Hello camarade, amis, lecteurs.
Voici enfin la suite de The Old Magics !
Laissez moi vous présenter :
Between the Worlds 2 : MIRROR MADNESS
Cette fanfic est un partenariat avec Ziamela qui écrit "La Geste du Loup Blanc et du Chat Noir".
Nous nous retrouvons avec nos deux mondes entremêlés dans une aventure palpitante.
Les mondes sont issus des ouvrages de J.K. Rowling, de Andrzej Sapkowski et de Oda.
Profitez des deux fanfics en les lisant conjointement. Et n'oubliez pas de laisser un commentaire ainsi qu'un petit "j'aime".
Chapitre 1 : il était une fois …
Il se réveilla lorsqu'il entendit l'appel du capitaine sur le pont. Il se redressa et siffla Hugin. Le Krebin descendit des haubans pour se poser sur son épaule. Le voyage avait été long. Surtout avec les marins qui avaient tenté de le détrousser pour être un elfe. Il avait refusé d'être accompagnés par la panoplie des soldats qu'on voulait lui coller. Ciri et lui n'aimaient vraiment pas cette impression d'être du cristal fragile. Sans oublier qu'ils étaient respectivement formés en tant que Mage de guerre et Sorceleuse. Peut-être que les gardes du corps étaient peut-être là principalement pour les empêcher de faire trop de mal ? Va savoir avec Malefoy. Pensant à la fouine bondissante, s'il lui faisait encore un cours d'étiquette avec le chambellan ayant mangé les balais de tous les placards de la ville, il ne serait plus qu'un nuisible dans une cage pour faire jolie. Sans blague.
Heureusement qu'il pouvait encore faire des petits voyages sans que personnes ne sachent réellement, à part les très hauts membres de la cour, qu'il était le fiancé consort de la future impératrice Cirilla. Au moins, il pouvait continuer de soigner sur les champs de bataille et pouvait faire disparaitre pendant plusieurs jours Ciri avec lui pour faire des contrats de sorceleurs. À la condition, bien sûr, qu'ils reviennent tous les deux en vies. Les portoloins d'urgence étaient pratique pour cela.
Il ressortit le parchemin. C'était un message d'un des maitres de chaires de l'université médical d'Oxenfurt. Celui-ci l'avait invité à venir faire cours aux futurs médecins sur les poisons, les contrepoisons et les herbes utilisables en pleine nature. Iorveth devait se fendre de rire s'il savait qu'il cherchait toutes les excuses possibles pour fuir la cour du Nilfgaard. Il devrait lui demander en fait. Il était sûr que son oncle pourrait inventer un prétexte quelconque ayant besoin d'un médiateur dans une situation. C'est ce que faisait Saskia.
Mais, il était surtout sûr que Iorveth avait d'autres chats à fouetter que lui trouver des excuses. Il devait déjà s'en trouver lui-même. Se retrouver à travailler comme l'un des agents du Haut Aerdirn n'était pas de tout repos. Surtout quand il s'agissait de parlementer avec des Dh'oines racistes et imbus de leur pouvoir.
Ce qui était drôle en fait, c'était que Vernon Roche et Iorveth se retrouvaient à travailler ensemble parfois (souvent). Regulus avait écrit qu'il devait fournir au moins une bouteille toutes les deux semaines de whiskey pur feu pour les deux. Une histoire de ne pas se taper dessus à chaque fois et de pouvoir à moitié se supporter.
Il avança sur le ponton, sentant le regard assez haineux de l'équipage. Il se tourna, offrant le plus beau sourire qu'il avait en agitant la main. Puis, descendit assez rapidement pour disparaitre dans les brumes du matin de la ville. Il regarda les soldats ainsi que les chasseurs de sorcières toujours présents. Qu'il n'aimait pas ses personnes. Et pourtant, ça existait encore. Enfin, on ne change pas des siècles de mentalité en quelques belles paroles. Mais, les contrats magiques avaient leurs effets. Il faut dire que les elfes et autres non-humains achetaient à Blaise ou aux frères Black, pas mal des contrats sorciers.
