Moi : Salut tout le monde ! J'espère que ça va pour vous, bonnes vacances si vous y êtes ! Moi c'est pas tout de suite, c'est vendredi prochain les vacances pour l'étudiante que je suis XD
Ryuga : Elle en peut plus d'ailleurs.
Moi : Oui bah je me tape des angoisses existentielles avec mon stage okay ?! TT_TT
Kyoya : Avec un peu de chance elle survivra pas à cette année et on aura enfin notre liberté.
Moi : Tu veux mourir enfoiré ? -_-
Chris : Je pense qu'il préfèrerait être mort qu'ici effectivement ! XD
Kyoya : Oui ! -_-
Moi : Bon, le chapitre d'aujourd'hui ! C'est surtout beaucoup d'exposition donc beaucoup de blabla, mais c'est important ! Et je l'aime beaucoup X)
Ryuga : Je pense que Kyoya va moins l'aimer, mais effectivement tu fais des trucs...intéressants.
Chris : Traduction : elle fait des trucs cools mais ils prennent cher donc ils sont pas contents !
Ryuga et Kyoya : -_-
Moi : Disclaimer ! ^^
Kyoya : Wonderinn ne possède pas MFB.
Moi : Merci Kyo ! Bon chapitre tout le monde ! n_n
Réponse aux reviews :
Komachu : Kyoya n'a plus toute sa tête et il va interagir de manière privilégiée avec Ryuga, ça promet ! XD
Skullink : C'est vrai qu'une full histoire sur Chris serait sympa ! Je mets ça dans ma boîte à idées ! ^^
Toujours lire les petites écritures en bas d'un contrat, toujours ! XD
Kyoya est encore un gosse oui, mais il aime pas qu'on le lui rappelle XD
Marius : Toujours le RyuKyo, toujours ! u_u
Ooooh, c'est super que Maldeka revienne ! Elle m'a manqué ! ^^
Allongé dans son lit, Kyoya fixait le plafond en se demandant comment il en était arrivé là. Il avait vraiment accepté de se mettre au service de quelqu'un ? Il avait passé des heures à souffrir dans le Wolf Canyon, des heures qui avaient eu l'air de durer des jours, il y avait trouvé la force de se battre comme une bête et s'était promis de ne plus jamais compter sur personne d'autre que lui, et maintenant il acceptait de suivre les ordres d'un homme qui avait la gueule clichée d'un traître pervers simplement pour avoir l'opportunité d'affronter un type soi-disant très puissant ? Était-il devenu très naïf ou très stupide soudainement ?
-Non, c'est cette énergie que j'ai sentie, pensa le vert, les bras croisés derrière sa tête. L'énergie d'une toupie ne peut pas mentir. L-Drago EST une toupie puissante et ce Ryuga doit être aussi quelqu'un de puissant s'il peut la manier. Je n'ai jamais ressenti une énergie pareille, chez aucune toupie… Je dois pouvoir me mesurer à un tel pouvoir et le surpasser.
C'était le plan oui, mais combien de temps allait-il devoir attendre avant de pouvoir le réaliser ? Doji lui avait dit que Ryuga allait bientôt se réveiller, mais « bientôt » c'était franchement flou comme indication, ça pouvait vouloir dans deux jours comme dans deux semaines et Kyoya refusait de rester trop longtemps à la botte de cet enfoiré à lunettes qui ne lui inspirait pas la moindre bonne chose. Il y avait peu de gens qui dégoutaient profondément l'adolescent dans ce monde mais Doji en faisait partie. Sérieusement, ce type ne pouvait pas avoir de bonnes intentions à son égard, c'était impossible. Il allait forcément tenter de la lui mettre à l'envers à un moment ou à un autre, ça crevait les yeux !
