Hello Hello ! On se retrouve encore un jeudi, décidemment mes vendredis ne sont pas de tout repos !
Merci pour vos reviews et merci aux fidèles lectrices : Gwen who et Kaname !
On se retrouve pour un nouveau chapitre, sur fond de St-Valentin... A mon avis, vous n'êtes pas prêt-e-s à ce qui vous attend et vous voudrez ensuite commander votre exemplaire d'Edward Cullen. Malheureusement, je n'ai pas accès au bon de commande, donc débrouillez-vous. Je peux cependant faire service après-vente et accueillir vos plaintes et doléances x)
Bonne lecture !
Chapitre 18
Forks, 09 février 2021
POV Bella
Il est onze heure trente quand la cloche sonne la fin des cours de la matinée pour ma classe. J'accompagne mes élèves jusqu'à la sortie où les adultes les attendent dans la cour. J'échange brièvement avec quelques parents, puis je rentre dans l'établissement.
Aujourd'hui, nous avons une petite réunion pédagogique avec les enseignants du degré pour faire le point sur les objectifs et les points à aborder pour le reste de l'année scolaire.
La réunion terminée, je profite de ma pause de midi avant la reprise des classes à treize heure trente. Je quitte la salle de réunion pour regagner le local de pause et mon casier, pour y récupérer mes affaires et mon repas. Je partage mon déjeuner en compagnie d'Angela, Edward, lui, ayant cours sur sa pause de midi aujourd'hui.
Angela et moi mangeons tout en discutant de tout et de rien. Tous les sujets y passent: la réunion, les cours, les ragots, nos projets persos du moment, ainsi qu'un sujet que j'aurais bien voulu éviter.
-Et donc, poursuit Angela, vous avez des plans pour ce week-end, demande-t-elle en faisant référence à la St-Valentin.
Subitement, je commence à trier le fond de mon assiette, éludant sa question.
-Quoi, lance-t-elle, tu n'oses pas m'en parler? Oh allez Bella, rien ne pourra me choquer! Vous avez prévu de faire des bêtises sous la couette? Edward a réservé une love room pour faire des trucs très cochon, demande-t-elle.
-Angela, je la réprimande de façon un peu trop aigue. Ce n'est ni le lieu, ni le moment pour parler de ça, je lui réponds un peu gênée, reprenant une bouchée de mon repas.
-C'est tout à fait le lieu et l'endroit ma grande, poursuit-elle à voix basse. Alors, raconte, vous avez prévu quoi, tente-elle à nouveau.
-Et bien, à vrai dire, je n'en sais pas. On n'en a pas vraiment discuté.
-Quoi mais comment ça tu n'en sais rien, me sermonne-t-elle. T'as pas espionné le décompte de carte de crédit pour savoir?! Mais il faut tout te dire ma vieille!
-Angela, je ne vais pas aller éplucher nos relevés de comptes, pour la simple et bonne raison qu'il n'a pas utilisé la carte du compte commun, sinon j'aurais reçu une notification, je lui réponds un peu sèchement. Et puis, comme je t'ai dit, je n'ai pas à espionner ses dépenses!
-Rolala, mais quelle rabat-joie, lance-t-elle en levant les yeux au ciel. Tu n'as rien compris ma grande! Je ne te demande pas de l'espionner, ton mari, mais juste de regarder s'il a laissé des indices. Il est malin, je le sais, mais s'il t'a prévu une surprise, il a forcément laissé des traces.
-Je ne te savais pas si détective, Angela, dis-je en riant.
-Avec Ben, je deviens experte. L'année dernière, il a voulu tellement bien faire qu'il a si bien planqué les billets de concert qu'on a passé la journée du quatorze à s'engueuler en fouillant l'appartement pour les retrouver. Heureusement, on les a retrouvés et on a pu aller au concert, sinon, je crois bien que je l'aurais quitté.
-Tu dis ça seulement parce que vous les avez retrouvés, je rétorque, hilare.
-Peut-être bien, mais toi, tu devrais un peu plus t'inquiéter de ce que te réserve ton mari, ma grande.
-Mais qui te dit qu'il a prévu quelque chose, déjà?
-Bella, Edward est un romantique. Il t'aime comme un fou, tu crois vraiment qu'il ne va rien faire pour la St-Valentin?
