public, parce que c'était comme ça que nous avions été élevés. Ne pas montrer ses émotions était presque une règle chez les Cullen.
Lorsque nous sortîmes devant les grilles du palais, des fleurs, des peluches et des messages jonchaient le sol par centaines. Nous allâmes à la rencontre des gens pour les remercier de leurs attentions et leur serrer la main. Des centaines de mains étaient tendues sous notre nez pour que nous les touchions, les doigts souvent humides par leurs sanglots.
Le contact de toutes ces mains me rebutait et je détestais le sentiment que cela faisait naitre en moi. La culpabilité qui m'avait envahi depuis le moment où elle s'était effondrée devant moi, n'avait de cesse de me tourmenter, mais j'avais promis à Bella que je ne la laisserais plus. Je me sentais encore plus honteux de les voir chialer, alors que moi je n'arrivais pas à verser une larme.
Au lieu de pleurer la mort de ma grand-mère, je me contentai d'aller consoler les gens prostrés, effondrés parmi la foule de personnes qui attendaient devant Buckingham pour saluer une dernière fois sa dépouille. Celle-ci reposait dans son cercueil en écrin de chêne et de plomb, qu'elle avait fait faire pour l'occasion depuis plusieurs décennies.
Le cercueil royal, drapé de l'étendard royal utilisé en Angleterre, fut d'abord exposé dans la Bow Room à Buckingham pendant 2 jours, afin que la maison royale puisse lui rendre un dernier hommage, avant qu'elle ne soit transférée à Westminster Hall pour le public, avec la couronne impériale. Il y eut alors une foule monstrueuse qui attendait pour défiler et saluer leur reine une dernière fois. Des kilomètres de files parcouraient les rues autour du parlement pour rentrer et se courber 30 secondes seulement devant leur défunte souveraine.
Toute la famille alla également se recueillir devant le cercueil, chacun à son tour, des caméras braquées sur nous 24 heures sur 24. Bella avait été priée de rester à l'écart pendant la période de deuil. Nous ne devions donc pas nous montrer côte à côte. J'espérais qu'elle comprenait.
Ce fut ensuite aux différents membres du gouvernement, les aristocrates du pays et les autres chefs d'état à défiler dans Westminster, parmi lesquels figurèrent les parents d'Isabella, accompagnés de leur fille, de leur fils et leur belle-fille. Bella se tenait d'ailleurs le plus loin possible de Jessica.
En fin de l'après-midi du 5e jour, les petits-enfants de la reine montèrent la garde aux 4 coins du cercueil, le dos tourné à celui-ci. Ainsi, Éric, Alice, mon frère et moi habillés de nos atours militaires, nous nous tînmes auprès du catafalque de notre défunte grand-mère, où nous veillâmes durant 15 minutes pour la traditionnelle « Veillée des Princes ».
Plus tard dans la même soirée, un homme de 28 ans tenta de s'approcher du cercueil et fut arrêté après s'être emparé à deux mains de l'étendard royal servant de drap mortuaire. Il fut accusé d'avoir enfreint la Public Order Act*2. Il fut jugé médicalement inapte à participer à la procédure, ayant eu le délire que la reine n'était pas morte ou pas à l'intérieur du cercueil. Il fut libéré sous caution à condition d'être interné dans un hôpital psychiatrique. Malheureusement, ce ne fut pas le seul à délirer avec les mêmes propos, que Sa majesté n'était pas dans son cercueil.
Le lendemain à la même heure, ce fut le tour des enfants, donc de Tante Maggie et Papa, de monter la garde auprès de la dépouille de leur mère, après que mon père eut une journée chargée en visite de chefs d'état-major de la défense et de différents homologues qui venaient lui présenter leurs condoléances et s'incliner devant le nouveau roi d'Angleterre, ou du Royaume-Uni devrais-je dire.
Le dernier jour d'exposition, un garde chuta, tant la fatigue le tiraillait depuis des heures.
Puis les funérailles arrivèrent et je dus, ainsi que le reste des hommes la famille, marcher derrière le cercueil lors de la procession qui nous amenait à Westminster Abbey, là où se tenait la cérémonie.
Les femmes, quant à elle, se rendirent directement du palais à la cathédrale en voiture.
***LATRP***
*1 « London Bridge is down » = code annonce prévu pour avertir du décès de la reine
*2 Public Order Act = loi britannique sur l'ordre public
Je ne sais par contre pas quand je pourrai poster le prochain chapitre. La semaine prochaine semble être chargée pour moi -) N'hésitez pas à m'envoyer vos commentaires !
