Bonsoir à tous, voilà neuf mois que je n'ai pas fais de poste et je m'en excuse. Il y a eu pas mal de problèmes médicaux dans ma famille, moi inclus. Beaucoup de changement aussi dans mon travail, changement qui se poursuit et pas pour le mieux. Quelques menaces de deux-trois clients pas très sain d'esprit.
Ma formation n'aide pas - merci à toi diaporama de quarante pages et fiches produits à créer pour les jurys. Oh ! et je ne t'oublie certainement pas vocabulaire infernal à rallonge, communément appelé celui du " management ".
Moi qui suit une accro à l'ordinateur, (lectrice compulsif de fics et de Webtoon) ai été tellement épuiser par les raisons cités plus haut que je ne l'ai pas touché durant plus de deux mois. Même pas pour le laisser en mode veille durant des jours comme je le faisais si souvent.
Bref, je n'avais vraiment pas le temps où même l'énergie de me concentrer sur mes fics. Maintenant, c'est différent, plusieurs raisons cités en haut ont finalement été réglé. Les seuls qui restent sont ma formation - bien que moins lourde étant donné que j'ai avancer dans mes " devoirs " - et mon travail. Pour le dernier, j'ai décidé d'arrêter de m'angoisser; advienne que pourra.
Je divague un peu là donc bref ! Je suis prête à reprendre du service dès ce soir en postant déjà les chapitres que j'étais parvenus à réécrire avant que tout ne me tombe sur la figure. Je me suis remise à l'écriture du reste et j'avance, je vous rassure.
Disclamer : je ne détiens toujours aucun droits sur D Gray Man; Katsura Hoshino est incorruptible malgré mon armada de cookies
PROLOGUE :
Un cri perçant déchira un instant le silence régnant dans le lieu qu'on désignait, la demeure des défunts. L'atmosphère sinistre alourdissant l'air se volatilisa comme par magie, ne laissant plus que le chagrin hanter à nouveau le cimetière.
Parmi les tombes gisait une femme, ses membres tordus sous son corps. À travers des yeux laiteux, elle fixait le ciel nocturne avec une terreur sans pareil. À quelques pas de sa dépouille se tenait un être à l'allure pour le moins étrange. Les humains au courant de son existence le connaissaient sous le nom de Comte Millénaire.
Derrière des lunettes rondes, des orbes mordorés scrutaient sa nouvelle création avec une satisfaction sombre.
« Porte sa peau et rejoint la ville sous l'identité de cette malheureuse âme. »
Le squelette métallique se mit en mouvement, des bruits de déchirure et d'éclaboussure écœurant retentissant avant que le corps ne se soulève du sol. Intact. La machine dissimulée sous les traits de la femme s'inclina devant son créateur avant de s'éloigner.
Le comte se mit lui aussi en marche, fredonnant un air joyeux. C'était son dernier Akuma de la soirée, il pouvait donc rentrer se reposer au manoir où résidaient pour le moment le Rêve et le Plaisir.
Rien que de penser à la première, un sourire étira ses lèvres derrière son costume. Sûrement, elle l'accueillera avec son fameux câlin, redouté et connu dans la famille sous le nom de brise côte, qu'il recevait toujours avec plaisir ; l'avantage de porter un costume multicouche.
Un pic de désespoir soudain et proche l'arrêta dans sa marche. Les yeux fermés, il laissa son pouvoir trouver l'emplacement. La surprise s'empara de l'être quand il trouva la pulsation sur la petite colline du cimetière.
Intrigué, il apparut sur une branche du seul arbre établi sur cette colline, regardant en bas avec curiosité. Recroquevillé à moitié sur une tombe récente était un enfant endormi. Il ne devait pas avoir plus de sept ans, ses cheveux bruns étaient gras et emmêlés.
Ses vêtements étaient déchirés, sales par endroits, et n'offraient clairement pas beaucoup de protection contre le froid mordant de décembre. Bizarrement, une de ses mains était recouverte d'un gant de cuisson à carreaux vert.
« Voilà qui est bien étrange. Je n'ai jamais été appelé par un humain pendant son sommeil », pensa-t-il déconcerté.
Quittant son perchoir, il se posta à côté de l'humain, se penchant afin d'avoir un meilleur aperçut. C'était un garçon, sa peau presque blafarde était rouge vif à certain endroit, et entre ses traits crispés et les petits gémissements qui s'échappaient de ses lèvres légèrement bleutées et gercées, nul doute qu'il faisait un cauchemar.
Se redressant de toute sa hauteur, le comte plissa les yeux « Ce garçon est clairement là depuis des heures, alors comment se fait-il qu'il ne se soit pas réveillé en entendant le crie de cette humaine ? » La réponse n'allait évidemment pas lui apparaître par magie « Peu importe, ce sera toujours un Akuma de plus à la fin de cette soirée ».
Il se pencha de nouveau, prêt à secouer l'épaule du garçon, quand tout à coup celui-ci se réveilla en sursaut. Il l'observa calmement reprendre le contrôle de sa respiration erratique, le brouillard s'échappant de sa bouche se faisant plus rare.
« Konbowa mon garçon »
L'enfant leva simplement la tête dans sa direction, ses yeux ternes le regardant sans le moindre signe de surprise. « Puis-je savoir qui était cette personne pour toi ? » sa voix trompeusement douce.
