Chapitre 437 : Downward Spiral
"Ma reine." sur une légère inclinaison du haut du corps.
"Rook. Je note que tu es revenu avec du gibier à profusion."
"Oui, ma reine. Je vous conseille de le faire faisander. Car je dois m'absenter quelques semaines."
Haussement de sourcil en face. "Je vois. La louve... Celle qui te dirige par le bout du sexe, Rook."
"Chose que je trouve fort plaisante, ma reine." sans s'en cacher le moins du monde.
Soupir contrit de Vil. "Et s'il devait y avoir urgence ?..."
"Pour peu qu'elle menacerait les intérêts de Pomefiore, j'accourrai, ma reine." s'apprêtant à tirer sa révérence pour prendre congé.
"Rook." lui faisant signe d'approcher, s'emparant d'un de mes cheveux auburn accroché au col de son manteau, dans l'idée de s'en servir pour concocter un sort puissant. Sitôt le cheveu entre des doigts ennemis, il se consume spontanément.
"Que ?..."
Petit rire de Rook. "Un peu magicienne aussi."
"Tu avais raison, Kingscholar. Rook n'est plus fiable. Cette garce l'a complètement tourneboulé."
"Je te l'avais dit, ma reine." sourit le roi de toutes ses canines.
"Il demeure pourtant le meilleur chasseur de la contrée."
"Hunt est né avec un arc entre les mains." concède le roi.
Rook aime le sexe. Le sexe réjouissant. Celui qui nous fait pousser des cris de bonheur.
Il estime s'être montré suffisamment patient pour enfin bénéficier, à son tour, de mes faveurs.
Il est vrai que les obstacles ont été nombreux et sont venus se dresser sur le chemin de notre amour les uns après les autres.
Le Chasseur est reconnu pour sa persévérance extrême. Il a ainsi observé mon attitude, demeurant en retrait, avant de se présenter au plus opportun moment. Et cette tactique a payé !...
Le voici pratiquement installé chez moi, fréquentant assidument mon lit.
Ses envolées en pur français se mélangent, à présent, à des expressions très poétiques dans sa langue maternelle.
Le vocabulaire de Rook demeure riche et varié, fruit de ses nombreuses lectures.
Sur son chevet reposent ses lectures en cours. Et elles vont de traités de poésie française à des magazines ayant pour thématique la chasse.
Rook s'habille avec beaucoup de goût, s'essayant à différents styles pour toujours tomber juste.
Son corps... son corps, Seigneur !... La pratique de l'arc lui a taillé des muscles d'une redoutable efficacité. Sa puissance musculaire est terrible ! De sa résistance, je ne parle même pas !...
Ses biceps, épaules, trapèze sont parfaitement équilibrés et développés. Le tout est porté par une taille remarquable !...
Ses jambes demeurent solides et joliment musclées.
J'aime le voir nu autant qu'il apprécie me surprendre à la sortie d'un bain.
Il a commencé une série de clichés dénudés de moi, sous des angles totalement inédits, me flashant souvent par surprise.
Je ne serai pas étonnée que son portefeuille soit garni par l'un de ces clichés, savamment plié dans une poche secrète de l'article !...
Il ne le confessera pas et laissera un petit sourire flotter sur ses lèvres.
Dans sa chambre d'étudiant, Rook avait un mur complet comportant des clichés compromettants sur chacun de ses camarades. Son obsession allait évidemment envers ceux possédant le côté le plus "animal" (pour ne citer que Leona et Floyd !)
Sous la table, il me laisse lui faire du pied avant de faire discrètement disparaître ses mains pour flatter mes genoux, remontant jusqu'aux cuisses.
Rook est fréquemment ganté. Une habitude prise pour ne pas laisser d'empreintes.
"Ta reine ne s'était pas trompée en te choisissant pour incarner le muscle de Pomefiore." ronronnante. "Et moi, les muscles... je kiffe leur dynamique."