-Qu'est-ce que je devrais faire pour la St-Valentin, demande Edward en arrivant à notre hauteur, embrassant mes cheveux avant de s'assoir à notre table pour déjeuner à son tour.
-Angela me saoule pour savoir ce que tu as prévu pour ce week-end et je passe pour une psychopathe parce que je n'espionne pas la carte de crédit, je lui réponds avec humour, tandis qu'Angela se ratatine un peu sur sa chaise, se concentrant à nouveau sur son assiette presque vide.
-Et du coup, qu'est-ce que tu as trouvé, me demande Edward mort de rire.
-Rien, parce que je n'ai pas fouillé, je lui réponds en souriant, avant d'embrasser furtivement ses lèvres.
-De toute façon, il n'y a rien à trouver, ajoute Edward à l'attention d'Angela, qui marmonne dans sa barbe quelque chose d'incompréhensible. Ça sera quelque chose de très simple, à la maison, si ça te convient, bien sûr, ajoute-t-il à mon attention.
-C'est parfait comme ça, je lui réponds en souriant, soulagée de ne pas avoir droit à une surprise démesurée ce week-end.
-Parfait, parfait… Ça va Monsieur parfait, on ne te dérange pas, maugrée Angela, nous faisant rire.
La semaine s'écoule à toute vitesse. Entre les cours, Edward, la maison, la boxe et ma séance avec le Dr. Williams, le temps a défilé bien trop vite, si vite que nous sommes déjà samedi soir.
Je rejoins Edward au lit après m'être préparée dans la salle de bain pour la nuit. Je n'ai toujours aucune idée de ce qu'il a prévu pour demain, jour de la St-Valentin. Pour la forme, en m'installant dans ses bras, je le cuisine un peu, mais je n'obtiens rien de concluant.
Comme à mon habitude, je me réveille tôt en ce dimanche matin et Edward dort encore. Je me lève pour le laisser dormir et je descends à la cuisine pour préparer le petit-déjeuner.
Je suis en train de retourner les pancakes dans la poêle quand les bras d'Edward enserrent ma taille, me collant contre lui. Je tourne et relève la tête dans sa direction pour capturer ses lèvres.
-Bonjour mon amour, me dit Edward en me faisant pivoter dans ses bras pour approfondir le baiser.
-Bonjour, je marmonne contre ses lèvres.
J'enroule mes bras autour de son cou, l'attirant un peu plus à moi. Je me perds dans ce baiser, jusqu'à ce qu'une odeur de brûlé vienne chatouiller mes narines. Je me détache alors rapidement d'Edward.
-Merde les pancakes, dis-je en retournant à ma tâche initiale.
Je sors de la poêle les pancakes carbonisés, il n'y a rien à sauver. Je coupe le feu avant de mettre la poêle de côté dans l'évier. Je me retourne vers Edward, absolument pas désolé et complètement hilare de la situation. Je finis moi aussi par en rire. Il n'y aura peut-être pas de pancakes ce matin, mais il y a de l'amour, alors finalement, ce n'est pas si grave que ça.
Nous nous installons pour manger notre repas. Une fois terminé, Edward s'occupe de la vaisselle et du rangement de la cuisine. Il me rejoint ensuite au salon, où je me suis installée confortablement sur le canapé avec un plaid et mon livre en cours. Je finis rapidement par abandonner mon livre pour les bras d'Edward, tant il s'amuse à me distraire de ma lecture avec ses lèvres sur mon cou.
Nous passons toute la matinée sous le plaid, dans les bras l'un de l'autre, à nous bécoter et nous câliner comme deux adolescents. J'apprécie ce genre de moment pour ce qu'ils sont, tendres et doux, bien loin du tumulte du passé. Vers midi, nous lançons un film, devant lequel nous grignotons quelques pop-corn. Je dois bien admettre que je n'ai pas suivi grand-chose de l'intrigue, puisque j'ai plutôt été déconcentrée par les mains et les lèvres d'Edward sur ma peau.
-Ça va, me demande Edward, ses lèvres taquinant encore mon cou et que je soupire de contentement alors que le générique défile sur l'écran de la télévision.
-Mmh mmh, je parviens à vaguement articuler.
Je suis si bien que je pourrais faire une sieste dans ses bras. Il le remarque alors que je me cale un peu plus contre son torse et que je ferme les yeux.
