Chapitre 39 : La Bataille de Londres
Londres était en feu. Les rues autrefois bondées de vie étaient maintenant plongées dans le chaos, infestées de goules et de vampires, tandis que les cieux, sombres et lourds, semblaient peser sur la ville. Les bâtiments religieux, transformés en forteresses, abritaient des civils terrifiés, protégés par les prêtres et les agents d'élite du MI6. Des silhouettes armées patrouillaient, des rituels de protection s'érigeaient dans les coins sacrés. À l'extérieur, le rugissement de la guerre résonnait, entrecoupé des cris des goules et des hurlements des vampires.
Le Major, leader impitoyable de Millénium, observait tout cela depuis son poste d'observation, au sommet d'un bâtiment à moitié effondré, offrant une vue parfaite sur la destruction qu'il avait orchestrée. Les flammes léchaient l'horizon, et son visage, habituellement jovial, se durcissait, marqué par une colère glaciale. Son sourire constant, qui habituellement masquait ses véritables émotions, s'effaça lentement. La situation ne se déroulait pas exactement comme prévu.
« La Justice League Dark... » murmura-t-il, ses yeux se plissant de mépris. « Ils se croient invincibles, mais ils n'ont pas encore rencontré mes armes les plus précieuses. »
À ses côtés, dans l'ombre, se tenait Walter C. Dornez. Ses cheveux blancs étaient tirés en arrière, son expression décontractée trahissant une confiance inébranlable. Son regard acéré balaya les ruines en contrebas. Il savait exactement quel carnage il allait semer. En tant qu'ancien agent du MI6, il connaissait cette ville. Maintenant, en tant que vampire sous les ordres du Major, il allait la détruire.
« Le MI6 ne se souviendra même plus de ce que j'étais. Tout ce qu'ils verront, c'est la mort qui marche, » dit-il, ses doigts effleurant ses fils tranchants.
Le Major se tourna vers lui, un sourire cruel revenant effleurer ses lèvres.
« Walter, je compte sur toi pour montrer à ces héros ce qu'il en coûte de se mettre en travers de Millénium. »
Walter hocha légèrement la tête, puis tourna les talons sans un mot, se fondant dans l'obscurité de la nuit. Il savait exactement où il allait : vers Circé, Carrie, Zatanna, et John Constantine. Quatre des membres les plus puissants de la Justice League Dark. Pour lui, cela n'était qu'un défi de plus à relever.
De l'autre côté de la pièce, une silhouette plus massive émergea des ténèbres : The Captain, vêtu de son uniforme nazi blanc immaculé, un colosse silencieux au visage impassible. Ses mouvements étaient lents mais mesurés, chaque geste révélant la puissance qu'il contenait. Le Major jeta un regard vers lui, une admiration silencieuse dans ses yeux.
« The Captain, » dit-il d'une voix lourde de sens, « toi, tu vas t'occuper de Wonder Woman. Montre-lui que même une Amazone n'est pas à la hauteur de Millénium. »
The Captain ne répondit pas. Il ne répondait jamais. Mais son regard trahissait sa détermination. Il ajusta sa casquette et se retourna, disparaissant dans la nuit, prêt à affronter l'un des guerriers les plus redoutables de cette époque.
Le Major resta seul un instant, contemplant les flammes de Londres, son sourire malsain se raffermissant.
« Je leur enverrai mes deux meilleurs soldats... et je les regarderai s'effondrer, un par un. »
La tension était palpable. Tandis que Walter s'approchait de la position de la Justice League Dark, et que The Captain prenait la direction de Wonder Woman, un calme sinistre s'abattait sur Londres. Les rues, silencieuses pour un bref instant, se préparaient à être le théâtre d'un des combats les plus violents qu'elles aient jamais connus. Le Major, quant à lui, savourait déjà sa victoire à venir, observant son plan se dérouler avec une précision méthodique.
Millénium était prêt à frapper.
Walter C. Dornez se déplaçait comme une ombre sur les ruines de Londres, un sourire cynique flottant sur ses lèvres. Son regard glacial balayait la scène devant lui, là où les membres de la Justice League Dark se tenaient prêts à l'affronter. Son ancien statut d'agent du MI6 était maintenant une lointaine mémoire, remplacée par l'exaltation froide d'un prédateur immortel. Il n'avait plus rien d'humain.
Il leva légèrement la main, et presque instantanément, des fils d'argent jaillirent de ses doigts. Ils étaient si fins qu'ils semblaient invisibles, mais leurs capacités létales ne faisaient aucun doute. Ils pouvaient découper à peu près n'importe quoi – métal, chair, os. Ce soir, ils allaient goûter au sang de ceux qui osaient se dresser contre Millénium.
