Attention: Cette histoire contient du sexe entre dragons, du sexe gai, un triple à trois, du rimming, du dirty talk et de la fécondation. Tous les personnages dans cette histoire sont des adultes!
L'AMOUR EST PLUS CHAUD QUE LE FEU
L'hiver battait son plein. La tempête de neige se déversait dans les rues de Refuge-City et la température polaire ferait grelotter le plus résistant des Ailes de Glace. Pourtant, Lune n'avait jamais eu aussi chaud de sa vie.
Son corps bouillonnait comme si elle avait plongé dans un bain de lave. Ses membres se recouvraient de spasmes incontrôlables. Sa conscience s'emballait à la simple idée érotique, ce qui arrivait constamment. L'élément le plus révélateur concernait son intimité humide qui émettait des vagues de picotements émoustillants au moindre effleurement. Quand elle avait noté ces effets le matin même, elle avait grimacé de malaise, les joues brûlantes. Pourquoi était-elle en chaleur à Noël?
Dans aucun cas, elle ne pouvait se permettre de se relâcher ou de demander à ses partenaires Winter et Qibli de l'aider. En plus d'être l'une des rares fois qu'ils passaient du temps ensemble dans leur maison récemment achetée, elle se sentait égoïste de monopoliser l'attention sur elle. Non! Elle voulait éviter de gâcher leur journée à cause d'une montée de libido imprévue.
Silencieuse, elle cacha ses envies irrépressibles. Après la découverte fâcheuse, elle se dirigea vers la cuisine, rencontrant avec surprise Qibli en train de cuisiner. Même si l'Aile de Sable avait l'habitude de se lever tôt à cause de son travail, il préparait peu de repas, laissant cette tache à l'autre mâle plus expérimenté dans ce domaine. Sifflotant une mélodie thématique, il concocta un plat avec enjouement. À l'inverse de ses nombreux échecs – elle n'oubliera jamais le Feteer Melshaltet trop salé qu'il avait cuit pour son anniversaire –, ce repas sentait bon, ce qui lui permit d'ignorer son désagrément pendant un certain temps.
Une fois tout le monde réveillé – dont Qibli dût sauter sur le lit pour déranger un Aile de Glace grognon –, ils dégustèrent avec appréhension un Fūl Mudammas. Le dragon du désert leur expliquait avec fierté que les Ailes de Sable adoraient ce petit-déjeuner qui surpassait de loin celui des autres royaumes. Les yeux de Lune et Winter s'écarquillèrent de choc à la première bouchée: ce plat exotique s'avérait exquis. Ils ne pouvaient s'empêcher de manger goulûment leur assiette. Leurs ronronnements de délectation et leur concentration absolue sur ce repas unique redressèrent le cou du cuisinier de fierté. Pour le taquiner, l'ex-prince répliqua que les plats de son royaume goûtaient meilleurs que ceci. Un concours culinaire entre les deux mâles naquit, mais la femelle, comme à son habitude, arrêta ce combat d'orgueil pour poursuivre leur journée.
Puis, ils se dirigèrent vers le salon où leurs cadeaux les attendaient sagement en dessous du "sapin". Dans un pot au motif festif, un palmier, à deux griffes de toucher le plafond, trônait le coin de la pièce modeste. Dans un mélange de culture aussi inusité que leur couple, des ornements en flocon en vitre, des gousses d'ail et des roches brillantes pendaient sur chacune de ses branches. Des boîtes de grandeur variées entouraient sa base.
Ils ouvraient chacune d'entre elles avec l'excitation d'un dragonnet; de magnifiques boucles d'oreille pour le mâle couleur de sable; de nouveaux pinceaux et des peintures de haute qualité pour Winter; la suite tant attendue de la série préférée de l'Aile de Nuit. Tous s'exclamèrent de joie devant ces cadeaux, mais rien ne comblait autant leur cœur que leur compagnie. Près de leurs amoureux, leur queue se croisa et le bout de leurs ailes se caressa avec tendresse. La tête de Qibli s'appuyait sur l'épaule de Winter pendant que sa patte tenait celle de Lune. L'ex-prince ronronna, un sourire timide sur son museau, et déposa la sienne sur celle de ses deux partenaires, son épaule touchant celle de la femelle.
Ces contacts physiques accentuèrent le pouls de l'Aile de Nuit. Chaque battement résonna avec force dans son cerveau, dans ses membres, et même dans son vagin chaud d'excitation. Celui-ci coula sa substance transparente sur le plancher, prête à passer à l'action. Ses pensées n'arrivaient plus à se concentrer sur le présent: elles imaginaient toutes sortes de scénarios torrides où son corps se balançait au rythme de leurs mouvements pelviens. Au fond d'elle, elle espérait enfin avoir l'occasion de concevoir une progéniture, d'élever une famille avec ceux qu'elle chérissait. À ce moment-là, elle n'avait jamais eu autant de difficulté à contenir sa libido.
Trop concentrée sur son problème, elle n'avait même pas entendu le murmure complice des deux mâles à côté d'elle.
Heureusement, ils sortirent dehors pour dégourdir leurs muscles. Ils commencèrent par une bataille de boules de neige. Les trois dragons coururent et rirent autour de leur maison en pierre et en bois. Malgré l'agilité impressionnante de l'Aile de Sable, Winter, habitué à cet environnement, les devançait sans difficulté avec son camouflage naturel et sa vision hors norme. Après cette activité compétitive, ils décidèrent de travailler en équipe pour former des dragons de neige. Chantonnant des musiques de Noël, ils roulèrent des sphères blanches avant de les décorer avec des objets improvisés. Des bâtons de bois, des os de leur repas d'hier, des légumes, tout y passait. Une fois leur œuvre d'art terminée, ils admirèrent avec fierté la reproduction gelée de leur silhouette dont leur queue s'entrelaçait amoureusement. Instinctivement, ils les imitèrent, patte dans la patte.
Le soleil, épuisé, se prépara à se coucher quand les trois dragons entrèrent chez eux pour se réchauffer près de la cheminée. Une boisson réconfortante à leurs griffes, ils fixèrent la chorégraphie intimidante des flammes, hypnotisés par sa splendeur. Malgré la couverture de laine sur elle, la femelle sentait l'aile de Qibli se déposer sur ses épaules et le souffle froid du dragon blanc sur son cou. Ce contact, pourtant inoffensif, provoqua des vagues de frissons excitants à travers son corps sombre. Sa respiration se saccada et la chaleur dans son abdomen augmenta, humidifiant sa fente nécessiteuse. Ses pensées, trop brouillées par la libido, l'encourageaient à se soulager sur-le-champ. Elle se mordit la lèvre inférieure, se battant contre elle-même pour camoufler ses envies perverses.
- Il fait tellement chaud! se plaignit Winter.
Pour cette fois, Lune partageait son opinion. Elle pourrait se baigner dans un lac glacé tant elle avait l'impression de contenir du magma en elle.
- Voyons, mon flocon! s'exclama l'Aile de Sable, blagueur. Arrête de refroidir l'ambiance avec tes commentaires et profite de ce moment relaxant.
- Ce serait plus relaxant si tu ne parlais pas, mangeur de sable, répliqua-t-il avec un timide sourire taquin, son museau un peu plus près du sien.
- Parle pour toi, c'est toi qui as commencé en premier.