Le vert fit claquer sa langue contre son palais avec agacement. Si cette espèce de taré buveur de jus d'orange croyait pouvoir l'utiliser à sa guise avant de le jeter comme une vieille chaussette, il se trompait lourdement. Kyoya était décidé à ne plus jamais laisser quelqu'un l'utiliser comme un pion, il avait déjà trop donné avec son propre père, ce connard narcissique qui pensait que le monde tournait autour de lui et de sa fortune et que son fils aîné n'était qu'une extension de lui-même qu'il pouvait façonner à sa guise. Il avait essayé et le blader de Léone s'était rebellé de plus en plus fort jusqu'à un soir où tout avait basculé.
C'était arrivé il y a quelque chose comme cinq ou six mois, ou peut-être bien sept ou huit, Kyoya avait vite perdu la notion du temps à ce sujet comme il ne voulait plus y penser. Son père était rentré du bureau de mauvaise humeur et l'avait trouvé en train de jouer au BeyBlade alors qu'à cette heure-ci il aurait dû en principe être en pleine leçon d'algèbre avant d'enchaîner sur deux heures de piano et de solfège. Quelle torture. Pas la peine de préciser que ça n'avait pas fait plaisir à l'homme d'affaire de constater qu'une fois de plus son aîné avait refusé de lui obéir, et qu'en plus il lui avait désobéi pour encore s'adonner à cette activité puérile qu'était le BeyBlade. Oui, pour lui le BeyBlade n'était qu'une distraction, une bêtise pour les enfants, alors que pour Kyoya c'était une passion, presque une raison de vivre. Il avait Léone depuis sa naissance, bien sûr il ne pouvait pas s'en souvenir mais il le savait car il avait vu des photos de lui bébé avec sa toupie dans les mains. Étonnamment, c'était un cadeau de son père. Il pensait que ce serait une bonne chose pour son fils quand il était tout jeune, que ça lui apprendrait la rigueur et le goût de l'effort, il ne s'attendait simplement pas à ce que ça prenne une place si importante dans sa vie, trop importante à ses yeux.
Excédé, le paternel Tategami avait alors voulu prendre sa toupie à Kyoya, lui confisquer son partenaire et ce de manière définitive. L'adolescent avait explosé de rage à ce moment-là et refusé catégoriquement, il se rappelait très bien avoir dit à son père qu'il devrait lui passer sur le corps s'il voulait lui prendre Léone. Ce dernier avait alors fait un pas vers lui comme s'il allait vraiment le faire, et là Kyoya devait être honnête, il avait eu peur. Son père était un homme grand et massif, très carré d'épaules, il serait capable de battre quelqu'un à mort à mains nues s'il le voulait. Le vert avait donc eu un réflexe très humain bien qu'il le révulsait : il s'était enfui en courant avec sa toupie, et son père lui avait couru après dans la propriété comme s'il était un gamin qui refuse d'aller se coucher quand on lui dit que c'est l'heure. C'était humiliant, et en plus ça s'était mal fini pour lui. En essayant de grimper le mur au fond du jardin pour s'enfuir dans la rue, l'adolescent avait glissé et était tombé la tête la première dans les ronces qui poussaient le long du mur. C'était comme ça qu'il avait gagné les cicatrices qu'il avait sous ses yeux et il n'en était pas franchement fier.
Son paternel l'avait ramené dans le manoir pour le soigner lui-même, il n'avait pas eu spécialement envie d'amener son fils aîné aux urgences et de devoir expliquer qu'il était tombé dans des ronces en cherchant à le fuir. Ça n'aurait pas donné une très bonne image de lui. Kyoya s'était laissé faire surtout parce qu'il avait eu extrêmement mal et peur de perdre ses yeux, y en avait qui s'étaient rendus aveugles pour moins que ça, mais au fond de lui il avait pris une décision ce jour-là : il allait partir. Il ne voulait plus de cette vie, il ne supportait plus cet homme qui tentait de faire de lui un futur businessman enfermé dans un bureau à longueur de journée ; il voulait être libre, faire ce qui lui plaisait quand il le désirait sans personne pour lui donner des ordres, sans personne pour essayer de faire de lui quelqu'un qu'il n'était pas. Et c'était ce qu'il avait fait quelques jours plus tard, une fois ses plaies assez cicatrisées. Depuis il n'avait plus revu son père et il s'en portait très bien.
