Résumé du dernier chapitre : Byakuya Kuchiki débute un affrontement forcé face au légionnaire Hakuryû, et se trouve sur le point de déclencher un Kurohitsugi.
Pendant ce temps, Ichigo Kurosaki fait face à des tourments intérieurs terribles, en se retrouvant entre le Diable et les souvenirs du Roi des Esprits, faisant tanguer son âme, toutefois résolue à faire changer les choses.
Enfin, les membres de la Brigade d'Expédition faisant face à Höder se retrouvent dans une situation plutôt difficile …
BLEACH — THE DARK AGES
CHAPTER 33 : TOO LATE TO HOPE
Doucement, il s'avançait, tel un prédateur marchant vers une proie sans défense. Le puissant et cruel Général Höder apportait dans son sillage un vent de malheur, et son sabre soulevé, dégageant cette aura si malsaine, s'abattit violemment vers Kiseki Kaneko, qui tenait en plus Arkadi avec elle. Cet acte aurait pu s'avérer décisif, mais la blonde n'avait visiblement pas encore dit son dernier mot. Son Zanpakutô se planta dans le sol, avant qu'une lumière importante ne brille, attirant directement l'attention de son adversaire, lequel ne stoppant pourtant pas son geste.
« — Haimetsu ! clama son opposante. »
Et le sol en-dessous des pieds du Général aux cheveux blancs devint soudainement beaucoup solide, se fissurant irrémédiablement pour se briser, entrainant le subordonné de Sakae dans une chute pour le moins inattendue. Si le Zanpakutô de la Brigadière permettait d'un côté d'apporter un véritable soutien au reiatsu des autres, il pouvait également l'affaiblir. Et ce sol, privé du reiatsu le formant, venait simplement de se désagréger, emportant dans sa destruction le Général.
La lame dangereuse de l'intéressé manqua de peu la gorge de la Shinigami, avant d'être emportée par les lois de la physique. Cependant, un tel coup ne fonctionnera que quelques secondes, le temps pour Höder de se rendre compte de la situation.
Il n'y avait pas une seconde à perdre en plus, et Kiseki utilisa rapidement son shunpô, pour se rapprocher des geôles où les prisonniers croupissaient encore, attachés par des chaînes. Velgrîn, placé non loin de là, devait encore trouver le moyen de se défaire des assauts répétés de Kasumi Kitâko, ce dernier l'empêchant finalement assez ironiquement de rejoindre les prisons, dans un échange de position pour le moins cocasse.
« — Tenez bon ! s'enquit Kiseki, arrivant directement à côté d'Hachigen Ushôda, lequel eu un léger sourire de gratitude.
— Merci … murmura-t-il. Je … commençais à croire que tout était vraiment … fini …
— Tout ira bien. S'empressa de répondre son interlocutrice. »
Sa lame trancha immédiatement tous les liens qui les retenaient. Mais avant même de recevoir des remerciements qui auraient été méritées de la part des autres membres du groupe de Shinigamis, dans un état bien triste, un tremblement qui n'annonçait que le retour de ce terrible ennemi se fit ressentir. Tremblement qui provenait du sol, se situant juste en-dessous des Shinigamis.
« — ATTENTION ! »
Avaient-ils seulement assez de force pour pouvoir bouger ? Kiseki se trouvait dans une impasse pour le moins insurmontable. Et le temps ne jouait pas en sa faveur. En quelques secondes seulement, une violente explosion se produisit, repoussant la Brigadière à quelques mètres plus loin, lâchant au passage Arkadi, lequel chuta lourdement sur le sol encore.
Plus grave encore, Höder avait effectivement effectué son retour … et son épée ensanglantée, venait d'embrocher en plein ventre, le corps du malheureux Hachigen, au regard écarquillé par une effroyable douleur. Sans grand effort, le Général venait de soulever le Vizard par la seule force de cette épée, au-dessus de sa tête.
« — Ces petits pièges n'offriront rien d'autre, Kiseki Kaneko, murmura-t-il, en faisant abondamment couler le sang du Shinigami. »
Il ressentait ce métal froid pénétrer violemment à travers sa chair, déchirant les tissus de son corps … ainsi que cette douleur, qui se répandait comme un virus, à travers son corps entier. Encore à peine conscients, à quelques encablures, Rose Ôtoribashi, Love Aikawa et Kira Izuru assistaient littéralement à une exécution publique. Ils ne pouvaient pas rester plantés là, à ne rien faire … ! Mais où puiser les ressources nécessaires pour relever la tête ?!
« — ARRÊTE ! s'époumona Kiseki, en s'élançant directement vers le Général, pour lui infliger un véritable coup d'épée. »
L'impact n'eut pourtant pas l'effet escompté. Sous l'air hagard de la Shinigami à la chevelure blonde, la main libre de son adversaire venait de stopper son Zanpakutô avec une facilité déconcertante.
« — Vas-tu faire chuter le niveau de mon reiatsu avec ce piètre coup ? »
Une spirale d'énergie violente explosa autour du puissant subordonné de Sakae, avant que Kiseki ne soit rapidement projetée à plusieurs mètres en arrière, en finissant par s'écraser contre la paroi d'un mur, quelques gouttes de sang coulant depuis son front endolori. Reprenant toutefois assez rapidement un petit peu de consistance, la belle Shinigami se redressa. Assez rapidement seulement, pour croiser le regard empli de cruauté et de cynisme du Général.
