Chapitre 436 : Hesitation Marks

"Les filles, je vous ai déjà raconté de quelle façon j'ai rencontré Eliott ?"

"Un peu." émet Lune.

"Succinctement." précise Mia.

"C'est exactement ce que j'ai dit." grimace Lune.

"Eliott faisait partie de ces gens incompris. Tout d'abord par ses parents qui le maltraitaient. Son père, notamment, parce qu'il n'était pas conforme à ce qu'il attendait d'un garçon ; une apparence virile, un comportement dominateur."

"Patriarcat de merde !" soupire Mia.

"Ça, c'est sûr qu'il n'est pas très musclé, Eliott. Bref, continue." renchérit Lune.

"Puis le soir de Noël, une fête réputée familiale et bienveillante, son père l'a jeté dehors parce qu'il avait osé porter un chemisier en dentelle sombre et qu'il s'était maquillé."

"Enfoiré de connard."

"FDP !"

"Eliott a erré quelques jours dans la rue puis a trouvé refuge auprès d'un groupe de cirque itinérant."

"Celui dirigé par Joker ?" cligne Lune.

"T'es bête !..." rit.

"Mais... tu le stalkais, Lévichoute ?"

"Et comment !"

"Sur ordre d'Hadès ?" s'interroge Mia.

"J'en ai référé avant d'en faire un Spectre, rassure-toi."

"OK. Suite ?" s'impatiente Lune.

"Un soir, j'ai vu Eliott danser sous le chapiteau. C'était de toute beauté, gracieux comme Eliott seul sait l'être."

"Echidna en devenir." sourit Mia.

"Je me suis approchée. Il a cessé tout mouvement, incapable de me lâcher du regard. Comme s'il me connaissait, lui aussi, depuis des siècles. Aucune crainte dans son regard. Simplement de la curiosité."

"Wow !"

"Génial !"

"Mon surplis est alors venu me revêtir alors que je me tenais devant lui. J'ai ouvert les bras. Il a agi par mimétisme, attiré par le cosmos de mon Étoile. Et là... nos pieds ont quitté le sol pour nous élever hors du chapiteau, déchirant totalement la toile qui s'est ouverte telle une fleur. Nous étions là, élevés, à la vue de tous. Nous tournoyions sur nous-mêmes dans un éclat sombre. Là, il m'a souri parce qu'il a compris que j'étais venu le retrancher de cette... vie médiocre. Pour lui promettre l'éternité. Un nom. Un titre."

"Echidna... Hadès n'aurait pu mieux choisir." admet Mia.

"Ça devait être beau. Dire que j'ai loupé ça ! Personne n'a filmé ? Bah, les branleurs !..." soupire Lune.

"Je ne pense pas qu'un tel spectacle se laisse filmer, Lune."

"Ouais. Ils diront encore que c'est une histoire d'OVNI, les imbéciles !..." se fend Mia.


Bise sur la joue. "Bonjour, fils."

"Mamoune." sourit.

Dans le royaume d'Hadès nul autre Spectre ne possède une relation telle que la nôtre. Une relation filiale. Même Hadès ne partage pas une telle proximité avec Malleus.

Je m'installe en face de lui, en terrasse.

"Tu as l'air en forme."

Petit rire. "Les maladies ne m'atteignent plus, maman."

"True."

Nous nous commandons des douceurs.

"J'ai raconté notre... rencontre, la semaine passée, à Lune et Mia."

"Oh." sourit.

"Je suis toujours aussi stupéfaite que tu n'aies pas eu peur lorsque je me suis approchée de toi."

"Tes intentions n'étaient pas mauvaises. Je l'ai senti d'emblée."

"Ah, fils... ta capacité à lire les gens."

"Cela faisait plusieurs jours que je me sentais suivi par une énergie bienveillante à mon égard, quoi qu'un peu sombre."

"Ton histoire m'a immédiatement touché, Liottine."

"Je te remercie de t'être penchée sur mon sort, maman." souriant. "Et de m'avoir offert le meilleur." petite pause. "Bien. Et toi, où en es-tu avec... tes jouets favoris ?"

