Bonjour la compagnie. Retournons voir Nàmo.
Alors, les mondes sont issus des ouvrages de J.K. Rowling et de Andrzej Sapkowski !
/langue/ : Nordien
langue : Anglais
~langue~ : Hen Llingue
~~langue~~ : Fourchelangue
N'oubliez pas la petite Reviews pour l'auteur. Bonne lecture.
Chapitre 35 : la grande inquisitrice
Vernon Roche commençait à détester sincèrement le lieu et espérait que soit le vieux Laufey ou encore le professeur Jones trouve une solution. Il était temps qu'ils rentrent en fait. Il y avait un espoir que cela fonctionne grâce à la sage elfe Ida. Celle-ci avait envoyé Leliana et il était clair qu'elle n'avait pas fait que cela. Le spectre avait expliqué sentir comme un lien qui la tirait ailleurs tout en restant proche de Nàmo. Il penchait pour quelque chose qui permettait de la suivre.
Donc, ce n'était plus qu'une question de temps et il avait donné de quoi rendre chèvre les sorciers en créant des ponts de discussions entre plusieurs des communautés de créature magique. Il faut dire que découvrir des elfes maudits à la forme d'un Nekker serviable était ce qui l'avait poussé à le faire.
Il ne pouvait pas laisser comme ça les choses alors que les sorciers se targuaient d'être égaux les uns avec les autres. La société privilégiait clairement les sangs purs. Ceux qui étaient à des postes important des gouvernements étaient des sangs purs. Bien que beaucoup avaient perdu la vie avec le Pénitent depuis la dernière guerre. Un peu normal, un Pénitent est un spectre qui apparait sur les lieu d'un crime abominable. Même si ça n'expliquait pas pourquoi il était capable de se déplacer dans l'ensemble du monde. Enfin, c'était ce qu'avait dit Coën. Même si le sorceleur penchait pour un lien avec les crimes de Voldemort, le mage, et la marque des ténèbres.
- Si j'étais vous, je rentrerais immédiatement à votre dortoir.
Les deux élèves sursautèrent alors qu'il passait la fenêtre et ferma derrière lui. Les deux Serdaigles ne perdirent pas une seconde pour partir par la porte de la salle de classe. Roche rangea la carte du maraudeur. Il allait embarquer Sirius Black juste pour avoir une carte similaire avec Wyzima pour le coup.
Il était inquiet, à cet instant, néanmoins. Coën était venu le voir pour dire que Nàmo avait réussi à se faire coller pour la semaine dès le premier cours. Et il y avait été presque toute la semaine. Mais, c'était étrange car, même si capable de trouver le danger à un coin de couloir, Nàmo était plutôt un bon élève. Donc, il se dirigea vers la salle du professeur Ombrage pour voir si le plus jeune allait bien.
Il ne fallut pas longtemps pour monter à l'étage de la salle et rejoindre le couloir. Ça n'allait pas être long avant que la colle ne se termine. Il s'installa contre un des bancs et sentit quelqu'un arrivé. Roche posa la main à son arme puis, la retira.
- Sif.
- Commandant.
- Tu sais que tu peux m'appeler autrement ?
La femme soupira avant de donner un léger sourire.
- Vernon. Tu attends Crevan ?
- Oui. Des nouvelles ?
- Kreature est … protecteur. Comme Pax. Mais plus violent.
Il était vrai que l'ancien n'était pas la personne que l'on voudrait croiser dans les couloirs ni sur le terrain. Encore pire à présent puisqu'il avait appris à se battre. La porte s'ouvrit à cet instant et Vernon nota tout de suite un problème. Nàmo tenait son bras et quelque chose coula sur le sol. le soldat se redressa rapidement et avança. Seulement, Sif le plaqua derrière l'armure puisque Nàmo avait quelqu'un derrière lui.
- Vous voyez, Mr Potter. Le message doit savoir pénétrer.