Devant cette réponse, le dragon de glace ouvrit sa gueule, puis la referma aussitôt avec une mine contrariée. Les joues bleues de honte, il souffla d'irritation. Malgré tout, il concéda avec un grognement:
- Tu n'as pas tort, mais nous serions vraiment mieux si tu arrêtais avec tes jeux de mots absurdes.
- Désolé, je ne peux pas m'en empêcher, surtout si ceci me permet d'entendre ta belle voix.
L'étonnement raidit les muscles de l'Aile de Glace, ses joues maintenant bleues. Sa façade frustrée s'effondra pour montrer de l'embarras. Son regard dirigé vers le côté, il grommela son malaise de façon inaudible. Qibli comme Lune rit en chœur, ce qui l'enfonça davantage dans la gêne. Cependant, pour le rassurer, une patte beige saisit délicatement son menton et guida la tête de Winter pour lui faire face. À seulement quelques griffes de s'embrasser, leur contact visuel échangèrent autant de complicité que de passion sincère. Lentement, un sourire timide se forma sur le museau blanc, et l'autre dragon l'imita avec une expression séductrice. Pendant un instant de tendresse, les deux mâles s'admirèrent sous le regard doux de la femelle.
« Tu sais que tu es mignon quand tu souris? » ronronna Qibli.
Ce commentaire fit ricaner Winter de timidité, mais au moment où il s'apprêtait à répliquer, les lèvres du dragon du désert se déposèrent sur les siennes. Sans résister, il accueillit cette tendresse les bras ouverts. Les yeux fermés pour savourer ce moment, leur ronronnement s'ajoutait aux subtils sons mouillés de leur baiser. L'une de leurs pattes entoura leur nuque en une étreinte délicate, mais remplie de désir. Le bout de leurs ailes se frôla, mais leur queue, au contraire, s'enroula chaleureusement. Cette scène emballa le cœur de Lune. Elle ne se lassait jamais de voir ses deux partenaires partager leur amour ainsi.
Mais elle hoqueta de surprise quand elle nota plusieurs détails aguicheurs. Au fur et à mesure qu'ils s'embrassaient, leur membre sortit spasmodiquement de leur cachette. Petit à petit, un bout arrondi se pointa du fourreau de l'Aile de Sable avant de s'exposer dans toute sa splendeur. De couleur brun foncé, son sexe semblait plus large que long, et il arborait des perles de peau en dessous de celui-ci et autour de la base du gland. Ses glandes érectiles se gonflaient par l'excitation. Du côté de Winter, sa virilité bleu profond s'évadait de sa fente en fouettant l'air vigoureusement. Malgré sa grandeur dépassant celle de l'autre mâle, sa forme conique facilitait son insertion dans tout type de crevasse.
Les joues de Lune brûlèrent devant cette exhibition éhontée. Son pouls s'amplifia à la simple idée de les sucer et de les ressentir en elle. Quand elle dévia son regard de ces merveilles pour contenir sa libido, elle déglutit à la vue de leur baiser plus sensuel. Leur langue sortie se frotta en une danse torride, s'enroulant lentement dans un échange de salive passionnel. Leur étreinte se serra par l'intensité du moment, leurs griffes caressant avec avidité les écailles de leur partenaire. La femelle n'avait pas besoin de lire dans leurs pensées pour en ressentir toute la lubricité qu'ils partageaient, surtout avec les timides gémissements qui accompagnaient leur bruyante respiration erratique. Déjà qu'elle avait de la difficulté à calmer ses ardeurs, cette vue ne fit qu'accentuer son envie irrépressible de les satisfaire.
Quand Qibli voulut s'approcher de l'Aile de Glace pour pimenter ce baiser, son épaule accrocha Lune. D'un coup, ce mouvement involontaire déclencha en elle une réaction en chaîne. Sa cuisse effleura son vagin sensible, et une explosion de picotements émoustillants la saisit d'un coup. Le choc orgasmique envahit chaque partie de son être jusqu'à son cerveau. Ce bref instant de plaisir la força à cracher un couinement voluptueux. Embarrassée, elle rougit des joues. Elle espérait que personne ne l'avait entendu, mais les oreilles relevées de l'Aile de Sable prouvaient le contraire. Il brisa lentement ce long baiser passionné avec Winter, des filaments de salive attachés à leur langue affamée. Malgré sa gueule entrouverte pour reprendre son souffle, un regard perplexe se déposa sur la femelle.
- Est-ce que tout va bien, mon étoile?
La mâchoire de Lune se resserra. Une partie d'elle s'inquiétait d'avoir gâché ce moment de tendresse entre les deux mâles par sa faute. Pourtant, elle n'arrivait plus à contenir sa libido: telle une bête sauvage, elle se débattait pour rassasier ses envies impulsives, encombrant chaque recoin de ses pensées jusqu'à l'étourdissement. Malgré la honte d'avouer quelque chose de si indécent, elle expliqua à voix basse:
- Je… Je crois que je suis en chaleur, et j'ai… besoin de votre aide.
- Attends! Si n'était pas le cas hier, ça signifie que tu l'es depuis ce matin? découvrit le dragon couleur de sable, choqué.
Elle hocha honteusement la tête.
- En fait, je me sentais égoïste de vous demander de m'aider alors que nous fêtons Noël. C'est si rare de passer une journée nous trois ensemble ces temps-ci, et je ne voulais pas la gâcher à cause de mon problème.
À la vue de son angoisse, Qibli afficha un sourire bienveillant, un regard doux déposé sur elle. Son museau s'approcha de la sienne pour la caresser passionnément. Ses ailes l'enveloppaient en une étreinte rassurante. La conscience de la dragonne se détendit, mais son corps nécessiteux et son imagination aux mille idées lubriques s'emportèrent à ce contact physique. Malgré l'excitation apparente de la femelle, l'Aile de Sable garda sa mine calme, même si son sexe spasmodique s'impatientait lui aussi.
- Ne dis pas ça, réconforta-t-il. Je t'assure que peu importe ce dont tu as besoin, tu ne nous déranges jamais. Nous serons toujours heureux d'aider notre Aile de Nuit préférée, crois-moi.
Il ronronna sur ces mots. Avec autant de tendresse que de désir, ses griffes caressèrent celles de la timide Lune. Elle hocha la tête de compréhension, même si elle oublia sur-le-champ ses dires à cause de sa concentration limitée. Le cœur à la gorge, ses membres tremblaient par toute cette libido contenue. Seul un liquide chaud sortait de sa fente, signe qu'elle ne pouvait se retenir plus longtemps.
Le museau du mâle couleur de sable se défigura par la surprise pendant qu'il reniflait. Quand il comprit ce qu'il se passait, il afficha un sourire pervers avant de poursuivre:
- Et selon ton odeur corporelle, il semblerait que ce soit urgent. Allonge-toi sur le canapé, mon étoile. Je vais m'occuper de toi.
La femelle, muette à cause de son excitation débridée, ronronna d'acceptation. En un instant, elle exécuta son ordre. Étendue sur son dos, elle exposa son vagin humide aux mâles affamés. La couche de sécrétion sur son intimité luisait sous la lumière orangée du feu. Ses lèvres sombres comme son clitoris étaient gonflées. Les plus attentifs notaient qu'elles palpitaient au rythme de son pouls soutenu. Une simple brise sur sa fente recouvrait son corps noir de spasmes aussi émoustillants que désagréables. Un faible couinement supplia ses deux amoureux de la soulager au plus vite.