Et maintenant il était là, allongé dans une chambre impersonnelle à fixer un plafond gris acier, membre d'une organisation très louche et sous les ordres d'un homme encore plus louche dans le simple espoir de pouvoir affronter un type qui était tombé dans le coma après avoir mis la main sur une toupie possédée par un esprit démoniaque venu de l'espace dans une météorite. Ouais, ça n'avait aucun sens mais c'était plus ou moins ça. Ça sonnait vraiment complètement con, et Kyoya se sentait effectivement con, mais ce pouvoir qu'il avait senti autour de lui ne cessait de revenir dans ses pensées. Quand il y pensait, il arrivait à le sentir de nouveau autour de lui… C'était obsédant. Ce pouvoir avait quelque chose de terrifiant et repoussant et en même temps de tentant, d'attirant.
Le vert ne s'en rendait pas compte, mais s'exposer au pouvoir de L-Drago c'était comme accepter d'écouter le chant d'une sirène. C'était une hypnose, un envoûtement, et au bout il n'y avait aucune récompense, seulement un désastre, mais il était déjà trop tard. Le lion était entré en contact avec quelque chose qui le dépassait mais il n'en prenait pas la pleine mesure. Depuis son passage dans le Wolf Canyon, il n'était plus le même. Il avait laissé bien des choses là-bas, plus ou moins consciemment, mais surtout il y avait développé une soif de pouvoir et de duels. Il en voulait plus, toujours plus. Il voulait se battre contre des adversaires puissants et les écraser, leur montrer qui était le prédateur supérieur, comme si tout ça n'était qu'une guerre de domination animale de territoire. Il voulait devenir toujours plus puissant, encore et encore, jusqu'à ce que plus personne ne puisse rivaliser avec lui et que tous les bladers de ce monde rampent à ses pieds en admettant que c'était lui le plus fort. Et ce pouvoir… S'il se l'appropriait, alors il sentait qu'il développerait son potentiel comme jamais auparavant. Oh non, il ne voulait pas essayer de manier L-Drago elle-même et le pouvoir qu'elle contenait, son partenaire c'était Léone et personne d'autre, mais s'il la battait elle et son blader il s'approprierait d'une certaine manière une fraction de ce pouvoir si spécial.
Kyoya se redressa soudainement dans son lit, comme s'il s'était réveillé d'un cauchemar. Il avait envie de sentir à nouveau ce pouvoir flotter autour de lui, il ne savait pas pourquoi ça lui était venu d'un seul coup comme ça mais soudainement ça l'obsédait. Le problème c'était qu'il ne pouvait pas retourner dans le sous-sol, il n'avait pas la clé de l'ascenseur et Doji ne risquait pas de la lui donner s'il venait la lui demander gentiment. Et puis sérieusement, il lui dirait quoi ? « Ouais salut Doji, tu peux me prêter la clé de l'ascenseur pour que je puisse aller au sous-sol ? Je veux juste rester planté là t'inquiète, je vais pas faire de conneries. » ? Clairement ça le faisait pas, le directeur de la Nébuleuse Noire lui répondrait d'aller se faire mettre.
Et s'il allait la lui piquer la clé ? Ouais, dit comme ça, ça paraissait vraiment être une idée à la con qui ne pouvait lui amener que des problèmes, mais Kyoya était sûr de pouvoir prendre temporairement cette clé à l'homme sans qu'il le remarque. Il la gardait sans aucun doute dans son bureau et l'adolescent savait à quel moment ce bureau était vide, il n'y avait plus qu'à crocheter la serrure et le tour était joué. Kyoya désirait si profondément retourner dans ce sous-sol, il n'arrivait plus à penser à autre chose. Il fallait qu'il y retourne.
