Hey !
Et voilà le plus gros bébé depuis le début de cette fanfic. 3k mots de lecture, j'espère que ça vous plaira !
Merci à Ya pour sa relecture. Coeur.
Bonne lecture !
La mort, fin et commencement
Julian
.
Il n'aurait pas dû l'inviter.
Nerveux, Julian mordille ses ongles. S'arrête aussitôt, soucieux de préserver le verni noir qu'il a minutieusement appliqué avant de venir. Oublie et en avale de petits fragments sans y faire attention.
Asra va arriver et il est presque vingt heures. La nuit bat son plein, les gens ont déjà commencé à boire. Lui y compris. Une bière. Enfin, une demi bière. Il ne l'a pas encore terminée.
Mais le fait est que les gens boivent, que la musique est forte et qu'Asra sera la personne la plus jeune de la pièce. Il a quinze ans. Les gens ne déquillent pas des litres d'alcool à quinze ans, ils- enfin, Julian buvaient déjà, parfois, pas toujours raisonnablement, mais il sait qu'Asra n'était pas comme lui au même âge. Il lui a dit qu'il n'était pas obligé de boire, ils pourront toujours trouver une autre activité comme se rouler d'interminables pelles dans la cuisine - mais peut-être qu'il n'aura pas envie de l'embrasser ? Est-ce qu'il a déjà embrassé quelqu'un ?
— Calme-toi gars, tu vas faire une syncope.
— Il m'aura largué avant la fin de la soirée.
— J'ai des mouchoirs.
Natiqa rit contre son verre. Du sirop de citron dilué dans de l'eau. C'est bien la première fois qu'il la voit raisonnable.
A sa gauche, Anged a déjà terminé sa canette.
— Pourquoi il te larguerait ?
— Je suis pas à la hauteur.
— C'est ton mec hein, pas Dieu, Natiqa rétorque.
— Il en est pas loin.
Il ignore le regard que ses deux camarades échangent pour mieux enfouir sa tête sous un oreiller. Le reste des invités profite allègrement du spectacle, mais il s'en moque.
Quand Asra a accepté de lui laisser une chance, il était aux anges. Il s'est couché le cœur gonflé de joie, et quand il s'est réveillé le lendemain matin, il a cru mourir de peur. Une angoisse lourde a gaché l'exaltation des cadeaux qu'il ouvrait. Et puis le soir, son ventre s'est à nouveau rempli de papillons.
— C'est pas du tout son univers, ce genre d'endroit, il lâche en désignant le salon.
— Bah c'est un poussin de Seconde, quoi, Nat glousse. T'inquiète, il va pas fuir en apercevant une bouteille de bière. Au pire termine pas la soirée à l'envers et tout se passera bien.
— Et s'il préfère Muriel ?
— Tu seras à nouveau célibataire, Anged déclare.
Non. Julian ne veut pas. Et en même temps, ce serait plus simple. Il ne flippe pas à l'idée de se faire larguer, quand il est célibataire. La vie de couple lui fout une trouille monstre.
Est-ce qu'il peut vraiment parler de couple ? Il n'a toujours pas vu Asra en sept jours, leur déclaration s'est faite au téléphone et-
Quelqu'un sonne.
— J'vais voir, Natiqa lance en quittant le canapé.
Elle file à l'interphone, décroche et sourit en regardant l'écran minuscule sous son nez.
— Pas de soucis, je t'envoie ton chevalier servant.
Julian n'a pas le temps de protester qu'elle se tourne vers lui.
— Jules ! Y a ton petit prince qui t'attend en bas !
— C'est pas…
Oh, à quoi bon protester ? Ça lui ferait trop plaisir. Il se lève le cœur en vrac, l'estomac gonflé comme un ballon de baudruche, et il jette un coup d'œil autour de lui avant de filer. Le couloir de l'appartement est froid, son pas résonne dans les escaliers. Un son qui se répercute à l'infini au fond de sa tête.
— Julian ?
Jusqu'à ce qu'une tête bouclée s'impose dans son paysage.