Ce qui entrainait un respect des échanges et paroles. Certains humains avaient eu la mauvaise expérience d'aller jusqu'à perdre la vie, en tuant quelqu'un pour ne pas respecter les contrats. Hermione avait été outré sur le début mais concéda par la suite. Il faut dire que Blaise avec accepter de retirer sur quelques contrats les sorts de morts s'il y avait assassinats. L'homme avait bien été reconnu coupable mais puisqu'il avait tué un nain, il s'en était sorti avec une tape sur la main et une amende. Hermione était ami avec la personne morte. Et la Gryffondor avait elle-même puni le coupable avec tout son savoir-faire de sorcière.
Bref, la douce vie dans les royaumes du nord. Rien n'est parfait mais beaucoup de choses change. Comme par exemple, celui qui aurait dû être fiancé avec Cirilla (dans ses rêves), s'était retrouvé débouté. Lorsqu'il s'était plains et avait demandé réparation, Ciri lui avait proposé un petit duel. Qu'il avait perdu. Normal, on n'est pas tous entrainé par le loup blanc de l'école du loup. Ou plus gentiment appelé le boucher de Bakliven. Et à présent, le général Morvran Voorhis était un ami assez intéressant à avoir. Il ne fallait pas le laisser avec Géralt parler de chevaux, ça prenait des heures et on n'était pas sûr de pouvoir s'en écarter assez vite, c'était tout.
Et puis, l'empereur avait avancé que les fiançailles entre lui et Ciri étaient politique pour assurer l'alliance entre le Haut Aedirn et le Nilfgaard et ainsi réparer les blessures entre les Scoia'tael et les royaumes du nord. Réellement, Ciri avait fait valoir son point un peu violemment. Il était sûr qu'elle avait menacé d'ouvrir un portail sur un monde apocalyptique à son père et aux membres du conseil. Et quand quelqu'un avait voulu l'assassiner, lui, il était tombé sur un os.
Bon, il devrait encore terminer de réparer le toit du bâtiment. Mais, n'a-t-on pas idée de faire peur à quelqu'un ayant très peu d'heures de sommeil et trois oiseaux dont deux mythiques qui le considèrent comme leur poussin ? Hedwige était tranquillement avec Ginny en train de couver ses œufs. Il ne voulait pas savoir avec qui elle s'était accouplée. Fumseck était actuellement avec Sirius. Et Hugin restait avec lui pour échanger des messages.
Il remonta la rue et s'arrêta devant les portes de l'université. Il arrangea sa cape sombre pour couvrir sa tête. L'hiver était encore un peu là. Mais ce n'était rien à côté de ce que ça aurait pu être avec le froid blanc. Et dire que ça allait faire 5 mois que ça s'était passé. 5 mois qu'ils avaient vaincu la chasse. Géralt devait encore se balader dans le coin, aux dernières nouvelles. Il devrait s'inquiéter de savoir ce que faisait le sorceleur.
En revanche, Kaer Morhen avait été entièrement rénovée par les sorciers. Ils avaient même protégé la vallée des intrusions. Peut-être un dernier hommage à Vesemir. Mais aussi pour que les sorceleurs aient une vraie maison pour se reposer. Hermione s'était intéressée à la cérémonie des herbes. Et la seule personne qui s'était retrouvée malheureusement entre ses pattes était Lambert. Faut dire qu'il avait suivi la sorcière Keira. Celle-ci avait apprécié de trouver en Hermione une partenaire de recherches. Si Draco n'était pas trop pris par les tracas de la cour, il venait participer aussi. Lui-même s'invitait lorsqu'il en avait l'occasion. Bien que rejoindre l'une des unités de Scoia'tael sur le terrain ou encore aller soigner là où on avait besoin de soigneur était bien aussi.
Néanmoins, réellement, le seul qui avait l'ensemble des connaissances dans son esprit de la Cérémonie des Herbes, c'était lui. Il avait interrogé la source de chaque école. Et il avait cela seulement pour aider les sorceleurs pour plusieurs raisons.
- Halte, Elfe ! Ta place n'est pas ici.
Il se retourna vers l'idiot qui venait de l'empêcher de rentrer dans l'académie. Hugin gonfla même les plumes contre sa tête, se montrant bien plus gros qu'il ne l'était. Le pauvre soldat se mit à trembler, même à reculer. Il ouvrit son sac et sortit la lettre qu'il avait reçu.
- Je pense que si. Prévenez plutôt le vieux maitre Fandarg que le maitre Cerbin est là.
L'homme resta là, pendant un temps un peu trop long. Le menaçant même avec sa lame. Il entendit alors des pas à côté de lui et tourna légèrement les yeux. Un vieil homme arriva. Celui-ci le regarda un instant avant de sourire.