"Je suis curieux, Princesse : tenais-tu également ce discours à une certaine murène de notre connaissance ?"
"Oui. Souvent." sans détour.
"Ta franchise t'honore." attrapant ma main pour en baiser délicatement le dos.
"Si c'était à refaire, Rook, je me laisserai séduire et courtiser de très longs mois..."
Petit rire en face. "Comme te voilà pleine d'assurance, Princesse !... Je ne demeure pas certain que tu aurais été capable de... tenir la distance." en français.
"Je me doute bien que tu aurais tout fait pour... te montrer d'autant plus désirable... dans le seul but de me précipiter dans tes bras."
"Je n'aurai pu m'en empêcher. Tu m'aurais défié, après tout !..."
"Là, maintenant, tout de suite, si nous n'étions pas en public, je mènerai un assaut direct envers ta désirable personne, Chasseur."
"Ce que je disais..." sur un petit sourire l'attestant avant de redevenir sérieux, regard accroché à une silhouette se présentant sur le trottoir opposé. Les iris émeraudes suivent le passant.
Je me retourne à moitié, notant la haute silhouette de Floyd sur le trottoir opposé.
"Tu ne peux pas t'en empêcher, n'est-ce pas ?..."
"De tenir mes adversaires à l'œil ? Non, jamais. D'ailleurs, ce n'est pas de lui que viendra la menace."
"Tiens, tiens. Le couple de l'année." sur un relent cynique.
La silhouette, certes moins haute que celle de Floyd, nous toise de haut. "Le spectacle me révulse."
"Désolé qu'il ne soit pas à ton goût, Leech."
"Tu n'as aucun honneur, Hunt."
"Venant de ta part, Jade Leech, la remarque me paraît pour le moins incongrue."
"Et toi, Sugar Bitch, tu ne sembles pas avoir perdu certaines mauvaises habitudes."
Je me contente de hausser les épaules.
"Je vais épargner ce spectacle lamentable à Floyd. Mais, par la Sorcière des Mers, je suis habité par l'envie viscérale de vous broyer tous les deux."
"J'en prends bonne note." sans me quitter du regard, n'ayant cure de cette présence hostile.
"Savoure bien ton pitoyable triomphe, Hunt, avant que je te fasse tomber. Je te roulerai sous les vagues pour te faire boire la tasse jusqu'à ce que tes poumons saturent en eau."
"Tiens, tiens. La distinguée sardine du clan Octavinelle..." voyant Jade se présenter à Pomefiore où le roi a pris quelques habitudes - fréquentant le lit d'une certaine reine.
"Mes salutations, Kingscholar." pinçant le bord avant de son fedora.
"Que nous vaut cet honneur ?"
"J'ai à m'entretenir avec Vil."
"Sans rire ?... Je parie que c'est au sujet d'un connard blond." sur un sourire armé.
"En effet. Je propose... de lui faire boire la tasse."
"Pour ça, il faudrait lui faire quitter les bois pour le traîner jusqu'au bord de l'océan, Leech. Je doute qu'il coopère."
"Il suffit de lui tendre un piège suffisamment habile pour l'y mener."
"Assez." tranche Vil.
"Par... don ?"
"J'ai dit assez."
"Je t'ai connu plus opiniâtre, mon cher Vil." ironise Kingscholar.
"Il veut vivre sa grande histoire d'amour auprès de cette garce ? Soit. Qu'il fasse." sur un geste las. "Tôt ou tard, il reviendra vers moi, la queue basse, suppliant que je redore son blason terni."
"Tu m'as l'air bien sûr de ton fait, ma reine." grimace Kingscholar.
"Lorsqu'elle se sera lassée de lui, Rook me reviendra."
"Et tu comptes... patienter jusque là, uh ?"
Je me hisse sur lui, à moitié vêtue, attrapant ses poignets pour les monter au-dessus de sa tête blonde, hanches en parfait contact, sexes se frottant à travers nos vêtements.