Je ris. "Les hommes... la faille dans mon surplis !... Eh bien figure-toi qu'en ce moment je file le parfait amour avec un certain Chasseur du clan Pomefiore."

"Huh ?"

"Ça a toujours été fort entre nous mais le fait qu'il accepte de se mettre sa reine à dos a offert une tout autre dimension à notre histoire."

"Je vois." sur un petit sourire. "Tu apprécies égratigner tes rivales."

"Pas que. Nous nous comprenons. Nous sommes des prédateurs tous les deux. Nous savons prendre des vies par devoir ou par envie."

"Je vois. Il semble... en avoir dans le pantalon. Ces hommes, reconnaissables à leur énergie et leur cran, te plaisent diablement."

"Vous avez appelé ?..." me parvient en écho de la part d'un certain démon millénaire.

"Il est... sublime." sur un soupir. "Des cuisses et des mollets d'une résistance remarquable... des bras à la musculature efficace... une taille... Eliott, sa taille..."

"Il est bien balancé d'après ce que je comprends." sur un petit rire. "Tu me mets l'eau à la bouche, maman."

Ah, telle mère, tel fils !...

"Ce n'est pourtant pas chez un Chasseur que je te mène aujourd'hui Eliott mais bien chez une connaissance commune."


Je salue affectueusement Nanako et Mimiko sur le parvis du temple.

Revoir Eliott les met en joie.

Puis nous prenons le thé, confortablement installés sous la kotatsu.

La jeunesse partage des vidéos TikTok - très critiques envers la société actuelle. Sujet brûlant : la vente de nos ressources en eau aux pays du Golfe.

"Des macaques." grince Suguru. "Qui n'ont jamais appris à faire la grimace."

"Pour faire la grimace, mon cher Suguru, il est nécessaire de disposer d'un minimum d'intelligence." dis-je.

"Si nous allions manger des crêpes ?"

"Sans moi. Il y a beaucoup trop de primates aux alentours de Shinjuku."

"Eliott ?"

"Pas de problème."

"Laissons la jeunesse et allons faire une promenade, veux-tu, Suguru ?"


Attachée à son bras, nous faisons le tour du propriétaire.

La question tombe, presque anodine.

"As-tu revu Satoru ?"

Je secoue la tête. "La conversation en viendrait fatalement à tourner autour de ta personne. Je n'ai pas envie d'argumenter. L'âme de Satoru est bien trop pure pour saisir le tourment des nôtres, Suguru."

Petit sourire, embrassant délicatement le dos de la mienne. "La lucidité du Léviathan d'Hadès."

"La chute d'un étudiant modèle devenu maître des fléaux." retour de compliment.

"L'ascension serait un terme plus juste, de mon point de vue." sur un petit rire. "Celle qui en fut la moins surprise demeure Shoko."

"J'ai eu très peu de contact avec elle."

"C'est une personnalité intéressante. Sans crainte vis-à-vis de mes choix. Un potentiel gâché, selon moi." toujours aussi mordant.


Dernier obstacle et non des moindres puisqu'il s'agit de la redoutable rivière. Na'ir kiffe et s'élance sans la moindre hésitation dans le galop. Il la passe, triomphant, et je flatte son encolure. "Bravo, garçon !..."

Soudain, un autre couple vient se placer contre son flanc. J'en souris.

"Tu as pris de l'avance sur notre rendez-vous ?"

"Je n'en pouvais plus de te regarder." souriant, soulevant son chapeau à plume claire pour me saluer.

Aujourd'hui, c'est la tenue de classe qui est de sortie.

"Quel étudiant étais-tu, Hunt ?"

"Oh, je faisais partie du club de sciences."

"Rien que ça ? Et... studieux ?"

"Très. Je souhaitais impressionner Vil."

"Déjà à stalker tes camarades, j'imagine."

"Bien vu."


Nous nous installons sous un chêne centenaire, laissant nos montures se balader à leur aise.

Je me place d'emblée à califourchon sur le haut de ses cuisses superbes.

Il en sourit. "Mmm. Ma louve..." regard émeraude paré d'un beau voile prometteur, mains gantées de cuir sombre regagnant mes hanches.