« —Je t'avais demandé quel subordonné tu souhaitais voir périr en premier, souffla l'intéressé. Prenons celui-ci. »
Dans un geste relativement désespéré, Hachigen cherchait pourtant à se débattre. Il n'utilisait pas réellement de Zanpakutô, alors … une fois libéré des chaînes, il devrait disposer de nouveau de ses facultés … Cependant, l'effroyable douleur à laquelle il se trouvait actuellement confronté, l'empêchait de réagir convenablement, et encore moins de rassembler l'énergie nécessaire pour lancer un sort de kidô, qui aurait été salvateur.
« — SENJÛ KÔTEN TAIHÔ ! »
Un sort de kidô de niveau 91. Kiseki s'était rapidement redressée, son épée en avant. Il fallait agir vite, quand bien même Hachigen pourrait également recevoir de lourds dégâts … il n'y avait pas de choix si elle souhaitait le sauver. De très nombreuses pointes de lumière jaillirent du Zanpakutô, avant de fondre vers l'adversaire, dans un éclat de lumière important. Höder contempla ce sort avec indifférence.
« — Il est trop tard pour espérer. »
L'hémoglobine coulait abondamment, depuis la bouche même d'Hachigen, qui ne put réprimer un terrible hurlement de douleur. Il avait l'impression que son corps se faisait découper sauvagement en morceaux depuis l'intérieur, quand bien même l'épée du Général ne bougeait pas. Sa vision devenue floue ne lui permettait que de ressentir cette affligeante souffrance.
La folie s'emparait même de son cerveau, eut-il l'impression. Quel était donc ce pouvoir, qui le détruisait aussi bien moralement que physiquement … ?
Lorsque la puissante salve de pointes lumineuses atteignit sa cible, Kiseki ne pouvait pas détacher son regard d'autre chose. Elle ne pouvait que le voir, horrifiée par cette scène, sans pour autant réussir à s'en soustraire. Des morceaux de corps, littéralement, tombaient.
L'arme de ce Général provoquait d'immondes blessures internes, qui se répandaient telle une nuée de sauterelles. La violente explosion engendrée par le sort de kidô vint toutefois ramener la Shinigami sur Terre. Secouant négativement la tête, la Brigadière devait rapidement prendre une autre décision, et sans plus tarder.
Parce que l'assaut qu'elle venait de lancer n'avait pas eu les résultats escomptés. Malgré la puissance du Senjû Kôten Taihô … Höder venait de réapparaître, au milieu de ce champ de ruines. Certes, son sang avait coulé, certes, des égratignures ornaient dorénavant son corps. Mais son visage impassible faisait froid dans le dos de son adversaire.
« — Espèce de monstre …
— Je me demande ce que vous comptez encore tous faire, souffla le légionnaire, en avançant vers une Kiseki peu rassurée. Ces prisonniers que vous convoitez … sont-ils si importants ?
— J'effectuerai la mission qui m'a été confiée, rien de plus.
— Peu probable. Quand bien même vous parviendrez à vous échapper, tout ce que vous récolterez seront des Shinigamis inutiles, privés de Zanpakutô … »
C'était donc pour cela qu'il s'en était pris à Hachigen Ushôda … ? Celui-ci était le seul à être en mesure de combattre sans disposer d'épées. Et en effet, dans les alentours, il n'y avait pas de trace des Zanpakutô appartenant aux trois derniers rescapés du Gotei 13. Les concernés se remettaient faiblement du violent impact généré par l'affrontement entre les deux hauts gradés.
Lentement, les paupières de Kira Izuru s'ouvrirent, n'apercevant qu'un flash lumineux et aveuglant. La situation devint rapidement limpide à ses yeux.
Aucun d'entre eux n'avait leur Zanpakutô. Cela ne signifiait pas pour autant qu'ils ne pouvaient rien faire … toussotant légèrement, Kira rampa lentement sur sa droite, s'extirpant des débris générés par le Senjû Kôten Taihô de la Capitaine de Brigade …
« — Capitaine Ôtoribashi … Aikawa-dono … souffla-t-il doucement. Si … si nous ne faisons rien … ils risquent de mourir … par notre faute … »
Sur le champ de bataille avoisinant, Kiseki venait de nouveau d'être violemment projetée, par un coup de genou brutal d'Höder, fracassant ses côtes. En plus de posséder un pouvoir si épouvantable, il se déplaçait rapidement …
« — Capitaine Ôtoribashi … ! Aikawa-dono … !
— J'ai entendu la première fois, Izuru … rétorqua finalement l'intéressé, d'une voix faible.
— Pareil, maugréa légèrement Love, visiblement peu satisfait par la situation. »
Et il y avait de quoi. Hachigen, l'un des Vizards, avait été brutalement massacré juste sous leurs yeux. Adossé sur l'un des murs qui tenaient encore debout, Rose lança un regard un petit peu vague sur le déroulement du combat. Pas de doute possible, le spectre de la défaite planait au-dessus de leurs têtes. Mais avec le peu de forces dont ils disposaient, et sans leur Zanpakutô, comment pourraient-ils seulement essayer de venir en aide ?
La situation leur paraissait totalement désespérée. Était-il vraiment trop tard, pour espérer ?
Dimension Royale — Champ de bataille, en-dessous des Palais …
« — Eh bah … mon pauvre gars. Je crois que l'on va dire que ce combat est terminé, hun ? »
Bleach OST —Soundscape to Ardor
Sarcastique, comme toujours. Ichimaru Gin se tenait droit, son voile blanc se mouvant au gré du vent, son regard fermé posé sur l'homme qu'il affrontait depuis un petit bout de temps maintenant, le bras-droit de Rân, Kengeki Bakheryen.
« — Pour empêcher la propagation de mon poison, tu es allé jusqu'à couper ton bras. Mais ça devient compliqué de combattre, non ?