Heureusement, l'Aile de Sable vint à la rescousse. Dans un déhanchement envoûteur, il s'approcha de sa partenaire. Ses testicules et son membre solide se balancèrent au rythme de ses pas lents, mais sensuels. Il se lécha les babines d'anticipation, son regard doré rempli de désir fixé sur son objectif. À ce moment-là, il n'était plus le sympathique dragon qu'elle connaissait. Il était devenu une bête sauvage à la recherche de sa récompense. Lune frissonna. Comme elle adorait voir cette facette torride de lui!
Il monta à son tour au bout du canapé. Étendu sur le côté, il leva une patte arrière pour lui montrer fièrement son sexe fouetter vigoureusement l'air. Son museau près de l'intimité mouillée, il prit un instant pour admirer la magnifique dragonne devant lui. La lueur du feu se reflétait dans ses yeux remplis de perversité, dégageant une aura aussi charmante que menaçante. Pourtant, sa patte caressa passionnément la queue remuante de la femelle et un sourire amoureux s'étendit sur son museau cicatrisé. Le cœur de l'Aile de Nuit manqua un battement devant cette beauté bestiale.
Pour confirmer le début de ce moment intime, elle ronronna voluptueusement, et le mâle se mit immédiatement à la tâche. Sa tête baissée au niveau de son vagin, sa langue fourchue se déchaîna sur cette merveille féminine. L'impact de la texture fine, mais rugueuse de celle-ci contre ses lèvres gonflées retira un couinement incontrôlé de sa mâchoire crispée. Sa respiration se saccada par l'excitante décharge électrique qui parcourait son être. Qibli ricana devant cette réaction mignonne, son regard charmeur dirigé vers sa partenaire. Ceci ne l'empêcha pas néanmoins de continuer ce nettoyage passionné.
La sensibilité dans l'entrepatte de Lune lui permettait de ressentir les lèchements avec une intensité émoustillante. Chaque mouvement, chaque hésitation, chaque expiration chaude, chaque chemin de salive tiède: rien ne lui échappait malgré ses yeux fermés. Son museau entrouvert se déforma d'extase au passage de sa langue le long de ses lèvres excitées. Son pouls accéléra quand celle-ci humidifia sa chair rosée de sa bave gluante. Ses pattes empoignèrent solidement le canapé au moment où l'organe noir dégusta en un répétitif mouvement circulaire son clitoris. Elle étira un sourire à l'écoute des gémissements contentés de l'Aile de Sable.
« Délicieuse… comme toujours », commenta-t-il avec un grognement voluptueux.
Les joues de la femelle bouillonnèrent devant ce compliment. Le cœur à la gorge, elle ne put qu'émettre un ronronnement timide, mais rapidement, la poursuite de ce nettoyage l'assomma. Noyée dans les picotements émoustillants, elle essaya avec difficulté de remplir ses poumons d'air. Les coups de langue aussi précis qu'agressifs touchèrent chaque zone de ce délice. Avec avidité, l'organe fourchu ramassait ses sécrétions salées avant de laisser sa bave chaude derrière lui. Puis, pour l'agacer, il contourna sa vulve qui lui suppliait d'y pénétrer, de la remplir. À la place, il s'amusait à lécher uniquement l'entrée. Au début irritante, cette feinte accrut davantage son excitation. Son imagination libidineuse comblait ce manque en concevant des scénarios où son désir se réalisait. Ces stimulus s'amplifièrent dans sa fente en des chatouillements insoutenables qui s'accumulaient jusqu'au climax tant attendu.
Pourtant, il s'arrêta sans aucun avertissement, et elle couina sa frustration. Quand elle entrouvrit les yeux, elle remarqua l'attention de Qibli dirigé sur un Aile de Glace aux joues bleu profond. Malgré son expression choquée, il appréciait le spectacle en face de lui, puisque sa virilité solide pulsait avec impatience. Ses membres tremblèrent, contenant difficilement son excitation. Comme pour éviter de tomber dans la tentation, il essayait de dévier son regard de la scène. Devant sa pudeur, le dragon du désert afficha de la bienveillance et l'invita d'un geste de la griffe:
- Mon flocon, ne fait pas ton timide. Viens nous rejoindre: avec la chaleur impressionnante qu'elle dégage, je suis sûr que ton joli museau froid va la soulager.
L'ex-prince hoqueta de surprise. Sur le coup, il hésita. Puis, après seulement quelques instants de réflexion, il marcha vers ses partenaires. Malgré les joues bleu foncé et son attitude timide, son regard dirigé vers la femelle semblait imperturbable. Pourtant, elle y décela une once de sensualité et de tendresse. Son cœur tambourina dans sa cage thoracique. Son corps comme sa respiration secoua à l'idée de passer un moment intime avec lui. Elle avait vraiment besoin de lui, et son vœu s'exauça quand il se retrouva devant eux. À cette distance, son parfum mentholé chatouillait ses naseaux. Toutefois, sa libido décelait une subtile odeur qui l'émoustillait: son musc aussi viril qu'envoûtant. Elle salivait en s'imaginant s'y enivrer pendant qu'il les balançait au rythme de ses coups de hanches.
À ce moment-là, Qibli descendit du canapé. Son regard focalisé sur le sexe conique de l'autre mâle, il grogna de séduction. Winter se tendit de gêne, le museau complètement bleu, mais il garda quand même son expression imperturbable. Cette réaction fit ricaner le dragon couleur de sable qui, une fois près de lui, chuchota:
- Je te laisse satisfaire notre étoile. Je vais aller me chercher une boisson, et je vous rejoins après.
- Bonne idée, répondit-il avec un sourire en coin.
Les deux mâles échangèrent un bref baiser, puis Qibli partit dans la cuisine. Maintenant seuls, les deux tourtereaux se regardèrent en silence. Le crépitement du feu, leur respiration tremblante et la timidité occupaient la pièce bercée par les lueurs du foyer. Pendant un instant, Lune voyait son corps blanc se dandiner d'inconfort, comme s'il ne savait pas par où commencer. Même après des saisons de relation, il n'arrivait pas à se défaire du puritanisme de son ancien royaume. Après tout, les Ailes de Glace décourageaient la pratique de cette activité considérée comme obscène dans leur société.
Elle écarta ses pattes arrière en une invitation envoûtante, lui exposant son vagin déjà humidifié par la salive de l'autre mâle. Sa queue tapota la place disponible sur le canapé. Il hocha la tête avant de suivre cette requête muette. Il y monta pour s'étendre à son tour où Qibli se trouvait quelques instants plus tôt. La femelle hoqueta quand ses pattes se déposèrent sur son abdomen. Le contraste de température calma la chaleur ardente dans cette zone, devenant plus tolérable. Elle soupira de soulagement alors que son corps frissonnait. Sa fente et ses pensées, au contraire, se réchauffèrent davantage à l'idée de passer du temps avec lui.
Pendant toute cette préparation, un détail palpita son cœur: son regard perçant. Hypnotisée par sa splendeur, elle se baigna dans ses yeux aussi bleus que l'océan. Cette étendue d'eau paraissait apaisante. Sa grandeur, malgré sa promesse de liberté, inspirait l'appréhension de l'inconnu, et les profondeurs cachaient autant de froideur que de mystères que peu de dragons avaient réussi à percer au grand jour. Pourtant, cette vision émoustillait l'Aile de Nuit, s'imaginant subir le courroux d'un mâle sexuellement frustré.