Circé prit la première initiative, levant une main gracieuse en murmurant des incantations antiques. Des éclats lumineux émanaient de ses paumes, et l'air autour d'eux vibra d'une énergie mystique. Les lames de Walter fusèrent vers elle, aussi rapides que l'éclair. Zatanna, se tenant à ses côtés, réagit à temps, prononçant des mots à l'envers pour invoquer un bouclier d'énergie magique. Le choc entre les fils tranchants et la barrière fut si puissant que des étincelles crépitèrent dans l'air, illuminant brièvement les visages des héros.
« Misérable vermine, » murmura Walter, les yeux plissés par la concentration. « Vous n'avez aucune idée de ce que vous affrontez. »
Sans laisser à l'équipe le temps de respirer, Walter projeta ses fils à nouveau, les contrôlant avec une précision mortelle. Chaque mouvement était calculé, implacable. Constantine, de son côté, fouillait nerveusement dans sa veste, sortant une poignée de charmes ensorcelés. Il les lança au sol avec un air nonchalant, comme s'il tentait de détourner l'attention.
« Oh, les enfants, j'espère que vous avez bien étudié vos manuels de magie, parce que ce type ne plaisante pas », grommela Constantine, ses yeux bleus perçant le chaos.
Carrie Belmont, bien que jeune, se tenait droite, ses yeux braqués sur Walter. La bataille faisait rage autour d'elle, mais elle sentait que l'heure était venue pour elle de prouver sa valeur. Les souvenirs de son affrontement avec Freddy étaient encore frais dans son esprit, et elle savait qu'elle pouvait se battre. Ses mains tremblaient légèrement, mais elle fit appel à sa détermination.
Walter repéra son hésitation et, comme un loup flairant la faiblesse, il fonça sur elle, ses fils tourbillonnant autour de lui dans un tourbillon mortel.
« On commence par toi, gamine », murmura-t-il d'une voix menaçante.
Mais Circé intervint avant qu'il ne puisse l'atteindre. Elle déchaîna une vague d'énergie mystique qui fit éclater les fils d'argent autour d'elle, coupant momentanément l'attaque de Walter. Pourtant, ce dernier resta imperturbable, son sourire narquois figé sur son visage.
Zatanna joignit ses forces à celles de Circé, prononçant un sort en latin pour renforcer leur défense. Des boucliers de lumière dansèrent autour d'eux, protégeant leur équipe des attaques incessantes de Walter. Mais Walter était un maître tacticien. Il observa attentivement les mouvements de ses adversaires, cherchant la moindre faille.
Et c'est là qu'il trouva son ouverture.
Avec une rapidité fulgurante, il divisa ses fils en dizaines de lames mortelles et les projeta vers Constantine, espérant le prendre au dépourvu. Mais Constantine, toujours l'air nonchalant, avait anticipé l'attaque.
« Eh bien, tu es rapide, mais pas assez, mon vieux ! », lança Constantine avec un clin d'œil malicieux. D'un mouvement rapide, il déploya une rune ancienne, et un mur de flammes s'éleva devant lui, consumant les fils avant qu'ils ne puissent le toucher.
Mais la distraction avait fonctionné. Walter changea de cible et se précipita vers Carrie. Cette fois, elle ne recula pas. Elle invoqua sa télékinésie, et des éclats métalliques formèrent un bouclier autour d'elle, qu'elle projeta directement sur Walter. Le choc fut brutal, les fils de Walter furent bloqués par l'énergie nouvelle et imprévisible de Carrie Belmont.
« Je ne suis plus une enfant. Tu vas le regretter.», murmura Carrie, ses yeux brillant d'une intensité nouvelle.
Walter recula, surpris par la force de la jeune femme. Il plissa les yeux, calculant ses chances. Mais la Justice League Dark, renforcée par la puissance de Carrie, prenait le dessus. Circé intensifia ses attaques, projetant des éclairs d'énergie divine vers Walter. Zatanna augmenta la puissance de ses sorts, tissant des chaînes d'énergie qui enserrèrent les bras de Walter, ralentissant ses mouvements.
Carrie, elle, fonça avec une détermination féroce, utilisant son pouvoir pour immobiliser les fils meurtriers de Walter. Les lames de Walter étaient incapables de passer au travers des barrières créées par l'équipe.
Dans un dernier sursaut, Walter tenta de libérer toute sa puissance, ses fils se déchaînant dans une danse chaotique et meurtrière. Mais Constantine, avec un sourire narquois, murmura un dernier sortilège.
« Désolé, mon vieux, la fête est finie. »
Un cercle magique apparut sous Walter, et des chaînes d'énergie sacrée s'enroulèrent autour de lui, l'immobilisant complètement.
Carrie s'approcha de Walter, le regard empli de détermination.
« C'est fini », dit-elle d'une voix calme mais ferme.
Walter, encerclé et à bout de souffle, ne put que sourire. Un sourire amer. Pour la première fois depuis longtemps, il comprenait qu'il avait été surclassé.