Nàmo ne dit rien et marcha. Seulement, Vernon regarda autours avec Sif. L'ensemble des ombres du couloir à peine éclairer par la lanterne dansait dangereusement comme des serpents. Il y avait même comme des silhouettes griffues derrières Ombrage sans que celle-ci ne le voit. Si Nàmo voulait à cet instant, il pourrait tuer la femme. Ils savaient chacun, à un moment, que ça pouvait arriver. Nàmo avait même vu de trop proche la mort plus d'une fois lorsque les soldats avaient tenté de les tuer dans les bois avec Iorveth. Élisa Roche avait failli faire un infarctus plus d'une fois lorsqu'elle avait appris les pogroms non loin ou encore, les attaques.
Nàmo regardait comme Iorveth, à cet instant. Même s'il avait les traits enfantins, il avait perdu l'innocence de l'enfance, il y a longtemps. Après tout, Nàmo aurait dû trouver la mort dans le cimetière. Pourtant, il respirait et marchait. La seule chose qui restait de l'affrontement de l'année précédente était une cicatrice sur la poitrine qui blanchissait petit à petit en rainure.
- Crevan...
- Bleidd, siffla Nàmo.
Il n'eut aucune honte et leva la main. Nàmo restait un Aen Seidhe. Et s'il y a bien une chose qui caractérisait les elfes, c'était qu'ils étaient très fiers. On ne pourrait les faire baisser la tête ou les briser. Même face à la mort, un elfe se voulait de rester fier. C'était peut-être pour cela que les hommes cherchaient encore plus à les humilier. Avaient-ils peur de se voir moins important que les elfes ou les nains ? Et pourtant, plus d'une fois, ils avaient vu des hommes s'abaisser à jeter leur fierté pour avoir plus de pouvoir et autres. Isengrim respectait les hommes qui acceptait de jeter leur fierté à terre si c'était pour les autres. Mais, le faire pour avoir un gain à la fin, cela donnait du dégoût.
Vernon attrapa la main en sang et regarda la marque. On avait comme écrit sur la main de son cousin.
Je ne dois pas dire de mensonge et je dois connaître ma place.
Ça remontait jusqu'à l'avant-bras et la main tremblait clairement à cause de la douleur. Les mains, plus habituées à soigner, prirent un morceau de tissu et enroulèrent temporairement le poignet et la main.
- Allons à l'infirmerie. Immédiatement. Et tu as intérêt à m'expliquer.
- Elle m'a fait écrire avec mon propre sang.
Sif fut la seule qui retint Roche de défoncer la porte de la salle. Nàmo regardait déjà avec une envie de faire demi-tour. La jeune elfe marmonna que la priorité était de faire en sorte que la blessure ne s'infecte pas. Mais elle voulait comprendre comment Ombrage avait fait. Nàmo se serait débattu si elle avait approché avec une lame. Et Nàmo commença à expliquer alors qu'ils se rendaient à l'infirmerie.
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Quelques heures avant
Nàmo soupira, passant le pas de la porte de la salle de classe.
- Venez ici.
Le s'il vous plait était donc pour les chiens ? L'elfe avança, voyant néanmoins l'expression agacé de la femme.
- Je ne peux comprendre pourquoi vous avez été choisi mais l'ensemble des professeurs et le directeur ont certifié de votre bonne conduite. Prenez place.
Il regarda le bureau qu'elle pointa dans ses appartements. Il monta les marches, passant alors le seuil d'une pièce dans laquelle rien que la décoration lui donnait des frissons. C'était une petite pièce avec un bureau sombre sale. Il semblerait qu'il soit le seul qui doive l'utiliser. Le papier peint autours était rose fushia, ce qui donnait des frissons, décorée par des dizaines d'assiettes en porcelaine de chat.
- Savez-vous pourquoi vous êtes punis, Mr Potter ?
Nàmo leva juste un sourcil, prenant place en silence. Elle croyait qu'il allait s'abaisser à lui répondre. Elle réduisait en très peu de temps sur son échelle de gens détestable. Elle avait presque atteint Dumbledore et s'équivalait avec Voldemort, avec l'attitude hautaine qu'elle avait avec l'ensemble du monde.