"Mon magnifique Chasseur." glissant une mèche blonde derrière son oreille.

Nous nous embrassons, terriblement épris l'un de l'autre. Nous nous avons dans la peau !...

"Je pourrai passer mon temps à te faire l'amour, Chasseur."

Il me sourit. "Je n'y verrai aucun inconvénient, ni ne protesterai. Tu fais un usage si merveilleux de tes dons naturels, ma jolie louve." retirant ses gants pour laisser courir un pouce doux le long de mes lèvres.

"Nous nous sommes bien trouvés, n'est-ce pas, Chasseur ?"

"Oui." en français dans le texte.

"Si nous mettions nos montures au pré et que nous rejoignions mon appartement pour nous adonner à d'inavouables plaisirs ?"

"Aucune objection. Bien au contraire." souriant.


"Tu veux conduire ?" lui lançant les clés qu'il rattrape au vol.

Il s'installe derrière le volant, reculant le siège et réglant volant et rétroviseurs.

Ma main prend place sur sa cuisse tandis que la sienne manipule le levier de vitesses.

Sa conduite est à la fois agile et souple.


Après avoir laissé le véhicule au sous-sol, la première chaude accolade a lieu lors de la montée en ascenseur. Nos bouches se rejoignent et nos langues viennent s'accorder des faveurs, prémices de ce qui va suivre.

"Princesse..." soulevant le menton, corps dans une tension remarquable, sourire éclatant.

Je me presse contre son corps qui démarre, appréciant le renflement durci.

"Mmm... Rook... il me tarde de t'avoir entre les mains, mon sublime Chasseur..." mordillant sa jolie pomme en relief.

Sitôt entrés, porte refermée derrière nous, il me hisse sur le meuble, quittant chapeau, gants et veste.

Je donne du leste à son nœud de cravate, savourant le renflement qui vient s'ébattre, certes encore entravé, contre mon entrejambe.

Ses paumes nues passent derrière mes fesses pour me rapprocher au maximum, bouches s'embrassant de manière débordante.

J'ouvre son gilet à l'aveugle puis sa chemise claire.

Il passe mon haut par-dessus la tête, défaisant l'attache du soutien-gorge d'une main habile.

Nous nous défaisons à la hâte pour nous retrouver totalement nus dans cette entrée, son sexe turgescent venant flatter mon ventre, s'y caressant en lui soutirant des exaltations vocales. Il en suinte déjà tant la situation lui sied !...

Ses pouces me fouillent, régalés de ce qu'ils y trouvent. "Princesse..." dans un rauque vibrant. "... jamais décevante..." sourit avant de reprendre ma bouche pour une danse terriblement enfiévrée.

Son balancier est régulier et nous fait défaillir de plaisir à mesure. Puis les mouvements s'accélère et enfin la jouissance.


Je m'attarde du côté de ses marques de guerre, saluant la plus évidente d'entre elles ; celle laissée, sur le bas du flanc, par un cerf enragé, luttant pour sa survie.

"Tu es beau, Rook." embrassant son torse.

"Princesse..." épris et flatté, égarant les doigts dans ma chevelure auburn.

Brèves salutations du côté du sexe endormi, langue s'immisçant à l'intérieur des aines sensibles.

"Princesse !..." rit, sensations lui revenant à mesure.

Ma main chemine le long du bras ouvert, doigts rejoignant les siens, entrecroisés. "Je t'aime, Chasseur." me hissant à moitié sur lui.

"Moi aussi, Princesse." sourit, doux.


"La perdrix de Hunt..." cynique. "Es-tu prête à entendre la suite du récit des exploits de ton... élu du moment, Princesse ?" reprenant le terme par lequel Rook a pour habitude de me désigner.

"Abrège, Taka." le dardant d'une flèche du même acabit en retour.

Grimace brute en face. "Pas... ce prénom."

Touché !

Il quitte l'endroit où il était allongé et s'étire. "Tu devrais lui parler d'une certaine Léa de Neuville. Je suis certain que le nom va raviver quelques souvenirs en lui." se fendant d'un sourire bien senti.

"Je tâcherai. Pour peu que nous trouvions... un peu de temps libre." ne faisant aucun mystère au sujet de notre intense activité sexuelle.