Et avant même de s'en rendre compte, voilà que l'adolescent était hors de sa chambre, debout dans les couloirs du château de la Nébuleuse Noire. Il y avait définitivement quelque chose d'étrange, de mystique mais surtout de malsain dans son besoin d'être à nouveau confronté à l'énergie de L-Drago mais il minimisait tout cela. Le pouvoir l'attirait, c'était tout, il n'y avait pas à plus se creuser la tête que ça. Et puis l'espèce de bureau qui donnait sur le caisson où reposait Ryuga contenait peut-être des informations sur lui et sa toupie. Connaître son adversaire, savoir quelles étaient ses forces et ses faiblesses, c'était la base pour n'importe quel blader.
Kyoya se mit donc à arpenter les couloirs du complexe d'un air nonchalant, comme s'il n'avait absolument aucun plan de vol en tête. Il ne croisa que des bladers inintéressants sur son chemin jusqu'au bureau de Doji, dont des jumeaux qu'il avait déjà aperçus pendant certains de ses entraînements. Ils s'appelaient Dan et Reiki s'il ne se trompait pas, Dan était celui qui s'habillait en rouge et avait des cheveux blonds et Reiki celui qui s'habillait en bleu et avait des cheveux roux. Peu importe, comme Kyoya l'avait dit ils étaient inintéressants. Ils n'étaient pas puissants du tout, leur seule force c'était de savoir bien se battre en duo. Mais bon, le blader de Léone avait entendu Doji dire une fois que les jumeaux n'étaient pas à leur potentiel maximal car ils se battaient avec des toupies basiques et qu'une toupie spécialement conçue pour eux était en préparation. Pas comme si ça l'intéressait lui, il s'en fichait de ces deux zigotos. Il devait bien l'avouer, en dehors de lui et de Doji lui-même la Nébuleuse Noire ne semblait pas compter dans ses rangs de bladers particulièrement puissants, enfin sans compter ce Ryuga qui était dans le coma pour l'instant.
-Puis-je savoir où vous allez, monsieur Kyoya ? Demanda soudain une voix robotique avec un accent bizarre.
Kyoya sursauta et pesta dans sa tête l'instant d'après. Putain de merde, il avait oublié cette saloperie de Merci, l'espèce d'intelligence artificielle au service de Doji qui contrôlait notamment le système de sécurité du château mais qui passait surtout son temps à surveiller les allées et venues de tout le monde. Impossible pour lui de s'introduire dans le bureau du directeur avec Merci pour le stalker. Il fallait qu'il trouve vite quelque chose à répondre à cette connerie d'IA, sinon elle allait comprendre qu'il avait des intentions louches.
-J'allais vers le bureau de Doji, je veux lui parler, répondit donc l'adolescent après avoir rapidement réfléchi.
Au final ce n'était pas vraiment un mensonge et c'était sans doute la meilleure réponse à donner. Oui, il se dirigeait vraiment vers le bureau de Doji mais il savait parfaitement qu'à cette heure l'homme n'y était pas. Répondre qu'il y allait parce qu'il le cherchait, ça le faisait passer pour moins intelligent et calculateur qu'il ne l'était réellement et lui donnait un coup d'avance. Il fallait qu'il la joue comme ça ici, qu'il cache ses réelles intentions, le véritable fond de ses pensées.
-Vous m'en voyez désolé monsieur Kyoya mais mon maître n'est pas dans son bureau à l'heure actuelle, lui dit Merci, comme Kyoya s'y attendait. Son bureau est donc fermé à clé et interdit d'accès.
-Il est où alors ? Répliqua le blader de Léone. C'était une belle perche qu'on venait de lui tendre, après tout il savait à quels moments Doji quittait son bureau mais il ne savait pas où il allait dans ces moments-là.
-Auprès du jeune maître Ryuga, lui répondit l'ordinateur. Le directeur de la Nébuleuse Noire avait implanté dans ses données que leur nouvelle recrue était au courant pour Ryuga et qu'il n'y avait donc pas besoin de cacher sa simple existence.