- Maitre Cerbin ! Un plaisir de pouvoir enfin vous rencontrer en personne.
- Maitre Fandarg, n'est-ce pas ?
- Oui. C'est un honneur de revoir une tête des infirmeries des champs de bataille. Je ne pense pas que vous vous souvenez de moi.
- … Camp Redanien. Vous recousiez un pauvre hère, je crois. Certes, nous n'avions pas eu l'occasion de converser à l'époque.
L'homme se mit à rire en l'invitant à le suivre. Le soldat recula mais le garda en ligne de mire jusqu'à ce qu'ils atteignent l'intérieur des murs. Il bougea les doigts, laissant alors tomber un nuage de pluie sur la tête de l'homme. L'ancien médecin se mit à rire en entendant les jurons de l'autre côté du mur.
- Navré pour cet accueil qui manque cruellement de savoir vivre. Nous ne choisissons malheureusement pas ceux qui gardent nos murs.
- Ni ceux que l'on soigne. Je sais. Ne vous inquiétez pas, j'ai appris à vivre avec.
Et surtout, éviter de faire un commentaire ou un massacre. Quelquefois, il ne savait pas ce qui pouvait être pire : les anglais à Poudlard avec leurs guerres idiotes avec le sang, ou les idioties racistes de certains du nord.
Il était heureux que les cités Elfes et naines soient, à présent, protégées par des runes et des sorts. Ce projet lui avait tenu à cœur avec les autres. Il n'allait jamais autant remercier la présence de Sirius et Regulus pour le coup avec toutes leurs connaissances.
Il se demandait néanmoins où était Géralt dans tous cela. Peut-être qu'il avait rejoint Triss au Kovir. Ou qu'il était dans un coin de la Téméria à chasser le monstre. Allez savoir avec le loup blanc.
Cependant, il sentait comme une étrange présence dans la ville. Il y avait quelque chose qui le dérangeait. Quelque chose qui l'observait de loin. Il n'aimait pas réellement cela. En espérant que ce ne soit pas encore un assassin envoyé par l'une des guildes marchandes pour tenter de reprendre l'animosité humaine/non-humaine. Et comme lui avait souligné Ciaran. S'il trouvait la mort, Iorveth n'en reviendrait pas cette fois ci. Ni la plupart des Scoia'tael en fait. Un avait dit, avec humour et sérieux à la fois, qu'il était le « poussin » de l'ensemble des Scoia'tael.
Cela resta durant les trois jours de sa présence dans les murs de l'académie de médecine. Sans compter les humains qui n'avaient pas trouvé mieux que de l'insulter lorsqu'il avait commencé à donner cours. Merlin avait commenté que l'on ne choisit parfois pas ses étudiants. Et que l'envie de les jeter dans le trou de monstre le plus proche était tentant. Le vieil homme en était désolé. Néanmoins, plusieurs rares avaient été plus attentifs à ses enseignements médicaux ainsi que les différents types d'opérations qui pourraient sauver une vie. Comme quoi, avoir Merlin comme professeur et avoir voyagé dans différents mondes pour apprendre la médecine avait du bon. On pouvait comparer les techniques. S'il avait, encore, été en Angleterre, il aurait été un très bon chirurgien ou un médecin militaire dans les missions humanitaires.
Le survivant passa les trois jours dans l'académie sans avoir trop envie de réduire quelqu'un en charpie. Il fut même surpris de rencontrer une ancienne amie de Géralt. Enfin, amie restait à vérifier. C'était quoi déjà le terme de Draco pour Géralt avant qu'il s'installe avec Triss ? Ah oui : Le lapin blanc de l'école du loup. À ne jamais répéter devant le concerner si on tient à la vie.
Il marcha dans le port en soupirant. Les hommes et femmes l'évitaient dès qu'il approchait. Raison simple, il est armé. Seconde raison, c'est un elfe. Et cela suffisait pour que des idiots soient racistes.
Toutefois, il pouvait ignorer cela. Au moins, il pouvait se déplacer sans avoir besoin de vérifier son dos. Le désavantage à Nilfgaard, c'était que les nobles n'aiment pas vraiment qu'un elfe soit proche de la couronne. Heureusement qu'il avait sa famille pour le garder sain d'esprit. Peut-être que même la chasse sauvage semblait agréable. Il pourrait travailler sur un nouveau système de portail basé sur la magie des guides de la chasse pour aller faire une petite visite. Bien qu'il soit sûr que cela ne soit une très mauvaise idée.
