Hi ! J'espère que vous vous êtes bien remis après ces fêtes de fin d'année (pas trop d'excès, hein ? :p ) Bref, mon intro sera courte.

Ça va bientôt faire 3 ans que j'ai commencé à écrire cette fic alors je me suis dit qu'il fallait quand même que je pense à la poster. Et s'il vous plaît, pas de briques dans la figure parce que je vous rappel qu'en ce qui concerne mes fics je suis en mode 'intermittence' en ce moment. Ça sera donc idem pour les updates, sorry :x

Concernant l'histoire, j'espère que vous saurez l'apprécier. Je tiens à vous préciser que j'y ai créé 2 personnages (et là, zut : je vous ai dévoilé une chose que vous ne saviez pas) Ils ne seront pas présents tout au long de l'histoire, si ça peut en rassurer certains.

Bon allez, je ne vous en dis pas plus et vous laisse aux mains de cette fic (allez savoir ce qu'elle fera de vous ! LOL )

Good Read ;)


Distraught

Chap' 1

Assise sur son canapé avec une tasse de thé à la main, elle passait désespérément d'une chaîne à une autre sans en trouver une de potentiellement intéressante. Il la hantait d'une façon saugrenue, ce qui lui fit repenser à la fois où tout avait irrémédiablement changé. Ils s'étaient houspillés tous les deux. Une passade, rien de plus. Du moins c'est ce qu'elle avait cru au tout début avant de se rendre compte par la suite que c'était loin d'être un caprice. Une journée qui avait pourtant débuté comme la grande majorité des journées routinières. Et puis, il y avait eu cette soirée à laquelle il l'avait convié et qu'elle n'avait pas refusé. Son déroulement avait été sans embûches, sans paroles déplacées bien que certains signes tels qu'un regard ou un sourire éloquent n'ont pu s'empêcher d'être présents. La conclusion avait été un baisser qu'il avait eu l'audace de lui donner et auquel elle n'avait montré aucun signe de réticence. Ça n'avait pas été plus loin, mais ça avait certainement dû aller trop loin. Ils se sont disputés pour ce qui n'en valait pas la peine.

La jeune femme secoua la tête comme pour tenter de se sortir toute idée de la cervelle et finit ce qu'il restait de mentholé au fond de la tasse. Elle éteignit la télé, rangea quelques papiers et regagna sa chambre d'un pas qui dénotait sa quasi somnolence…

Sa nature rationnelle et sa tendance à trop se poser de questions la rendaient nerveuse depuis quelques temps. Assise derrière son bureau en train de remplir sa paperasse quotidienne, elle ne comprenait toujours pas ce qui l'avait poussé à agir d'une telle façon. Bien sûr, elle avait conscience qu'elle ne le laissait pas indifférent et que son physique était pour lui comme tape-à-l'œil, mais elle ne voulait même pas en entendre davantage s'il n'y avait là qu'une histoire de plastique. Ce n'était pas une chose à négliger, loin de là, mais il fallait tout de même plus que cela.

La personne qui vint frapper à son bureau écourta sa réflexion et elle l'en remercia secrètement car elle avait l'impression de devenir folle à se torturer mentalement pour une chose qu'elle se savait être capable de passer au-dessus. Grand brun à la carrure bien faite et aux yeux d'un vert couleur menthe à l'eau, il ne passa pas pour un inconnu. Neurochirurgien à New York, Benoît l'avait rencontré il y a deux ans lors d'un congrès sur les innovations médicales à Philadelphie. Ne l'ayant pas revu depuis plusieurs mois, elle ne refusa pas son invitation au restaurant le soir même.

Un dîner avec une personne qu'elle appréciait allait lui faire le plus grand bien car son travail l'épuisait ces jours-ci, sans parler qu'elle avait bien besoin de se changer les idées, ne nous demandons pas pourquoi…

Tout en se maquillant, il vint une fois de plus errer dans ses pensées. Cependant, il était hors de question pour elle de parler ou même de penser à lui ce soir. Elle s'apprêtait à passer la soirée avec un ami alors inutile de la gâcher avec des sujets qui fâchent.

Benoît l'emmena dans un petit restaurant assez charmant. L'endroit était calme, n'ayant rien de vulgaire avec des individus s'agglutinant autour des tables. C'était en somme parfait pour une dîner de retrouvailles et elle apprécia. Tout en parlant de chose et d'autre, il lança la conversation sur un sujet plus personnel, ce qui la gêna un peu. Elle le connaissait suffisamment pour savoir qu'il était plutôt avisé et qu'il ne se permettrait pas de faire de quelconques réflexions, mais elle ne voulait pas non plus être vu comme une femme fuie par les hommes. Ce n'était pas le cas mais après tout les gens ont vite fait de se faire une impression des choses… Toutefois, elle fut soulagée lorsqu'il changea de sujet, sentiment qui s'estompa bien rapidement lorsqu'elle prit conscience qu'il avait posé une question qui mettait en évidence son insupportable employé. Décidément, elle entendrait toujours parler de lui…

Sinon, tu travailles toujours avec Wilson et House ?