Il en entrouvre la bouche de délice, sans me quitter des yeux.
Son sexe pulse tant qu'il lui semble que chaque battement de son palpitant lui traverse tout le corps.
"Princesse..." enchanté.
Je me redresse, ses poignets tenus d'une main - il pourrait d'ailleurs aisément se défaire de mon emprise s'il ne consentait pas au jeu - entrejambe ouverte flattant sa remarquable raideur.
La sensation nous attise tant que nous pourrions jouir ainsi, vêtus. Mais nous en voulons davantage !...
"C'est... un plaisir de t'avoir entre les jambes... Chasseur..."
Petit rire électrisé. Il en écarte les jambes par réflexe, sexe pulsant de plus belle dans son entrave.
"Tu ne perds rien... pour attendraaaaaaah... jolie louve..." sur un bref regard revanchard, se voilant l'instant d'après.
"Chasseur... Chasseur !... C'est si bon que... je pourrai en jouiiiiir..."
"Beauté !..." en français, s'il vous plaît, dodelinant de la tête, sexe commençant à perler.
"Fâche-toi, Rook !"
Ses sourcils fins froncent un instant avant qu'il ne libère ses mains, m'attrapant par les hanches pour me retourner, ventre contre le matelas, tirant des deux mains vers le bas ce que je porte, se libérant avant de venir se comprimer contre mes fesses, sexe finissant par rendre dans un rauque éclatant de voix !
Nos corps sont moites des joutes successives. Je bascule sur le dos, avant-bras ramené sur le front, couvrant mes yeux, souffle encore court.
Il admire mon profil dans le brouillard, sexe encore raide malgré le fait qu'il vienne de rendre pour la troisième fois, longueur maculée par le mélange de nos sucs.
Il cale le menton contre mon épaule, main regagnant ma hanche opposée. "Tu es belle, à bout de souffle, Princesse..." ébloui.
"Lorsque... tu me mènes... à bout de souffle... tu veux dire ?..." souriante.
"Plus nous le faisons... et plus cela devient délicieux..." furetant dans mon cou.
"Lorsque... je t'ai vu à Roquevaire, Rook... si jeune... si beau..." sourire se faisant fauve. "Mon dieu, comme j'ai haï ma tante d'avoir tes faveurs !..."
Se rejouer Roquevaire ? Ce magnifique printemps où tout verdoyait ?...
Les rires de Bernard et moi animent le vaste jardin situé à l'arrière de l'imposante bastide aux murs blanchis par la chaux.
Bernard a appris à une oie, dénommée Gertrude, quelques tours. Le volatile les exécute de bonne grâce, récompense à la clé.
J'affiche le même âge que Bernard, à savoir quatorze printemps. L'amour j'y crois et je l'attends. Avec l'innocence d'une enfant.
Soudain les oies se figent et s'entreregardent. Un homme, la vingtaine, quitte le fourré. Il s'avance, sous les appels discrets des volatiles.
Je questionne Bernard du regard. "C'est un... habitué de la maison. Ne lui prête pas attention."
Mes yeux, cependant, demeurent incapable de quitter la silhouette élancée qui fend l'herbe.
Ses yeux, d'un émeraude profond, viennent à la rencontre des miens. Petit sourire à l'appui. Charmeur.
Il pince l'extrémité avant de son chapeau à larges bords orné d'une plume exotique.
Ma tante l'attend sur le seuil de la porte qui donne sur les cuisines.
"Qui est-ce ?..."
"Le Chasseur." laconique.
"Le... Chasseur ?..."
"Arrivé dans le village à la fin de l'automne dernier. Mère... bénéficie de quelques produits de sa chasse. Allez, Gertrude, sur une patte, à présent !..."
J'observe la silhouette s'inviter à l'intérieur, devançant ma tante.
Je profite de rentrer pour espérer les trouver dans le salon ou la salle à manger... peine perdue !... C'est dans la chambre à coucher de ma tante que cela se passe !...