-Je peux y aller ? Tenta le vert. On ne savait jamais, y aller au culot des fois ça marchait. Faut vraiment que je lui parle.
Merci ne lui répondit pas, ce qui était bon signe. Si c'était non, la voix insupportable de l'IA lui aurait simplement répondu non sans plus de cérémonie. S'il ne lui répondait pas alors ça voulait dire qu'il était parti demander directement à Doji lui-même dans le sous-sol la réponse qu'il fallait donner.
-Le maître est d'accord, finit par lui répondre Merci après trente bonnes secondes de silence. Veuillez vous diriger vers l'ascenseur monsieur Kyoya.
Kyoya hocha la tête et fit demi-tour puisque le fameux ascenseur était à l'opposé du bureau de Doji. Eh bien, c'était une mission plus facilement accomplie que prévue. Il ne lui restait plus qu'à trouver quelque chose à demander à Doji, puisque de base ça ce n'était pas prévu, et le tour était joué. Ça lui offrait également une information dont il ne disposait pas de base : apparemment, Merci pouvait manœuvrer l'ascenseur sans la clé. Il n'était pas certain que ça lui serve à quelque chose dans le futur mais c'était toujours bon à savoir.
Une fois arrivé dans l'ascenseur, le vert mit les mains dans ses poches et laissa Merci faire le reste. Il était assez surpris mine de rien que Doji ait accepté aussi facilement qu'il descende le voir dans le sous-sol. Au final, maintenant qu'il y réfléchissait, c'était quoi le délire avec toutes ces sécurités autour de Ryuga ? Pourquoi Doji cachait-il son existence aux membres de sa propre organisation ? C'était quoi l'intérêt ? Quand ce mec allait se réveiller de son coma, il allait l'expliquer comment aux autres ? Non décidément, Kyoya ne comprenait rien à la manière de raisonner et de fonctionner du directeur de la Nébuleuse Noire, et puis au fond il s'en foutait bien. Tout ça ne le concernait pas.
Quand Kyoya sortit de l'ascenseur et traversa le couloir, il ressentit quelque chose d'irréel. L'énergie qui se dégageait de cette toupie interdite, il la sentait à nouveau l'entourer et c'était…planant comme sensation. Comment pouvait-il faire ce genre de comparaison au juste, il n'avait jamais pris de drogue dans sa vie alors qu'est-ce qu'il connaissait de ce genre de sensations ? C'était vraiment bizarre tout ça…
-Eh bien mon jeune ami, qu'est-ce qui t'amène ici ? Lui demanda Doji dès qu'il passa la tête dans le poste de contrôle, les mains croisées dans son dos et ce foutu sourire de pervers toujours vissé sur ses lèvres.
-Je voulais savoir ce que je suis censé faire, répondit l'adolescent, les mains ancrées dans les poches de sa veste et le regard fixé sur les hologrammes qui s'affichaient partout. C'est bien gentil d'attendre que la Belle au Bois Dormant se réveille de son coma pour pouvoir l'affronter, mais en attendant je fous quoi moi ? Je compte pas attendre des jours sans rien faire, Doji.
-Je dois avouer que je m'attendais à ce que tu viennes me demander ça, s'amusa le possesseur de Wolf. Je n'attends rien de spécial de toi, simplement que tu continues de t'entraîner. Tu n'as toujours pas atteint ton niveau maximal, tu peux toujours t'améliorer et tu en auras bien besoin si tu comptes vaincre Ryuga.
-Je dois retourner dans le Wolf Canyon alors, conclut Kyoya lui-même. Cet endroit ne l'impressionnait plus autant que la première fois et ne lui faisait plus peur non plus.
-Tu t'entraines comme tu veux, ce n'est pas mon problème. Tu es un grand garçon, maintenant que je t'ai montré cet endroit, libre à toi d'y aller ou non.