Mais à la place, il se figea. Les joues bleues, il sourit avec timidité avant de constater sur un ton doux:
- Ça… ça fait longtemps, n'est-ce pas?
La gorge serrée par la libido, elle hocha la tête.
- Oui, beaucoup trop long à mon goût. Disons que… j'attendais la prochaine fois avec impatience.
- Moi aussi, ma chère! Tu ne sais pas à quel point. Dans ce cas, commençons doucement.
Ainsi, son museau blanc se déposa sur l'intimité nécessiteuse de Lune. Celui-ci caressa avec un profond amour ses lèvres gonflées. Le changement de température entre ses pattes arrière émergea des frissons à travers la femelle extatique. Malgré la délicatesse de l'acte, l'amplitude débridée des picotements secoua sa respiration chaotique et défigura son visage. Elle voulut gémir, mais sa gorge nouée l'empêchait d'émettre le moindre son. Seules ses griffes enfoncées dans le tissu du canapé lui permettaient de dégager cette tension aussi insoutenable qu'excitante.
Cette méthode fut rapidement désuète quand le mâle de glace embrassa sa fente. Ses lèvres si lisses, mais robustes se frottèrent lentement sur son intimité. Son regard impassible fixé sur cette beauté féminine, chacun de ses gestes reflétait une tendresse infinie. Ceci rappelait à l'Aile de Nuit sa façon de l'embrasser avant de partir au travail, pendant leur séance de peinture ensemble, après leurs ébats amoureux. Son cœur s'emballa à ces souvenirs malheureusement lointains. Par réflexe, elle plaça deux griffes sur sa gueule. Elle s'imaginait partager cet amour avec l'Aile de Glace pendant qu'il donnait ce même traitement sur son intimité.
Dans ce moment rempli de tendresse, le son des becs s'harmonisait avec la respiration saccadée des deux dragons. Le feu de foyer réchauffait autant l'ambiance que leurs écailles. Les baisers de Winter devinrent plus vigoureux au fur et à mesure que le temps avançait. Son museau pressait avec faim le vagin palpitant et sa langue s'ajoutait à ces caresses torrides. Ses lèchements brefs touchaient chaque point faible avec précision, passant par sa chair rosée jusqu'à son clitoris sensible. L'ex-prince ne jouait jamais avec sa nourriture, et elle adorait sa franchise, peut-être un peu trop.
Les pensées embrouillées par cette embrassade érotique, les murs de sa gêne s'écroulèrent pour libérer les gémissements voluptueux. Chaque coup de langue l'envoya dans un monde où ses désirs les plus fous se réalisaient. Son corps se recouvra de spasmes, envahi par ces stimulus incroyables. L'une de ses pattes caressa la joue tiède de son amoureux. Devant cette manifestation de plaisir, le mâle sourit et son regard rempli de sensualité se posa sur la magnifique femelle essoufflée. Il arrêta pendant un instant cette marque d'affection et il chuchota tendrement:
- Tu aimes ça?
Trop plongée dans sa lubricité pour donner une réponse cohérente, elle ronronna de séduction. Ses yeux vert foncé fixés sur son partenaire, elle réussit néanmoins à formuler quelques mots.
- Beaucoup! Mais… j'en veux… plus… supplia-t-elle en une expiration saccadée.
Cette réponse fit ricaner le mâle blanc, un sourire tendre sur son museau. Sans plus attendre, il se reconcentra sur la tâche et lui murmura:
- À vos ordres, ma chère.
Un hoquet tremblant résonna dans le salon quand Lune sentit un organe tiède s'infiltrer dans sa fente. Elle avait l'impression pendant un instant qu'elle était transpercée par une lance de glace, mais sa chaleur corporelle atténua ces fourmillements désagréables. La friction de la langue rugueuse sur ses parois étroites provoqua des chatouillements qui crispèrent son museau d'extase. Ses muscles se contractèrent par cette insertion soudaine, ce qui resserra sa vulve autour de l'intrus insatiable. Au moins, l'Aile de Nuit n'eut besoin qu'un instant pour s'adapter à sa largeur étonnante et se noyer dans ce plaisir libérateur.
Dans ce torrent de bruits mouillés et de couinements déchaînés, les baisers érotiques poursuivirent au plus grand plaisir du couple. Avec appétit, le mâle blanc savoura chaque parcelle de l'intimité recouverte de salive. Ses lèvres embrassèrent avec intensité celles du vagin. Ses fortes expirations saccadées refroidirent l'abdomen bouillonnant de libido comme le vent glacial des toundras. Sa langue rugueuse s'infiltra dans la caverne chaude en un mouvement répétitif de haut en bas. Le tout semblait beaucoup plaire à l'ex-prince, puisqu'il descendit l'une de ses pattes pour astiquer lentement son membre spasmodique.
Lune adorait autant de cette affection sensuelle. Elle émettait des couinements émoustillés à chaque va-et-vient dans son orifice serré. La friction sur ses parois de chair causait des vagues de chatouillement extatiques. Son cœur se débattait dans sa cage thoracique, le son de ses battements résonnant jusqu'à son cerveau et son vagin. Sa patte caressa machinalement la joue bleuissant de son partenaire. Malgré sa concentration inexistante, elle remarquait les subtils ronronnements de celui-ci.
Tous deux furent si emballés par cet échange passionné qu'ils n'entendirent pas Qibli arriver.
« Eh bien! Mes deux tourtereaux semblent beaucoup s'amuser. Laissez-moi me joindre à la fête et pimenter ce moment avec mon charme naturel », s'exclama-t-il avec un grognement sensuel.
Même s'ils continuaient leur activité, l'attention de Winter et de Lune se focalisa sur le nouveau venu. Se léchant les babines avec sensualité, il marcha dans leur direction. Son regard pervers analysait chacun de leur geste, et son sexe brun manifestait sa satisfaction. Cependant, étant un dragon d'action, il ne resta pas là sans rien faire. Pour s'inclure dans ce plaisir partagé, il embarqua à son tour sur le canapé. Contrairement à ce qu'ils pensaient, il se tenait encore sur ses quatre pattes, son corps opposé à celle de la femelle.
Le cœur de Lune manqua un battement. Jamais elle n'avait senti son museau brûler autant qu'à la vue du derrière ferme, mais arrondi du mâle au-dessus d'elle. Son anus brun foncé se contractait et se décontractait au rythme de sa respiration. Ses testicules lourds pendaient devant ses yeux désireux. Son large membre spasmodique, allongé le long de son ventre, fouettait l'air avec vigueur. Elle notait aussi des filaments transparents en être expulsés avant de tomber sur son torse. À chaque inhalation, elle humait une subtile odeur musquée qui l'émoustillait chaque fois. Un grognement excité sortit de son museau affamé: elle voulait dévorer ce buffet viril maintenant.
« Bon appétit! » s'exclama-t-il en réponse, son ton rempli de sous-entendus.
Doucement, il baissa son postérieur jusqu'à s'asseoir sur la tête de sa bien-aimée. Quelques instants plus tôt dans le confort de sa maison, elle se retrouva dans un endroit comparable à la jungle du Royaume de Pluie. La chaleur intense dans cette crevasse brûla ses joues auparavant bouillantes par sa libido. Son cerveau, désorienté par tous ces stimulus, s'enflamma à cette température fiévreuse. L'humidité dans la raie des fesses s'imprégnait dans ses écailles. Déjà à bout de souffle à cause des lèchements extatiques dans son intimité, le peu d'air musqué dans cet espace clos engourdit ses pensées et ses poumons. Seules son excitation croissante et l'odeur corsée du derrière la maintinrent consciente.
