Bonjour à tous ! Et oui, nous sommes samedi et pourtant, je poste un chapitre. Tout ça parce que je suis vraiment sympa, ahaha ! Je vous souhaite une bonne lecture et un belle journée !


«Donc, lança Harry, une fois qu'ils furent tous les quatre en sécurité dans le dortoir des garçons de deuxième année. J'imagine que vous avez des questions.»

«Une ou deux.» répondit Ron en souriant largement.

Harry lui offrit un sourire en retour. Au moins, ça, c'était plus facile à faire que de penser à la façon dont il devait répondre au froncement de sourcils de Hermione ou aux sourcils arqués de Drago.

«Je ne comprends pas pourquoi on finit toujours ici.» soupira Hermione.

Harry cligna des yeux, en se demandant si son froncement de sourcils avait plus de rapport avec leur localisation qu'autre chose.

«Parce qu'on n'a pas le droit d'aller dans ton dortoir.» dit Ron.

Il avait voulu monter parler à Ginny un soir, mais Hermione lui avait dit qu'il n'avait pas le droit – de manière particulièrement sévère. En privé, Harry pensait que c'était plutôt une habitude qu'une règle et qu'il n'y avait rien – autre que leur formidable amie – qui les empêcherait d'y monter. Jusque-là, cependant, ils n'avaient jamais vraiment eu besoin de vérifier.

«C'est vrai, dit Hermione. Vous n'avez pas le droit.»

Ron lui fit la grimace et elle lui tira la langue.

«Mais ça me fait toujours bizarre de venir ici. Je ne sais pas si Neville, Seamus et Dean apprécient-»

«Ils s'en fichent, lui assura Harry. Ils ne sont pas souvent ici, de toute façon.»

Hermione n'arrêta pas de froncer les sourcils pour autant.

«Si vous avez fini, intervint Drago, l'air agacé. Je préférerais qu'on parle des ennuis dans lesquels s'est fourré Potter cette fois.»

«Les ennuis habituels.» annonça rapidement Harry.

«Et par habituels, tu entends quoi?» demanda Ron.

Harry grimaça en le regardant et Ron pâlit.

«Tu rigoles.»

«Non, dit Harry en regardant ses mains. J'aimerais bien, mais-»

«Ça vous ennuierait d'expliquer? demanda Drago avec ironie. Nous ne maîtrisons pas tous cette connexion étrange que vous avez-»

«C'est Voldemort, déclara Harry. Vous savez: comme d'habitude.»

«Harry, dit Hermione, comme il s'y était attendu. Tu es- Tu es sûr?»

«Absolument.»

Harry risqua un regard vers Drago, dont l'expression était impossible à lire, comme Harry s'y était aussi attendu. Il se leva du lit et ouvrit sa malle, qui avait été déposé là pendant qu'il était en cours de Défense. Il sortit l'exemplaire de Reg' de Nobles par nature et l'ouvrit à la page sur les Gaunt. Hermione lui prit le livre en fronçant de nouveau les sourcils. Ron y jeta un œil par-dessus son épaule.

«Tom Jedusor? demanda-t-il. C'est-»

«C'était son nom, ouais.» dit Harry.

«Comment? demanda finalement Drago. Il est ici ou c'est quelqu'un qui l'aide-»

«J'sais pas, dit Harry en secouant la tête. Mais c'est lui l'héritier, donc il doit sans doute être là-»

«Pas forcément, dit Drago. Il est l'héritier de Serpentard … Il y a peut-être un objet de famille ou quelque chose qui pourrait servir sans qu'il soit présent.»

«Un objet de famille? demanda Ron. Comme une bague ou quelque chose comme ça?»

«Serpentard avait un médaillon.» dit Hermione en reposant Nobles par nature.

Harry, qui en savait beaucoup sur le médaillon de Serpentard, frissonna avant de froncer les sourcils. Il n'avait pas réalisé que le médaillon était connu.

«Comment tu sais ça?» lui demanda-t-il, en même temps que Drago.