- Vous êtes puni parce que vous répandez des histoires détestables et malfaisantes dans le seul but d'attirer l'attention sur vous, Mr Potter, et les punitions ne sont pas faites pour être adaptées aux convenances du coupable. Vous viendrez ici à cinq heures demain et le jour suivant et vendredi également et vous accomplirez vos retenues prévues. Après tout, il faut savoir faire comprendre à certains que leur attitude doit être corrigé, non ?
Elle voulait vraiment que l'elfe lui donne une réponse ? Il retint la réponse sarcastique. Chourave ne savait pas pourquoi il avait eu autant d'heures et avait clairement dit qu'elle ne pouvait rien faire. Ombrage répondait à une seule et unique personne, le ministre. Elle était ses yeux et ses oreilles dans l'école. Le ministre allait très certainement perde ses yeux et ses oreilles si la femme continuait sur cette lancée.
- On parvient déjà mieux à contrôler son humeur, n'est-ce pas ? Maintenant vous allez copier des lignes, Mr Potter. Oh non, pas avec votre plume, ajouta-t-elle. Vous allez vous servir d'une de mes plumes personnelles. Voilà.
Et Nàmo tira quand même sa plume du sac et la regarda sombrement. La femme devint mal à l'aise mais reprit.
- Je vous ai indiqué que...
- Vous avez indiqué à Mr Potter. Je suis Nàmo aep Iorveth Cerbin. C'est mon nom d'adoption. Alors, si vous voulez que je vous obéisse, je vous conseille de respecter mon état civil.
Le duel de regard dura plusieurs minutes avant que la femme ne grince.
- Cela vous met en colle une semaine de plus, Mr Cerbin.
- Bien professeur Ombrage.
Il attrapa la plume sombre qu'elle avait tendu et la regarda étrangement. La plume avait quelque chose d'étrange. Il ne savait pas vraiment de quoi il était question. Il nota qu'il n'y avait pas d'encrier mais, peut être que cette plume se chargeait toute seul en encre.
- Je veux que vous écriviez : « Je ne dois pas dire de mensonges et je dois connaître ma place », continua Ombrage avec suffisance.
- Combien de fois ?
- Oh, autant de fois qu'il le faudra pour que le message rentre.
Il posa la plume sur le parchemin et commença à marquer la phrase. Connaître sa place ? Il la connaissait. Et ce n'était pas celle dont la femme pensait. C'est à cet instant qu'il vit que l'encre était rouge sang mais le pire, c'était la douleur sur sa main posée.
La phrase revint à son esprit. "autant de fois qu'il le faudra pour que le message rentre". Les yeux verts, vibrant de magie à cause de la colère, remontèrent vers la femme qui buvait sa tasse tranquillement.
- Oui ?
- Bloede … Rien. /pute/
La femme tenta de comprendre le dernier mot mais Nàmo continua. Il écrivit une dizaine de lignes et à chaque fois, la plaie s'ouvrait sur sa main avant de disparaître après quelques instants. Il resta une longue partie de la soirée à faire des lignes avant que la femme ne soit satisfaite et ne l'autorise à partir. La main portait une marque rouge le soir même et n'arrivait pas à se plier à cause de la douleur.
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De nouveau au présent
Il aurait eu des soucis pour faire ses devoirs s'il n'était pas capable d'utiliser sa seconde main[AC1] pour le faire. Comme quoi, apprendre à écrire des deux mains n'étaient pas un souci. Et pour les exercices pratiques, il restait l'un de ceux qui y arrivait le mieux. Malgré alors la douleur, il réussit à passer une semaine plus normale possible bien que certains soient inquiet. Plusieurs commentaient qu'il devenait plus ou moins renfermé et grognon. Si seulement ils savaient que les "lignes" n'étaient en fait qu'une forme de torture.
Et à nouveau, le lendemain, il refit les lignes. Ce qui était une marque rouge devint de plus en plus douloureuse et creusée. Puis, la brûlure resta le jeudi. Il avait écrit sans laisser paraître sa douleur. Il avait écrit en luttant contre celle-ci au point que le sang commence à perler de son poignet et que les petites marques apparaissent.