— Ferme … ferme-là … »
Épuisé et adossé contre le reste d'une maison, anéantie par la bataille, le légionnaire au service de Sakae se trouvait face à une situation qu'il aurait aimé retarder le plus longtemps possible : sa propre extinction. Son sang coulait continuellement, et ses forces le quittaient par la même occasion. Cet adversaire … possédait véritablement une fourberie et une malice effrayante. Pourtant … abandonner tout de suite ne faisait pas partie de ses options. En tant que combattant, il possédait encore une furieuse envie de se dresser contre l'ennemi, dans cette situation désespérée …
Le guerrier serra les dents, en jetant un coup d'œil à son état délabré. Le venin de ce Zanpakutô avait été d'une redoutable efficacité, et l'absence de bras droit ne faisait ici que le confirmer. Tiraillé par une douleur immense, Kengeki devait bien admettre avoir songé à la capitulation. Mais, que changerait-elle ? Non, ces quelques pensées troubles quittèrent rapidement son esprit, alors qu'il venait de se redresser fièrement sur ses deux jambes, Gin ne réagissant guère à ce revirement.
« — Pour l'honneur de ma Générale, j'vais continuer la bataille, tonna-t-il, en prenant son sabre dans sa main gauche.
— La vie est cruelle, non ? lâcha le serpent, d'un air plus sérieux qu'à l'accoutumée. Il y a beaucoup de choses qui ne se passent jamais comme prévu. Je compatis.
— Épargne-moi tes sarcasmes …
— J'ai visé ta main droite avec mon poison, parce que je sais que tu es droitier. Tout ce que tu vas gagner est un beau suicide si tu veux continuer … mais je ne vais pas t'en empêcher. »
Un mort de plus, ou un de moins … la liste des vies prises par ce dangereux Shinigami était presque aussi longue que son Zanpakutô. Kengeki connaissait bien sa réputation, et n'attendait de fait aucune clémence de sa part. Les yeux du légionnaire se plissèrent légèrement, que son sabre tanguait légèrement. Réprimant ce soupçon de douleur rapidement, il se positionna convenablement, en position plus défensive.
« — Huh … un peu de prudence, je comprends. Après tout, les gens évitent en général de sauter droit vers la mort. Est-ce que tu aurais peur ?
— J'trouve que tu l'ouvres beaucoup.
— Ça doit être une des raisons pour lesquelles j'ai fini en Enfer, souffla l'ancien Capitaine, d'une voix plus sombre. Mais tu vas bientôt goûter à la principale. »
Un éclat de lumière. Très rapide. La vitesse à laquelle Shinsô pouvait se déployer pour fuser vers sa proie défiait celle de toutes les autres lames. Réagissant au mieux, Kengeki parvint à placer son arme en opposition, mais ne tarda pas à être rattrapé par les simples lois physiques, dès lors que sa poigne fut insuffisante pour parer efficacement cette attaque.
De nouveau, il fut projeté plus loin derrière, et son épée tomba sur le sol. L'arc qu'il avait également à disposition ne lui servait plus à rien, dans de telles circonstances. Quelques gouttes de sueurs perlèrent de son visage, alors que le bruit des pas d'Ichimaru Gin annonçait une arrivée funeste, ouvrant un passage vers une éternité de souffrance. Une nouvelle lueur blanche vint le transpercer, au niveau de la jambe gauche, arrachant un râle de douleur intense à l'homme aux cheveux ardents, l'empêchant par la même occasion de se relever.
« — Je suis désolé de te faire cette révélation, mais par expérience, l'Enfer n'est pas un endroit très cool.
— Mourir tout de suite … après avoir combattu … ce n'est pas une si mauvaise chose. C'est … à peu de choses près de cette façon que j'imaginais périr. »
Bleach OST — Nothing can be explained (no vocal + Rainy mood)
« À peu de choses près » …
Parce qu'il y avait tout de même quelque chose. Quelque chose de diamétralement différent. Il y avait de nombreuses années, de nombreux siècles … il avait prêté un serment. Un serment sur son âme, sur son corps. Celui de mourir pour une raison, pour une personne.
Il se souvenait de son visage. Il se souvenait de sa démarche gracieuse et arrogante à la fois, un concentré d'assurance et de pouvoir. La raison pour laquelle il avait rejoint la Légion Noire ? Non, cette fois-ci, il n'y avait aucune raison presque classique, d'un sauvetage héroïque de dernière minute, pour lui faire basculer son existence. L'Enfer de la guerre, il l'avait en effet connu, comme tous les autres membres de la Légion Noire. Il l'avait connue, cette sensation de peur face à une adversité monstrueuse.
C'est pourquoi rejoindre les forces qui luttaient contre ce chaos ténébreux fut un choix naturel. Plusieurs philosophies s'offraient à l'humain, lorsqu'il fallait rencontrer un obstacle. Soit l'éviter, soit le surmonter. La deuxième option résultait directement de toute son éducation. Sa famille l'avait élevée comme un guerrier. Alors il avait vécu comme tel, sans rechercher des explications plus poussées. Était-ce là une preuve d'ignorance, une preuve d'un manque cruel de discernement ? Peut-être bien. La réflexion n'avait jamais réellement été son point fort, il devait bien l'admettre …
Mais trouver le bonheur pouvait être possible, sans avoir à philosopher grandement. Une vie simple pouvait le lui offrir. Il s'en souvenait, il s'en souviendrait toujours …
« — Madame ! C'est un honneur !
— Hein ? T'es qui ?
— Kengeki Bakheryen, je suis un nouveau membre parmi vos troupes !