Pourtant, il fut surpris de voir le vieil homme Fandarg arrivé vers les petits appartements qu'il occupait dans l'académie. Ce dernier semblait inquiet.
- Maître Mandos ? Il semblerait que plusieurs personnes souhaitent vous rencontrer. Et ils insistent.
- … Ils ont dit pourquoi ?
- Ils ont parlé de leur prince qui a subis … un sort.
Il cligna des yeux un moment avant de se diriger vers le cloître, suivant le vieil homme. Il vit plusieurs personnes avec des vêtements bleues et la peau basanée. Des hommes venant de l'est sûrement. Et au vu d'un d'entre eux, c'était des Ophirs.
Il effectua un salut de la tête. Mais, il sentit à nouveau cette étrange impression. La chose qui le suivait était présente. Présente mais invisible. Ça le dérangeait plus qu'à l'accoutumer. Aujourd'hui, peu de chose pouvait échapper à sa magie depuis qu'il avait accepté pleinement son statut de maître de la mort, juge et chasseur des âmes damnées.
- Maître Cervin Mandos. Nous souhaitons faire appel à vos services.
L'homme avait du mal à parler dans la langue du nord. Il agita les doigts, utilisant alors le sort de traduction.
- *Je suis soigneur. Que puis-je faire pour un mage Ophir ?*
L'homme avait une longue barbe et semblait assez ancien. Et ce dernier fut assez surpris lorsqu'il passa dans sa langue natale. Il était nécessaire de bien se comprendre si la vie d'une personne se trouvait dans la balance. Il vit aussi la fatigue dans les yeux de chacun. Ils ne venaient pas le voir parce qu'ils voulaient ses services à cause de sa réputation. Non. Ils voulaient ses services car ils n'avaient plus d'espoirs.
- *Vous devez comprendre que notre prince a été ensorcelé. Il a été changé en monstre. Actuellement, il est dans les égouts de cette ville. *
- *Et cette transformation a pu faire beaucoup de dégâts. Des gens ont été tués.*
- *Nous le savons. Nous avons essayé de le protéger et d'écarter des égouts les malheureux qui aurait pu y aller.*
Il hocha la tête et traduisit pour le médecin à côté de lui. Ce dernier indiqua qu'une prime pour un sorceleur avait été publié. Il grimaça à cette information.
- *Bien. Laissez-moi récupérer mes armes et mes affaires. Il faudra l'affaiblir pour que je puisse l'examiner. *
- *Nous savons qu'il ne pourra reprendre sa forme qu'à sa mort.*
De mieux en mieux. C'était quoi la prochaine fois ? Le retour de la belle et de la bête ? Il secoua la tête en repartant rapidement à son logement. Il attrapa son sac et agita la main pour que les objets de réduisent et entre dans le sac. Il attrapa son arc poser sur la malle ainsi que si épée. Il tourna les yeux vers la dernière arme. C'était sa dague. Une dague au métal noir, gravée de rune et de prière. Un cadeau de la part d'un forgeron elfe et de son camarade nain. Il rangea celle-ci dans sa ceinture et siffla Hugin. L'oiseau prit alors sa place sur son épaule en croassant.
Il repartit vers l'entrée mais son oreille entendit alors la discussion entre deux étudiants. Plusieurs jeunes filles étaient descendues dans les égouts en ayant entendu qu'un prince maudit s'y trouvait et qu'un baiser le sauverait. Quelqu'un avait un humour douteux. Et s'il savait qui, il lui ferait passer l'envie de tuer des gens définitivement.
- *Allons-y. Je pressens que si nous ne dépêchons pas, il n'y aura plus personne à sauver.*
- *Merci, elfe. *
- *C'est Mandos ou Cerbin. Je ne suis pas réduit à une race*, grogna-t-il.
Le mage hocha la tête mais ne dit rien de plus, le précédent dans les rues pavées de la ville. Un air frais lui donna un frisson. Ce malaise était toujours là et la chose continuait de le suivre.