"Ah. Il ne change pas. Toujours prêt à forniquer avec les femelles qui passent à proximité de son territoire de chasse."

"Je suppose que cette... Léa était l'une d'elles ?" tentant de donner le change, curiosité piquée malgré moi. Foutu Taka !

"Et pas qu'un peu. C'était... la femme de mon frère."

Je déglutis.

"Ton Hunt n'a que faire des liens sacrés du mariage, fillette."

Je renifle. "Je pars du principe que si une fille s'aventure à aller voir ailleurs, c'est que son partenaire la satisfait fort mal. Ne penses-tu point, Taka ?"

Nouvelle grimace.

"Ce qui, au vu de tes performances, me semble être un... trait de famille."

"Je vais... te dépecer." se redressant, crocs prêts à l'emploi.

"Roi du lion, n'as-tu point été le premier à décocher la flèche des hostilités ?" intervient la voix veloutée de Hunt.

"Tiens. Quand on parle du loup... Je vais pouvoir apprécier tes explications alambiquées au sujet de ce qui s'est passé."

"Parce que tu t'imagines que cela va se faire devant des oreilles témoins ? Roi du lion, tu me déçois."

"Tu ne respectes rien, Hunt. Tu n'as jamais rien respecté. Pas même le leader du clan auquel Savanaclaw t'a cédé."

"Tu as terminé ?" rajustant ses gants de cuir sombre. "Dois-je te rappeler que ton frère a exigé réparation et que j'ai remporté le duel ?"

"Fareena a été fou de te laisser le vaincre à la régulière ! Il a été la risée des femelles d'Afterglow Savanna après ça !" serrant le poing. Oh ho ! Rancune dans l'air...

"Roi du lion, sois aimable et daigne ne plus te trouver sur notre chemin." fatigué de l'entendre ressasser.


"A-t-il... été marié ?..."

"Qui, Princesse ?"

"Tu sais parfaitement de qui je parle, Rook. Lui connaît-on une femelle ?..."

Rook abaisse ses paupières frangées de cils blonds. "Oui. Une seule. Jeza."

"Huh ?" surprise. "Tu la... connaissais ?..."

"C'était... la sœur de Fareena."

"Wow ! Un goût prononcé pour... le rebelle du clan ?..."

"Un amour pour le moins insensé. Qui lui a valu le bannissement."

"Une histoire comme le Chasseur les chérit ?..." caressant, du bout des doigts, l'undercut.

"D'une tristesse plombante, Princesse."

"D'un romantisme exacerbé plutôt, non ?"

"Un drame sous l'ardent soleil de la Savane."

"De fait, t'y promenais-tu bras nus ?"

Il rit à la transition.

"Attrapais-tu des coups de soleil ?... Je veux dire... ta peau est si claire, Rook." marchant à reculons devant lui.

Il attrape mon visage entre ses mains gantées. "Le corps s'adapte à beaucoup de facteurs extérieurs, Princesse."

"De fait, Hunt n'est pas ton véritable nom, n'est-ce pas ?..." regard pétillant de curiosité. "Tu m'as dit être né danois..."

"En effet. Je ne t'ai pas menti sur ma nationalité, Princesse." caressant ma joue d'un revers.

"Ton nom. Ton véritable nom, Rook." ne lâchant rien, récupérant ses mains des miennes.

"Diable, Princesse !..." rit. "Souhaites-tu donc à ce point me percer à jour ?..."

"J'ai vu tes jouissances successives, Chasseur, je peux bien connaître ton véritable nom !..."

"Princesse, c'est un nom que je n'ai plus prononcé depuis presque une décennie !... même ma reine en est ignorante !..."

"Vil s'est donc contenté à ce point de la surface ?..."

"Tu es adorable, Princesse." flatté de se sentir ainsi harcelé.

"Rook, j'ai terriblement envie de te faire l'amour, à présent." embrassant tour à tour le dos de chacune de ses mains gantées de cuir sombre.

"Princesse... souhaiterais-tu me voir exulter mon véritable nom en même temps que la jouissance que tu appellerais ?..."