«C'est dans L'Histoire de Poudlard, dit Hermione en levant les yeux au ciel. Gryffondor avait une épée, Serdaigle un diadème et Poufsouffle une coupe.»

«Comment toi, tu savais?» demanda Drago à Harry.

Harry se contenta de hausser les épaules.

«Qui a dit que je savais?»

«Si tu savais pas, tu ne lui aurais pas posé la question, dit Drago. Si tu veux une preuve, regarde Weasley.»

Ron, qui était resté silencieux, le fusilla du regard.

«Je ne pense pas que ce soit le médaillon.» dit Harry.

Drago fronça les sourcils, en pleine réflexion.

«Pourquoi pas?» demanda Ron.

«Disons que c'est une intuition.» dit Harry.

«Pourquoi ça?» demanda Hermione avec curiosité.

Mais Harry refusa d'en dire plus. Elle eut l'air déçu et il était certain qu'elle se rendrait à la bibliothèque dès qu'elle pourrait pour en lire davantage sur les Fondateurs.

«Ce n'est pas ça, dit Drago. Du moins, je ne pense pas-»

Son visage devenait de plus en plus blanc. Harry se demanda, pendant une minute, s'il allait être malade.

«Je crois que mon père est impliqué dans tout ça et je crois que je sais comment.»

Sa voix confirmait qu'il se sentait malade. L'esprit de Harry réalisa ensuite ses paroles. M. Malefoy – si Patmol et Lunard étaient bien renseignés, et Harry savait qu'ils l'étaient – avait fait parti du cercle proche de Voldemort durant la guerre. Quand il avait été vaincu par Harry voilà toutes ces années, ses partisans avaient essayé de mettre à l'abri tout ce qui lui appartenait, dans l'attente de son retour … Mais durant l'été, à la suite de la possession et de la mort de Croaker, le Ministère avait perquisitionné les domiciles de ses employés et de ses associés. M. Malefoy avait du avoir besoin de cacher certaines choses. Des choses dont Dobby avait eu connaissance. Dobby qui avait ensuite décidé d'avertir Harry et Drago.

«Pas forcément.» dit Ron.

Il avait visiblement suivi la même ligne de pensée que Drago.

«Ça pourrait ne pas être un objet. Ça pourrait juste être- vous savez: lui

«Peut-être.» dit Drago.

Il avait l'air d'apprécier l'effort de Ron pour offrir une porte de sortie à son père, même s'ils n'y croyaient pas.

«Et donc, quel rapport entre ça et ton absence?»

« Sirius était évidemment inquiet.» dit Ron.

Hermione et Drago furent tous les deux un peu surpris en entendant ça et Harry fut aussi surpris que Ron ait deviné.

«Je ne sais pas comment tu as fait, Harry. Si c'était Maman et qu'un meurtrier fou était après moi, elle m'aurait sûrement lancé un maléfice du Saucisson et m'aurait enfermé dans ma chambre.»

«Sauf qu'il a l'habitude maintenant.» dit Drago.

«Il sait que tu es revenu, n'est-ce pas, Harry?» demanda vivement Hermione.

«Bien sûr qu'il sait, dit Harry en levant les yeux au ciel. Si je m'étais échappé, il m'aurait poursuivi jusqu'en cours de Défense et il m'aurait ramené à la maison.»

Et il en aurait sûrement profité pour lancer un maléfice à Lockhart, ne put s'empêcher de penser Harry. Il laissa échapper un rire.

«Il n'était pas content du tout, mais j'ai promis que je ne chercherais pas les ennuis-»

«C'est une bonne chose.» dit brusquement Hermione.

«Non, mais vous imaginez si Potter cherchait volontairement les ennuis en plus de tous ceux qui lui tombent dessus?» demanda Drago.


«Tu peux le croire ça ? Qu'après sept années à Azkaban, plusieurs autres en cavale, un procès qui a failli mal se finir, après avoir pensé que j'allais mourir lors d'un test organisé par les Aurors, après être vraiment mort pendant deux heures et par-dessus tout ça, quelques discussions avec Peter, je sois toujours sain d'esprit, mais qu'un gamin de douze ans n'est pas loin de me rendre complètement fou?»