Le garçon resta silencieux, une lassitude qu'aucun enfant ne devrait avoir s'infiltrant dans son regard. Après plusieurs minutes de silence, il simula une quinte de toux gênée avant de poursuivre : « Dieu est un être bien cruel pour avoir arraché un être cher à un si jeune enfant. Ne voudrais tu pas ramener... » Un coup d'œil rapide à la tombe et il continua « ... Mana Walker à tes côtés ? »
Toujours pas de réponse. Pendant un bref instant, le Faiseur se demanda s'il n'avait pas été assez clair dans ses propos ou si le garçon était muet. Une petite main attrapant avec hésitation son manteau l'empêcha de se perdre dans ses pensées. Il fixa le garçon, son souffle se bloquant dans sa gorge à la vue des yeux, autrefois morne, scintiller d'un argent limpide.
Il sentit son cœur bégayer dans sa poitrine, le souvenir d'un adolescent lui souriant avec ces mêmes yeux flashant dans son esprit.
« Monsieur » La magie se brisa à la voix douce, mais rauque, du garçon « Merci pour votre offre, mais je vais devoir la refuser. » Totalement pris au dépourvu, il lâcha d'un coup « Pardon ?! » Il se reprit aussitôt quand il vit l'enfant se recroqueviller sur lui-même, cachant curieusement son bras gauche derrière lui. D'un ton plus doux, il continua « Pardonne-moi mon enfant, je suis juste surpris. Puis-je savoir pourquoi tu déclines mon offre ? »
Nerveux, le garçon lui répondit « Même si vous aviez le pouvoir de ramener Mana » Sa voix prit un bord tremblant au nom, « je ne voudrais pas le faire revivre. Il a enfin retrouvé son petit frère, je ne veux pas être la cause de leur séparation ».
Le comte resta silencieux, traitant l'information avec incrédulité. Depuis qu'il créait des Akuma, jamais aucun humain n'avait refusé son offre. Ils étaient bien trop égoïstes et stupides pour ne pas sauter sur l'occasion qu'il leur offrait, sans réfléchir aux possibles conséquences. Or, ce garçon d'à peine une décennie mettait automatiquement sa proposition en doute et faisait passer le bonheur du défunt avant le sien.
« Comment t'appelle-tu, mon enfant ? »
À son tour, il fut pris au dépourvu, clignant des yeux à plusieurs reprises. Il répondit néanmoins poliment, « Je m'appelle Allen Walker, monsieur, et vous ? »
« On me connaît sous le nom de comte Millénaire, mais tu peux m'appeler Adam ou Millénie, au choix. » Dit-il en se surprenant lui-même.
« Mil-millénie ? » Entendre le garçon tester le surnom affectueux que lui avait donné Rond l'emplit d'un sentiment étrange.
« Eh bien, Allen, que dirais-tu de rejoindre ma famille ? »
À ses mots, les deux se figèrent. Ou diable lui était-il venue cette idée ? Il ne pouvait décemment pas-. « N-n-non m-merci. » Revenant à lui, il fixa bouche bée le garçon, ses yeux fuyant les siens. S'accroupissant afin d'être à sa hauteur, il ne put empêcher sa curiosité de se manifester : « As-tu encore de la famille ? »
Le garçon mordit sa lèvre inférieure, la tête baissée, il secoua la tête négativement : « Mana était le seul... » Il déglutit : « ... de toute façon, vous ne voudriez plus de moi dès que vous aurez vu mon bras ». Troublé, le comte jeta un regard discret au membre que le garçon essayait de cacher : « Et qu'à donc ton bras pour me faire ainsi changer d'avis ? »
L'enfant se recroquevilla davantage sur lui-même. Il ramena cependant son membre devant lui, hésitant un moment avant d'enlever lentement le gant de cuisson. Curieux, il l'observa en silence. Pour la deuxième fois en peu de temps, son souffle se bloqua dans sa gorge.
Désormais, à la vue de tous, était une peau rouge et veineuse qui donnait l'aspect d'écaille, au dos de la main une croix verte était incrusté, pour terminé par des ongles noir.
La haine brilla un instant dans ses orbes mordorés. « L'innocence », pensa-t-il avec dégoût. Cachant habilement ses émotions négatives, il dit d'une voix calme : « Je ne vois rien qui me fasse changer d'avis. »
Stupéfait, Allen scruta les yeux de l'homme à la recherche d'un quelconque signe qu'il mentait, attendant qu'il se fasse berner pour ensuite se moquer de lui, l'insulter ou le frapper. Il ne trouva cependant rien de tout cela, seulement une sincérité que seul son père adoptif avait possédée. Sans qu'il puisse s'en empêcher, il se mit à pleurer.
Le comte suivit son instinct en entourant le garçon de ses bras, fredonnant un air apaisant. Il resta ainsi durant de longues minutes, l'enfant finissant par s'endormir, totalement épuisé. Il se releva, le garçon bercé dans le creux de son bras, plaçant l'autre devant lui dans une tentative de le protégé un tant soi peu du froid mordant.
« Road, ouvre-moi une porte, veux-tu. »
Apparaissant de nulle part une porte en forme de cœur s'ouvrit. Il s'y engouffra sans hésitation en fredonnant à nouveau l'air de Road, les battants se refermant après son passage. Dans le cimetière où le silence régnait à nouveau, ne restait qu'un gant de cuisson oublié à côté d'une tombe solitaire.
Voilà pour le prologue. Mis à part mon nouveau style, je l'ai à peine toucher. En revanche, les prochains ont pris une tournure qui diffère à mesure que j'avance dans les chapitres. Oui, changer de style m'as fais encore une fois fais refaire une réécriture ^^'
Il y as deux-trois scènes que je n'ai pas changé, si ce n'est amélioré, car je les considère comme des coups de cœur personnel.
Bref, il est 1:09 à l'heure où je poste ceci. Je fais nuit blanche ce soir car je suis de lecture des autres chapitres, vérifiant si ça concorde avec la suite que je désire, avant de les poster au fil des heures sur les deux sites où je suis.
Bref, le prochain sera à 2 : 30 max.
Sur ciassu.