-Bella au bois dormant, ce n'est pas l'heure de s'endormir, c'est leur de ton cadeau de St-Valentin.
-Mon quoi, je le questionne, subitement très éveillée.
-Allez, debout Madame Cullen, me dit Edward en retirant le plaid et en m'intimant de me lever en prenant ma main dans la sienne alors qu'il est déjà debout sur ses pieds.
Il me faut quelques seconde pour mettre un pied devant l'autre et suivre Edward. Il s'arrête dans l'entrée pour prendre quelque chose dans un tiroir de la commode, puis m'entraîne à l'étage jusqu'à notre chambre. Je m'assois sur le lit avant de remarquer un énorme paquet rectangulaire plutôt fin, appuyé contre le mur, à côté de la commode. Un tableau, un cadre? Je regarde mon mari, interloquée, alors qu'il place dans mes mains ce qu'il a pris dans la commode juste avant.
-Je peux savoir pourquoi tu me donnes tes lunettes de lecture, je lui demande complètement perdue.
-Tu vas comprendre quand tu auras déballé la deuxième partie de ton cadeau, me dit-il en m'incitant à déballer le grand paquet.
Je me lève et tire un coup sec sur le papier. Je le retire jusqu'à dévoiler un grand miroir plein pied avec un cadre ancien patiné.
-Il est magnifique, Edward. Merci, lui dis-je sincèrement, avant de l'embrasser.
Il nous manquait un grand et joli miroir pour la chambre et après plusieurs sorties brocante, je n'avais toujours pas mis la main sur la perle rare.
-Par contre, j'ajoute, je ne vois toujours pas le lien avec tes lunettes de lecture.
-Tu vas comprendre très vite, me dit-il en nous mettant face au miroir, lui derrière moi, ses paumes sur mes épaules. Tu sais, il y a une phrase que je répète souvent te concernant, c'est laquelle, me demande-t-il, ses yeux s'encrant dans les miens dans le reflet du miroir.
-Que tu aimerais que je me voie à travers tes yeux, je lui réponds après avoir fait le lien entre ses dires et ses lunettes.
-Exactement, dit-il en hochant la tête et souriant. Et c'est ce que j'ai voulu faire en t'offrant ce miroir que tu voulais depuis si longtemps. Tu es prête à jouer le jeu, me demande-t-il en embrassant mes cheveux.
Pour toute réponse, je hoche la tête. Ses mains caressent doucement mes épaules par-dessus mon hoodie. Il me demande de décrire ce que je vois dans le miroir. Je me lance alors dans une description qui me paraît réaliste. Je commence par le haut. J'ai les cheveux attachés à la va-vite en chignon, ils commencent à graisser à la racine. Ils mériteraient un soin. Ensuite, mon visage. J'ai les yeux cernés. Je ne peux m'empêcher de m'attarder sur mon double menton que je ne supporte plus de voir dans le miroir. Niveau vêtement, rien de flatteur, un hoodie du club de sport et un bas de jogging, une tenue peu flatteuse pour trainer chez soi le dimanche. Je termine mon monologue ainsi, voyant Edward tiquer à mes mots par-dessus mon épaule.
-Bella, si tu te voyais à travers mes yeux, tu verrais la magnifique femme que tu es et la chance que j'ai de t'avoir à mes côtés à m'aimer en retour. Tu verrais tes superbes yeux chocolats, ton magnifique sourire qui me fait craquer et ton petit air mutin que j'aime tant. Et pour ton information, est-ce que tu as vu une ancienne photo de toi dernièrement, me demande-t-il, alors que je réponds par la négative. Tu t'es beaucoup affinée avec la boxe ces derniers mois, mais tu es trop focalisée sur ton double menton pour t'en apercevoir, ma Bella.
-Si tu le dis, je bredouille.
-Je le dis et le pense, ma chérie. Pour la suite, est-ce que tu es d'accord de retirer tes vêtements, me demande-t-il doucement.
Pour toute réponse, je lève les bras en l'air pour qu'il me retire mon haut, le faisant rire de mon enthousiasme à me dévêtir devant lui. Je me retrouve rapidement en sous-vêtements devant lui, toujours entièrement habillé.
-Maintenant, même question qu'avant, me dit-il en reposant ses paumes sur mes épaules, qu'est-ce que tu vois dans le miroir.
