Disclaimer : Les personnages de Twilight ne m'appartiennent pas !
Point de vue de Bella !
La Push !
Mardi 7 décembre 2004 !
Cette idée de calendrier de l'avent personnalisé pour Paul est une super idée que j'ai eue, parce que depuis six jours, je me sens de plus en plus libre. Je me libère de ma timidité petit à petit. Affronter Chelsea hier, sur le parking du lycée de La Push, m'a prouvé que j'étais capable de tenir tête à quelqu'un. J'espère vraiment que cette garce va rester loin de Paul et abandonner toute idée de me le piquer. Pas que ça marchera, mais je ne voudrais pas avoir à m'abaisser à son niveau et à faire des esclandres pour garder ce qui est à moi. Je sais que Paul ne me trompera jamais, je n'ai pas de souci à me faire.
Je déteste ce genre de filles, qui se croit supérieur aux autres. Chelsea, Lauren… Encore, Lauren n'est pas du genre à piquer les mecs des autres, même si elle se comporte comme une garce.
La journée a super bien commencé, avec Paul allongé et blotti contre moi, mais les cours, surtout le dernier, ce n'est pas trop ça. Je déteste le sport, ce n'est un secret pour personne, mais je participe, et j'ai mal partout. Je demande à Angela de me déposer directement chez moi. Je vais prendre une bonne douche bien chaude avant de me faire une tisane. L'eau chaude m'a fait du bien, et m'a bien délié les muscles. Le cours de sport aujourd'hui est tombé parfaitement en adéquation avec ce que j'ai prévu pour le cadeau n°7 de Paul. Ça va me bénéficier en premier lieu, mais je sais que ça va lui plaire.
Mes devoirs étalés sur la table du salon, je lance une fournée de cookies et lance le minuteur avant de me plonger dans mes cours. J'avance bien, tout en buvant ma tisane, et je sors la première fournée de cookies quand on frappe à la porte.
« Entre ! » je crie à Paul.
Je sais que c'est lui via notre lien. La première fournée est dans une assiette, et j'accueille Paul d'un baiser, puis je lui donne un cookie tout chaud.
« Tu m'attends dans le salon le temps que je lance la seconde fournée ? »
Il acquiesce et me laisse. Je ne mets pas longtemps à mettre la seconde fournée dans le four, et j'enclenche à nouveau le minuteur, et je rejoins mon homme avec l'assiette de cookies et un verre de lait pour lui. Je suis ravie de le voir en train de bosser ses propres cours.
« Tu t'en sors ? » je demande, en reprenant ma place.
« Ouais, j'ai une interro de Sciences demain, mais ça devrait le faire. »
Je ne m'inquiète pas, c'est vraiment un élève sérieux et il a de très bonnes notes. On bosse côte à côte, chacun concentré sur sa copie et je me lève pour sortir le reste des cookies. Je nettoie derrière moi, avant de retourner m'assoir. Je prépare le dîner et mon père m'appelle pour me dire qu'il rentrera tard. Je promets de lui mettre une bonne assiette de côté. Spaghetti bolognaise en grande quantité en plat, car Paul mange beaucoup. Pour le dessert, j'ai préparé une mousse au chocolat, et j'en ai fait une portion pour une personne pour mon père.
« Tu veux bien aller à la salle de bain en premier ? » je demande à Paul. « Le temps que je finisse de ranger. »
« Ouais, mais tu ne veux pas un coup de main ? »
« Non, t'inquiète. » Je me hisse sur la pointe des pieds et l'embrasse. « Je n'en ai pour longtemps. »
« Ok ! »
J'essaye de cacher mon impatience. Je remplis le lave-vaisselle, donne un coup de balai et nettoie la table, avant d'éteindre les lumières et de monter à l'étage. La porte était bien fermée, et de toute façon, j'ai un loup-garou pour garde du corps qui saura s'il y a le moindre pépin. Paul est allongé sur le lit, les bras croisés derrière la tête et les yeux fermés, mais je sais qu'il ne dort pas. Je vais à ma commode et prends deux vêtements particuliers avant d'aller à mon tour à la salle de bain. Je fais mes petites affaires avant de troquer mes vêtements contre deux petits morceaux de tissus. Un shorty et un bandeau en guise de soutien-gorge. Moulant mais à la fois élastique, je me sens parfaitement à l'aise dedans. Je coiffe mes cheveux et les remonte en chignon. Je sais que Paul n'aime pas que je m'attache les cheveux, mais il sera bien content quand il comprendra son cadeau.
Je ferme la porte de ma chambre derrière moi, et reste appuyé dos contre elle. J'attends que Paul ouvre un œil, et son sourire narquois alors qu'il me mate sans vergogne, démontre qu'il adore.
« Joli ! »
« Merci ! » Je me détache de la porte et m'approche du lit. « Tu veux ton cadeau du jour ? »
Il acquiesce. Il a les deux yeux bien ouverts, cette fois.
« En fait, c'est aussi un cadeau pour moi. » j'explique. « Tu as eu droit à un massage l'autre jour, et je me suis dit pourquoi ne pas en profiter moi aussi ? »
« Tu veux que je te fasse un massage, bébé ? » susurre-t-il, alors que je me hisse sur ses jambes.