La femme cligna des yeux, voyant alors presque cinq pages écrites le vendredi.
- Venez ici, votre main.
Il la regarda sombrement, levant la main sanglante. Elle sembla presque extatique de voir cela.
- Enfin, le message semble parfaitement imprimé, ce soir. Ah oui, ça fait mal, n'est-ce pas ? Eh bien, je crois que j'ai réussi à me faire comprendre, Mr Potter. Vous pouvez partir.
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Pomfresh regarda encore la marque, la bouche ouverte. Elle lisait les lettres encore et encore avec effrois.
- Vous pouvez me répéter ce que vous venez de me dire ?
- Ombrage me fait faire des lignes avec mon sang.
Pomfresh poussa un chapelet de jurons qui firent sursauter les deux demi-elfes. Et ce fut assez audible pour que Coën, qui passait par là, rentre dans l'infirmerie avec McGonagall. Malheureusement, le sorceleur sentit le sang. Nàmo arrivait à cacher la blessure au sorceleur par une illusion et un stratagème un peu étrange composé d'odeur de fleur et parfum. Juste assez pour couvrir l'odeur sans attirer l'attention. Nàmo connaissait plutôt bien les sorceleurs pour avoir étudié leur mutation. Et encore plus puisqu'il avait tenté de trouver des potions similaires avec les ingrédients présents sur l'Angleterre pour Coën.
Les yeux jaunes en fente devinrent presque des lignes et les traits se serrèrent dangereusement.
- Qui ?
- Coën. C'est pas la peine. C'était le dernier soir.
- QUI ?
- C'était l'autre pute d'Ombrage, répondit Vernon.
On parlait souvent des crises de colères des Chats, chez les sorceleurs. Qu'ils puissent devenir extrêmement violent. Qu'on ne puisse les arrêter tout de suite. Mais, c'était plus courant. La colère, par contre, des sorceleurs comme ceux de l'école du Griffon ou du Loup étaient rare, voir quasi impossible. Et pourtant, Coën montrait clairement une profonde colère.
- Ne fais rien que tu ne regretteras.
- Montrez-moi votre main, Mr Cerbin, demanda Mcgonagall.
Il présenta la marque à peine couverte d'une pate verte pour apaiser la douleur. Et Nàmo serrait les dents.
- … comment peut-elle... ?
- Si vous commencez à vouloir l'agresser, je vous rappelle que, politiquement, elle est sous la protection du ministre, commenta Nàmo. Je ne suis pas assez idiot pour gueuler ma colère face à elle.
- Et tu comptes la laisser partir comme ça ? C'est un...
- Non.
Nàmo ne dit rien de plus, laissant alors le bandage recouvrir sa main. Il indiqua qu'il devait aller se coucher. Il restait tard et il avait passé la semaine à aller en colle pour rien, le privant de ses heures de sommeil.
Il traversa les ombres mais surtout, il avait besoin de se sortir les idées de la tête. Il descendit dans la chambre des secrets, trouvant trois jeunes elfes assis sur la tête du Basilic qui rampait dans la chambre, comme un fou. Les elfes riaient sous le regard des adultes.
Cependant, le serpent s'arrêta net et se tourna vers lui. La tête fila dans sa direction pour s'arrêter contre son bras. La grosse narine de la taille de la main renifla longuement.
- ~~QUI ?! ~~
- ~~Ne t'y mets pas non plus. Mais ne t'inquiète pas. Tu seras le premier à la rencontrer si nécessaire. Une rencontre définitive en fait. ~~
Le serpent gronda qu'il y avait intérêt. Personne ne faisait du mal à des protégés de Poudlard. Il se tourna vers les elfes présents.
- Combien d'elfes de maisons reste-t-il vraiment hors d'atteinte ?
- Peut-être une dizaine. Pas plus de trente, aujourd'hui. Depuis la guerre contre Grinderwald et Voldemort, notre nombre... est bas. Peut-être pas plus de cinq cent êtres en Angleterre seulement.
- Et les sorciers ne le voient même pas.
- Ils ne voient que ce qui a de l'intérêt pour eux ou si c'est un danger pour eux.
