Prête-moi ton lit

.

Avertissement:Rating M

Disclaimer: L'œuvre et l'univers de « Harry Potter » sont la propriété exclusive de JKR... ce qui ne nous oblige pas à être d'accord avec elle et ses propos...

.

RésuméRemus remonta sa couverture jusque sous son nez et se laissa envahir par un sentiment de jalousie. Il était nouveau, ce sentiment. Il était né un peu avant les vacances de Noël. Il restait quand même tapi et revenait, de temps en temps, pour un oui ou pour un non. Depuis peu, il s'agissait des murmures de Sirius qui lui arrivaient depuis le lit de James. »

.

Note de l'auteurice : Je vous propose «mon truc inconsistant», une petite fic Wolfstar que j'ai commencé à écrire en mai dernier et qui m'a régulièrement accompagnée depuis.

Une fic écrite du PoV de Remus et au cours de laquelle vous aurez droit à tous les tropes possibles et imaginables autour de la Maraudeur Era

Notez que, si ce n'est déjà fait, vous êtes invités à aller lire "Walk on the wild side", pour vous mettre dans l'ambiance!

Que vous raconter de plus? Le contenu, globalement, est explicite et, vu le sujet (Maraudeurs) et l'époque (à Poudlard), je ne vous apprends rien en vous indiquant qu'il y a un TW de violences intrafamiliales (évoqué à minima).

Enfin, je remercie infiniment Akhmaleone (Doctoresse francophone ès Wolfstar) et HydrusMaelstrom pour leurs betas (et parfois alpha) qui ont grandement contribué à améliorer ce texte!

.

Cette histoire est entièrement écrite et approche les 36K. Je vous propose donc que nous nous retrouvions avec un nouveau chapitre les dimanches des neuf prochaines semaines!

.

Je vous souhaite une belle lecture et vous dis à très vite !

.


.

1974_Cinquième année, premier trimestre

.

Remus remonta sa couverture jusque sous son nez et se laissa envahir par un sentiment de jalousie. Il était nouveau, ce sentiment. Il était né un peu avant les vacances de Noël.

Les Maraudeurs avaient passé beaucoup de temps ensemble depuis le début de cette cinquième année. Ensemble, mais sans lui. Il n'en avait rien su au début. Il n'avait pas compris tout de suite, convaincu qu'ils avaient finalement décidé de s'éloigner de lui. En réalité, les garçons avaient passé plusieurs semaines à finaliser leur processus de transformation en Animagus.

Ils en avaient parlé toute l'année précédente, mais Remus n'y avait cru à aucun moment. Il pensait que c'était bien trop dangereux pour qu'ils s'engagent dans cette voie hasardeuse.

Pourtant, ils y étaient arrivés tous les trois et lui avaient annoncé la nouvelle, extatiques. Le réconfort qu'il avait ressenti en comprenant ce qu'ils avaient fait pour lui avait largement compensé ses craintes et son irritation face à leur cachotteries.

.

Le sentiment de jalousie restait quand même tapi et revenait, de temps en temps, pour un oui ou pour un non. Depuis peu, il s'agissait des murmures de Sirius qui lui arrivaient depuis le lit de James.

Il n'avait aucune raison d'en être jaloux, pourtant. Les garçons se faufilaient dans leurs lits respectifs depuis la première année. Avant, il y était plutôt indifférent mais, ces derniers temps, il leur en voulait de le laisser à l'écart.

James ne franchissait jamais le rempart des rideaux de Remus. Il ne plongeait sur son lit que lorsqu'ils étaient ouverts. Sirius était moins prudent. Il ne faisait même pas mine de vérifier que Remus soit présentable avant de franchir le seuil de son baldaquin.

Il n'était pas venu une seule fois depuis la dernière pleine lune. Un grognement agacé vibra dans sa gorge et les murmures qui s'échappaient du lit de James cessèrent aussitôt.

Remus se morigéna. Autant pour la discrétion, avec ce type de réaction ! Il écrasa ses paupières l'une contre l'autre. Il était pire qu'une Veracrasse. D'un geste rageur, il rabattit son drap au-dessus de sa tête et s'immobilisa des pieds à la tête.

Il remisa sa contrariété et fit appel à toute la rationalité dont il pouvait faire preuve.