L'ombre imposante de The Captain se détachait sur les décombres de Londres. Son uniforme nazi blanc était presque trop propre pour les horreurs qu'il était sur le point de déchaîner. Son visage restait impassible, sans émotion, tandis que ses yeux perçants fixaient Wonder Woman. Il était là pour une mission précise : anéantir la Justice League Dark. Et pour cela, il n'avait besoin que de ses poings et de sa nature bestiale.
Diana s'avança, son armure étincelant sous les faibles lumières de la ville ravagée. La tension dans l'air était palpable. Elle pouvait sentir la puissance émanant de son adversaire, mais aucune crainte ne la traversait. The Captain, malgré sa taille et son calme, n'était qu'un obstacle de plus à surmonter pour protéger cette ville. Elle resserra sa prise sur son lasso de vérité, prête à affronter cette force brute avec toute sa maîtrise martiale.
Le premier mouvement vint de The Captain. Il se transforma en un clin d'œil, son corps grandissant et se déformant, ses muscles gonflant jusqu'à ce qu'il prenne sa forme monstrueuse de loup-garou. Ses griffes acérées brillaient sous la lueur vacillante des flammes qui consumaient Londres. Avec un rugissement bestial, il bondit sur Diana, sa vitesse et sa force défiant toute logique.
Wonder Woman, pourtant, était prête. Avec une agilité hors du commun, elle esquiva la première attaque, utilisant son bouclier pour dévier les griffes de The Captain. Le choc résonna comme un tonnerre, mais elle ne faiblit pas. En un mouvement fluide, elle fit tournoyer son lasso et l'envoya s'enrouler autour du bras de son adversaire. Le lasso de vérité, imprégné de magie divine, resserra son étreinte avec force, mais The Captain ne se laissa pas si facilement prendre.
Dans un mouvement d'une brutalité inouïe, The Captain tira sur le lasso, entraînant Diana vers lui. Elle fut projetée en avant, mais plutôt que de résister, elle se laissa glisser avec la traction, frappant avec son épée juste au moment où elle arrivait à portée. La lame heurta la peau épaisse du loup-garou, coupant profondément dans sa chair, mais il sembla à peine réagir. Sa capacité de régénération, tout aussi redoutable que sa force, cicatrisa la plaie presque instantanément.
Les deux adversaires échangèrent alors une série de coups violents. The Captain, avec ses griffes acérées et sa vitesse fulgurante, frappait à une cadence effrayante. Chaque attaque aurait pu terrasser un soldat ordinaire, mais Wonder Woman n'était pas ordinaire. Sa maîtrise des arts martiaux et ses réflexes divins lui permettaient de contrer chaque coup, de riposter avec une précision calculée. Les coups de son épée et les frappes de son bouclier résonnaient dans l'air, accompagnés par les rugissements bestiaux de The Captain.
Le combat s'intensifiait. The Captain, utilisant son invisibilité partielle, disparaissait par moments, attaquant Diana par surprise. Mais Wonder Woman, avec ses sens affinés, ne se laissait pas tromper. Elle restait concentrée, écoutant chaque mouvement dans l'air, chaque frémissement de ses muscles. Lorsqu'il réapparut dans un éclair, tentant de la prendre par surprise, elle esquiva de justesse et frappa avec son poing, enflammé d'une rage divine.
Le Capitaine recula, cette fois visiblement affecté par la puissance du coup. Il gronda, puis chargea à nouveau, mais Diana était prête. Elle fit tournoyer son lasso de vérité autour de son corps avec une dextérité remarquable, enroulant ses fils autour des membres massifs de The Captain. Chaque mouvement du loup-garou était contrecarré par la divine guerrière, le lasso se resserrant un peu plus à chaque tentative de fuite.
Sentant la lutte tourner en sa défaveur, The Captain joua son dernier atout. Il libéra un rugissement primitif, une onde sonore si puissante qu'elle fit trembler le sol sous leurs pieds. Utilisant ce moment de confusion, il se jeta sur Wonder Woman, prêt à la déchiqueter. Mais Diana ne se laissa pas intimider. Elle planta solidement ses pieds dans le sol, leva son bouclier pour bloquer l'attaque, puis, d'un mouvement fluide, elle enveloppa The Captain dans son lasso, l'immobilisant totalement.
Alors qu'il luttait pour se libérer, Wonder Woman le tira à genoux avec une force implacable. Sa respiration lourde se calma peu à peu alors qu'elle fixait son adversaire.
« Rends-toi, Capitaine. Ta défaite est assurée. »
Il leva les yeux, son visage lupin déformé par la rage et la frustration. Pourtant, quelque chose dans son regard laissa entrevoir une lueur de respect. The Captain, loyal au Major et à Millénium, savait qu'il ne pouvait pas continuer cette lutte. Même dans la défaite, il conservait sa dignité. Il inclina la tête légèrement, comme pour admettre qu'il avait été surclassé, non par une simple humaine, mais par une véritable guerrière divine.
Diana desserra son lasso, laissant le Capitaine retomber sur le sol. Il restait agenouillé, son corps en partie régénéré, mais son esprit résolu à ne plus combattre.