"Je t'aime, Rook." souriante et absolument rayonnante.

"Ma princesse louve..." épris jusqu'à l'absolu bonheur.

"Que nous arrive-t-il, Rook ?..."

"L'amour, Princesse. Dans sa forme la plus... renversante ?..."

"Rook, Rook... par pitié, fais-moi l'amour maintenant !..." n'y tenant plus.


Nous venons de nous enfermer sous les combles, averse faisant tinter ses gouttes contre la vitre du velux.

Là, sur un matelas de fortune, nos corps entremêlés saluent les joies d'Eros.

Nos joutes n'ont de fin !...

C'est si bon, si parfait, que nos jouissances jouent les prolongations, s'invitant dans chaque pore, visitant chaque cellule de nos êtres !...

Encore et encore. Jusqu'à épuisement - et il en faut beaucoup pour épuiser Rook, croyez-le !

Il gît sur le matelas, corps encore habité par les stigmates de ces jouissances qui se sont emparées de nos voix pour les faire grimper bien au-delà du ciel.

L'amour. Avec le Chasseur d'amour. Voilà qui demeure fabuleux !...

Rook sait comment fonctionnent les corps. Comment leur apporter l'ineffable bonheur.

Le contrepartie vient naturellement.


Il repose contre le creux de mon épaule, mes doigts égarés dans sa blondeur.

"Que nous arrive-t-il, Rook ?..."

"Peut-être... nous sommes-nous libérés des... contraintes qui pesaient sur nous jusqu'à présent..." caressant la rondeur d'un sein avec délicatesse.

"Les contraintes, uh ?..."

"Dois-je les nommer ?..." amusé. "Leech pour toi. Schönheit pour moi."

"Tu penses que... notre attachement pour ceux que tu viens de citer... nous empêchait de goûter pleinement notre amour ?..."

"Le sexe n'a jamais été aussi bon et réjouissant que depuis que nous nous y adonnons sans prendre qui que ce soit d'autre en considération." furetant dans mon cou, d'une langueur tout érotique, faisant réagir les pointes délicates de mes seins.

"Pensais-tu à Vil... lorsque tu me faisais l'amour, Chasseur ?..."

"Par mes flèches, Princesse !..." rit. "Tu lui es, ne serait-ce qu'anatomiquement, très différente !..."

Il se hisse sur moi, faisant peser son corps, doigts refermés autour de mes poignets montés au-dessus de ma tête, sur l'oreiller. Il en admire un long moment le portrait, iris émeraudes incapables de fixer sur autre chose.

"Je t'aime comme j'ai rarement aimé, Princesse."

"Mais tu as déjà aimé aussi intensément, n'est-ce pas, Chasseur ?..." presque offensée.

"Tu es impitoyable, ma louve..." m'accordant un baiser au goût prononcé de pomme mentholée sur fond de miel.

"Ton nom..."

"Je te l'écrirai, Princesse." avant de me refaire tout aussi intensément l'amour.


Devant le miroir de l'entrée, il place son chapeau à plume - sa marque vestimentaire.

Placée derrière lui, je le fais basculer en avant d'une pichenette.

Réflexes obligent, il le rattrape avant qu'il ne chute au sol. "Princesse !..." rieur.

"Je ne veux pas que tu partes, Rook."

Il se retourne, posant le séant contre le meuble bas de l'entrée, écartant légèrement les jambes, m'invitant à m'y placer. "Princesse, je le dois."

"Je nous pensais affranchis de toutes ces contraintes..." froncée.

"Dois-je clairement préciser à Vil que son Chasseur sera indisponible les trois prochaines semaines parce qu'il a décidé de passer ses nuits et ses journées au lit avec... une louve de notre connaissance... pour y goûter les variations les plus plaisantes de l'amour ?..."

"Oui !..." bouche épousant la sienne dans une joute sensuelle. "Tu restes." directive.

Il attrape mes hanches, ganté, les malaxant lentement avant de s'en emparer pour basculer, m'acculant contre le meuble où il était placé précédemment. Un petit soupir conquis le traverse. "Très bien. Je lui en ferai part." jouant avec ma bouche de la même façon.