« Hum hum ! » Je me penche pour effleurer sa bouche de la mienne. « Mais la différence, c'est que tu peux me masser et me caresser comme bon te semble, et, utiliser ça. »
Je conclus en touchant ses lèvres de l'index. Il capture ma bouche aussitôt, me donnant un baiser plein de passion auquel je réponds. Il me lâche, me laissant à bout de souffle. Je m'allonge sur le ventre, et Paul s'installe sur mes jambes sans m'écraser.
« Qu'on soit clair ; j'ai le droit de te caresser pendant que je te masse, comme j'en ai envie ! » dit-il.
« Oui, mais seulement de mes épaules à mes pieds. » je le préviens. « Je resterais allongée sur le ventre tout du long. »
« Ok ! » dit-il. « Et, si j'ai envie que tu enlèves ce petit bandeau de rien du tout ? »
Je savais qu'il allait me le demander.
« Hum, tu peux glisser tes mains en dessous ! »
« Je me contenterais de ça. » soupire-t-il.
Mais je devine aisément son sourire. Paul est le mec le plus patient qui soit. En tout cas avec moi. Il peut l'être moins si un mec de la meute lui casse les pieds, et avec d'autres mais il ne sera jamais violent. Il peut se « battre » gentiment avec ses frères mais c'est tout. Avec moi, c'est un agneau, mais je garde cette pensée pour moi et essaye de ne pas glousser.
« Je sens que t'as envie de rire. » me dit Paul, alors que pour le moment, il se contente d'effleurer ma peau du bout des doigts pour les réchauffer. « Pourquoi ? »
« Pour rien ! »
« Si tu le dis ! »
Il me chatouille légèrement les côtes, ce qui me fait me tortiller en gloussant. Paul commence son massage en remontant les mains à plat le long de mon dos. Il évite la partie couverte par ma brassière pendant quelques minutes, durant lesquelles il se consacre à la partie supérieure de mon dos. Mes épaules, mes omoplates, puis il passe sur mes reins et ouh, c'est trop bon. Alors qu'il a les mains sur mes hanches, je le sens se pencher et sa bouche se pose dans le creux entre mes omoplates.
Hum, il dépose des baisers le long de mon dos, allant même jusqu'à tracer du bout de sa langue le contour du bandeau, avant de descendre jusqu'en bas des reins. Il fait chaud, beaucoup trop chaud. Et je sens que mon bas-ventre se contracte. Je n'ai pas envie de dire à Paul d'arrêter parce que c'est trop bon, et quand ses mains se remettent au travail, c'est mon corps tout entier qui s'embrase. Paul descend plus bas sur mes chevilles, et masse les cuisses.
« Tu as des tensions dans tout le corps. » me dit-il.
« Je déteste le sport. »
Je n'ai aucune coordination pour cette activité. Heureusement que j'ai plus que la moyenne dans les autres matières.
« Je ne sais pas ce que tu as de prévu pour les autres jours où tu auras sport, mais n'hésite pas à me demander de te faire un massage si tu as des courbatures. Je te promets de rester sage. »
Il le serait, je le sais. Je me laisse aller et je profite à fond du massage. Les mains de Paul sont divines, et la chaleur de sa peau me fait du bien. Je ne sais pas du tout ce que j'ai prévu pour mardi prochain, et j'ignore si ce sera compatible avec un massage. Il faut que je consulte mon planning.
« Tu te sens mieux ? » me demande Paul.
« Hum hum ! »
Il passe une dernière fois ses mains sur mon corps, avant d'embrasser mon dos et de s'allonger sur le côté, et de m'attirer contre son torse une fois le drap remonté sur nous. Paul est un chauffage ambulant, plus besoin de couverture quand il est là. Je fronce les sourcils. Bizarre, on dirait que ce massage ne lui a pas fait d'effet. Pourtant, il adore me toucher.
« J'étais concentré sur toi. » me dit-il.
« Hein ? »
« Tu te demandes si j'ai aimé te faire un massage, n'est-ce pas ? »
Mais, comment il le sait ? Je l'ai pensé, pas formulé à haute voix.
« On est collé l'un à l'autre, et tu te demandes pourquoi je n'ai pas d'érection. » Il m'embrasse dans le cou, et effleure mon ventre. « Eh bien, tout simplement parce que je me suis concentré sur ton plaisir et ton bien-être, pas sur le mien. Et mon alter ego était plus que d'accord. »
Aussi simple que ça ? Ok, je prends, mais il a droit à une petite récompense supplémentaire pour s'être si bien tenu. Je me tourne dans ses bras et je l'embrasse. Paul prend aussitôt le contrôle du baiser qui devient plus vorace. Sa langue joue avec la mienne alors que sa main bloque ma tête. J'enroule ma jambe autour de sa taille et là, je la sens. La bosse dans son short est bien là, cette fois.
« Arrête de me provoquer ! »
« Jamais ! »
Il grogne à nouveau, me donne un baiser renversant avant d'aller s'enfermer dans la salle de bain, où j'entends la douche couler. Quand il revient dans le lit, il a les cheveux encore humides de la douche rapide qu'il vient de prendre.
« Pas un mot ! » me dit-il en m'attirant contre lui.
Je ravale même le rire qui menace de sortir de ma gorge. Je m'amuse comme une folle, mais passé le vingt-quatre décembre, je sais qu'il va me rendre au centuple toutes mes taquineries.