« Je respecte ta force, » murmura-t-elle en le regardant avec gravité. « Mais ton combat ne sert à rien. Ta loyauté aveugle ne te mènera qu'à la destruction. »
The Captain, stoïque, resta silencieux. Il savait que sa mission n'était pas d'en réchapper, mais d'accomplir son devoir. Et il l'avait fait avec honneur, même si cela signifiait rencontrer sa fin.
Sans un mot de plus, Wonder Woman se détourna, prête à retourner au cœur de la bataille. The Captain, malgré sa défaite, demeura à genoux, attendant son sort. Il avait accepté sa défaite avec dignité, fidèle jusqu'au bout au Major et à la cause pour laquelle il avait combattu.
Le respect mutuel entre les deux adversaires était palpable. Mais la guerre ne s'arrêtait pas là. Wonder Woman se savait indispensable ailleurs, et la ville de Londres avait encore besoin de sa protection.
Le ciel nocturne au-dessus de la mer était noir, à peine éclairé par les lueurs vacillantes des projecteurs du porte-avions britannique. Sur le pont, la panique régnait. Les marins tentaient désespérément de se mettre à l'abri, mais leur ennemi n'était pas une simple menace humaine. Rip Van Winkle, silhouette sinistre vêtue de son uniforme nazi ajusté, se tenait au centre du carnage, son fusil magique en main, un sourire cruel aux lèvres.
Le porte-avions tremblait sous les déflagrations. Les balles enchantées de Rip fendaient l'air, sifflant dans la nuit comme des spectres assoiffés de sang. Une fois tirées, elles prenaient des trajectoires impossibles, changeant de direction pour traquer leurs cibles où qu'elles soient. Aucun obstacle, qu'il s'agisse de métal, de béton ou de chair, ne pouvait les arrêter. Chaque soldat, chaque marin tentant de fuir ou de se cacher derrière les cloisons du vaisseau devenait une proie inévitable. Les balles trouvaient leur chemin, traquant leurs victimes, se plantant dans leurs corps avec une précision diabolique.
Rip s'amusait à ce massacre. Ses lunettes rondes reflétaient les éclats de feu et de sang tandis qu'elle récita des chansons enfantines en allemand, créant un contraste terrifiant avec la brutalité de ses actions. Ses longs cheveux noirs bouclaient sous l'humidité de la mer, flottant légèrement autour de son visage marqué par la folie.
« Und die Jägerin schießt, und die Kugeln fliegen... », fredonna-t-elle en appuyant sur la détente, envoyant une nouvelle balle mortelle qui tourbillonna à travers les couloirs du navire, traquant un groupe de marins terrifiés cachés derrière des caisses de munitions. Un cri perça la nuit lorsqu'ils furent abattus un à un.
Elle sourit, savourant le chaos. Pourtant, derrière ce masque de sadisme, une nervosité latente commençait à l'envahir. Elle savait que son jeu de massacre ne durerait pas éternellement. Dracula, le Seigneur des Ténèbres lui-même, se dirigeait vers elle. Elle avait entendu les rumeurs. Elle avait lu les légendes. Et maintenant, elle se trouvait à bord de ce porte-avions, à la merci d'un monstre bien plus ancien et redoutable qu'elle.
Le silence tomba soudainement sur les flots. Les tirs s'arrêtèrent, le vent marin soufflant doucement sur les corps éparpillés des marins anglais. Rip serra son fusil contre elle, scrutant l'horizon avec une angoisse croissante.
Puis, émergeant de la brume qui s'était installée sur les eaux, le Demeter apparut. Majestueux et sinistre, le vieux navire semblait flotter hors du temps, comme un spectre marin revenant des profondeurs. Son bois noirci craquait sous la pression de l'océan, mais aucun son ne venait troubler l'atmosphère lourde de tension qui s'installait. Le Demeter n'était pas qu'un simple navire. Il portait en lui l'aura d'une puissance ancienne, une terreur oubliée.
Le cœur de Rip Van Winkle se serra. Ses mains, habituellement si sûres lorsqu'elles tenaient son fusil, tremblèrent légèrement. Elle savait ce que cela signifiait. Dracula était à bord. Le porteur des ténèbres, le vampire supérieur, arrivait.
Elle prit une profonde inspiration, essayant de rassembler son courage. Malgré sa terreur, elle ne pouvait fuir. Le Major lui avait confié cette mission, et elle devait l'accomplir jusqu'au bout. Elle ne pouvait pas se permettre de décevoir Millénium, même si cela signifiait affronter son pire cauchemar. Elle fit glisser une nouvelle balle dans son fusil magique, prêtant attention aux détails, sachant que chaque seconde la rapprochait d'un combat qu'elle ne pouvait éviter.