«Tu as discuté avec Peter?» demanda Marlène, en levant les yeux de la lettre de Neville Londubat.

Elle lui avait envoyé une lettre après la Répartition l'année dernière pour le féliciter et ils avaient continué à correspondre pendant l'année scolaire. Durant les vacances, ils se croisaient régulièrement à Sainte-Mangouste.

La plupart du temps, il lui demandait des conseils sur un sort, lui demandait comment allaient ses parents et elle lui parlait de Frank et d'Alice, lui envoyant les emballages de bonbons que Alice lui donnait toujours. Cette fois, c'était un peu différent. Neville avait remarqué l'absence de Harry lors du dîner de la veille et avait envoyé une lettre pour demander si c'était normal et si Harry allait bien.

«C'est tout ce que tu as retenu?» demanda Sirius.

Il fit volte-face pour continuer à faire les cent pas, manquant de renverser Kreattur au passage. Par chance, Kreattur avait des années d'expérience avec son Maître et l'esquiva facilement. Il s'installa avec son dîner et une – rare – Bièraubeurre près du feu et de la tapisserie de la famille Black avec une expression satisfaite sur le visage. Marlène ne passait pas assez de temps dans le bureau pour savoir si c'était une habitude de Kreattur, mais il semblait à l'aise et Sirius n'avait fait aucun commentaire. Cela étant, elle doutait qu'il avait même remarqué.

«Voldemort pourrait être avec Harry en ce moment même et on ne le saurait même pas! A quoi je pensais en le laissant y retourner? Je-»

«Qu'est-ce que Peter t'a dit?» demanda Marlène.

«Rien d'important.»

Sirius arrêta de marcher pour la regarder avant de se transformer en Patmol. Il ne sembla pas quoi faire une fois transformé, cependant. Pendant un moment, Marlène pensa qu'il voulait détruire l'un des coussins du canapé ou mordiller la tapisserie, mais il changea d'avis et reprit forme humaine. Il recommença à faire les cent pas.

«Tu as dit qu'il y a eu 'quelques discussions', dit-elle. Il y a donc quelque chose qui t'a donné envie d'y retourner.»

«Quand je saurais ce que c'est, je te le dirais.» répondit sombrement Sirius.

«Pourquoi tu n'écris pas à Remus?» demanda-t-elle, en essayant de trouver quelque chose pour le distraire.

«Remus est d'accord avec Harry-»

«Tu m'as dit qu'il ne l'était pas, qu'il voulait juste que tu vois les deux points de vue-»

Sirius se figea de nouveau pour la fusiller du regard. Marlène baissa les yeux sur sa lettre et lui fit signe de continuer.

«Ce que je veux dire, c'est que Dumbledore est au courant, tout comme Rogue-»

«Et les amis de Harry aussi, sûrement, dit Marlène. S'il est comme toi et James – et il l'est – il ne pourra pas s'empêcher de leur dire.»

«-et eux aussi, alors, s'exclama Sirius. Et les autres professeurs, mais qui peut y faire quelque chose? Ils ont déjà essayé de résoudre cette histoire de Chambre et le plus près d'y parvenir, c'est Harry avec le livre de Reg'! Comment peuvent-ils le protéger s'ils ne savent pas ce qui se passe? Comment je peux le protéger si je suis ici et qu'il est là-bas-»

«Demande à Robards de placer des Aurors à l'école.» dit Marlène en levant la lettre de Neville devant ses yeux.

Elle la lirait à Alice et Frank demain – les parties sur le dîner à Poudlard et la conversation que Neville avait eu avec Nick Quasi-Sans-Tête.

«Je l'ai déjà fait, dit Sirius. Et c'est impossible parce qu'il n'y a pas d'affaire officielle en cours et on ne peut pas affecter d'Aurors à Poudlard sans que ce soit validé par le Conseil d'Administration. Et pourquoi des gens comme Lucius Malefoy voudraient gaspiller de l'argent à payer des Aurors pour protéger leurs gamins sang-purs d'un monstre qui attaque les nés-moldus?»