— Ah, d'accord. »
Rân n'avait jamais été une femme avec laquelle il était aisé d'avoir une conversation très sérieuse sur les sentiments. Et cette fois-ci, pour ce gamin sorti tout droit de nulle part et dont elle n'avait quasiment pas conscience de son existence, cela ne changerait rien. Même si pour le coup, il avait eu l'audace de la déranger pendant qu'elle prenait le thé pour cette seule et unique raison.
Pour que leurs regards se croisent, une seule et unique fois au moins. Il avait entendu parler maints fois de cette Générale surpuissante, capable de dresser des démons tout-puissants pour en faire de véritables armes. Et il admirait la puissance. C'est également en partie pour cette raison que la perspective de combattre sous le joug de la déesse Sakae lui plaisait. Coupable, il devait bien l'admettre, d'un attrait pour la puissance, Kengeki ne s'en portait pas plus mal. Il y avait des choses qui attiraient naturellement les individus, et chacun disposaient de ses propres centres d'intérêts.
Jusqu'au jour fatidique où la main du destin se refermerait sur lui, il y avait deux choses qu'il aimerait accomplir. La première concernait un aspect plus général de son existence : se faire un nom dans la Légion Noire. Et la seconde lui paraissait autrement plus importante : se faire un nom aux yeux de sa supérieure hiérarchique. C'est pourquoi il avait lutté. C'est pourquoi il avait fait tant d'efforts, bravé tant de dangers pour gravir les échelons, et finalement être capable de se tenir aux côtés de la Générale Rân. Existait-il réellement à ses yeux ?
Quand bien même il avait finalement réussi à devenir son bras-droit, elle ne se confiait jamais à lui. Elle ne lui parlait jamais d'elle, et ne lui demandait jamais de faire de même. Une relation platonique, de maîtresse à subordonné, et rien de plus. Bien sûr, avec leurs caractères respectifs, cette relation apparaissait cordiale.
Mais il aurait tellement … tellement aimé lui dire simplement, qu'il était prêt à mourir pour elle. Jamais, il n'avait su trouver la force nécessaire pour le faire. Et au final, cela allait-il changer quoi que ce soit ?
« — Une dernière volonté ? »
La voix de Gin le ramena à la dure réalité. Celle qu'il cherchait vainement à fuir, moralement parlant. Shinsô se trouvait pointé dans sa direction, prêt à l'expédier directement dans un monde plus malheureux encore.
« — … Je n'ai pas encore dit mon dernier mot, martela l'intéressé, en se redressant brutalement, surprenant presque son adversaire sur le coup. »
Alors il lui restait suffisamment d'énergie pour entreprendre des manœuvres suicidaires ? L'ancien Capitaine fronça légèrement les sourcils, avant de lancer à l'assaut son épée, qui s'allongea instantanément pour de nouveau, faire verser une nouvelle coulée de sang macabre. En plein ventre cette fois-ci, le légionnaire venait d'être empalé par le Zanpakutô de son adversaire, qui finit par le plaquer directement sur un mur, situé à une dizaine de mètres de distance.
Là-bas, il achevait péniblement son existence, sous le regard froid de son bourreau. Gin finit par faire revenir Shinsô à sa forme de base, laissant lourdement tomber Kengeki sur le sol, se baignant progressivement dans une mare maculée de rouge. Pendant quelques secondes, l'ancien renégat contempla littéralement ses méfaits, sans dire un mot … jusqu'à ce qu'une voix ne vienne interrompre le flot de ses pensées noires.
« — Gin.
— Ah, Rangiku. Je me demandais si tu n'étais pas morte.
— Très amusant, soupira légèrement l'intéressée, toujours voilée en blanc. Est-ce que … ça va ?
— Bizarre cette question, déclara l'albinos, en haussant les épaules. Où sont plutôt ces chers Vizards ?
— Hiyori Sarugaki est hors de danger je pense. Mais je ne soigne pas si bien que ça, donc autant les faire rentrer ... où est mon Capitaine, sinon ?
— Oh, il est parti devant. Son corps est peut-être caché par une pierre.
— T'es pas marrant.
— Tu me l'as déjà dit. Allons-y plutôt avant qu'il ne soit trop tard. Ou plutôt … pourquoi tu ne rentres pas à la maison ? Tu ne vas pas servir à grand-chose sur le champ de bataille. »
Arquant un sourcil, presque en forme d'insolente assurance, Rangiku décida de prendre les devants, sous l'œil perplexe de son plus vieil ami. Ce dernier, après quelques brèves secondes de silence, décida de nouveau de reprendre sa marche en avant …
La dernière victime n'avait pas encore rendu son dernier soupir. Mais c'était dorénavant tout comme. Le goût amer de l'humiliation se mêlait à celui du sang, dans sa bouche. Faiblement, Kengeki redressa la tête, pour apercevoir l'ombre de son ennemi s'éloigner lentement, en compagnie de cette femme Shinigami. Et sa vision, de plus en plus floue lui indiquait que l'heure sonnerait fort bientôt. La douleur oppressante de la dernière blessure lui donnait également une étrange impression de déjà-vu. Était-ce encore le poison de Shinsô qui œuvrait à sa destruction ?
« — Pardon … M'dame … »
De loin, surplombant le champ de bataille, un regard vert observait silencieusement les événements survenant en contrebas. Accoudée sur une rampe, la Générale de l'Ombre Rân, affichait une mine relativement neutre compte-tenu de son tempérament ordinaire. Son bras-droit venait d'être éliminé, sans opposer une résistance héroïque. Lentement, la jeune femme ferma ses paupières.