Oui et

Bien sûr que oui ! Comment pourrait-elle se passer de médecins tels que nous ?

… et le verrait sûrement aussi toujours. Lui, ses mains, son visage, ses inqualifiables yeux bleus qui vous plongent dans un état indescriptible assurant à coup sûr votre noyade, sans oublier sa voix qui pouvait aussi bien se montrer des plus insoutenables que bien d'autres choses. Oui, elle entendrait également toujours le son de sa voix. En fait, elle ne pourrait certainement jamais l'oublier, jamais y renoncer.

Qu'est-ce que vous faites ici ?

Bah ça ne voit pas ? Je discute, vous le voyez bien ! Répondit-il arrogant alors qu'il se tenait debout à côté d'eux.

Bien sûr ! Dites plutôt que vous êtes venu m'espionner !

Non, ça c'est vous que le dites !

Alors, comment est-ce que ça va ? Demanda l'autre homme, histoire de couper court.

Oh, il demande de mes nouvelles ! Mais tout va bien, enfin plus ou moins. Fit-il en lançant un furtif regard vers la jeune femme.

House, laissez-nous.

Quoi, vous voulez un bisou ? Ah mais je ne crois pas que ce soit possible ça. Rétorqua-t-il avant de s'adresser à l'autre homme. Voyez-vous, l'autre fois elle m'avait demandé la même chose. Je n'avais bien sûr pas pu résister ! Mais ça a vite dérivé sur autre chose Profiter ainsi d'un infirme, c'est un scandale ! S'exclama-t-il exagérément.

La tête entre ses mains, elle était complètement dépitée et plus encore.

Vous n'avez pas changé à ce que je vois. Toujours aussi con et désobligeant !

Qu'est-ce que vous voulez, on ne se refait pas. Dit-il avec un regard méprisant en sa direction.

Un simple coup d'œil vers la jolie brune lui fit comprendre qu'il en avait trop fait. Il lança un ²bonne soirée²avant de se diriger vers la sortie sous le regard ahuri de l'autre homme.

Espèce d'enfoiréMarmonna-t-il dans le vide. Est-ce que ça va ? Lui demanda-t-il.

Ne t'en fait pas. Et oui, il travail toujours dans mon hôpital ! Tenta-t-elle d'ironiser.

Je ne sais vraiment pas comment tu fais pour travailler avec un individu pareil. Il ne sait dire que des conneries et blesser les gens.

C'est vrai mais tant qu'il restera un bon médecin, je continuerai de l'employer. Et puis tu sais, je le connais depuis si longtemps que je sais comment réagir devant son acerbité. Objecta-t-elle formellement avant de vider d'une traite son verre de martini.

Tu es sûre que ça va ?

Oui, je suis juste un peu énervée mais ça va passer.

Une heure plus tard, ils quittèrent le restaurant avec le sentiment que ni l'un ni l'autre n'allait oublier cette soirée de si tôt. Il était particulièrement énervé contre House et jugeait son attitude plus qu'inacceptable. Cet homme l'avait toujours révulsé au point qu'il le détestait aujourd'hui. Elle était exténuée et un peu plus fragilisée par la même occasion. Tout ça bien entendu par la seule et unique personne qui l'exténuait et la fragilisait. Elle qui avait besoin de se détendre et qui pensait le faire en passant une soirée avec une personne qu'elle appréciait… Eh bien c'était réussi, il n'y avait pas mot à en dire.

Franchement, je n'aurais jamais cru passer une soirée comme celle-ci avec toi. Encore une fois, je suis désolée Ben.

Non, tu n'as pas à t'excuser. Et je ne veux plus que tu penses à ça. J'espère seulement qu'on aura d'autres occasions et que cette fois on sera tranquilles.

Elle lui sourit et s'avança vers lui afin de pouvoir l'enlacer. Les mains dans le bas de son dos, il lui donna un baiser dans le cou et lorsqu'il remonta plus haut, elle n'avait pas pu le repousser. Trop fatiguée, trop vulnérable, trop plein d'autres choses, elle se laissa aller contre lui. Voyant qu'elle ne manifestait aucune résistance, il se fit plus entreprenant jusqu'à ce que leur langue se rencontrent. Il la poussa à l'intérieur tandis qu'elle commençait à défaire les boutons de sa chemise. Dès lors, il comprit qu'elle avait envie de plus qu'un simple baiser. Se dirigeant vers la chambre, on aurait pu les suivre à la trace car, comme dans l'histoire du Petit Poucet, leurs vêtements traçaient le chemin. Étendus sur le lit tels deux amants, il parcoura de ses mains son corps tout entier. Tiens, parlons-en de ses mains. Elles étaient assez belles, grandes et un peu plus trapues que celles de House. Ah, House… Elle ne voyait que lui comme on peut voir les étoiles danser devant nos yeux lorsqu'on est émerveillé. Sauf que ces étoiles-là n'étaient pas dues à un certain Gregory House…

TBC…


Vos avis, vos impressions ?