Mandos grimaça dès qu'il descendit dans les égouts. Au vu des traces, beaucoup de simplets étaient descendus affronter le monstre des égouts. Ajouter à cela, les disparitions de jeunes filles qui voulaient sauver le beau prince en l'embrassant. Qui serait idiot d'aller embrasser un monstre ? Eh bien, il semblerait que beaucoup de personnes le sont. Sans oublier avec ceci, on a des imbéciles qui pensent pouvoir affronter un monstre. On laisse cela à un professionnel.
Ce fut avec une agréable surprise que Géralt soit celui présent. Mais, quelque chose le dérangeait. Surtout après avoir échangé avec les ophirs. Géralt n'avait ni rencontré le mage ou les soldats ophirs. Ce qui voulait dire que quelqu'un avait envoyé Géralt sans lui dire que ce n'était pas un monstre normal mais quelqu'un ayant été maudit.
Il regarda le cadavre de mercenaire, engluer dans un liquide collant et poisseux. Et au vu des traces, quelqu'un était passé avant eux. Il connaissait déjà les compétences de Géralt. Et le sorceleur se retrouverait dans une situation mortelle dans très peu de temps s'il attaquait le monstre.
- *Je pars devant. Dépêchez-vous. Quelqu'un a fait un piège pour un sorceleur qui ne sait pas que votre prince est maudit et non pas un monstre*.
Il se changea en corbeau et vola rapidement dans les conduits. Il entendit des bruits de batailles et plongea rapidement dans la direction de ces dernières.
Il arriva sur une scène qui aurait pu l'impressionner s'il ne savait pas qu'une personne allait mourir alors qu'il n'était pas un monstre, juste un malheureux qui était maudit. Géralt avait l'épée pointant vers l'abdomen du monstre, coupant une partie de ce dernier.
Le monstre tomba sur le côté, tentant de fuir. Et le sorceleur, bien que blessé un peu, allait terminer le travail. Il plongea entre les deux et se changea. Ses mains se positionnèrent entre les deux et la magie frappa. Géralt fut propulsé contre le mur un peu plus violemment que prévue mais le monstre resta au sol, pétrifier à présent.
Il entendit le sorceleur se redresser et se concentra uniquement sur le monstre. Les fils de magies étaient bien visibles mais surtout que le monstre avait été gravement blessé. Et ce qui indiquait surtout que les blessures étaient mortelles. Il allait reprendre son ancienne apparence s'il perdait la vie. Et celle-ci était maintenue par un fil à présent. Mais cela lui permettrait de briser la malédiction avec le mage ophir. Mais, le prince maudit pourrait perdre la vie.
Il ne perdit pas une seconde et posa les mains contre la peau gluante. Il grimaça en sentant l'acide du monstre commencer à le bruler. Il bannit par magie au mieux le liquide pour ensuite s'attaquer à la malédiction en elle-même.
Le gémissement de douleur émana du monstre alors que les premiers signes de transformation apparurent. Il était mourant. Et s'il mourrait, Géralt suivrait assez rapidement. Il ignora les soldats rentrant et arrêtant alors le sorceleur inconscient.
- *Il ne savait pas. Quelqu'un ne lui a pas dit que c'était une malédiction. Je connais ce sorceleur. Il aurait tout tenté pour briser la malédiction pour sauver votre prince*.
La colère était visible chez le mage.
- *Si mon prince meurt, son ignorance sera sa mort. *
- *On va donc éviter qu'il meure. Brisez la malédiction et moi, je ferais tous ce que je peux pour le sauver. *
Il tira les fils de malédiction, gardant alors les blessures scellées pour l'instant. Il pouvait prier pour que Géralt soit, soit malade, soit blessé. Car, il connaissait assez le sorceleur pour savoir que n'importe quel monstre n'aurait aucune chance. On demande à un membre de la chasse sauvage qui a trouvé la mort face au sorceleur.
Il sentit la magie nocive être bannie et le corps reprendre une apparence normale. Il gémit en voyant alors la blessure qui traversait le torse. Elle était assez profonde mais il y avait une chance qu'il soit sauvé. Mais, il ne pouvait pas utiliser les sorts à cause de sa malédiction récemment retirée. Cela ne causerait que des dégâts supplémentaires.
Il attrapa son sac alors que Hugin croassa sur son épaule. Il lava ses mains rapidement et commença à nettoyer les plaies rapidement. Le mage maintenue le prince pendant qu'il travaillait. Il commença à coudre la blessure, glissant néanmoins quelques onguents et potions pour faciliter la cicatrisation ainsi que le renouvellement du sang. Il termina de coudre la plaie et sortit de quoi panser la blessure.