« Dracula... » murmura-t-elle, les yeux fixés sur le Demeter qui approchait inexorablement. Ses lèvres se plissèrent dans un sourire nerveux. « Allons-y... Voyons combien de temps je peux tenir avant que tu ne m'attrapes. »
Le navire de Dracula s'approchait, majestueux, prêt à déverser son équipage surnaturel dans un port ravagé par la guerre. Le temps des légendes était revenu, et Rip Van Winkle, malgré sa bravoure et sa folie, sentait déjà que sa fin approchait. Mais elle était prête à se battre, prête à montrer à Dracula qu'elle n'était pas simplement une proie facile, même si elle savait, au fond d'elle, qu'elle ne survivrait pas à cette nuit.
Le Demeter s'immobilisa dans les eaux sombres du port de Londres, ses voiles noires flottant dans le vent nocturne comme des ombres funestes. À bord, les membres de l'équipage surnaturel se préparaient à l'assaut, leurs regards froids et déterminés fixés sur la rive où les goules et vampires nazis dévastaient tout sur leur passage. L'atmosphère était chargée de tension, et les flots eux-mêmes semblaient répondre à l'arrivée du vaisseau, rugissant sous la pression d'une puissance ancestrale.
Zorek, le mort-vivant second, descendit le premier du navire. Son corps desséché, encore vêtu de son uniforme d'officier d'une époque révolue, bougeait avec une fluidité effrayante pour un cadavre réanimé. Ses orbites vides semblaient fixées sur une cible invisible, mais son objectif était clair : déchaîner sa horde de morts-vivants pour écraser les forces ennemies. Levant les bras, il murmura des incantations dans une langue oubliée, et aussitôt, le sol sous ses pieds se fissura.
Des tombes invisibles s'ouvrirent dans les rues du port, et des silhouettes décomposées émergèrent. Des soldats morts depuis longtemps, des marins oubliés, tous arrachés à leur repos éternel pour servir à nouveau. Zorek les menait d'une main de fer, envoyant ces créatures grotesques contre les goules nazies. Leurs gémissements lugubres résonnaient dans l'air, et la bataille devint rapidement un véritable spectacle macabre, une danse de morts où les nazis et leurs créatures affrontaient des revenants encore plus anciens et terrifiants.
Sur le pont du Demeter, Lyris, la sirène envoûtante, se tenait près du bastingage, ses longs cheveux noirs flottant dans le vent, scintillant sous la lumière lunaire. Ses yeux perçaient la nuit, fixés sur l'horizon, où le chaos régnait sur le port. Un sourire mystérieux se dessina sur ses lèvres, et elle se mit à chanter. Ses mélodies envoûtantes résonnèrent à travers les flots, un chant à la fois beau et terrifiant. Les vampires et goules de Millénium, envoûtés par cette voix surnaturelle, commencèrent à se désorienter, se tournant vers la mer comme des marionnettes sous son contrôle. Certains titubaient, d'autres se noyaient volontairement dans les eaux du port, cherchant l'origine de ce chant envoûtant, tandis que d'autres, devenus fous, s'entretuaient.
Mais là où la finesse de la magie de Lyris envoûtait, Asterios, le minotaure massif, offrait un contraste brutal. Sa silhouette imposante descendit du Demeter d'un bond, ses lourds sabots frappant le sol avec un fracas bestial. Le port trembla sous ses pas, et les vampires nazis, habitués à la violence, trouvèrent en lui un adversaire digne de leur cruauté. Asterios se jeta dans la mêlée, ses cornes baissées, fendant les rangs ennemis avec une rage bestiale. Ses coups fracassaient crânes et os, et chaque mouvement qu'il faisait créait un sillage de destruction.
L'un des vampires nazis, un lieutenant, tenta de l'arrêter en lui sautant dessus, mais Asterios l'attrapa au vol, broyant son corps entre ses mains monstrueuses avant de le lancer contre un conteneur métallique avec une force surhumaine. Un rugissement primal s'échappa de la gorge d'Asterios, et ses yeux rouges brillèrent d'une rage inextinguible. Il poursuivit sa route, fauchant tout sur son passage, réduisant les vampires et goules à de simples amas de chair et de sang.
Dans les airs, Slogra, le démon ptéranodon, et Kragnar, l'homme-lézard, ajoutaient leur agilité et précision au chaos qui s'abattait sur les forces de Millénium. Slogra, avec son corps squelettique et sa lance redoutable, volait à travers les ténèbres, perçant les cœurs et les crânes des vampires ennemis d'une précision meurtrière. Son cri infernal résonnait dans le ciel, et chaque fois qu'il fondait sur une proie, c'était la mort assurée. Les goules nazies ne pouvaient même pas suivre sa rapidité. Slogra frappait et disparaissait aussitôt dans les ombres, prêt à ressurgir ailleurs, semant la terreur parmi les rangs ennemis.