«Si Drago continue de se promener avec Harry, le protéger ne serait pas une mauvaise idée, dit Marlène. Tu pourrais toujours utiliser cet argument là.»

C'était clairement la mauvaise chose à dire. Le visage de Sirius se ferma complètement et il resta silencieux pendant une … deux … trois … quatre … cinq secondes, avant d'ouvrir la bouche. Marlène se prépara à recevoir une réponse acide, mais Sirius cligna des yeux et sortit rapidement son miroir de sa poche.

«Harry?»

Sirius parlait avec une voix exceptionnellement calme, mais elle pouvait voir la tension dans ses épaules.

«Patmol, salut, dit Harry. Je discutais avec les autres et Drago a pensé à un objet de famille? Je veux dire, s'il n'est pas là en personne, alors peut-être que cette- cette chose pourrait laisser quelqu'un ouvrir la Chambre à sa place.»

«Ouais.» répondit Sirius en regardant Marlène.

Ses yeux s'adoucirent un peu. Elle sentit les coins de ses lèvres se relever un peu.

«Donc je me disais- Tu pourrais juste vérifier si le médaillon se trouve toujours là où il est censé être?»

Sirius fonça à l'autre bout de la pièce, aussi rapidement qu'elle aurait pu croire qu'il avait transplané. En revanche, Kreattur transplana. Il se matérialisa près de Sirius, regardant sur une étagère dans la grande armoire vitrée pleine de déchets. Marlène avait d'ailleurs eu du mal à croire que Sirius avait gardé tout ça de son plein gré quand il avait nettoyé la maison. Le portrait de sa mère avait été relégué dans le placard de Kreattur, mais Sirius avait gardé de vieilles broches et autres bijoux, ainsi qu'un petit miroir très moche.

«Il est là- il est- il est toujours intact.» dit Sirius, et Kreattur inclina la tête avec un regard sombre. Mais ce n'est pas une mauvaise idée de penser aux objets de famille. La bague peut-être?»

«Celle qui est sur la photo?»

«Peut-être que Reg l'a entouré, dit Sirius. Je vais regarder dans la bibliothèque ici pour voir si je peux l'identifier. Tu pourrais m'envoyer l'article avec Hedwige?»

«Je vais demander à Hermione de m'aider à le copier, dit Harry. Comme ça, on pourra chercher ici aussi.»

Les doigts de Sirius se serrèrent sur le miroir et apparemment son visage – que Marlène ne pouvait pas voir – exprima aussi quelque chose, parce que Harry soupira.

«Je serais prudent, dit-il. Je le promets.»

Sirius grogna.

«Bon, il faut que j'y aille, j'ai Quidditch. Je te rappelle demain soir.»

«D'accord, dit Sirius. Salut gamin.»

Harry le salua et Sirius replaça le miroir dans sa poche. Son regard se reposa sur l'armoire, avant de se poser sur Marlène.

«Un médaillon?» demanda-t-elle.

«C'est rien.»

Il s'assit près d'elle et glissa ses doigts dans ses cheveux.

«Je suis désolé d'être-»

«Stressé?» proposa-t-elle.

«Mmm.»

Il resta un instant silencieux.

«Pourquoi je n'ai pas pensé à ça avant? Des objets de famille.»

Mais avant que Marlène n'ait pu lui répondre, il l'avait embrassé sur le front et s'était éloigné, se rendant sûrement dans la bibliothèque pour commencer les recherches sur la bague dont Harry avait parlé.


«Je ne me rappelle pas- Bonjour les premières années.» dit Lockhart, en faisant signe à Ginny, Luna, les jumelles Greengrass et les deux Andrews – Kirke et Higgs – qui se trouvaient près de Padma Patil.

Son sourire semblait un peu éteint et il regardait autour de lui, comme s'il cherchait de l'aide.