- Mercy, Ambrosius. Tu peux transmettre à Pax qu'il devra surveiller les spectres ?
- Bien sûr. Bonne nuit, petit seidhe.
Il laissa l'un des anciens de Poudlard. C'était ce dernier qui se chargeait de l'organisation sous-terraine actuellement. Principalement pour l'accueil des familles d'elfes de maison.
Nàmo retourna dans son lit et dormit sans se poser la question du lendemain. Samedi serait pour rattraper les heures de travail perdu à cause de la femme. Et surtout, courir dans les bois. Hugin croassa au-dessus de sa tête, clairement en colère.
- Je le suis aussi. Mais... cette femme mérite une chute digne de sa bêtise.
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Le mois passa longuement. Ron avait marmonné contre son frère, Percy et avait présenté la lettre à Nàmo en lui demandant de lui apprendre la combustion spontanée d'objets. Après tout, il en avait appris à Cédric Diggory, alors, pourquoi pas. Il demanderait même à son camarade de venir donner un coup de main pour voir si il n'avait pas oublié les leçons. Il demanda l'autorisation à Coën et le sorceleur fut plus que ravie de donner cours.
- Mr Roche, puis-je m'entretenir avec vous ?
- Vous avez pas un putain de travail à faire au lieu de me faire chier ?
Les élèves présents dans le couloir regardèrent le soldat passer alors suivi par Dolores Ombrage qui lui donnait un sourire qui donnait un frisson à certains. Nàmo termina d'expliquer aux premières années les cours de potions.
- Allons, mon bon jeune homme. Vous savez, nous sommes en présence d'élèves.
Le concerné termina de poser les livres sur le bureau de McGonagall et tourna la tête vers Ombrage qui lui donnait l'image d'un chihuahua croisé avec un crapaud qui le suivait partout.
- Vous voulez putain de quoi ?
- Vous savez, je suis fortement inquiète de l'éducation des élèves. Et je crains que certains soient… De mauvais éléments de l'établissement qu'il faut corriger. Vous semblez épuiser de courir après les mauvais comportements.
Roche regarda la femme en se demandant ce qu'elle avait fumé, encore une fois.
- Le ministère récompense les bons éléments. Et Rusard m'a certifié que vous étiez compétent pour déceler les élèves turbulent.
- Vous êtes au courant que je suis un non-mage ?
Nàmo frappa son front alors que Vernon croisa les bras. De tous ce qu'il aurait pu dire, il sort la seule chose qu'il ne fallait pas à une sorcière comme Ombrage. Ce qui fut assez intéressant fut l'expression du visage alors que le soldat repartit tranquillement, se faisant saluer par bon nombre d'élèves avec respects. Une chose qu'Ombrage aurait dû mal à avoir ici-bas.
La femme s'empressa de partir, notant quelque chose dans son petit calepin. Ce n'était pas une bonne chose. Nàmo traversa la cour, puis, passa juste à coté de la femme qui ne le vit même pas. Il avait à présent le papier dans la main et regarda celui-ci. Blaise s'appuya alors contre son épaule, comme si il était là depuis le début. Depuis plusieurs temps, le demi vampire était plus ouvert à user de ses facultés avec les entraînements de Coën et Nàmo. Coën avait dit, avec humour, que Blaise pourrait être un bon sorceleur.
- De quoi faut-il s'inquiéter ?
- Elle cherche définitivement à mettre ses griffes sur l'ensemble de l'école.
- Et tu peux expliquer le sang sur ta main ? Tu pues ce dernier.
- Une plume qui m'a fait écrire avec mon sang. Et j'ai fait des lignes avec.
La tension à son bras fit tourner la tête de Nàmo vers Blaise. Le demi vampire semblait soucieux.
- Un souci ?
- Oui. Je crois. Faut que j'enquête. Je te dis dès que j'en ai plus ? Au fait, Théo voudrait de l'aide aussi.
- Je termine ma ronde et je le retrouve à la salle de potion. Rogue est un maître occlumence, il pourrait l'aider à construire les murs mentaux.