Asra. Asra est là.
Il s'attend à le trouver les bras enfermés dans les manches trop longues d'un sweat qui n'est pas à sa taille, mais il n'en est rien. Le garçon - son garçon, son petit ami, il est… Wow.
Julian toussote.
— Oui, je- Salut. Bonsoir. Enchanté. Natiqa ne m'avait pas dit qu'elle comptait faire descendre la moitié du paradis pour le Nouvel An. Il y avait des anges sur la liste des invités ?
L'angelot désigné hausse un sourcil. Son rire éclate en grelot dans sa tête. Ilya a déjà honte des mots qui viennent de sortir de sa bouche, mais juste pour ce bruit, il ne regrette rien.
— Bonsoir.
Il est magnifique. Sa tenue n'est pas si complexe. Une veste accrochée à sa taille, il porte un débardeur de noir et d'or au décoleté prononcé. Un tissu lourd qui forme des plis moelleux. Son jean gris allonge ses jambes, ses bracelets fins tintent contre ses poignets. C'est simple, et beau. Très beau.
Mais seigneur, son visage.
— L'appart est au quatrième étage, sans ascenseur. Je peux essayer de te porter, mais je garantis rien.
— Je devrais pouvoir me débrouiller.
Un maquillage aux reflets métalliques en écho à sa tenue, un trait de liner impeccable. Si Asra a fait ça lui-même - et Julian se permet de douter que ce soit l'œuvre de Muriel - il a définitivement de l'or au bout des doigts. En plus de celui qui orne ses paupières.
— Parfait.
Il le laisse glisser sa main dans la sienne, hésite et se tourne soudain pour se pencher; exagérément, jusqu'à toucher le dos de sa paluche froide du bout des lèvres.
Le parfum sur ses habits l'enveloppe.
— Dans ce cas, me ferais-tu l'honneur de remonter à mes côtés ? Le canapé sera sans doute moins confortable que les nuages du paradis, mais la nourriture est appréciable.
— C'était l'idée.
Est-ce qu'il peut… Il n'ose pas lui demander, mais son regard s'attarde sur ses lèvres. Non. Il ne peut pas faire ça par surprise. Pas alors qu'ils viennent de se retrouver. Il ne sait pas si Asra est à l'aise avec ce genre de démonstrations, mais il sait qu'un baiser volé peut être désagréable. Et il ne veut pas lui laisser ce genre de souvenir.
— Les gens sont déjà à fond là-haut, il explique alors qu'ils remontent les escaliers. Il y aura probablement deux ou trois soûlards avant qu'on passe le cap de la nouvelle année, et… Enfin, on peut toujours traîner ailleurs, si c'est trop pour toi.
— Ne t'en fais pas.
Il lui sourit. Son assurance le décrispe.
— Natiqa a préparé du caviar d'aubergine et du houmous. Et… Plein d'autres trucs, en fait. Pas sûr qu'elle l'ait préparé, d'ailleurs. Mais elle refuse de donner le nom de son traiteur.
De retour dans la chaleur de l'appartement, il soupire. Asra est là. Son petit ami. Et il est magnifique. Parfait.
La paume chargée de stress, il le laisse se déchausser - et retient une remarque en voyant qu'il enlève aussi ses chaussettes pour se balader pieds nus. Dans le salon, quelques visages se tournent vers lui. Une bouffée de fierté le gonfle. Les gens remarquent Asra. Et Asra le remarque lui.
Il ne le mérite définitivement pas.
— Julian t'a pas enfermé dans la cage d'escaliers pour te bécoter ? Eh ben. C'est qu'il a pas assez bu.
— Nat !
La jeune femme glousse, Julian ravale sa honte et Anged rit, avant de s'écarter pour laisser une place au petit nouveau.
— Quoi ? Avoue que t'as le feu au cul, d'habitude.
Mais sérieusement ? Asra est là, et… Elle n'a même pas touché aux bières dans le frigo. Elle n'a aucune excuse.
— J'ai pas le feu au cul, il ment. Et je l'ai pas invité pour ça.