Les prochains jours allaient être difficile. Mais, avec de la chance, le prince ne trouverait pas la mort.
- *Le sorceleur devra répondre si mon prince meurt. *
- *Je sais. Mais, je pense que vous ne devriez pas attaquer mon ami Géralt. C'est un homme bon. Je le connais. Il n'aurait pas cela s'il ne savait pas que votre prince était soumis à une malédiction. *
Mais Géralt était menotté et emmené. Le mage le fixa néanmoins travailler.
- *Si mon prince reste en vie. Votre ami n'aura rien à craindre. Mais, pour l'instant, il devra rester prisonnier et ramener à mon pays.*
- *Point à savoir. Votre prince est intransportable actuellement. *
- *Alors il restera avec un de mes hommes. S'il meurt. Votre ami trouvera la mort pour son crime. *
Il grimaça. Il devait parler avec Géralt et le prince si celui-ci reprenait conscience.
Il sentit quelque chose d'étrange. Comme si quelqu'un était en colère. Il leva le corps et le fit flotter derrière lui. Il ne fallut pas longtemps pour remonter jusqu'à l'académie. Il maudit les gens pour leur solution expéditive. L'hôpital lui ouvrit les portes sans poser de question en voyant le blesser flottant derrière lui. Et lorsqu'il eut terminé de nettoyer les plaies, changer les vêtements et donner des directives pour garder en vie le prince, il sortit. Il regarda le port avec le bateau ophir qui se préparait à partir dans la nuit. Il devait les convaincre.
- Vous semblez avoir un souci, petit elfe.
Il se tendit et tourna la tête vers la voix inconnue. C'était un homme portant une tenue de marchand avec le haut jaune et le bas bleu, Étrange mélange. Et un étrange personnage. Il y avait quelque chose de feutré dans sa présence. Comme s'il y avait un souci mais sans savoir quoi. Hugin gonfla son plumage, gardant bien en vue l'homme, comme si lui aussi avait vu un problème.
Était-ce cet homme qui lui donnait une étrange impression ? Il garda sa magie, prêt à se défendre.
- On peut dire cela. Mais rien d'insurmontable. Excusez, j'ai à parler avec des personnes.
Il commença à descendre la rue lorsque la personne fut en face d'elle. Il n'y eut ni portail, ni transplanage. Il posa sa main sur le manche de son arme.
- Je pense, maître Cerbin, que nous sommes amenés à parler. Le pourrais vous aider.
- Je ne pense pas. Mais, c'est gentil de proposer.
- Vous savez. Vous êtes un spécimen intéressant.
Il fixa l'homme. Hugin était aussi nerveux que lui. D'un côté, il fallait éviter qu'il attire la moitié des chasseurs du feu éternel encore présent. D'un autre, il sentit que l'homme était plus qu'un simple curieux. Il y avait une chance que ce soit encore un assassin envoyé par …
- Je ne suis pas un assassin, maître Cerbin. Et puis, à quoi cela me servirait de tuer le petit garçon dans le placard sous l'escalier ?
Le froid remonta en lui comme un serpent. Comment ? Comment cet homme pouvait savoir et surtout lire dans son esprit ?
- J'ai un marché à conclure avec le sorceleur. Et votre intervention m'indispose.
- Je ne sais pas qui tu es. Mais tu risques de m'avoir très souvent dans ton passage.
Les deux sorts dans ses mains partirent vers l'homme. Seulement, il sentit une main le tracter par derrière, l'envoyant violemment au sol.
Il foula quelque chose de dire avec son dos. Et ce n'étaient pas les pavés désordonnés de la rue. Non c'était de grandes dalles de marbre. En relevant la tête, il ne reconnut même pas le lieu.
Le paysage était sombre, mort en fait. Mais, ce n'était aucun lieu qu'il avait visité. Même le monde de Hugin avait une étrange lueur apaisante. Ici, la lumière donnait une lueur grisée, fade. Les brumes semblaient vous dévorer dans le silence. Il y avait aussi cette lueur rouge à l'horizon.
Il se redressa mais quelque chose le frappa à nouveau dans le dos. Plus violent cette fois ci. Il se redressa dans sa chute, envoyant alors la vague de flamme.