Cet état second rendit l'expérience encore plus phénoménale. Comme si elle flottait au milieu de la noirceur, elle se laissa guider uniquement par ses sens. Compressé entre les deux fesses arrondies de Qibli, son museau se plaqua sur l'anus serré. À cette distance, ses naseaux récoltèrent avec avidité cette fragrance typique des Ailes de Sable: un mélange de musc et d'épices, comme le safran et le gingembre, avec une nuance de sueur salée. Ses pattes massèrent de façon ardente son postérieur. Tel un oreiller, elle s'enfonça légèrement sous ses griffes. Cette affection sauvage sur cette partie du corps fit grogner le dragon du désert en une mélodie aussi érotique qu'amusé.
« Parfait… Bonne dragonne! » l'encouragea-t-il avec volupté.
Ces mots développèrent un profond sentiment de fierté en la femelle. Son traitement sur le derrière savoureux de l'Aile de Sable s'intensifia sous la respiration tremblante de son partenaire. Puis, cette sensation de froid dans sa vulve revint en force pour chatouiller son intimité sensible. Celle-ci n'avait pas augmenté sa cadence, mais le plaisir qu'elle expérimentait au niveau de sa tête amplifia davantage cette stimulation entre ses pattes arrière.
Par réflexe, elle s'inspira de Winter pour contribuer à ce moment charnel. Le museau entrouvert, sa langue se déposa sur l'orifice aride. Elle entendit un hoquet de surprise au-dessus d'elle, mais un grognement émoustillé l'invita à poursuivre ce nettoyage improvisé. Elle y procéda sans perdre une seconde. En des mouvements aussi frénétiques que tendres, son organe fourchu caressa la bordure au goût salé. Chaque frottement sur cette zone sensible retira des soupirs réjouis du dragon du désert. De plus, elle sentait son pouls débridé de son anus, lui confirmant qu'elle faisait du bon travail.
La curiosité la saisit au moment que son anus se dilata. Sa langue, impatiente, procéda à son insertion. Si la chaleur entre ses fesses se comparait à une jungle humide, cette grotte serait un désert au zénith. Le contraste de température entre le froid polaire dans l'intimité et la canicule sur son museau la plongea dans une extase indescriptible où elle perdait tous ses repères. Seule sa soif insatiable de savourer le rectum la guidait dans ce désordre sensoriel.
Son corps, malheureusement, avait un autre plan pour Lune. Les picotements en elle se répandirent dans chaque parcelle de ses muscles jusqu'à la saturation. Ses brèves expirations gémissantes, étouffées par les fesses du dragon couleur de sable, devinrent prononcées. Emprisonnée pendant toute la journée dans son abstinence, elle s'en libéra d'un coup en un climax soulageant. Son corps en convulsion, elle se cramponna après le canapé, ses griffes s'enfonçant sans s'en rendre compte dans son tissu. Son vagin relâcha un torrent de sécrétions sur la langue d'un Aile de Glace étonné. Il but néanmoins ce nectar salé goulument, léchant au passage les parois sensibles de sa vulve. Cette stimulation inconfortable crispa son museau, mais rien ne la satisfaisait autant que ce relâchement extatique.
À bout de souffle, elle ouvrit sa gueule pour aspirer bruyamment l'air épicé du derrière. Son cerveau n'arrivait plus à distinguer quoi que ce soit sauf cette noirceur humide. Malgré cette éjaculation apaisante, sa libido s'accrocha à sa conscience comme elle empoignait les belles fesses de Qibli. Son cœur pulsait avec force à travers son corps tremblant. Même si son derrière isolait ses oreilles, elle pouvait entendre la déglutition de Winter accompagner les bruits mouillés de leur masturbation. Toutefois, la voix séductrice de l'Aile de Sable interrompit cette musique érotique en demandant:
- Tu apprécies cette boisson, mon flocon?
Au geste de la langue en elle, Lune sentit qu'il hochait la tête, même s'il continuait de savourer son orifice rempli de ses sécrétions salées. Le mâle du désert ricana devant cette réponse silencieuse, et un grognement surpris autant la femelle que l'ex-prince.
- Dans ce cas, que dis-tu d'utiliser ta sale gueule pour me sucer… ne fais pas cette tête-là. Je sais que tu ne peux pas résister : avec moi, tu connais ta place, salope.
Malgré la violence de ses propos, l'Aile de Nuit entendait la masturbation de Winter s'accélérer, et un couinement de soumission sortit de son museau. Lentement, il retira sa langue tiède du vagin. Elle soupira de soulagement par cette sensation de vide en elle. Par contre, elle frissonna quand le corps froid du dragon de glace s'étendit sur son ventre, ses pattes avant sur son torse. Puis, des bruits de succion au-dessus d'elle s'ensuivirent alors qu'un Qibli satisfait ronronna:
- C'est ça! Je savais qu'une belle pute comme toi ne refuserait pas mon offre. Bon chien.
Une exclamation émoustillée, bloquée par le large membre dans la gueule, résonna dans la pièce alors que la fellation poursuivit avec ardeur. Lune ne comprenait pas le plaisir qu'ils retiraient dans ces insultes, mais les voir partager ce moment érotique la satisfaisait. En fait, elle avait toujours chéri la complicité entre les deux mâles. La femelle savait depuis leur première rencontre qu'ils étaient destinés à être ensemble, et leurs taquineries amicales comme les séances torrides au lit l'avaient à plusieurs reprises prouvé. Elle adorait tellement leur dynamique que durant les nombreuses fois où elle les avait surpris en plein milieu de leurs ébats amoureux, elle se cachait pour se masturber, les yeux rivés sur la scène érotique en face d'elle.
Revenant progressivement à la réalité, l'Aile de Nuit constata ce qu'il se passait. Son museau utilisé comme siège pour Qibli, elle se retrouvait en dessous d'un échange voluptueux entre les deux mâles. Sa libido toujours présente l'invitait à retourner dans cette transe enchanteresse, ce qu'elle fit sans aucune hésitation. La tête contre la raie humide des fesses, sa langue atterrit pour la deuxième fois sur l'anus nécessiteux. Elle lécha avec avidité sa bordure lisse et délicieuse sous les ronronnements satisfaits de son partenaire. Le goût salé de sa sueur et la puissante odeur musquée envahirent à nouveau ses sens.
Cependant, quelque chose d'autre l'intéressait davantage. Elle pénétra son organe fourchu dans l'orifice dilaté. Sur le coup de la surprise, le rectum se serra autour de sa langue et des frissons parcoururent l'entièreté de son corps couleur de sable. Il ne répliqua pas malgré tout, secouant sa croupe en signe d'approbation. La femelle étira son sourire: elle allait enfin pouvoir savourer ce buffet.
Sans plus attendre, elle lécha en un lent mouvement de va-et-vient cette grotte aussi suintante que délicieuse. Sa langue rugueuse se frotta contre la chair lisse des murs, provoquant chaque fois des grognements excités de la part du mâle dominant. Les sons mouillés de sa dégustation se mélangèrent avec les battements de son cœur et la bruyante respiration saccadée des trois dragons. En même temps, elle imaginait Winter sucer docilement le sexe viril sous le regard pervers de Qibli pendant qu'il se masturbait frénétiquement.