— J'espère bien, parce que je te prêterai pas ma chambre.
Ce n'est pas comme s'il avait besoin d'un lit pour faire son affaire. Mais Asra mérite mieux qu'une cage d'escalier. Ça ne fait qu'une semaine de toute façon, et… Et Julian ne veut pas penser à ça maintenant. Asra est trop précieux pour être réduit au statut de plan cul. Si ça se trouve, il n'a jamais fait la chose. Oh non. Ça veut dire que Julian serait son premier partenaire sexuel.
Il n'est pas prêt pour ça.
Mais Asra n'est peut-être pas intéressé par l'idée d'aller faire des culbutes sous les draps. Oui. Il va trop vite. Ils ont largement le temps. Ils ne seront peut-être même plus ensemble dans deux heures.
— Alors c'est toi, le fameux Asra ? Natiqa demande.
Elle se tourne vers le concerné, qui sourit.
— Le fameux ?
— Julian nous rabâche les oreilles à ton sujet.
— Nat' !
— Et qu'est-ce qu'il dit ?
Julian regarde son petit ami s'asseoir entre ses deux camarades de crime comme on observe, impuissant, un accident sur le point de se produire.
Il n'aurait peut-être pas dû l'inviter.
xoxoxox
— Et pour infos, je ne sors pas avec Muriel.
— Je sais.
Le gloussement d'Asra contre son torse l'achève. Il tire sur sa clope, chasse dans la fumée le souvenir d'une conversation honteuse surmontée du regard scintillant d'un ange.
— Pas la peine d'être jaloux.
— Je suis pas jaloux.
— Bien sûr.
Il n'aime pas comme les yeux du garçon bohème le traversent. C'est terrible, il pourrait lui mentir tant qu'il veut, il ne se défera jamais de cette impression qu'Asra sait déjà tout ce qui se passe dans sa tête. Il est foutu. Piégé. Un lapin entre les phares d'une voiture.
Un lapin qui a très envie de se faire écraser.
— C'est juste…
Il crache sa fumée.
— S'il y avait eu quelque chose entre vous, ça aurait compromis mes projets. Mais puisque vous êtes juste potes, y a pas de problème. Rien. Zéro jalousie.
Il fait tomber ses cendres du haut du balcon. Asra est là, tout près. La musique cogne derrière, la fin de l'année arrive, et il ne l'a toujours pas embrassé. Il en meurt d'envie. Est-ce qu'il peut ?
Ses yeux tombent sur sa main délicate qu'il attrape. Les doigts du garçon portent les traces du travail manuel qu'il affectionne, mais ils ne sont pas longs et décharnés comme les siens. Sa peau est plus sombre, aussi. Mais Julian a la carnation d'un cachet d'aspirine. Il vire crevette au moindre rayon de soleil.
— Tu veux danser ? il demande soudain.
— Au salon ? Bonne chance pour trouver une place.
Il n'a pas tort. Les invités ne sont pas si nombreux, mais tout le monde s'est entassé dans la même pièce et l'espace qui sépare les corps ne lui fait pas plus envie que la sueur qu'ils dégagent. Il aime bien ça, en temps normal. La proximité, la transpiration, les regards échangés avant de s'éclipser à l'abri. Mais Asra mérite mieux.
— Au garage, il reprend.
Il écrase son mégot avant de le jeter dans le vide.
— Je peux mettre de la musique sur mon portable. Y aura personne à cette heure, ce sera tranquille.
Il réalise après coup que sa proposition pourrait passer pour une invitation graveleuse, mais Asra ne semble pas le remarquer. Il se contente d'un sourire. Le plus beau du monde.
Il n'a pas mis de gloss. Ça irait bien avec son maquillage, pourtant. Est-ce qu'il s'est abstenu dans l'espoir de pouvoir presser sa bouche contre la sienne ?
— Ça marche.
Son cœur cogne.
Ils vont se retrouver seuls. Tous les deux. Ça s'emballe dans sa tête alors qu'ils descendent les escaliers. Lui et Asra, le parking, la solitude. Ses mains sur sa taille pour l'inviter à danser contre lui, son dos de géant qui se penche et-
Stop. Pas de précipitation.