Il était capable de s'exhorter au calme pour se concentrer sur sa respiration. Tout à fait capable.

Il y arrivait presque lorsqu'il sentit le bout de son matelas s'affaisser. Sa bouche s'assécha. Au remous qui agita son lit, il comprit que quelqu'un rampait pour le rejoindre.

Ce ne pouvait être que Sirius qui, désormais, tirait sur le drap à la recherche de sa tête. Remus le relâcha de mauvais gré et lui présenta son visage penaud. Il se donnait l'impression d'être un gamin capricieux. Il ne comprenait vraiment pas ce qui ne tournait pas rond chez lui.

Ses émotions qui n'en faisaient qu'à leur tête étaient tout à fait inconvenantes. Par exemple, ce sourire plein de malice que lui lançait Sirius, additionné à son souffle chaud qui s'étalait partout sur son visage, étaient proprement perturbants. Il déglutit et le son se réverbéra dans le silence ambiant.

— Tu as mal quelque part ?

Remus secoua la tête, incapable de prononcer un mot, et Sirius haussa les épaules. Il se redressa avec un sourire confiant. Remus se détendit, persuadé qu'il quitterait son lit, et sentit ses propres épaules se relâcher. Jusqu'à ce que Sirius enlève son t-shirt et le jette en boule au bout du lit.

— Qu- Qu'est-ce que tu fais ?

— Je me couche. A ton avis ?

— Pourquoi dans mon lit, Sirius ?

— Pour que tu ne fasses pas de cauchemars, Remus, appuya-t-il à son tour.

Depuis leur première rencontre, ils avaient adopté tout un tas de surnoms. Sirius était devenu Siri puis Stardust après un court passage par Twink, en réponse aux petits noms dont Remus écopait lui-même. Depuis sa transformation, Padfoot était devenu la règle.

Ils ne s'appelaient presque jamais par leurs prénoms. C'était… Bizarre. Cette proximité le mettait mal à l'aise. Remus n'avait jamais été mal à l'aise en sa présence. Il détestait être mal à l'aise.

Il souffla par le nez et se tourna vers lui, un bras replié sous la tête. Sirius s'allongea à son tour et lui fit face. Il sourit l'air tranquille et garda une bonne distance, ce qui ne signifiait pas grand-chose vu la largeur des lits du dortoir.

Remus expira un "Bonne nuit" puis ferma les yeux aussi vite que possible, tout espoir de s'endormir désormais envolé. C'était peine perdue puisque le sourire de Sirius était imprimé derrière ses paupières.

A défaut de mieux, il prit de longues inspirations qu'il expulsa avec lenteur, bouche entrouverte. Il croyait retrouver son calme, mais ne put empêcher un petit son étranglé de franchir ses lèvres lorsque des orteils glacés se posèrent sur ses chevilles. Un ricanement y répondit et, alors qu'il ouvrait les yeux, deux pieds froids s'emmêlèrent à ses jambes.

Qu'est-ce que tu fais ? mimèrent les lèvres de Remus sans qu'un son ne se fasse entendre.

Allez, on se les gèle ! lui répondit Sirius de la même manière.

Remus leva les yeux au ciel et emprisonna les pieds de Sirius entre ses chevilles.

Dors !

Il ferma les yeux, le sourire aux lèvres. Il pouvait faire fî de la légère contraction qui s'emparait de ses tripes et s'endormir. Il en était tout à fait capable.

.

Les cloches résonnèrent dans le dortoir. Remus se réveilla le front moite. Si moite ! Il crevait de chaud. Il essaya de s'étirer, mais ses doigts rencontrèrent un corps. Un corps glabre qui n'était pas le sien et qui émit un bruit étouffé.

Il ouvrit les yeux et tomba sur le sourire paresseux de Sirius qui mit plusieurs secondes à battre des paupières puis lui adressa un regard espiègle. Si Remus n'avait pas eu la bouche aussi sèche, il était certain qu'il aurait avalé sa salive de travers.

Sans préavis, Sirius s'agita, récupéra sa jambe qui avait passé la nuit coincée entre les mollets de Remus, se redressa et attrapa un haut au bout du lit qu'il enfila en vitesse.

— C'est l'mien, Pads.