« Oh! Parfait… V-Vous deux, vous êtes… trop bons avec votre museau de salope… » admit l'Aile de Sable entre deux expirations tremblantes.
Étonnement, ces mots titillaient une partie honteuse de Lune. Cette rudesse abaissa son égo au point de se sentir mal à propos d'elle-même, mais ces encouragements apaisèrent sa conscience blessée. D'une certaine façon, ce sentiment d'accomplissement lui procura une gratification réjouissante qui devint de plus en plus excitante. Elle commença finalement à comprendre pourquoi ses deux partenaires aimaient ces insultes au lit.
Dans un ronronnement de contentement, les deux dominés continuèrent à satisfaire le mâle du désert pendant des minutes, peut-être même des heures. Concentrés sur le présent, ils sentirent chaque parcelle de leur corps se réchauffer par l'effort physique et le feu de foyer encore flamboyante. Le parfum de la fumée s'agençait avec celui du musc de Qibli dans leurs naseaux. Chaque friction causa autant des souffles tremblants que des gémissements émoustillés.
Emportés par ce moment charnel, ils accélérèrent la cadence de leur dégustation. Le museau de Winter et de Lune chauffa par la friction répétitive. Les bruits mouillés de leur travail sonnaient avec plus d'intensité. Durant ce nettoyage érotique, la femelle trouva le point faible de Qibli. Quand elle caressa une zone précise dans son rectum, il gémit instinctivement de plaisir. Un rictus se dessina sur le museau de l'Aile de Nuit. Lui qui voulait jouer les durs, il allait goûter à leur vengeance. Sa langue agile massa avec insistance sa prostate chatouilleuse. Winter, de son côté, semblait avoir compris son plan, puisque la vitesse de sa fellation augmenta. Le mâle du désert essaya en vain de garder son air dominant, mais il céda à cette accumulation exponentielle de stimulus. Ses membres secouèrent comme s'il était électrocuté par l'éclair de la luxure. Son pouls rapide résonna partout jusqu'à son anus. Ses respirations gémissantes devinrent frénétiques et bruyantes, signe qu'il s'approchait dangereusement du septième ciel.
« A-Attendez! Arrêtez… Arrêtez! » arriva-t-il à dire en panique.
Sous le choc, les deux autres dragons écoutèrent son ordre. Le museau de la femelle se retira de la croupe recouverte de salive, maintenant grand ouverte pour enfin remplir ses poumons d'air frais. Winter lâcha le sexe spasmodique, son regard étonné déposé sur un Qibli essoufflé. Les yeux à moitié fermés et les joues brûlantes, son expression montrait une extase démesurée. Puisqu'il s'était libéré de cette torture émoustillante, sa respiration saccadée se calma progressivement et ses muscles se détendirent. Devant l'interrogation de ses deux partenaires, il gloussa de gêne avant de se justifier:
- C'est… mieux! Ça aurait été du gâchis de finir notre activité de couple aussi tôt. Nous avons un dernier cadeau pour Lune après tout. N'est-ce pas, mon flocon?
- Hmm… Oh oui! Tu as raison! réalisa l'Aile de Glace avec son ton sérieux. Mais réfléchis la prochaine fois que tu veux me taquiner. Tu sais que la vengeance est un plat qui se mange froid.
- Pas mal comme jeu de mot, Winter! Pas mal du tout!
Ils ricanèrent devant une femelle perplexe. Le peu de concentration qu'elle avait à cause de sa libido compliquait sa compréhension sur la situation, ce qui l'inquiéta plus que tout. Ensemble, les deux mâles avaient une tendance à concevoir des idées aberrantes et lui faire des farces comme des dragonnets hyperactifs. Non! Ils étaient pires qu'eux!
- Un cadeau pour moi? Je croyais que nous les avions déjà donnés, demanda-t-elle avec appréhension.
- Tu n'as pas tort, mais nous avons une dernière surprise pour toi, concéda l'Aile de Sable pendant qu'il descendait du divan.
- Et… qu'est-ce que c'est?
Ses yeux nerveux se balancèrent entre ses deux partenaires complices. Le dragon de glace changea de position pour s'asseoir au bout du canapé. L'autre mâle se joignit à ses côtés et entrelaça ses griffes avec les siennes. Ils échangèrent un regard amoureux pendant que leur queue s'enlaçait. Même si leur sexe spasmodique indiquait une excitation débridée, leur expression passionnée ne cachait aucune perversité ou malice. Au contraire, leur sourire abritait une tendresse profonde qui emballa le pouls de l'Aile de Nuit.
- En fait, nous savons à quel point tu veux avoir une progéniture depuis des années, commença le mâle de glace avec timidité. Nous étions hésitants à cette idée, surtout à cause de notre ancienne situation financière et nos horaires de travail décalés. Mais regarde où nous sommes maintenant: nous avons une belle maison, un emploi stable, et un amour aussi solide malgré les hauts et les bas.
- Alors, depuis quelque temps, Winter et moi en avons discuté, et nous sommes désormais prêts à passer à cette prochaine étape ensemble. Ce soir, nous voulons donner ce cadeau à toi, à nous. Qu'est-ce que tu en dis? poursuivit Qibli.
Devant cette nouvelle, Lune se figea d'abasourdissement. Elle cligna des yeux plusieurs fois et se mordit la lèvre: elle ne rêvait pas. En plus, rien dans leur affirmation n'indiquait la moindre blague de mauvais goût. Seules la sincérité et la passion s'entendaient dans leur voix. Son cœur palpita d'une joie débordante et son excitation incontrôlable secoua son corps. Un large sourire s'afficha sur ses joues rougissantes. Elle essaya de s'exprimer, mais aucun mot ne pouvait décrire son épanouissement devant la réalisation de son plus grand rêve.
- Je… Whoah! Je n'arrive pas à le croire. Êtes… êtes-vous sûr?
Les deux dragons affirmèrent avec un hochement de tête, leur regard rempli de bienveillance et d'amour.
- M-Merci beaucoup! Ça signifie beaucoup pour moi que vous voulez fonder une famille. Mais comment allons-nous nous arranger?
- Viens te coucher sur moi, ma chère, et laisse-nous s'occuper du reste, répondit Winter.
Sur ces mots, il s'allongea sur le canapé, et il l'invita avec un signe de la griffe. Le cœur de l'Aile de Nuit manqua un battement devant cette vue émoustillante. Complètement exposé à elle, son sexe bleu foncé fouettait l'air avec vigueur, mais son subtil sourire et son ronronnement tendre lui promettait un moment aussi doux que passionné. Son attitude convainquit immédiatement la dragonne timide de s'approcher de lui. À cette proximité, elle ressentait le froid de ses écailles sur les siennes, ce qui lui causa un petit frisson. Ce rafraîchissement soulagea au moins ses ardeurs, permettant à la femelle de se concentrer sur le moment présent. Puis, elle s'étendit sur le corps athlétique de l'Aile de Glace. Son souffle se coupa pendant un instant et ses muscles se contractèrent par le changement brusque de température. Elle avait l'impression d'avoir plongé dans une rivière glacée en plein hiver. Ce choc thermique s'atténua néanmoins grâce au feu réconfortant du foyer.
Lentement, les pattes du mâle blanc entourèrent ses hanches. Son entrepatte s'ajusta pour s'aligner avec son vagin humide. Cette perspective étonna celle-ci: d'ici, il semblait si long! Elle ne pouvait s'empêcher d'envier Winter de voir une bête pareille tous les jours. Sa curiosité se demandait même ce que ça faisait d'avoir un sexe comme le sien.