- Et sinon, c'est étrange, tu ne te plains plus de ta cicatrice ou de tes migraines.
Nàmo cligna des yeux. Il était vrai qu'il n'en avait drastiquement plus. C'était comme si son esprit était laissé tranquille et ses boucliers étaient plus puissant que jamais.
Ils ne discutèrent pas plus, entendant les vociférations de Rusard non loin. Ce dernier fouillait la moindre des lettres de Nàmo. Malheureusement pour le concierge, à présent, l'elfe les écrivait en langue ancienne et correspondait avec Pax principalement. Il le faisait en nordien lorsque c'était avec Sirius et les autres et en anglais pour le vieux professeur Jones. Enfin, il usait d'un petit achat aux frères Weasley pour de l'encre secrète qui codait les messages.
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Ce fut lorsque l'ensemble de Poudlard reçut la Gazette du Sorcier que les élèves virent, pour la plupart, que Dolores Ombrage allait être plus que le pire professeur de Poudlard. Elle avait même réussi à faire passer Rogue pour un professeur intransigeant mais un bon professeur. Neville suppliait même d'être en retenu avec le prof des potions plus tôt qu'avec Ombrage.
Nàmo étala le journal pour le lire avec d'autres. Hermione était en furie à côté alors que Draco marmonnait que cela allait s'empirer petit à petit en fait.
LE MINISTÈRE VEUT RÉFORMER L'ÉDUCATION
DOLORES OMBRAGE NOMMÉE GRANDE INQUISITRICE
- Quelqu'un peut lire pour l'ensemble ?
- Je le fais, dit alors Théo en attrapant le journal.
Il le mit devant lui et plusieurs s'assirent entre les bancs et les tables de Gryffondor et Poufsouffle pour écouter. C'était assez étrange de voir une multitude de couleur vers le petit cercle.
Dans une initiative inattendue, le ministère de la Magie a publié hier soir un nouveau décret qui lui permettra d'exercer un contrôle sans précédent sur l'école de sorcellerie de Poudlard.
« Depuis un certain temps déjà, les responsables du ministère étaient de plus en plus préoccupés par certains agissements qu'on pouvait observer à Poudlard, nous a déclaré Percy Weasley, le jeune assistant du ministre. Il s'agit aujourd'hui de répondre aux inquiétudes exprimées par des parents alarmés qui sentent que l'école prend une direction qu'on ne saurait approuver. »
Ce n'est pas la première fois, ces dernières semaines, que le ministre, Cornélius Fudge, établit de nouvelles lois pour améliorer le fonctionnement de l'école de sorcellerie. Déjà, le 30 août dernier, le décret d'éducation numéro vingt-deux établissait que, dans le cas où l'actuel directeur ne serait pas en mesure de proposer un candidat à un poste d'enseignant, le ministère serait chargé de choisir lui-même la personne qualifiée.
« C'est ainsi que Dolores Ombrage a pu être nommée professeur à Poudlard, indique Weasley. Dumbledore était incapable de trouver quelqu'un. Le ministre a donc choisi Ombrage qui, bien entendu, a remporté un succès immédiat...»
Plusieurs se tournèrent vers les quatre Weasley présent. Ron se tourna vers un des Serpentards et demanda la cravate et le nom de famille. Nott ignora le commentaire pour continuer.
«... un succès immédiat. Elle a en effet totalement révolutionné l'enseignement de la défense contre les forces du mal et a pu fournir au ministre des informations recueillies sur le terrain à propos de ce qui se passe réellement dans l'école. »
C'est cette dernière fonction que le ministère a désormais officialisée grâce au décret d'éducation numéro vingt-trois qui crée à Poudlard le poste de Grand Inquisiteur – en l'occurrence de Grande Inquisitrice.
