Hello, c'est Ariane et oui je suis de retour avec une fiction AU soulmate entre John et Sherlock.
il va être question de cuisine, d'amour, d'humour et d'enquêtes.
Le rating est M, ça va être très citronné
disclaimer : rien ne m'appartient sauf l'histoire.
je vous souhaite une excellente lecture
enjoy
Prologue – Deux chemins, une seule destinée
Le destin s'écrit parfois dans des chemins parallèles, sans que l'on s'en rende compte. Deux âmes peuvent naître dans des mondes séparés, marcher sur des routes opposées et pourtant, quelque part, une force invisible les attire inexorablement l'une vers l'autre.
Pour Sherlock Holmes et John Watson, cette force avait le goût d'une recette oubliée.
I. Sherlock Holmes, l'alchimiste des saveurs
Depuis son enfance, Sherlock Holmes avait toujours été obsédé par les détails. Il voyait ce que personne ne remarquait : une légère variation de parfum dans une tasse de thé, la texture d'une pâte qui révélait une main trop chaude au moment du pétrissage, le grain du poivre trahissant sa provenance exacte. Là où d'autres ne faisaient que manger, Sherlock analysait, disséquait, comprenait.
Mais ce n'était pas ce talent qui l'avait conduit à devenir chef.
Non. C'était un goût.
Un goût qui le hantait.
Cela avait commencé alors qu'il n'était qu'un enfant. Il avait huit ans quand, un soir d'hiver, une saveur lui était apparue dans un rêve. Une combinaison précise, parfaite, mais impossible à reproduire. Chaque nuit, cette recette revenait, sans forme, sans ingrédient défini, mais avec une certitude absolue : il devait la créer.
Adolescent, il avait tenté d'ignorer cette obsession. Son frère Mycroft, brillant fonctionnaire du gouvernement, lui répétait que la cuisine était une distraction futile, indigne d'un esprit aussi aiguisé que le sien. Alors Sherlock s'était tourné vers les sciences, les mathématiques, cherchant à comprendre le monde par la logique.
Mais aucun chiffre, aucune équation ne pouvait effacer cette impression persistante : il lui manquait quelque chose.
Un jour, alors qu'il passait devant une petite boulangerie de Soho, une odeur l'arrêta net. Quelque chose, dans l'air, réveilla cette sensation si familière. Il entra, observa le boulanger à l'œuvre, et comprit. La cuisine n'était pas qu'une science, c'était une énigme à résoudre.
Il abandonna tout et se jeta à corps perdu dans l'apprentissage des saveurs. Il expérimenta, voyagea, chercha des réponses dans les cuisines du monde entier. Il perfectionna chaque technique, se rendit maître des textures, des températures, des arômes.
Mais malgré tout son talent, malgré l'admiration du monde gastronomique, il ne parvenait pas à recréer la saveur de son rêve.
Il manquait un ingrédient.
Un ingrédient qu'il ne connaissait pas encore.
II. John Watson, le critique au grand cœur
John Watson, lui, était né dans une famille où tout était déjà décidé d'avance. Son père, médecin militaire respecté, voulait qu'il suive ses traces, qu'il fasse partie de cette lignée d'hommes en blouse blanche qui sauvaient des vies.
Mais John, lui, avait un autre amour.
Il avait grandi dans la cuisine de sa mère, une femme chaleureuse qui ne suivait jamais de recettes écrites mais cuisinait avec instinct et passion. Les épices, les ragoûts, les fumets qui emplissaient la maison… Pour lui, un repas n'avait rien d'un acte mécanique, c'était un moment de partage, un geste d'amour.
Alors que son père lui tendait des manuels de médecine, sa mère lui tendait des morceaux de pâte à goûter, des cuillères en bois remplies de sauce encore chaude.
Mais la pression familiale était forte. John fit tout pour être le fils qu'on attendait. Il entreprit des études médicales, il tint bon… jusqu'au jour où tout s'effondra.
Lors d'un stage à l'hôpital, il perdit son premier patient. Un garçon de son âge, blessé dans un accident. Malgré tous les efforts de l'équipe médicale, le jeune homme ne survécut pas. Cette nuit-là, quelque chose se brisa en lui.
John comprit qu'il ne pourrait pas vivre ainsi, entouré de souffrance et d'impuissance. Il aimait les gens, mais il ne pouvait pas les voir mourir entre ses mains.
Il quitta la médecine.
Ce fut un coup dur pour sa famille, pour son père qui ne comprit jamais son choix. Mais John savait que son avenir était ailleurs.
Il ne voulait pas soigner des corps, mais toucher les âmes.
C'est ainsi qu'il devint critique gastronomique. Pas un de ces critiques froids et snobs qui démolissent les restaurants pour le plaisir. Non. John voulait raconter des histoires à travers la cuisine, mettre en avant ceux qui cuisinaient avec le cœur, célébrer ceux qui donnaient aux autres le goût du bonheur.
Il se forgea une réputation d'homme intègre, de critique qui ne mentait pas, qui ne flattait pas gratuitement mais qui reconnaissait les plats qui portaient une âme.
Mais il y avait un goût, un seul, qu'il cherchait sans le savoir.
Un goût qui l'appelait.
Et c'est ainsi qu'un jour, il entendit parler d'un restaurant mystérieux, dirigé par un chef de génie. Un restaurant où, disait-on, les plats semblaient lire dans l'âme de ceux qui les goûtaient.
Son rédacteur en chef lui demanda d'y aller.
John accepta.
Sans savoir que, cette nuit-là, il marchait vers son destin.
TBC
Alors?
Verdict en review? j'ai hâte de vous lire en tout les cas.
et en plus de cela je suis entrain d'écrire la suite d'une bulle à kaboul. le prochain chapitre va arriver bientôt mais je voulais d'abord une histoire légère et amusante entre nos deux protagonistes préférés
à très vite