«Je suis désolé, mais les affiches indiquaient que ce n'était accessible qu'à partir de la deuxième année et-»

«Pourtant, le but de ces petites leçons, c'est d'apprendre aux élèves à se défendre. Les premières années ont besoin de ces compétences autant que les autres élèves. Ou dois-je vous rappeler que le monstre de Serpentard a déjà attaqué un première année?»

Auteur de ces mots, Rogue s'avança dans la Grande Salle, sa robe virevoltant derrière lui. Harry fut presque soulagé de le voir. S'il était là, il ne laisserait pas Lockhart leur enseigner des idioties. Même Ron avait l'air content. Drago semblait fier et Harry se demanda s'il n'était pas déjà au courant.

«Restez, dit-il aux premières années. Mais je m'attends à autant d'efforts que pour les autres.»

«Oui, monsieur.» dit doucement la jumelle Greengrass de Serpentard – la plus petite.

Rogue lui adressa un signe de tête.

«Oui, bon- Je suis heureux que vous restiez, j'ai toujours pensé que c'était ridicule que ce soit réservé aux élèves plus- oui, bon.»

Lockhart s'éclaircit la gorge.

«Vous me connaissez tous, bien sûr, ainsi que le professeur Rogue. Il a accepté d'être mon assistant aujourd'hui-»

Harry jeta un œil à Rogue, qui avait l'air de résister fortement à la tentation de lever les yeux au ciel. Harry ne pouvait pas lui en vouloir.

«-aimable de sa part, n'est-ce pas? Oui. A présent, j'ai toujours pensé que la meilleure façon d'apprendre, c'est de pratiquer, alors vous allez vous mettre par deux-»

«Après, l'interrompit Rogue. Que nous vous ayons montré comment désarmer votre adversaire.»

Lockhart cligna des yeux en le regardant et sourit.

«J'y arrivais. Votre professeur Rogue est un peu impatient, je crois.»

Un groupe de filles de Poufsouffle pouffa de rire et Rogue eut l'air quelque peu révolté à l'idée d'appartenir à qui que ce soit.

«Bien, le sortilège est Expelliarmus et voici le mouvement de baguette-»

Lockhart agita rapidement sa baguette.

«-donc maintenant-»

«Nous allons vous montrer.» annonça Rogue.

Il s'avança rapidement et les élèves s'écartèrent. Tout le monde se déplaça pour former un cercle autour de lui et de Lockhart et Rogue fit apparaître une estrade pendant que Lockhart expliquait la façon de saluer son adversaire. Ron se pencha vers Harry.

«J'espère que Rogue va le-»

«-demander. Avez-vous des questions sur ce que je vous ai montré?»

Drago ricana et Hermione leur lança à tous les trois un regard noir, avant de se hisser sur ses orteils pour essayer de mieux voir. Un silence lourd suivit la question de Lockhart et il se raidit avant d'agiter la main en direction de Rogue, qui acquiesça.

«A mon signal, dit Lockhart. Un, deux, trois-»

Rogue lança son sort sur un ton calme, comme s'il prononçait le nom d'un élève et d'une potion sur laquelle ils travaillaient en classe. Sans surprise, Lockhart avait déclamé son incantation de manière bruyante et dramatique. Le sortilège de Rogue frappa en premier et la baguette de Lockhart sauta dans la main de Rogue. Ron laissa échapper un petit cri ravi et Hermione sembla déçue. Le sortilège de Lockhart siffla près de Hydrus et ses acolytes et frappa le mur de pierre.

«Très bien, dit Lockhart en pressant sa main contre son flanc, où le sortilège l'avait frappé. Très bien, une excellente démonstration, professeur Rogue. Estimez-vous heureux qu'il ne s'agisse pas d'un véritable duel. Je suis navré de vous dire que si c'était le cas, les choses ne se seraient pas terminées ainsi.»

En guise de réponse, Rogue se contenta de relancer sa baguette à Lockhart.

«Mettez-vous par deux, dit Rogue. Mais ne commencez pas avant que nous ayons vérifié que vous êtes au même niveau.»

«Allez, hop!» dit Lockhart, rayonnant.