— T'as une préférence pour la musique ? il demande alors qu'il le guide vers le fond du souterrain, là où l'espace ne manque pas.
— Non. Je te laisse choisir.
Ah. Bien. Julian a l'impression de passer un test. Il inspire grand.
My Chemical Romance, ça ne colle pas. Il ne se voit pas danser sur ce genre de musique. La même pour Three Days Grace et Breaking Benjamin. Indochine ? Trop de choix. Il ouvre son téléphone et s'assoit contre le capot d'une voiture.
— Tu as des préférences ?
Asra lui a déjà parlé de ses artistes préférés. Il se rappelle de cette chanson qu'il lui a envoyée, à quoi, deux heures du matin ? C'était plutôt calme. Ingrid quelque chose. Est-ce que c'est ce genre de musique qu'il aime ? Il l'a déjà vu écouter Mother Mother, autant dire que ce n'était pas le même registre.
Il fait défiler les albums illégalement téléchargés, jusqu'à- Ah !
Panic! At the disco. Ça devrait le faire, non ? Vices and Virtues. Turn off the lights.
Ne reste plus qu'à prier pour qu'Asra ne le largue pas après l'écoute.
— Tu es prêt ?
— Tu dis ça comme si quelque chose de terrible allait arriver.
— Peut-être que c'est le cas.
Il glousse, ravale son angoisse et lâche la chanson avant de poser son portable sur la carcasse de fer.
— Veux-tu bien me faire l'honneur de m'accorder cette danse ?
Droit devant lui, il se penche et enlace ses doigts pour mieux embrasser le dos de sa main.
Asra serre sa paume.
— On danse comment sur ce genre de chanson ?
— Comme on veut.
Julia n'y a pas réfléchi. Alors il fait ce qu'il y a de plus simple à faire dans ce genre de situation. Ce qui, en somme, résume une bonne partie de sa vie : il improvise.
Ce n'est pas du grand art, et si public il y avait, il pourrait se moquer de tout son soûl. Mais c'est Asra qui bouge contre lui, Asra qui rit, et avance pieds nus sur le sol. Et si leur premier essai n'est qu'un ensemble de gestes imprévisibles, ils enchainent sur une playlist rock déjà plus praticable.
— Le rock en six temps, tu maîtrises ? Julian demande.
— Sur le bout des doigts.
Son regard s'allume. Aurait-il trouvé un partenaire à sa hauteur ?
— Prouve-le, il lance.
Asra attrape sa main et les chansons qui suivent sont une magnifique démonstration de ses capacités. Julian ne réalise pas qu'il lui laisse les devants. Ses gestes sont souples et précis, tout découle d'un naturel qui ne laisse pas voir les efforts que cette maîtrise demande. Il a plus de force dans les bras qu'il n'y paraît. S'il oublie leur différence de taille, Ilya peut dire sans hésitation aucune qu'il a trouvé le partenaire parfait.
Le meilleur petit ami qui puisse être.
— Je savais pas que tu t'y connaissais en danse, il déclare, essoufflé. C'est… Wow.
— J'adore ça.
Est-ce qu'il cessera un jour de le surprendre ?
La peau rougie du garçon trahit sa fatigue. Il se pose près de lui sur le sol bétonné et froid, mais Julian déplie sa veste sous ses fesses avant qu'il ne touche le sol.
— Ta tenue, il se justifie. Ce serait dommage de l'abimer.
— Merci.
Est-ce qu'il transpire ? Oui, s'il y en croit ses aisselles humides. Il prie pour qu'Asra ne remarque rien. Il ne pue pas, au moins ?
Il tente maladroitement de passer son bras autour de sa taille, et son cœur rate une série de battements alors que la tête bouclée termine sur son épaule. C'est… Inespéré. La panique monte au même rythme qu'un bonheur étouffé. Il déglutit.
— T'es merveilleux.
— N'exagères pas.