« — Bye, Kengeki. C'était sympathique.
— Hey, Ranny …
— Que fais-tu encore ici, Brynhild ? Nous sommes envahis je te signale.
— Mmh …
— Rejoins donc ton poste. J'ai aussi affaire. »
La Valkyrie, récemment arrivée, lança un coup d'œil dubitatif à sa camarade. Perdre des soldats donnait toujours une impression amère, quand bien même Brynhild devait admettre que pour sa part, la disparition des subordonnés devenait presque monnaie-courante. Malgré tout …
C'était vraiment triste, de perdre la vie …
Dimension Royale — Zone de soins de l'empire.
Durant des mois, Byakuya Kuchiki avait perfectionné chacune de ses aptitudes. Que ce soit au kidô, que ce soit son Zanpakutô ou même ses capacités physiques, le noble avait fait le serment solitaire de devenir plus puissant. Pour que les joutes menées contre l'ennemi ne ressemblent plus jamais à ce calvaire vécu, lors du combat contre le Cavalier de la Guerre. Avant de croiser peut-être un jour le regard de ce dernier, il allait employer à loisir tous les progrès effectués face à cet homme si atypique, prénommé Hakuryû.
Et cela commençait tout de suite, par l'emploi d'un Kurohitsugi particulièrement puissant. La pièce entière semblait baignée dans une obscure lueur, presque angoissante, et complètement antithétique aux pouvoirs du Senbonzakura du Shinigami à la chevelure ébène. D'un geste rapide de la main, l'ancien Capitaine fit également abattre le pouvoir de son Shikai, à l'intérieur du cercueil. Sans visibilité, il ne pouvait pas prétendre voir ce qui advenait de cette offensive. Allait-il pouvoir le blesser efficacement ? Rien n'était moins sûr. Mais dans la situation actuelle, l'attente s'imposa comme la seule option. Tout du moins, pendant un certain temps seulement. Jusqu'à ce que l'air entier ne vibre littéralement, arrachant un soupçon de surprise au regard d'ordinaire froid du Shinigami.
Bleach OST — A06
Une lumière intense commençait à émerger, recolorant le cercueil noir lancé par Byakuya sur son opposant … et rapidement, des craquelures se firent visibles, en même temps qu'une intense pression provenant de l'intérieur du bakudo. Quelques secondes après, le Kurohitsugi implosa littéralement, laissant s'échapper une impressionnante colonne de lumière, se déversant dans tous les environs. Par réflexe, Byakuya plaça d'abord son bras gauche en face de son visage, pour ne pas être aveuglé par un tel déferlement d'énergie.
Bien rapidement toutefois, il se rendit compte que cette masse surpuissante commençait à le repousser en arrière. Décidé à ne pas laisser les événements dicter son destin, le puissant Shinigami leva sa main gauche face à lui.
« — Bakudo n°81 : Dankû. »
L'épais et rassurant mur translucide se forma rapidement, offrant une barrière plus crédible au noble et amortissant plutôt efficacement tout ce qui secouait actuellement l'atmosphère. Reprenant sa consistance habituelle, le noble porta son regard gris sur le responsable de ce vacarme.
Au milieu de cet intense halo de lumière —qui commençait toutefois déjà à décliner— se tenait Hakuryû. Et il n'avait visiblement pas la moindre égratignure, que ce soit à cause des lames quasiment invisibles de Senbonzakura, ou à cause de son puissant Kurohitsugi. Vraisemblablement, vaincre cet adversaire serait encore plus périlleux que ce qu'il avait imaginé.
« — C'était un enchaînement rapide et très puissant, murmura l'ombre, qui devenait progressivement plus claire. Mais vous avez manqué votre coup, Kuchiki Byakuya.
— Épargne-moi ce genre de propos, lâcha doucement le noble, la lumière de Senbonzakura revenant entourer son corps, comme une protection préventive.
— Craindriez-vous de perdre ce combat ? C'est normal. Chacun d'entre nous prions plus ou moins consciemment pour éviter la défaite. Je le fais moi-même. Parfois cela fonctionne … et parfois non.
— Ça ne m'importe pas, déclara froidement son adversaire, en soulevant Senbonzakura au-dessus de sa tête. »
Comment cet homme avait-il pu s'en tirer sans le moindre dégât ? Il fallait trouver une autre approche pour parvenir à le vaincre dans ce cas-là. Aussi puissant pouvait-il être … il y avait forcément une façon de l'éliminer. Le sceptre du légionnaire frappa de nouveau sur le sol, causant de nouveau une forte agitation dans les alentours : les « grilles » ayant quadrillé le secteur s'illuminèrent rapidement, avant qu'une fois de plus, des centaines de pieux lumineux ne viennent s'abattre droit sur l'intrus.
Observant brièvement les alentours pour chercher la moindre échappatoire, Byakuya ne tarda pas à conclure qu'il n'y avait aucune façon d'éviter cet assaut omnidirectionnel.
« — Gôkei. »
Sous l'œil calme de son adversaire, le noble s'enveloppa d'une grande sphère lumineuse qui servit également de bouclier, lui permettant ainsi de parer cet assaut rapide.
« — C'est impressionnant, concéda Hakuryû. Je ne savais pas que cette technique pouvait être déployée en Shikai. Cependant … tu ne devrais pas sous-estimer la force de ces pics de lumière. Je ne pense pas que ta sphère puisse tenir la cadence encore très longtemps. »
Cet individu ne pouvait-il pas faire une phrase simple ? Cette propension à parler aussi longtemps commençait à ennuyer fortement Kuchiki Byakuya. Même si pour l'heure, ce dernier devait surtout réussir à s'échapper de sa propre prison lumineuse.