Quant à Kragnar, il se déplaçait avec une agilité reptilienne, ses écailles vertes brillant dans la lumière des explosions. Ses griffes acérées lacéraient les chairs des vampires ennemis, tandis que sa queue puissante balayait les troupes, les envoyant valser dans les airs comme des poupées désarticulées. Kragnar crachait son venin paralysant sur ses adversaires, les laissant immobilisés avant de les achever d'un coup de griffes. À travers le chaos, il se faufilait entre les conteneurs et les bâtiments du port, frappant toujours avec précision.
Pendant ce temps, Capitaine Eliot, ancien maître du Demeter, observait la bataille depuis le navire. Les bras croisés, ses yeux de vampire scrutaient le champ de bataille, calculant chaque mouvement de son équipage. Lorsqu'il jugea le moment propice, il descendit du navire pour rejoindre ses hommes. Armé d'une lame courbe en argent et usant de ses pouvoirs vampiriques, il se jeta dans la mêlée, tranchant à travers les ennemis avec une grâce presque surnaturelle. Ses mouvements étaient fluides, mortels, et chaque vampire nazi qui se trouvait sur son chemin périssait sous ses coups.
La bataille faisait rage, mais l'équipage du Demeter dominait clairement les forces de Millénium. Leur coordination et leur brutalité surpassaient celles des nazis et de leurs créatures. La horde de morts-vivants de Zorek, la magie envoûtante de Lyris, la force colossale d'Asterios, la précision mortelle de Slogra et Kragnar, et le leadership implacable du Capitaine Eliot rendaient l'avancée des ennemis impossible.
Le port de Londres, bien que souillé par le sang, commençait à être sécurisé. Le chemin était désormais dégagé, et Dracula, voyant que son équipage avait pris le dessus, pouvait se concentrer pleinement sur son combat contre Rip Van Winkle.
La brume dense du port enveloppait les quais, s'insinuant entre les conteneurs métalliques et les navires ancrés, créant un théâtre macabre pour l'affrontement à venir. Le silence pesait lourd, seulement interrompu par le bruit régulier des pas de Dracula, avançant lentement, chaque mouvement calculé. Ses yeux perçaient les ténèbres, fixés sur sa cible : Rip Van Winkle, perchée à l'autre bout du port, le fusil magique à la main, ses lunettes rondes reflétant la lumière blafarde des réverbères.
Rip, bien que terrifiée, resserra son emprise sur son arme, essayant de maîtriser son tremblement. Le fusil s'illumina, et sans attendre, elle pressa la détente. Une détonation retentit, résonnant dans l'air comme le coup d'une sentence fatale. La balle enchantée s'élança, virevoltant dans l'air avec une trajectoire impensable, changeant de direction pour contourner les obstacles, cherchant sans relâche sa cible : Dracula.
Mais le Seigneur des Ténèbres, dans une grâce surnaturelle, esquiva la balle d'un mouvement fluide, presque désinvolte. Ses yeux se plissèrent légèrement, un éclat de mépris traversant son visage pâle. Rip serra les dents, refusant de céder à la panique qui montait en elle. Elle rechargea rapidement et tira à nouveau, la balle suivant le même schéma de traque, mais Dracula anticipa chaque mouvement. Il n'était pas une proie facile, mais un prédateur bien au-dessus des capacités de son adversaire.
À chaque pas qu'il faisait, la distance se réduisait, et à chaque échec de Rip, sa terreur grandissait. Elle tirait frénétiquement, déchargeant ses balles magiques les unes après les autres, espérant qu'une d'entre elles trouverait sa cible. Mais Dracula, imperturbable, avançait, esquivant avec une facilité qui défiait toute logique. Il se mouvait tel un spectre, ses pas ne laissant aucune trace dans les flaques d'eau qui parsemaient le port, tandis que ses yeux ne quittaient jamais Rip.
Le rythme de son souffle s'accéléra, sa confiance initiale s'effritant à mesure que Dracula s'approchait. Rip tenta de reculer, ses mains tremblant tandis qu'elle rechargeait une nouvelle fois, mais l'espace se rétrécissait. Plus de conteneurs, plus de distance, plus d'obstacles. Bientôt, elle n'aurait plus d'échappatoire. Ses balles magiques étaient devenues inutiles contre cette figure implacable qui, malgré le chaos environnant, semblait glisser vers elle comme un spectre de mort.
Dracula s'arrêta enfin, à quelques mètres d'elle, les mains croisées dans son dos. La confrontation était devenue inévitable. Rip, sentant son cœur battre à tout rompre dans sa poitrine, leva lentement son fusil une dernière fois, ses mains tremblantes. Mais avant qu'elle ne puisse tirer, Dracula fit un geste rapide, sa cape tourbillonnant autour de lui. Le bruit d'un claquement sec retentit. Le fusil tomba au sol, brisé en deux, les mains de Rip désormais vides.