— Vraiment. Tu sais coudre, cuisiner, tu te maquilles comme un dieu et maintenant tu sais danser. Le rock, en plus.
Il pose sa tête contre la sienne.
— Il y a un piège, c'est ça ?
— Peut-être.
— Laisse-moi deviner. Tu es un vampire et tu vas me dévorer avant de remonter faire la fête. Non, attends, je t'ai déjà vu marcher au soleil. Tu comptes te marier avec moi avant de m'assassiner pour voler mon héritage, alors ? Je préfère te prévenir tout de suite, je suis né dans une famille de pauvres.
— Zut.
Il passe sa main dans ses cheveux. Ses boucles douces. C'est léger, de petits nuages qui s'entassent.
Il aimerait tellement sentir Asra tirer les siens.
— Mes plans sont compromis.
— Tu vas faire quoi ? Changer de petit ami ?
— Natiqa a son propre appartement, c'est ça ?
— Loué par ses parents. Mais elle est lesbienne.
Son faux soupire l'amuse. Puis il le sent qui pose sa main sur son genou, et Julian a de nouveau quatorze ans. Il se revoit, assis près de son premier vrai petit copain. Une des seules personnes qu'il a un jour appelé comme ça.
— Oh, Asra lâche.
— Quoi ?
Il penche un regard inquiet vers lui.
— Je crois qu'on a débordé.
— Débordé ? C'est-à-dire ?
Est-ce qu'il a fait quelque chose de mal ? Julian a fait attention, pourtant, il-
— Regarde.
Asra lui montre son téléphone. Un très joli fond d'écran plein de serpents, et- Oh. Oh.
00: 35.
— Oups. Bonne année ?
C'est la première fois qu'il rate la fin de l'année. Pas mal. C'est la faute d'Asra et de ses tours de magicien. Il a volé toute son attention, et…
Et Asra est installé contre lui. Son corps est petit et chaud contre le sien, mais il a les épaules froides. Des épaules qu'il a envie d'embrasser.
— Bonne année, Julian.
Et Julian, justement, arrête de réfléchir. La panique monte si haut, elle est partout dans son corps comme un bruit de fond qu'on ne remarque plus.
Il pose sa main sur sa joue. Son ventre se retourne. Sa main pleine de sueur froide est sur sa joue. Sa belle joue, sa peau délicate sous sa grosse patte de corbeau.
Julian voudrait se pencher encore un peu. Mais il n'en a pas l'occasion, parce qu'Asra se redresse avant lui.
Il écarquille les yeux, avant d'avoir le bon sens de les fermer.
Ses lèvres sont aussi assurées que maladroites, mais il le laisse mener l'échange. Rien de bien osé, leur langue reste sagement derrière leurs dents. Leurs dents manquent de se cogner, d'ailleurs, mais Julian aime cet empressement. Il laisse le corps d'Asra s'installer contre le sien, sur ses cuisses. Il se recule, à peine, pour l'embrasser encore. Il n'a définitivement pas de gloss.
— Wow, il souffle contre sa bouche.
Il enfouit son nez contre son cou.
— C'est un très bon début d'année.
— Je prends ça pour un compliment, Asra ronronne.
Il le serre précieusement contre lui. Bien. Asra ne l'a pas encore largué. Et… Et il n'y a pas plus officiel que ce qui vient de se passer entre eux. Ce baiser. Ils sont ensemble. Asra est son petit ami. Sur tous les gens sans doute incroyables qui ont un jour croisé sa vie, c'est lui qu'il choisit.
Lui.
Il sourit.
Cette année ne pouvait pas mieux commencer.
Pour les musiques, tout est à peu près issu de mes playlists perso. (Et c'est Ingrid St-Pierre dont Julian ne se souvient pas. La chanson en question c'est Ficelles, et elle me brise le cœur parce qu'elle me fait penser à Asra et à l'Apprenti-e)
Voilà voilà. Pour l'instant ça va. Et j'ai repris de l'avance avec le Nano, merveilleux. Hâte de vous faire lire tout ça !
A la semaine prochaine !