Un grognement séducteur la retira de ses pensées, une caresse tiède sur son ventre attira son attention. L'une des pattes qui la serraient descendit vers son abdomen. Son pouls s'emballa quand elle flatta avec amour cette zone brûlante de désir. Sans s'en rendre compte, Lune ronronna aux oreilles de l'ex-prince et des frissons se manifestèrent à travers son corps. L'enjouement comme l'excitation provoqué par cette étreinte occupa progressivement chaque recoin de son cerveau. Ce cocon de bonheur l'apaisa de toutes ses peurs comme si sa compagnie la protégeait de tous les dangers. Cette relaxation décontracta ses muscles, dilatant en même temps sa vulve.
Ceci semblait être le signe que Winter attendait, puisque son pelvis s'approcha doucement de la fente recouverte de salive. La femelle hoqueta de surprise quand son bout étroit toucha l'entrée de son intimité. Elle ne pouvait s'empêcher de déglutir à la longueur impressionnante de son membre. Ce n'était pas la première fois qu'elle s'était fait pénétrer par son partenaire, loin de là, mais le contexte actuel rendait tout… plus intimidant. Heureusement, le dragon de glace nota son anxiété. Son museau caressa sa joue pendant qu'il lui chuchotait:
- Ne t'inquiète pas, ma chère. N'hésite pas à me le dire si c'est trop ou si tu veux arrêter, d'accord?
- D-D'accord! acquiesça-t-elle non sans de la préoccupation dans sa voix.
- Je sais que tout ceci paraît terrifiant, mais crois-moi, tu vas être exceptionnel, et une mère parfaite pour nos dragonnets.
Ces mots remplis de sincérité comblèrent son cœur de joie. Elle prit une longue respiration pour calmer sa conscience soucieuse, et elle hocha la tête, prête à commencer ce moment décisif. Avec précaution, le mâle inséra sa virilité solide. Lune grimaça de douleur. Elle sentait sa vulve s'élargir de force comme une corde qui se tendait au-delà de ses capacités. Ses dents grincèrent et son souffle se coupa à cet élancement. Devant ce signe d'inconfort, Winter arrêta immédiatement sa progression. Sa tête se déposa dans le creux de son cou vulnérable. Ses expirations tremblantes refroidissaient ses écailles, ses baisers tendres la détendaient. De plus, ses pattes continuaient de caresser son ventre avec douceur, ce qui soulageait étonnamment la douleur.
Lentement, mais sûrement, son sexe entra à intermittence au plaisir des deux amoureux. Leurs grognements timides, mais sensuels s'harmonisèrent en une musique torride. Malgré l'étirement inconfortable en elle, les marques d'affection passionnées de son partenaire rendaient ce moment agréable. À chaque instant, sa libido se satisfaisait de cette sensation de remplissage dans son orifice. La circonférence progressive du sexe ainsi que le lubrifiant composé de sa salive et de ses sécrétions avaient facilité cette pénétration graduelle. Elle sourit quand elle nota qu'elle avait réussi à contenir la moitié de la virilité bleue.
Mais cet instant de fierté ne dura pas longtemps. Elle rata un battement de cœur quand l'Aile de Glace appela d'une voix saccadée:
- Tout est beau. Tu peux nous rejoindre maintenant, Qibli.
Ses yeux s'écarquillèrent avec stupeur. Elle déglutit à l'idée d'un scénario… particulièrement désagréable pour elle. Sa peur se réalisa aussitôt que l'Aile de Sable s'approcha d'eux, son membre prêt à l'action. Il monta à son tour sur le canapé, devant ses deux autres partenaires. Elle le voyait dans ses yeux dorés: son instinct sauvage avait pris le dessus, et rien n'arrêterait son envie de la pénétrer.
- A-Attendez! Vous n'allez quand même pas… les deux en même temps? appréhenda-t-elle, son museau brûlant de gêne à cette idée.
- Nous nous étions demandé comment nous allons te féconder, expliqua le mâle du désert avec réflexion. Qui allait le faire? Lui ou moi? Dans tous les cas, ceci aurait été injuste pour l'un d'entre nous. Comme on dit, les situations particulières nécessitent des solutions particulières, et nous avons décidé de le faire en même temps. Je sais que ce sera compliqué, mais fais-nous confiance: nous avons un plan.
- Si tu le dis, mon scorpion, agréa-t-elle. Essayons-le.
- C'est ce que j'aime entendre! Mon flocon, fais-moi un peu de place s'il te plaît.
- Je m'apprêtais à le faire de toute façon, souffla-t-il.
Il repositionna son bassin pour sortir un peu son membre en elle. L'espace créé par ce retrait partiel suffisait amplement à Qibli qui approcha son large entrepatte du vagin élargi. Même si elle avait confiance en ses partenaires, la femelle frissonna d'angoisse. Elle grimaçait déjà de douleur quand elle recevait leur sexe séparément, alors elle n'imaginait pas la souffrance qu'elle allait éprouver à contenir les deux en même temps. Son inquiétude semblait transparaître, puisque le dragon du désert la rassura:
- N'oublie pas, si c'est trop douloureux, dis-le-nous. Le plus important, c'est que tu y prennes autant de plaisir que nous.
Elle hocha la tête de compréhension, légèrement apaisée. Ainsi, le corps de l'Aile de Sable se déposa sur la sienne, et la vague de chaleur aride envahit ses écailles sombres. Compressée par deux murs de muscles, elle était coincée entre deux mondes complètement différents. Le désert devant elle accrut sa température déjà élevée, tandis que la toundra polaire derrière elle crispa son corps. Pourtant, la combinaison de ces deux extrêmes la berça dans un cocon tiède qui l'apaisait plus que le feu de la cheminée.
D'un coup, son museau se déforma d'inconfort au moment où l'autre virilité, plus large, s'inséra graduellement en elle. Comme elle se l'imaginait, l'étirement inhabituel de son intimité l'électrocuta d'une douleur vive. Elle sentait le bout arrondi forcer son entrée à l'intérieur et tendre ses sensibles parois de chair. Un couinement de souffrance résonna dans la pièce, et le corps des deux mâles se raidit de panique. Ils vinrent tout de suite à son secours avec des caresses et des mots doux. Le museau de Qibli se frotta amoureusement contre celle de Lune pendant qu'il lui murmurait des compliments sincères. Ses pattes chaudes s'occupèrent de flatter son corps pour la soulager. Celles de Winter continuèrent de masser son abdomen recouvert de spasmes désagréables. Son tremblant souffle froid rafraîchit sa nuque et ses baisers tendres chatouillèrent son cou vulnérable. Pour l'aider, il la guida en chuchotant à l'oreille: « Respire. Expire. » Elle s'accrocha à ces paroles rassurantes dans cette confusion aussi lubrique qu'intolérable, oubliant peu à peu l'inconfort qu'elle expérimentait.
Elle ne savait pas combien de temps elle avait passé dans cet enfer passionnel, mais un moment donné, la progression dans sa fente s'arrêta et les deux mâles émirent un soupir lubrique. Pour la première fois, elle put reprendre son souffle et son corps se détendit. Chaque spasme dans leur virilité palpitante massait ses murs étirés. Le ruisseau de liquide pré-séminal lubrifiait le passage au grand soulagement de l'Aile de Nuit. Malgré le processus compliqué pour y parvenir, elle adorait cela.
