Une histoire en deux chapitres ? Comme si j'en étais capable !

Joyeux anniversaire Kuroko ! Bonne lecture


Ils entrèrent dans une des chambres de la maison. Kuroko suivit Aomine qui semblait plongé dans ses pensées. Aomine ressassait ses questions, toujours dans le désarroi. Comment n'avait-il pas remarqué? Était-il si proche de Kagami?

- Que se passe-t-il, Aomine-kun?

- Kagami! s'exclama Aomine, le cerveau en fusion.

- Moi c'est Kuroko.

- Oui, je sais! souffla Aomine, s'écroulant sur une chaise couverte d'habits. C'est Kagami mon problème…

Kuroko se doutait de ce qu'il se passait, Kagami lui avait raconté son dilemme il y a un moment, mais il n'avait pas l'intention de révéler qu'il était dans la confidence.

- Je t'écoute, déclara-t-il.

- Pff… ça fait un an que je parle à des gens sur les réseaux, et je me sentais super proche d'eux. Vraiment, je me confiais à eux, on discutait, on rigolait, je les considérais comme de vrais amis. Même plus, ajouta-t-il dans un murmure.

Kuroko haussa discrètement les sourcils mais ne releva pas, pour l'instant c'était ce que Kagami lui avait raconté.

- Mais voilà… Ce soir j'ai découvert que Kagami était la personne derrière les deux comptes, conclut-il en secouant la tête.

- Et tu lui en veux?

- Je sais pas… Nan? J'en sais rien, c'est pas la question! s'exclama-t-il en se prenant le visage dans les mains. Maintenant je suis perdu… Je sais pas qui est le vrai Kagami. Je sais pas s'il m'a menti pendant tout ce temps ou si c'est moi qui ne l'ai pas compris dès le début.

Kuroko hocha lentement la tête. Il aurait cru qu'Aomine serait plus énervé de savoir qu'il lui avait menti, mais il été agréablement surpris par les réflexions de son ami.

- Et comment puis-je t'aider?

- Tu le connais mieux que tout le monde, non? Comment est-ce qu'il est dans la vie de tous les jours?

Kuroko regarda dans un coin de la pièce et s'attrapa le menton, réfléchissant à la question. Il connaissait évidemment son ami sur le bout des doigts, mais cela rester compliqué de leur décrire en quelques mots.

- Il est passionné, il est incapable de faire les choses à moitié, il faut toujours qu'il se donne à fond physiquement pour être satisfait. Il vit toujours tout au maximum et chaque défaite personnelle le pousse à se réformer. Il ne réfléchit pas beaucoup et il laisse ses émotions parler pour lui. Il est sincère et il ne mâche pas ses mots quand quelque chose lui déplait. Pourtant, il se renferme quand il a des problèmes et il essaie de les régler par lui-même avant de parler à quelqu'un. Il n'est pas habitué à s'exprimer sur ses sentiments et il a du mal à prendre l'affection. Il est très loyal envers ses amis et il ne perd pas ses sentiments pour quelqu'un même s'il ne les a pas vu depuis des années.

Aomine écoutait religieusement son ami. Certaines analyses lui faisaient penser au basketteur qu'il connaissait, tandis que d'autres lui rappelaient ses correspondants. Peut-être qu'il n'y avait pas un Kagami ou un autre, peut-être qu'il était la même personne. Au fond, il aimait penser que Kagami le détestait parce que ça lui donnait une excuse pour lui rendre la pareille, couvrant sa jalousie injustifiée. En dehors du terrain, Kagami ne lui montrait une agressivité que quand il la motivait.

Il était difficile d'admettre que Kagami pouvait être l'homme qu'il avait toujours cherché, mais, au fond, Aomine ne pouvait s'empêcher de se sentir rassuré. Les personnes à qui il s'était tant confié existaient vraiment, et elles n'étaient qu'à quelques mètres de lui.

Aomine remercia son ami, et retourna dans le salon, le cœur beaucoup plus léger. Il aperçu Kagami qui se mordillait nerveusement le pouce en regardant son téléphone. Il sortit le sien et vit le «tu m'en veux?» affiché. Il rangea son cellulaire et alla s'installer à côté du rouge qui sursauta. Il ouvrit la bouche pour s'excuser ou pour justifier son geste mais Aomine le coupa.

- Tu fais quelque chose demain soir?

Kagami le regarda quelques instants, les yeux écarquillés, jonglant d'un œil à l'autre.

- D—demain? répéta-t-il.

- Ouais, demain.

- Euh, non, pourquoi?

- On peut faire un basket, enchainer avec un Maji puis aller chez toi et y passer la nuit? demanda-t-il de but en blanc.

Kagami le regarda entre incompréhension et surprise, et hocha doucement la tête.


Je vous donne rendez-vous le 14 février pour la suite (normalement ;))

Des bises et j'espère que ça vous aura plu !