« Il s'agit d'une nouvelle étape passionnante dans le projet du ministère de traiter concrètement le problème de ce que certains appellent la « baisse de niveau » à Poudlard, souligne Weasley. L'inquisitrice aura le pouvoir d'inspecter ses collègues enseignants et de veiller ainsi à ce qu'ils se montrent à la hauteur de leur tâche. Le professeur Ombrage s'est vu offrir ce poste en plus de celui d'enseignante et nous avons le très grand plaisir de vous annoncer qu'elle a accepté d'en assumer les responsabilités. »
Ces nouvelles initiatives ont reçu le soutien enthousiaste des parents d'élèves de Poudlard. « Je me sens beaucoup plus tranquille, maintenant que je sais que Dumbledore est soumis à une évaluation juste et objective de la façon dont il exerce ses fonctions, nous a ainsi déclaré Corban Yaxley, membre éminent du ministère. Nombre de parents d'élèves soucieux des intérêts de leurs enfants se sont inquiétés de certaines décisions excentriques de Dumbledore au cours de ces dernières années. Aujourd'hui, nous sommes heureux de savoir que le ministère surveille la situation de près. »
Nàmo soupira. Un allait finir très vite nez à nez avec un Pénitent. Sirius prenait grand plaisir à lire les informations à James et Lily. C'était peut être pour une raison simple, lâcher les spectres sur ceux qui faisaient un crime. Voilà pourquoi des gens comme Rogue n'était pas attaqué par James. Il était vraiment pénitent de ses crimes. C'était pareil avec deux autres mangemorts à Azkaban. Deux avaient échappé un peu comme Sirius à la folie : Rabastan Lestrange qui n'avait eu que Seize ans lorsqu'il fut arrêté et enfermé. Et le langue de plomb avec qui Sirius jouait très souvent au touché-coulé en cellule.
Théodore reprit la lecture avec clairement de l'agacement dans la voix. Et il n'était pas le seul.
Parmi ces décisions excentriques, on rappellera diverses nominations dont nous avons déjà fait état dans ces colonnes, notamment celles du loup-garou Remus Lupin, du demi-géant Rubeus Hagrid et de l'ex-Auror paranoïaque Maugrey « Fol Œil ». Sans oublier la présence de la créature Coën de Poviss qui inquiète le ministère depuis son procès pour ne pas être inscrit au registre des créatures magiques. Les rumeurs ne manquent pas, bien sûr, pour affirmer qu'Albus Dumbledore, autrefois manitou suprême de la Confédération internationale des sorciers et président-sorcier du Magenmagot, n'est plus en état de diriger la prestigieuse école de Poudlard. Ce dernier a accepté la présence, parmi les élèves, d'une créature magique sans que celle-ci ne soit aussi enregistrer.
« Je pense que la nomination de l'inquisitrice est un premier pas pour garantir à l'avenir que Poudlard sera dirigé par quelqu'un en qui nous pourrons avoir toute confiance », nous a déclaré hier, soir un membre du ministère.
Deux juges du Magenmagot, Griselda Marchebank et Tiberius Ogden, ont démissionné pour protester contre la création du poste de Grand Inquisiteur à Poudlard.
« Poudlard est une école, pas un poste avancé du cabinet de Cornélius Fudge, affirme Mrs Marchebank. Il s'agit une fois de plus d'une tentative abjecte de discréditer Dumbledore. »
Le lord Sirius Black a fait une déclaration en soutien des deux juges qui ont démissionné. Il a déclaré à la presse.
« C'est ainsi que commence la fin de la démocratie. Sous un tonnerre d'applaudissement lorsque l'on commence à détruire l'une de nos plus vieille institution à cause de la peur d'un seul couard qui n'ouvre pas les yeux. La famille Black ne cautionne pas les agissements du Ministre qui donne l'impression de cacher plus qu'il ne veut faire voir. »
Sirius avait commencé à faire parler de lui autrement. Mais bon, il savait que le chien Black ne suivait plus Dumbledore depuis plusieurs mois. Trop de machination qui avait conduit à cette situation précaire. Théodore plia le journal et le reposa alors que l'ensemble se regardait sans trop savoir quoi dire ou commenté. Après tous, ils restaient des jeunes.
- Donc… ça signifie quoi, pour nous ?
- Qu'elle va passer dans les salles de classes pour inspecter les profs. Et ceux qui ne rentrent pas dans ses critères sordides sont mis à la porte, aussi simple que ça.