- Nous avons réussi! constata Qibli avec excitation. Je savais que tu allais y arriver, mon étoile.
- Tu es la meilleure, ma chère, ajouta l'autre mâle sensuellement. Profite de cette récompense: tu la mérites.
Recevoir des compliments de la part de ses partenaires emballa son cœur de fierté. Elle ronronna de satisfaction sous les regards tendres de ceux-ci. Les deux dragons commencèrent à balancer leur bassin devant ce signe. Sur le coup, les picotements désagréables se manifestèrent à nouveau, mais au moment où les deux sexes caressèrent ses points faibles, ils se convertirent en chatouillement émoustillant. Un gémissement d'excitation sortit de son museau entrouvert. Étrange au début, elle prit rapidement goût aux frottements particuliers en elle. Chaque entrepatte la pénétrait à un rythme différent. Lent et calculé du côté de Winter, celui de Qibli gardait une cadence soutenue et impatiente. Elle sentait sa vulve s'étirer à leurs va-et-vient, mais l'habitude rendit cette expérience plus agréable. L'impression de se remplir par deux mastodontes titilla beaucoup d'excitation dans sa conscience embrouillée par sa libido. Elle se demandait même si elle pourrait se contenter d'un seul membre en elle à partir de maintenant.
Et cette réjouissance ne concernait pas uniquement ce qu'il se passait à l'intérieur d'elle. Son corps frissonna d'extase à chaque baiser froid sur son cou exposé. Sa conscience se laissa emporter par les soupirs tremblants et les grognements torrides à ses oreilles. Les pattes de L'Aile de Glace la maintinrent en place en une accolade passionnée alors que ses griffes flattèrent ses écailles bouillantes. Le museau cicatrisé de Qibli se colla sur la sienne en un long baiser intense. Leur langue affamée se frotta sous la tempête de souffle chaud et de salive gluante. Envahies par toute cette affection, les pensées de la femelle s'engourdirent à un point où elle perdait toute notion de temps et d'espace.
Mais certaines émotions fortes subsistèrent dans tout ce chaos. Cet amour profond pour les dragons les plus importants à ses yeux et l'enjouement de partager un moment intime avec eux comblaient son cœur haletant.
Leur corps se balança sur le canapé pendant ce qui ressemblait à des heures. Si près des autres, la chaleur s'accumula sur leurs écailles par ces frottements répétitifs. L'Aile de Nuit se faisait compresser par ses partenaires, mais elle ne s'en plaignait pas. Au contraire, ses pattes entourèrent le cou de Qibli pour renforcer leur étreinte. Leurs gémissements énergiques et leur respiration bruyante résonnèrent dans la pièce silencieuse. Les sons mouillés du baiser et ceux de leur pénétration rejoignaient cette chanson érotique. L'effort physique les réchauffa tellement qu'ils n'avaient pas remarqué le feu maintenant éteint dans la cheminée.
Du côté de Lune, l'expérience l'amena à nouveau dans sa transe extatique. Sa langue continua par réflexe de subir les caresses torrides de l'Aile de Sable, avalant le mélange de leur salive avec obédience. Sa conscience, vide par sa chaleur, se laissa bercer par les grognements sensuels des deux mâles et les attouchements tendres sur son corps. Chaque va-et-vient en elle lui envoya des picotements de jouissance dans son cerveau trop stimulé. Pris de convulsions émoustillantes, sa vulve se contracta autour des deux sexes en elle. « Si serré… si parfait… », entendit-elle Winter chuchoter, ce qui la fit frissonner d'un plaisir indescriptible.
Plus le temps avançait, plus elle avait l'impression de tout ressentir dans son vagin. La couronne de perles à la base du gland de Qibli caressait ses murs sensibles. L'entrepatte à Winter, elle, flattait stratégiquement chaque point faible en elle. Elle imaginait le plaisir que ses deux partenaires éprouvaient quand leur sexe se frottait l'un contre l'autre dans un espace aussi restreint. Avides de lubricité, les deux membres creusèrent en elle au point d'atteindre des zones sensibles de son intimité. Les chatouillements devinrent plus intenses, plus excitants, et ils s'accumulèrent dans son abdomen jusqu'au point de non-retour.
D'un coup, elle s'envola au septième ciel avec un couinement bloqué par le museau de Qibli. Sous les ronronnements satisfaits de ses partenaires, elle recouvrit les deux virilités de ses sécrétions transparentes. Son esprit comme son énergie furent drainés par cette expulsion réjouissante. Dans un état de semi-conscience, elle laissa les mâles utiliser son corps détendu, et ils en profitèrent à leur façon. La cadence de leur va-et-vient accéléra dans un dernier sprint vers la ligne d'arrivée. Leurs grognements d'effort devinrent sonores alors que leurs membres extatiques tremblèrent par toute cette stimulation excitante. Dans son vagin, elle sentit leur pouls à travers leur sexe barbare augmenter au fur et à mesure qu'ils s'approchaient du climax.
Et en un dernier mouvement de hanche, ils remplirent la femelle de leur sperme chaud. Le dragon du désert s'arracha du baiser pour gémir avec son amoureux. L'écho de leur jouissance se répandit dans la maison silencieuse jusqu'à la rue. Leurs muscles se contractèrent par ce relâchement tant attendu. Affaiblis, ils s'écroulèrent sur le canapé, ce qui fit lâcher un souffle surpris de la gueule de Lune au moment où Qibli se coucha sur elle. Néanmoins, elle sourit en entendant son ronronnement de contentement entre deux expirations saccadées. Elle avait l'impression d'avoir une couverture chaude sur elle, mais en plus charmante et charismatique.
Puis, une soudaine réalisation la frappa. C'était fait. Il n'y avait plus de retour en arrière possible. À partir de ce moment-là, elle avait en elle le cadeau qu'elle avait toujours voulu: celui de la vie. Sur le coup de l'émotion, des larmes de joie coulèrent de ses joues à la réalisation qu'elle allait bientôt devenir une mère. Son imagination vagabondait sur le possible physique de ses dragonnets et leur personnalité aussi diversifiée que celle de leur couple. Son cœur s'émerveilla à l'idée qu'elle avait en elle la progéniture des deux meilleurs partenaires qu'elle ne pouvait avoir.
- Merci beaucoup, les gars! Je… je suis si contente de vous avoir dans ma vie. Je vous aime tellement.
- Je vous aime moi aussi, affirma tendrement Winter. Bon, un peu moins le mangeur de sable par contre.
- Quoi?! Mais pourquoi? s'exclama celui-ci en faisant semblant d'être choqué. Je croyais que j'étais ton Aile de Sable préféré!
- Tu l'es, rassura-t-il avant de lui lécher tendrement son museau. Personne ne peut remplacer mon agaçant Aile de Sable.
Les trois dragons rirent en chœur, ce qui permit à Lune de calmer ses émotions fortes. Malgré la température froide du salon à cause du foyer éteint, ils restèrent couchés sur le canapé à se câliner et s'embrasser tendrement. Rien ne les réchauffait autant que leur amour débordant pour leurs partenaires, pas même un feu de foyer.
- C'est le plus beau Noël que je n'ai jamais eu, chuchota une dragonne comblée.
- Moi aussi, mon étoile, répondirent les deux mâles avec autant de tendresse.