Elle fixa le Seigneur des Ténèbres avec une terreur pure, ses jambes vacillant sous elle. L'arrogance et la fanfaronnade qui l'avaient caractérisée avaient totalement disparu, laissant place à une créature paniquée et vulnérable. Le regard de Dracula se posa sur elle avec une froideur dévastatrice. Il n'éprouvait ni pitié ni haine. Pour lui, elle n'était qu'une autre victime d'une guerre perdue d'avance.
Rip tomba à genoux, les yeux écarquillés, incapables de se détacher du regard brûlant de Dracula. Elle balbutia quelques mots, sa voix brisée par l'angoisse :
— "Je... je savais que vous viendriez... Le Major l'avait prédit... Mais je... je ne voulais pas mourir ainsi..."
Son arrogance passée ne faisait plus qu'accentuer l'ampleur de sa peur. Chaque mot trahissait la terreur qui s'était emparée d'elle.
Dracula la contempla un instant, silencieux. Dans ses millénaires d'existence, il avait vu des milliers de guerriers tomber sous son pouvoir, des soldats fiers, des monstres effrayants, des héros désespérés. Mais Rip Van Winkle, avec son visage enfantin et ses cheveux bouclés, n'était rien de tout cela. Elle n'était qu'une créature égarée, suivant les ordres d'un maître qui la voyait comme un simple pion.
Il s'avança encore, se penchant légèrement vers elle. Rip ferma les yeux, ses lèvres murmurant des prières confuses, mélange de chansons et de vers récités nerveusement. Elle attendait la fin, convaincue que sa vie s'éteindrait ici, au bord des quais de Londres, face au Seigneur des Ténèbres.
Mais Dracula ne bougea pas. Il hésitait.
Quelque chose dans la peur palpable de Rip l'arrêta. Ce n'était pas la peur d'un adversaire qui se sait vaincu, mais celle d'une âme brisée, trompée par une guerre qu'elle ne comprenait même pas. Dracula, dans toute sa froideur, savait ce que c'était que d'être manipulé, d'être utilisé comme une arme. Cette vampire, malgré ses crimes et sa brutalité, n'était peut-être pas totalement perdue.
Rip, réalisant que l'attaque ne venait pas, ouvrit lentement les yeux. Elle croisa le regard perçant de Dracula, mais ce qu'elle y vit la surprit : ce n'était pas une fureur sanguinaire. C'était un calme impassible, presque méditatif.
— "Pourquoi me laisses-tu vivre... ?" murmura-t-elle, sa voix à peine audible, pleine d'incrédulité.
Dracula ne répondit pas immédiatement. Il se redressa, sa silhouette imposante semblant dominer tout l'espace autour d'eux. Il aurait pu l'écraser d'un simple geste, mais il se contenta de la fixer un moment.
— "Tu n'es qu'un pion." Sa voix était froide, sans émotion. "Ton maître te considère comme un jouet. Rien de plus. Ta fin ici ou à Castlevania ne changera pas l'issue de cette guerre."
Rip hocha lentement la tête, acceptant enfin son sort. Elle ferma les yeux à nouveau, prête à recevoir la fin que Dracula choisirait.
— "Tu vivras," déclara-t-il, son verdict tombant comme une sentence. "Mais tu ne serviras plus Millénium. Tu viendras à Castlevania, où tu purgeras ta peine sous mon contrôle."
Rip ouvrit la bouche, incapable de répondre. La crainte d'affronter Dracula en combat était remplacée par la perspective de servir sous lui, à Castlevania. Ce lieu légendaire, où les créatures les plus puissantes et sombres du monde servaient le Seigneur des Ténèbres.
— "Je... je ne... comprends pas," murmura-t-elle, encore sous le choc de cette proposition.
Dracula la regarda longuement, puis lui tendit la main.
— "Tu prêteras allégeance à moi, et non à ce Major pathétique que tu servais. Si tu acceptes, tu seras emmenée à Castlevania. Si tu refuses, tu disparaîtras ici."
Rip sentit un frisson parcourir son corps. Elle n'avait plus d'autre choix. Tremblante, elle hocha la tête, incapable de prononcer un mot.
— "Très bien," conclut Dracula, impassible.
Rip, vaincue, suivit Dracula, réalisant que sa destinée n'était pas d'être anéantie ici, mais de servir dans l'antre du Seigneur des Ténèbres. Un sort peut-être pire que la mort, mais c'était tout ce qu'elle avait à cet instant.
Les rues de Londres étaient plongées dans un chaos absolu. Le bruit des explosions résonnait dans l'air, des bâtiments en flammes projetaient une lueur rougeâtre sur la ville, et les cris des civils résonnaient dans les ruelles sombres, malgré la protection des églises et des agents du MI6. Dracula, à bord du Demeter, franchit la Tamise. Ses yeux sondaient la ville ravagée par l'invasion de Millénium.
Les vampires nazis et les goules continuaient de semer la terreur. Mais au milieu de ce tumulte, l'aura d'un pouvoir encore plus sombre se faisait sentir. Dracula, toujours marqué par son duel avec Rip Van Winkle, sentit une présence bien plus terrifiante que tout ce qu'il avait affronté jusque-là dans cette bataille.