Malgré tout, Hakuryû disait vrai : son Gôkei ne pourrait pas tenir. Le capitaine ferma lentement les paupières. Il fallait se concentrer, dans cette situation. Percevoir à quelle vitesse les pieux frappait contre son Gôkei. Il devait bien admettre qu'entre chaque impact, il n'y avait que d'infimes secondes qui s'écoulaient. Cette attaque était très rapide …
Mais il pouvait l'être encore davantage.
« — Utsusemi. »
Un mouvement risqué, mais qui devait porter ses fruits. Contre un tel adversaire, rester sur la défensive n'apporterait rien sinon une défaite à petit feu, assurément. Et sous l'œil plutôt surpris du subordonné de Sakae, l'homme à la longue chevelure ébène disparut, s'extirpa de son propre halo de lumière, et traversa l'espace le séparant d'Hakuryû, en un temps record.
Quelques gouttes de sang témoignaient toutefois du fait que même l'Utsusemi ne permettait pas l'impossible. Et quelques autres gouttes de sang, témoignaient du fait que cette fois-ci, la lame de Senbonzakura, dans une forme lumineuse et immatérielle, venait d'atteindre sa cible, en partie tout du moins : le flanc gauche d'Hakuryû laissait apparaître une tâche rougeâtre, tandis que son assaillant se trouvait maintenant dans son dos.
« — Fantastique, murmura l'homme à la chevelure blanche, dos à son adversaire. Vous avez réussi à vous épargner la plupart des dégâts … et à me toucher avant même que je ne puisse réagir convenablement. »
Lentement, Kuchiki Byakuya se retourna. Il n'avait pas été particulièrement maître de son destin sur cet acte-là, ces louanges ne lui paraissaient pas réellement pertinentes. Mais au moins avait-il réussi à l'atteindre. Cet adversaire se déplaçait à une allure redoutable, mais ses capacités de réaction pouvaient être prises à défaut. Cette information était toujours bonne à prendre.
Cependant … ce qui ennuyait le Shinigami résidait justement dans la réussite de cette offensive. Car elle s'avérait en somme toute relative.
« — Ce n'est pas ton flanc que je visais en réalité, articula lentement l'homme qui fut Capitaine au Seireitei.
— Je le sais bien, affirma en retour son opposant, en se tournant dans sa direction. C'est pour cela que j'ai dit que je n'avais pas pu réagir ''convenablement''. Cela dit … vous êtes un adversaire digne de votre réputation, Kuchiki Byakuya.
— Et où veux-tu en venir ?
— Voyez-vous … j'avais émis le souhait de limiter les destructions dans cet endroit. C'est pourquoi j'ai dressé ces protections sur lesquelles vous évitez soigneusement de mettre les pieds. »
Il ne saisissait toujours pas les propos énigmatiques de cet homme, mais Byakuya Kuchiki sentait naître au fond de lui une méfiance plus grande encore qu'auparavant. Hakuryû se positionna droit face à lui, ses yeux purs et luisants légèrement se posant sur lui, tandis que le sceptre s'illumina intensément.
« — Je vois que vous ne saisissez pas particulièrement, sourit le légionnaire, son crâne de dragon dissimulant légèrement son regard. Alors laissez-moi vous expliquer simplement mes pensées.
— ''Simplement'' … ironisa légèrement le Shinigami, d'un air pourtant assez neutre.
— Je comptais vous vaincre en minimisant les destructions. Mais les Shinigamis sont valeureux. Alors j'offrirai mon pouvoir en guise de respect … et je devrais présenter mes excuses à la déesse Sakae pour les dégâts occasionnés. »
Soudainement, la pression dans l'atmosphère devint différente. Byakuya constata rapidement que les grilles de lumières entourant tout le secteur commençaient à s'effacer. Plus encore, elles formaient des particules de lumière qui revenaient accroître le reiatsu de cet homme. Un reiatsu qui commençait à devenir de plus en plus grand.
La lumière qui s'échappait de son corps ne tarda pas à devenir rapidement aveuglante. Et tout autour, les meubles, les murs, le plafond, le sol … tous tremblèrent. Des fissures diverses se créèrent instantanément, des pierres se détachaient du mur …
Les yeux de Byakuya ne pouvaient masquer une surprise. Telle était l'étendue des pouvoirs de cet homme … ?
« — Je pense que vous ne devriez pas tarder à vous en rendre compte, Byakuya Kuchiki.
— M'en rendre compte … ?
— La nature de mes pouvoirs, souffla son interlocuteur, en frappant le sol de son sceptre. Ma propre nature. »
Le plafond de cette pièce finit par s'écrouler, devant l'accroissement de ce pouvoir. Les yeux rivés et écarquillés vers ce déferlement terrible de lumière, Byakuya Kuchiki ne réagit même pas à ces grosses roches, qui chutèrent à quelques mètres de lui. Parce que son instinct lui donnait un tout autre type d'information. Il lui donnait un tout autre type d'information, tout comme sa mémoire et ses sens.
« — Vous avez déjà ressenti ce type de pouvoir, c'est une évidence … »
La pression devenait plus forte. Encore plus forte. Le Shinigami reculait malgré lui, repoussé par une aura surpuissante, son voile s'agitant devant une telle propagation d'énergie.