Je mets du temps avant de parler. Je m'observe et dieu sait que j'ai horreur de ce que je vois à cet instant. Ce corps qui est le mien, malmené par la maladie. Ce poids pris pendant toutes ces années, qui laisse un corps gros, flasque et gras. Les bras qui pendent et les cuisses qui frottent. Les vergetures que cela a engendré quand ma peau n'a pas su suivre le rythme de la prise de poids. Les cicatrices de la chirurgie de l'endométriose, qui lacèrent mon ventre à quatre endroits. Mes bourrelets, que je traîne comme des boulets, particulièrement la bouée que forme le bas de mon ventre, désespérément vide de toute vie, malgré nos tentatives. Ce corps que je déteste tant. Au fur et à mesure que je me regarde et que je décris à Edward ce que je vois, les larmes se forment aux coins de mes yeux et coulent sur mes joues. Je vois le regard triste d'Edward à travers le reflet du miroir, malgré mes yeux plein d'eau.
J'allais poursuivre mais Edward m'interrompt pour me prendre dans ses bras, pour que je me calme. Je renifle une dernière fois contre son torse, alors qu'il fait des mouvements apaisants le long de ma colonne vertébrale.
-Bella… Ne sois pas si dure avec toi-même, tu te fais du mal, mon amour.
-Dis-moi ce que tu vois alors, dis-je d'une petite voix.
-Je vois ma femme, presque nue devant moi, et j'aime ça. J'ai vu ton corps changer toutes ces années, il a évolué au fil du temps et cela ne t'empêche pas de rester la plus belle à mes yeux. Tes vergetures, tes cicatrices, c'est ton histoire. Ce sont des traces de ton combat qui font ce que tu es aujourd'hui. Une femme forte, indépendante, déterminée et aimante.
A ces mots, mon cœur se gonfle et une larme solitaire coule d'émotion sur ma joue alors qu'il l'essuie du bout des doigts et poursuit.
-Bella, je ne suis pas sûre que tu te rendes vraiment compte de ce que tu es. En un an, tu as perdu du poids et tu t'es affinée. Et ça se voit, crois-moi. Je le vois et je le sens quand je te touche. Regarde, dit-il en faisant glisser ses doigts sur mes clavicules. Elles apparaissent maintenant. Tes bras, continue-t-il en glissant ses paumes sur ma peau. Ils sont plus musclés et ce que tu vois pendre, c'est de la peau, juste de l'excédent de peau, liée à ta perte de poids. Ta taille s'est affinée aussi, ajoute-t-il en faisant glisser ses doigts dessus, me serrant contre lui. Cela met en valeur tes hanches que j'adore. Et ton ventre, Bella. C'est l'endroit le plus accueillant du monde puisqu'il a déjà accueilli la vie et qu'il le refera quand il sera prêt, tu m'entends, insiste-t-il, alors qu'il me presse toujours contre lui, ses paumes reposant à plat sur mon bas ventre.
A ses mots, je me laisse aller contre lui et je joins mes mains aux siennes. Mon dieu que j'aime cet homme. Je me retourne dans ses bras et je l'enlace fortement, pour lui témoigner tout l'amour et le réconfort que je ressens dans ses bras. Je me mets sur la pointe des pieds pour l'embrasser. Le baiser est d'abord doux, puis prend de l'ampleur à mesure que les mains d'Edward se baladent sur mon corps à moitié nu. Les miennes ne restent pas inactives, puisqu'elles se sont glissées sous son t-shirt.
-Est-ce que je t'ai dit que j'adore ton cul aussi, dit-il en empoignant mes fesses.
-Ça, j'aurais pu m'en douter, je lui réponds en embrassant sa pomme d'Adam. Tu aimes mes seins aussi, j'ajoute en entrant dans son jeu.
-Viens par là Madame Cullen, j'ai un corps à explorer, me dit il en m'attrapant pour me déposer sur le lit.
Edward, en mari très consciencieux, prend le temps d'explorer et d'énumérer toutes les parties de mon corps qu'il adore. Longtemps. Et plusieurs fois. Une chose est sûre, je me souviendrai longtemps de cette St-Valentin, et je ne pourrais plus jeter un œil à ce miroir sans rougir.
Le bureau service après-vente pour les plaintes pour volonté d'acquérir le modèle Edward Cullen est ouvert en review.
A la semaine prochaine pour la suite !
S.