Kyoya fronça les sourcils, ayant l'impression d'être infantilisé, mais il ne releva pas et se contenta de hocher la tête. Il avait à peine écouté en réalité, après tout il avait inventé ce prétexte pour pouvoir descendre et sentir ce pouvoir qui l'obsédait, et actuellement il avait l'impression de le sentir couler dans ses veines alors il se sentait vivant. Le bureau était toujours baigné dans cette étrange lumière violette, mais ce jour-là elle semblait plus vive que la dernière fois. Sur l'hologramme qui montrait ce qu'il se passait dans le caisson, le visage de ce mystérieux Ryuga était plus visible. Il avait apparemment les cheveux blancs, courts, avec une mèche rouge sur le côté gauche de son crâne. Ils étaient retenus par ce qui semblait être une couronne dorée avec une tête de dragon, ou plutôt une espèce de diadème mais qui ne faisait pas le tour complet de sa tête. Pourquoi il portait un truc pareil ? Il était de sang royal ce type ou juste très mégalo ? En dehors de ça, il avait la peau mate, et évidemment le vert ne pouvait pas deviner la couleur de ses yeux puisqu'ils étaient fermés. En fait, il était pas mal comme mec. C'était complètement son genre de mec. Mais… Mais pourquoi il pensait à ça maintenant ?!
-Tu comptes rester là le regard fixé dans le vide longtemps Kyoya ? Ricana Doji avec moquerie en voyant que l'adolescent ne bougeait pas pour partir.
-Je r'garde pas dans l'vide, grogna le vert en retour, avant de le regretter immédiatement. Il aurait peut-être mieux fait de laisser croire à Doji qu'il regardait effectivement dans le vide…
-Qu'est-ce que tu regardes alors ? Lui rétorqua l'homme avec un air étonné mais toujours moqueur, suivant son regard. Oh, c'est Ryuga qui te fascine ?
-Je vois pas pourquoi il me fascinerait, répondit le blader de Léone alors qu'en réalité, bah il s'était effectivement retrouvé dans une sorte d'état de fascination devant le jeune homme dans le coma l'espace d'un instant. Il dort là, enfin il est dans le coma mais c'est pareil sur le principe.
-Ryuga est quelqu'un de fascinant ma foi, même plongé dans le coma. Il dégage quelque chose d'intéressant et de puissant, et pas seulement à cause de l'influence de L-Drago.
Kyoya regarda le directeur de la Nébuleuse Noire en haussant un sourcil, ne comprenant visiblement pas où il voulait en venir, puis redirigea son regard vers l'hologramme qui montrait Ryuga comme si lui pouvait lui donner la réponse. Ce fut avec une immense surprise qu'il vit alors les paupières du blader dans le coma trembler comme si elles allaient s'ouvrir et ses doigts se resserrer sur la toupie qu'il tenait dans sa main droite. Il allait se réveiller, ça y est ?
-Ce sont des spasmes musculaires, lui précisa le possesseur de Dark Wolf, ayant remarqué la tête de Kyoya. C'est normal pour une personne dans le coma, son cerveau est « endormi » mais pas son corps. Ça ne veut pas dire qu'il va sortir du coma maintenant, cependant il en a de plus en plus souvent ces derniers temps donc son réveil est sans doute imminent. Ça te laisse peu de temps pour t'entrainer.
-J'ai pas besoin de m'entrainer pendant des mois pour le battre ton Ryuga, répondit l'adolescent avec une certaine hargne, se sentant encore une fois infantilisé et vexé.
-Tu devrais faire attention, l'excès de confiance est traître Kyoya, l'avertit Doji. Tu devrais déjà le savoir, tu étais trop confiant quand tu m'as affronté et tu as perdu d'une manière qui aurait dû te marquer.