« — Ne me dis pas que … tu es … un Dieu … ?! s'enquit le Capitaine, les yeux écarquillés de surprise. »
Two Steps From Hell — Archangel [Nightcore 0'-2'20]
À l'extérieur de ces murs, l'atmosphère elle-même commençait à changer. Une lumière se dégageait du palais. Une lumière qui gagnait de plus en plus de place. Une lumière qui attirait de plus en plus l'attention, scintillant au milieu de l'obscurité d'un avenir incertain. Et brutalement, les choses s'accélérèrent. Une gigantesque colonne de lumière blanche explosa, faisant trembler l'atmosphère dans les alentours.
Momentanément, les affrontements en contrebas se stoppèrent. Les regards étaient rivés sur cette colonne de lumière qui atteignit les cieux nuageux, pour les éclairer momentanément. Placée plus loin, sur son trône, Sakae plissa légèrement son regard. Les affrontements prenaient dorénavant une nouvelle tournure …
Dans les cieux, le navire de la Brigade d'Expédition ressentait presque les tremblements de l'atmosphère. Séria Alario, Tekketsu Shiba et Fuyuki Keshô pouvaient en tout cas apercevoir aisément cette lumière d'une rare intensité s'élever avec une fierté ostentatoire.
« — Qu'est-ce que c'est que ce délire ?! s'esclaffa le chef des opérations militaires. Ne me dîtes pas que les Généraux et les Valkyries possèdent un pouvoir pareil ?!
— Je ne sais pas, tempéra Fuyuki, mais si nous continuons d'avancer dans cette direction, nous risquerions d'avoir des dégâts.
— Ne change pas de cap, déclara calmement Séria, les bras croisés. Je ne sais pas exactement de ce qu'il s'agit … mais cela ne devrait pas non plus durer très longtemps. »
Bien plus loin encore, la lumière illuminant l'obscurité se faisait voir. Une femme à la longue chevelure blanche stoppa sa marche pour contempler ce rayon touché par la Grâce, et décorant de nouveau un paysage devenu terne.
Pour Kuchiki Byakuya en revanche, cette scène jouée face à lui ne lui offrait aucune envie d'une quelconque contemplation. Le noble reculait inexorablement, malgré ses efforts pour garder son équilibre. Face à lui, Hakuryû se tenait plus droit que jamais, une aura immense qui ne faisait que grandir.
La pièce ne ressemblait déjà plus à grand-chose, et le plafond n'existait plus, laissant une vue presque parfaite sur les cieux illuminée.
En plantant finalement Senbonzakura dans le sol, le Shinigami parvint à se stabiliser. Plus il l'observait, et plus l'ancien Capitaine de la Sixième Division s'en convainquait : l'aura de cet « homme » … se rapprochait indéniablement de celle dégagée par les dieux de la Division Zéro.
Mais comment était-ce possible … ? Les divinités des Zanpakutô Royaux formaient un cercle fermé, qui expliquait l'équilibre du monde. Elles représentaient les éléments. Qui plus est, ces dieux ne pouvaient apparaître que temporairement. Alors que lui … ?
« — L'inquiétude est légitime, Kuchiki Byakuya. »
Un tel opposant ne pouvait pas être combattu sans les pleins-pouvoirs. Il ne fallait pas céder à la surprise, et encore moins à la panique. Des adversaires puissants, il allait devoir en combattre pour faire basculer le sort du monde. Lentement, Byakuya ferma doucement les paupières, comme pour reprendre un peu de self-control.
« — Bankai, murmura-t-il.
— Oui, utilisez tout votre pouvoir. Voyons voir … jusqu'où la détermination des Shinigamis peut-elle aller.
— Senbonzakura Kageyoshi.
— Mon nom est Hakuryû. Je suis le guérisseur de la Légion Noire … ainsi que le Dieu de la Lumière. »
Le sceptre venait d'être planté littéralement sur le sol, de sorte à ce que l'autoproclamé Dieu ne lève sa main droite, provoquant une agitation immédiate de son aura dans son dos, laquelle ne tarda pas à se réunir pour former une gigantesque main composée exclusivement de lumière.
Dans un décor paradoxalement apocalyptique, où les pierres fusaient dans tous les sens, Byakuya Kuchiki se positionna de nouveau droit. Sa propre lueur blanche faisait pâle figure à côté de cette tempête blanche, mais il n'avait jamais été le type d'homme à reculer devant l'adversité.
Il n'avait pas peur d'affronter un dieu. Et il allait le montrer.
NEXT CHAPTER : THE GOD OF LIGHT
Signification des noms :
Haimetsu : Déclin.
Les coulisses du Chapitre — « Comment les Hollows espionnent les Shinigamis ? »
Grimmjow Jaggerjack : Comme ta mère !
Journaliste : D'accord mais sinon … ?
Grimmjow Jaggerjack : Comme ta mère !
Starrk Coyote : Moi je n'ai jamais espionné les Shinigamis car c'est une activité bien trop ennuyeuse.
Grimmjow Jaggerjack : Comme ta mère !
Starrk Coyote : Grimmjow, si tu insultes ma maman je vais te le faire regretter.
Grimmjow Jaggerjack : Comme ta mère !
Starrk Coyote : …
Journaliste : Bon, heureusement que j'ai reçu une vidéo de la part de Sôsuke Aizen pour savoir la vérité …
De retour chez lui …
Voix d'Aizen sur la vidéo : Nous sommes heureux de vous annoncer que cette vidéo n'est pas truquée.
Journaliste : Merci.
Voix d'Aizen sur la vidéo : Inutile de me remercier car je le fais de bon cœur.
Journaliste : P-Pardon ? Comment une vidéo déjà enregistrée peut me répondre ?
Voix d'Aizen sur la vidéo : Comment ? Et si tu faisais un tour dans la télévision également ?