L'espace autour de lui ne devint que cendre. Mais, personne. Pas même un cri de son adversaire. Il était donc toujours là, prêt à l'attaquer.
- Qu'allez-vous chercher là ?
- Je pense surtout que ma dame ne sera pas contente si je ne rentre pas. Alors, je vous conseille de réfléchir à votre vie avant que je ne commence à être sérieux.
- Oui. Mandos Cervin, le Corbeau des champs de Bataille. Mais aussi connu comme Harry Potter, l'un des plus puissants sorciers de sa génération.
Il ne dit rien de plus. S'il ne le voyait pas avec ses yeux. Il y avait une autre façon pour lui de voir. On ne peut pas réellement se cacher de la mort. Il garda la lame à sa main. Il glissa entre les buissons morts avant de passer devant un miroir. Il tourna juste l'œil vers et frappa. Il regarda sa lame, à présent avec une ligne carmin. Et la présence était en colère.
- Tu ne peux pas réellement te cacher. Et je préfère avoir un nom à mettre dans ma mémoire.
- Je suis l'humble Gaunter de Meuré, et je suis sûr que vous ne pourrez bientôt plus m'oublier.
Il esquiva une lame de glace qui le frôla presque. Il grimaça en voyant la coupure dans la sur-tunique que lui avait offert Vernon Roche.
Il roula à nouveau, voyant cette fois ci des branches de bois morts sortir du sol. Cet homme voulait lui faire mal. Et il n'était pas à son avantage dans le lieu. Il jouait dans la cour de l'autre. Et il ne pouvait que sentir l'âme qu'au dernier moment
Sa seule solution viable était déjà de sortir du lieu. Et cela, il n'avait pas trente-six solutions. Il leva un bouclier de magie qui le protégera le temps nécessaire.
- Ce serait un plaisir de continuer le match. Mais je pense que je vais changer d'air.
Il se concentra sur Ciri. Il lui avait donné une bague avec des runes dessus. C'était leur moyen de toujours être proche l'un de l'autre. Lui-même en portait un sous la forme de boucle d'oreille.
- Vous partez déjà ?
La voix était juste à son oreille. Il commença à se tourner. Il ne put que sentir une brûlure dans son flanc. Il regarda la main avec le manche de sa dague. Celle-ci était à présent enfoncé dans son côté gauche. Il aurait voulu hurler de douleur mais il avait ressenti pire. Il frappa avec de la magie pure, envoyant l'homme plus loin. Il devait appeler la mort. Hugin avait beau hurler, cela ne faisait rien contre son adversaire.
- Je ne pense pas. Laissons la Mort dans l'ombre. Ça sera notre petit secret.
Il ne vit que la main s'écraser sur son visage avant la douleur. Sa cicatrice réapparue, descendant alors sur son œil droit. Il le sentit. Ce fut comme une lame chauffée à blanc qui se grava sur son œil. Et il ne put bouger. Son regard se tourna alors vers les branches à présent l'emprisonnant fermement.
- J'ai besoin du sorceleur. Mais, maître Cerbin, vous ne m'aidez guère. Et si je vous laisse simplement à un lieu, nous savons que votre dame viendra. Il en va de même pour votre jeune amie.
La main de la chose devenu un spectre flou se saisit de la boucle d'oreille. Il tenta à nouveau de jeter un sort. Et il vit la rage luisant dans les iris sombre.
- Ce qui est intéressant chez vous, ce sont vos liens. Vous êtes quelqu'un qui est difficile de faire plier. Même en tuant votre famille, vous continuerez à vous battre. Mais, si votre famille ne l'est pas ?
Les bords de sa vison devinrent de plus en plus sombre. Le sang coulait sur le sol depuis sa blessure. La créature le regarda à nouveau, souriant sombrement.
- Profitez de votre défaite.
Il sentit alors comme des veines de feu se glisser sur sa peau, sur tout son corps. Il hurla. Il hurla de douleur. Il hurla sans pouvoir s'arrêter. C'était comme s'il était sous doloris. Il voulait que cela s'arrête. Sa magie même voulait que ça s'arrête. Elle luttait autant que lui.
- Bon voyage, maître Cerbin.
Les liens le lâchèrent. Mais ce furent les abysses qui le happèrent. Il glissa dans le sol, incapable de bouger. Il ne vit que Hugin plonger vers lui.
Les acteurs sont en place ^^
Et l'histoire débute enfin.