"Est-ce ma jeune nièce que vous regardez ainsi, mon petit Hunt ?" le surprenant, yeux rivés à l'extérieur tandis qu'il se rhabille devant les croisés.
Les jolies iris émeraudes peinent à dévier de leur cible. "Il faut avouer... qu'elle demeure agréable à la vue."
"Elle a tout juste quatorze printemps, monstre !..." riant derrière sa main fine, allongée, nue et honorée, sur le lit. "Souhaitez-vous me rendre jalouse ? Quel est donc le problème des hommes à se pencher ainsi sur de la chair vierge ? Croyez-moi, les femmes d'expérience sont d'une tout autre consistance !..."
Dévie le regard. Ne froisse pas ton hôtesse. "Vous avez raison, Madame."
"Les hommes possèdent le regard vagabond. Je saurai vous en faire passer l'envie, mon petit Hunt."
Il m'épie. Je le perçois indistinctement - il demeure discret. Ma silhouette plaît chaque jour davantage à son regard. Il connaît mes mensurations par cœur, les ayant devinées avec une justesse incroyable.
Il chasse dans l'arrière pays ; des lièvres, des chevreuils, des biches. Parfois des faisans et de la perdrix.
Ses flèches font mouche chaque fois ! Hunt est né avec un arc entre les mains.
Celui qu'il utilise pour le gibier, peu d'hommes, dans la région, demeurent capables de le bander.
Il est en nage. Ce jeune cerf lui a donné du fil à retordre !
Rook profite que la saison soit clémente pour faire une halte non loin d'un ruisseau. Le courant y est faible.
Le Chasseur quitte ses bottes, ses chaussettes, sa veste élimée ; une présence vient de lui parvenir aux sens. Une présence non-hostile et diablement curieuse.
Son sourire s'affine. "Qu'es-tu venue chercher dans cette clairière, Princesse ?..." murmuré.
Mes intentions, il les a devinées depuis bien longtemps. Nous nous plaisons. Moi, par curiosité presque innocente, lui par péché de la vue.
Il poursuit son effeuillage, quittant la chemise claire qui donne sur un dos follement agréable à la vue.
Mes lèvres s'entrouvrent. Mon ventre chamboule. Mon sexe... palpite.
Les émois d'un premier amour frappent à ma porte.
Je manque de me camoufler les yeux lorsqu'il tombe le pantalon.
"Sont-ce là des manières à épier ainsi un homme disposé à se rafraîchir ?..." quittant son boxer, offrant ses jolies fesses à ma vue.
Le chaud me monte au corps. Mes joues s'empourprent. Mon regard se gave. Je suis entière au spectacle auquel il me convie, le maudissant d'entrer dans l'eau, ne distinguant plus que sa chevelure claire.
Le bain dure cinq bonnes minutes si bien que je pense qu'il s'y est endormi !...
Mais il finit par sortir son corps de l'eau, se retournant cette fois, m'offrant bien plus que le verso !
L'émoi me reprend. Je pourrai le damner de se trouver aussi loin, distinguant très peu de l'obscur objet du désir !... Zut et zut ! Le diable soit de la distance !...
Son regard donne dans ma direction. Se pourrait-il que... ?... Non. Non, pas à cette distance, pensais-je naïvement !...
Il s'allonge, toujours nu, se laissant sécher au soleil avant de se rhabiller et disparaître de ma vue.
Je rebrousse chemin. C'est là qu'il surgit devant moi, juché sur sa monture.
"Mes hommages, Princesse."
Je le fixe, ébahie. Ces bois, il les connaît comme sa poche. Ses raccourcis également.
"Te serais-tu perdue ?"
Je secoue la tête. Il s'approche, arrêtant son animal, flancs contre ceux du mien, après avoir caressé l'encolure de mon étalon qui, curieusement, ne bronche pas.
"Quelle magnifique bête."
C'est la première fois que je le distingue d'aussi prêt. Ma foi... il est fort joli garçon !...