Kyoya se sentit encore plus vexé et partit en tournant le dos, sans un mot de plus pour son supérieur. Il allait le battre son Ryuga, il allait voir ! Et une fois que ce serait fait, il partirait d'ici et ne reviendrait jamais. C'était tout ce qui lui importait, enfin ça et le fait de devenir toujours plus fort pour que personne ne puisse jamais le battre.
-Tu veux de la puissance hein ? Toujours plus de puissance… Tu l'auras si tu affrontes L-Drago. Le pouvoir, elle en est la source.
Le vert se retourna brusquement, les sourcils froncés, et tendit l'oreille. Qui venait de lui parler là… ? Ça ne pouvait pas être Doji, ce n'était pas sa voix et puis il était trop loin ; Kyoya avait l'impression qu'on venait de lui chuchoter à l'oreille. En fait… Maintenant qu'il y réfléchissait, il commençait de plus en plus à douter de s'il avait réellement entendu une voix ou non… Il devenait complètement fou ou bien c'était ses pensées qui devenaient obsessives au point de lui faire croire qu'une autre personne venait de lui parler ?
-Faut vraiment que je dorme, ou bien que j'arrête de trop écouter ce malade de Doji, pensa le blader de Léone en levant les yeux au ciel, terminant son chemin jusqu'à l'ascenseur. Ça commence à sérieusement attaquer ma santé mentale.
Les portes de l'ascenseur se refermèrent sur l'adolescent, le laissant en proie à de nombreux doutes. Avait-il réellement entendu une voix ou non ? Devenait-il fou ? Il préférait ne plus y penser et se concentrer sur son entrainement à venir. Cependant, il sentait que le pouvoir de cette foutue L-Drago continuait de l'attirer comme un aimant… Kyoya espérait sincèrement que Ryuga allait se réveiller dans la semaine parce qu'il était impatient de pouvoir l'affronter, histoire de pouvoir se sortir cette obsession de la tête.
XXXXXXX
-Ryuga.
-Quoi ?
-Je sens un blader puissant, là dehors.
-Le blader de Pégasus ?
-Non, un autre.
-Oh. Eh bien, vivement qu'on se réveille alors.
Assis dans le noir, Ryuga lâcha un petit ricanement. Il savait qu'il était actuellement dans le coma et que cet espace obscur autour de lui était une sorte d'espace mental. La voix qui lui parlait était la même qui avait parlé à Kyoya juste avant, la voix de sa toupie L-Drago. Elle lui parlait souvent, de plus en plus souvent depuis quelques temps d'ailleurs. C'était probablement signe que le réveil était imminent pour lui. Tant mieux, il avait hâte de pouvoir se battre à nouveau, surtout si des bladers puissants gravitaient autour de lui.
À suivre...
Moi : Fin du chapitre ! Ça sent pas bon pour Kyoya ces histoires ! XD
Chris : Quand on commence à entendre des voix c'est pas très bon signe non !
Kyoya : Super, je vais terminer possédé par le pouvoir obscur aussi ou bien ?
Moi : Honnêtement Kyo, quand t'es revenu du Wolf Canyon t'avais déjà l'air possédé donc je crois pas que t'aies besoin du pouvoir obscur pour ça ^^'
Ryuga : Et moi je dors, youhou.
Kyoya : J'en ai déjà marre de cette histoire, je vais prendre cher et mon père c'est encore un enculé ! Je peux avoir la paix oui ?!
Moi : Bah tu l'auras au prochain OS d'anniversaire de Komachu, c'est bientôt ! ^^
Kyoya : NON MAIS PAS COMME ÇA NON PLUS PUTAIN !
Ryuga : Ça revient beaucoup trop vite cette date maudite...
Kyoya : Ta gueule, c'est moi qui prends à chaque fois ! è_é
Chris : Et c'est reparti pour les entendre chouiner pendant trois semaines ! XD
Ryuga et Kyoya : Ta gueule Chris !
Moi : Laissez les reviews de l'amour, et à la semaine prochaine les loulous ! Vivement les vacances purée, juste une semaine de repos c'est tout ce que je demande... T_T