Le Major, chef de Millénium, apparut soudainement au centre de la ville. Il flottait au-dessus d'une place détruite, son corps enveloppé dans un manteau noir flottant au vent. Son visage rond et jovial, pourtant marqué d'une expression de fureur froide, était maintenant d'une pâleur surnaturelle. Ce n'était plus l'humain ambitieux et machiavélique qui contrôlait les opérations de l'ombre, mais une créature plus puissante encore.
Le Major avait pris l'apparence d'un vampire supérieur.
Son corps était renforcé par des artefacts nazis, des runes occultes brillant sur sa peau pâle, comme si son corps était devenu un réceptacle vivant pour les énergies les plus sombres du Troisième Reich. Des circuits de métal et de chair se mêlaient à ses membres, et sa force physique était désormais aussi terrifiante que sa ruse.
Mais ce qui attira l'attention de Dracula, c'était la Lance de Longinus que le Major tenait fièrement dans sa main. La légendaire relique, censée avoir percé le flanc du Christ.
Dracula, stoïque mais enragé à l'intérieur, savait que cet artefact avait été utilisé par les nazis pour nourrir leur quête de pouvoir absolu. Le Major l'avait maintenant incorporée dans sa transformation, l'arme devenue le symbole ultime de la corruption et de la perversion du pouvoir sacré. La Lance de Longinus semblait absorber la lumière autour d'elle, émettant une lueur cruelle qui perçait l'obscurité de la nuit.
"Ah, Seigneur Dracula," lança le Major, sa voix résonnant avec une intensité glaciale, contrastant avec son sourire macabre. "Enfin, nous nous retrouvons face à face. Je suis ravi que vous ayez choisi de nous rejoindre à Londres... même si, hélas, vous arrivez un peu tard pour sauver cette ville."
Il se tenait, dominant la scène, sa silhouette imposante illuminée par les flammes des bâtiments détruits. Sa transformation le rendait encore plus terrifiant, ses yeux reflétant une ambition démesurée.
Dracula ne répondit pas immédiatement. Il s'approcha lentement, son regard fixant le Major avec une intensité glaciale, analysant chaque mouvement. L'idée d'affronter cette abomination l'emplissait d'une rage froide, mais aussi d'une détermination inébranlable. Les nazis avaient franchi une limite en créant ce monstre.
"Tu joues avec des forces que tu ne comprends pas," rétorqua Dracula, sa voix grondant comme le tonnerre dans la nuit. "Ta soif de destruction mènera à ta perte."
Le Major éclata d'un rire froid, son rire emplissant les rues désertes. "Destruction, Seigneur Dracula ? Oh, mais je ne fais que commencer. La destruction est l'essence même de cette guerre ! Vous voyez, je ne cherche pas simplement à gagner une bataille. Non, non. Je suis ici pour tout anéantir, pour remodeler le monde à l'image de Millénium. Cette guerre ne fait que commencer, et Londres ne sera que la première étape."
Il leva la Lance de Longinus et la planta dans le sol. Un choc énergétique traversa la place, fissurant le sol autour de lui, envoyant des éclairs d'énergie maléfique dans l'atmosphère. Dracula sentit le pouvoir de l'arme le frapper comme une vague, et il se rendit compte que cet artefact possédait un pouvoir destructeur qu'il n'avait pas encore pleinement anticipé.
"Tu crois que cette lance te rend invincible ?" demanda Dracula, serrant les poings.
Le Major, toujours souriant, hocha la tête. "Invincible ? Non. Immortel ? Peut-être. Mais qu'importe ? Je suis au-delà de ces préoccupations humaines. Je suis le fléau qui emportera ce monde. Et vous, Dracula, vous ne pouvez plus rien pour sauver cette ville."
Le Major fit un geste vers les cieux, et des créatures vampiriques se mirent à descendre des nuages obscurs, leur nombre croissant à chaque instant. Londres était en proie à une invasion totale, et l'ampleur de cette guerre dépassait tout ce que Dracula avait imaginé.
Le Seigneur des Ténèbres se prépara à affronter ce nouveau défi, mais même lui savait que l'issue de cette bataille serait incertaine.
Un dernier sourire cruel sur les lèvres, le Major déclara :
"La nuit ne fait que commencer. Soyez prêt, Seigneur Dracula, car ce n'est que le prélude à la véritable apocalypse."
Le Major, devenu une abomination vampirique armée de la Lance de Longinus, s'éleva dans les airs, prêt à déclencher un carnage sans précédent. Dracula, observant la scène avec un mélange de rage froide et de détermination, savait que la guerre qui allait suivre serait la plus difficile qu'il ait jamais menée.
Et tandis que l'obscurité continuait d'envahir Londres, un terrible pressentiment envahit Dracula. Millénium était prêt à tout détruire, et la véritable bataille ne faisait que commencer.