"Princesse, je devrai te faire la leçon." sur un petit sourire presque doux et extrêmement joueur. "Ou me blâmer de ne pas avoir pris suffisamment de précautions avant de me livrer à cette baignade improvisée."
Je pique un violent fard.
Ses doigts gantés de cuir sombre viennent relever mon menton. Son sourire l'emporte.
"De grâce. Pas un mot à ta tante." sur un clin d'oeil complice et malicieux.
Je me laisse tomber sur le lit. Mes mains viennent naturellement se placer à l'intérieur de mes cuisses et je remonte lentement, étouffant avec peine un geignement lorsqu'elles atteignent leur cible pulsante. Foutu Chasseur !...
Je me relève et m'empresse de boucler la porte, regagnant le lit pour m'y installer, m'y caressant sans vergogne, pensées ciblées sur celui qui m'est interdit, étouffant les sons éclatants de ma jouissance dans l'oreiller.
"Prenez place, mon petit Hunt." l'y invitant.
En face de moi. Je m'en pince la lèvre. Saloperie !...
Mes joues s'empourprent.
"Quelques cerises ?..." lui tendant le saladier plein.
Il en cueille quelques unes au hasard, regard ne me quittant plus.
Sa façon de déguster le fruit est une insulte à la plus élémentaire des pudeurs !...
"Que vous seriez capable de faire un nœud avec la queue de ces cerises ne m'étonnerait guère, mon petit Hunt." ose ma tante.
Fort heureusement Sarah n'est pas présente pour la reprendre !
Le Chasseur bascule le regard dans sa direction. "Vous venez de me percer à jour, Madame."
"Cessez de dévisager ainsi ma nièce, Hunt. C'est inconvenant, même pour moi."
"Je vous prie de m'en excuser, je demeure incapable de m'en empêcher. La véritable beauté n'est-elle point faite pour être regardée ?..."
"Dois-je vous rappeler son âge ?"
"N'étiez-vous pas proche du mariage vous-mêmes à cet âge ?"
"Un mariage fort mal choisi et arrangé." sur un soupir. "Qu'ont donc les jeunes oies à inspirer les coqs, c'est incompréhensible !..." s'éventant, agacée.
"Tatie..."
"Ah non, ne me désigne pas ainsi !"
"Pardon. Ma tante..."
"C'est mieux."
"Ce... Hunt..."
"Ce Hunt est un malappris. Il ne t'importunera plus, ma fille. J'en fais mon affaire."
Oh oui. Et je suis loin d'imaginer de quelle manière...
Alors que nous nous amusions dans le jardin, le Chasseur surgit d'un fourré et s'avance, tenant son bras en sang. Il s'effondre à nos pieds !
"Seigneur ! Théodore, allez quérir le médecin immédiatement !..." hurle ma tante, se portant à son secours. "Accrochez-vous, mon petit Hunt !..."
Je me rappelle avoir vu ses paupières papillonner avant qu'il ne perde connaissance.
"Il a perdu beaucoup de sang. C'est un miracle qu'il ait pu se traîner jusqu'ici..." annonce le médecin. "Cette nuit sera décisive." plaçant son couvre-chef et attrapant sa mallette avant de quitter la bastide.
"Un ours ?" reniflé. "Voilà qui est bien regrettable, mon petit Hunt. Auriez-vous oublié votre arc pour aller conter fleurette aux plus belles filles du village ?" connaissant le côté charmeur du Chasseur alors qu'elle assiste au récit de ce qui l'a si rudement mis à terre.
"Je n'en ai guère eu le temps ni le loisir, Madame."
"Cet ours vous a donc pris de vitesse ? En voilà une bête habile pour sa taille !... Moi qui pensais les ursidés patauds..."
"J'aurai préféré tomber sur une meute de loups... les ours demeurent plus imprévisibles et vous frappent toujours au moment où vous vous y attendez le moins."