Coën pouvait avoir des soucis. Et il en allait de même pour Vernon bien qu'il est aussi son emploi aux Trois Balais. Néanmoins, lui aussi serait un problème vu qu'il avait aussi une allusion à sa présence dans le journal.
Un bout de papier arriva devant les yeux de Nàmo. Ce dernier l'attrapa. C'était un message du professeur Chourave et Mcgonagall qui lui demandaient de se rendre à la salle des professeurs rapidement. Il s'excusa auprès des autres et s'y dirigea. Ombrage n'était pas dans la salle mais il trouva plusieurs des professeurs en pleine discussion et inquiets, semblerait-il.
- Vous voilà, Cerbin.
- Professeur Rogue. Il y a quelque chose que je peux faire… ?
- Rentrez et fermez cette porte.
Nàmo obéit et nota qu'Ombrage n'était pas là. Mcgonagall arriva devant lui et posa les mains sur chacune de ses épaules.
- Écoutez-moi bien, mon cher garçon. De tous les élèves que j'ai de votre génération, vous êtes l'un des plus brillants à qui j'ai eu la fierté d'enseigner. Et il en va de même pour les autres professeurs. C'était une des raisons pour laquelle vous avez été nommé Préfet et les professeurs n'en ont aucun regret. Mais… cette femme est clairement décidé à vous rendre la scolarité difficile.
- Qu'est ce que cette Bloede Dh'oine de… a fait ?
- Elle demande actuellement votre interdiction d'assister aux cours.
Nàmo ferma les yeux et commença à compter. Seulement, les ombres étaient déjà là, répondant à sa colère. L'un des sièges servit d'exutoire momentané. Il s'excusa mais aucun des professeurs ne lui en tint rigueur.
- Nous avons fait bloc et refusé. Rogue a envoyé un message à Mme Malefoy qui a repris son travail d'avocate, pour l'instant. Et elle est fermement décidé de vous protéger. Cependant, ombrage va faire tout ce qui est en son pouvoir pour vous faire faire des faux pas. Chourave a pointé que vous aviez une cape d'invisibilité.
- Vous me demandez de me cacher ?
- Non, cornichon, gronda Rogue. Mais si elle vous interdit par quelconque façon d'assister à un cours, c'est de l'utiliser. Et évitez que débarque vos parents spectraux ici.
- C'est comme empêcher un soleil de se lever. Bien qu'ils sont occupés actuellement à chasser un fuyard de la mort récidiviste.
- Les professeurs sont d'accord à l'unanimité, venez à chaque cours et n'essayez pas de lui donner une raison de vous renvoyer au mieux. Nous resterons de votre côté, d'accord, mon garçon, termina McGonagall avec épuisement.
Il avait sa fierté. Une fierté d'être la même si on le lui interdisait. Cette femme voulait le voir dehors ? Elle n'allait jamais autant le voir dedans en fait.
- Ayd f'haeil moen Hirjeth Taenverde.
Les professeurs ne comprirent absolument pas ce qui était dit. Néanmoins, une personne eut un petit rire.
- Conquérir par le courage et non pas par la force. Nàmo, il faudra dire à ton Adar que tu l'écoutes un peu trop parfois.
Coën termina de fermer la porte. Et il semblait fortement agacé et surtout, ayant les iris presque aussi fin qu'une ligne. Cela était presque inquiétant pour les professeurs.
- Un... Problème, maître Coën ?
- Je suis à la recherche de refaire l'huile contre les nécrophages et la coupler avec celle des hybrides et créatures maudites.
- /On peut utiliser l'huile de Cinfrid ?/
- /Ne me tente pas. Je vais clairement peser le pour et le contre d'utilisation du venin de Jörmundang. Ou regretter que le portail ne se rouvre pas avec un des membres de l'école du Chat, de l'ours ou encore, de la Vipère qui accepterait un contrat./
- / Si t'en est à ce point-là après seulement un mois, je ne veux même pas savoir aux vacances. /
Voilaaa.
J'espère ce que cela vous a plu