Une lumière sort de l'œil d'Aizen et le journaliste est immédiatement transporté !
Journaliste : Que s'est-il passé ?!
Voix d'Aizen sur la vidéo : Te voilà maintenant dans le monde fabuleux de Bleach. Tu resteras enfermé ici pour l'éternité si tu ne parviens pas à remarquer comment les Hollows espionnent les Shinigamis ici.
Journaliste : Q-Quoi ?!
Voix d'Aizen sur la vidéo : C'est ton châtiment. Être trop curieux est une chose passible de mort. J'ai peur de prendre une douche sans que tu n'essaies de rentrer dorénavant.
Journaliste : Mais c'est n'importe quoi … !
Voix d'Aizen sur la vidéo : Trêve de bavardages maintenant ! Adieu ! Accomplis ta mission ou tu resteras enfermé ! Un indice de bon cœur parce que je suis beau : à chaque fois qu'il y a un Shinigami, un Hollow n'est pas loin. Ou presque. Ou parfois. Allez à plus.
Journaliste : Ça ne m'aide pas !
Mais le journaliste devait bien accomplir sa mission s'il voulait sortir d'ici … alors son voyage commença …
Journaliste : Ah ! Mais c'est Kurosaki Ichigo !
Ichigo Kurosaki : Qui es-tu et que veux-tu ?!
Journaliste : Mais c'est moi, le Journaliste … je suis apparu dans énormément de previews, surtout dans Rising Hell !
Ichigo Kurosaki : Mais de quoi tu parles ?! Je ne lis pas cette fic de merde moi, moi j'aime Shinigamis' Ending : Fallen Era ! Alors dégage !
Journaliste : Non vous devez répondre à ma question !
Ichigo Kurosaki : Jamais de la vie !
Ichigo part. Le journaliste regarde aux alentours … et plus loin, un homme se trouve au milieu de la rue.
Journaliste : Euh …
Ulquiorra Schiffer : Cesse de me déranger. Je suis en train d'espionner les Shinigamis.
Journaliste : Faudrait peut-être … vous cacher ?
Ulquiorra Schiffer : C'est ridicule. Pourquoi me cacher ? Je suis fier de moi et de mon corps.
Journaliste : …
Ulquiorra Schiffer : Plus qu'Ichigo Kurosaki.
Journaliste : D'accord, d'accord … mais peut-être que vous allez être moins facilement repérable ?
Ulquiorra Schiffer : Je ne veux pas être moins facilement repérable. Je veux être Ulquiorra Schiffer. Et je suis Ulquiorra Schiffer.
Journaliste : …
Le journaliste décide de partir.
Journaliste : Excusez-moi, ne vous sentez pas espionnée actuellement ?
Yoruichi Shihôin (mange comme une sauvage) : Nan. Mmmh. Par contre j'me suis fait démontée et j'aime pas ça.
Journaliste : Ah ! Vous lisez The Dark Ages alors ?!
Yoruichi Shihôin : De quoi tu parles ? Moi je te parle d'Aizen là. Il m'a battue avec sa tête d'Alien là, j'arrive pas à le croire. C'bizarre que personne ne se soit donné à fond contre lui d'ailleurs mais bon.
Journaliste : …
Le journaliste tourne la tête et …
Journaliste : Encore vous ?!
Ulquiorra Schiffer : Tais-toi, humain.
Journaliste : Mais votre tentative d'espionnage ne peut pas fonctionner, c'est ridicule !
Yoruichi Shihôin : De quoi tu parles ?
Journaliste : De lui ! Ulquiorra Schiffer !
Yoruichi Shihôin : Dents Tranchantes est mort !
Journaliste : … ?
Yoruichi Shihôin : Je veux dire, Ulquiorra Schiffer. Il a été emporté par la grande poussière. Et puis j'vois personne là.
Ulquiorra Schiffer : Si. Je suis là. J'vais t'exploser ta face si tu ne me réponds pas.
Journaliste : C'est étrange …
Yoruichi part en chantant.
Ulquiorra Schiffer : Tout le monde m'ignore. Le monde est cruel.
Ulquiorra se déshabille soudainement et grandit de dix mètres !
Journaliste : Heu …
Ulquiorra Schiffer : WAAAAAH ! WAAAAAH !
Un coup de poing est donné au journaliste, qui meurt.
Plus tard …
Aizen Sôsuke : Alors ? Déjà, pourquoi êtes-vous vivant si vous êtes mort ?
Journaliste : J'sais pas …
Aizen Sôsuke : Vous voyez mon ami. La logique des choses est toute simple. Comprenez-vous ?
Journaliste : Quoi ?
Aizen Sôsuke : Les Hollows sont des êtres bien trop cons pour espionner qui que ce soit. Sans moi, il n'y aurait même jamais eu de plan.
Journaliste : Ah. Ok. On peut couper maintenant ? J'en ai marre et je crois que je vais te défoncer si on reste là.
Aizen Sôsuke : Ce serait drôle de te voir essayer.
Journaliste : MAIS ARRÊTE DE PASSER DU VOUVOIEMENT AU TUTOIEMENT J'EN AI MARRE !
Aizen Sôsuke : Comme une mare d'eau ?
Journaliste (pousse un hurlement et frappe avec un coup de poing) : FERME-LA !
Aizen enlève une mèche de ses cheveux et la place en opposition. Les yeux du journaliste s'écarquillent !
Journaliste (dont le poing est stoppé par la mèche) : J'avais mis toute ma force dans ce coup de poing !
Aizen Sôsuke : Smogo, attaque Détritus !
Journaliste : …
Ichimaru Gin arrive et vomit sur le journaliste.