Sirius baissa les yeux et sourit. Le t-shirt estampillé Iron Maiden baillait sur ses hanches mais le serrait aux épaules. Ils n'avaient définitivement pas la même carrure. Il se leva, avec toute l'indifférence qui le caractérisait.

— Hé. Sirius. Sérieux !

Le concerné ricana et enfila un de ses Levi's trop serré.

— Il sera très bien pour la journée. En plus, il sent comme toi, c'est cool.

Et il fila. Mortifié, Remus expira bruyamment dans le silence ambiant.

— Bien dormi ? demanda James, goguenard.

— Va te faire, grogna-t-il en laissant ses couvertures glisser de son lit.

Remus se leva et ramassa le t-shirt de Sirius, qui avait lui aussi rejoint le sol la veille, et n'hésita pas longtemps. D'un geste rageur, il l'enfila et récupéra le premier jean qui croisa sa route. Il se regarda dans le miroir. Il avait l'air ridicule.

Son jean, comme toujours, lui tombait bas sur les hanches. Le haut de Sirius, d'un noir uni et ajusté lorsqu'il était sur son torse affuté, était trop court pour Remus. Une bande de peau était visible, entre l'ourlet et la ceinture de son caleçon qui dépassait de celle du pantalon s'il n'y prenait pas garde. Même en tirant sur le t-shirt, on continuait à voir un bout de son ventre trop plat et couturé de cicatrices.

Remus hésita à l'enlever et mettre un des siens. Un qui soit réellement à sa taille. Mais il n'avait aucune envie de faire ce plaisir à Sirius ! Il se redressa et s'empara d'un de ses gilets préférés, le gris avec des trous au niveau des poignets où il glissait ses pouces pour passer le temps.

Il fit mine d'ignorer le sourire narquois de Sirius quand il rejoignit la Grande-Salle et engouffra trop de tartines trempées dans un énorme bol de thé avant de commencer sa journée.

.

Porter le t-shirt de Sirius était une mauvaise idée. Une très mauvaise idée. Son odeur le suivit toute la journée et il se surprit à plusieurs reprises à en mâchonner le col, comme un con, ou à y glisser le nez.

Ce constat le contraria tant qu'après sa ronde de dix-sept heures, il partit se planquer à la bibliothèque. Un dimanche ! Il y resta si longtemps qu'il s'en vit expulsé par Irma sur les coups de vingt-et-une heure.

Son estomac se rappela à lui et il fit un crochet vers les cuisines. Il était tard lorsqu'il remonta dans le dortoir et il trouva ses trois colocataires affalés sur un tas de coussins sous un drap tendu entre les quatre lits.

— Tu as fini de faire la gueule, Moony ? T'as le droit de venir aussi.

Remus, le visage fermé, céda et s'approcha. Il s'installa en tailleur à leurs pieds. Allongés sur le dos, les garçons révisaient leur cours d'Astronomie. Peter projetait des constellations sur le drap et les deux autres les commentaient.

— Vous êtes sérieux, vous faites vos devoirs un dimanche à vingt-deux heures ?

— Chhhhttt ! On révise aussi la généalogie Black, l'informa James très solennellement.

— Orion m'a envoyé une Beuglante. Il parait que je dois chercher ma future femme dans les Astres ! continua Sirius sur le même ton.

Remus leur adressa une moue dubitative et frissonna quand le pied de Sirius glissa sur son mollet alors qu'il élucubrait sur la constellation du Lion. Sa voix était animée et vive, mais elle lui semblait venir de trop loin pour en comprendre le sens.

Il n'arrivait pas à se concentrer sur le contenu, obnubilé par ce poids sur sa jambe. Comme tout ce qui caractérisait Sirius, il avait de beaux pieds, imberbes, où chacun de ses orteils s'effilaient jusqu'au plus mignon quintus que Remus n'ait jamais vu.

Il restait bloqué sur la cambrure de l'arche interne qui s'accentuait à chaque pression sur son mollet. Les veines dorsales de son pied ressortaient et coloraient sa peau pâle.

S'il laissait ses pensées filer, Remus devenait obsédé par l'idée d'aller mordiller le tendon calcanéen, juste derrière la peau si fine de sa cheville. Sans réellement y réfléchir, il y passa un doigt. Du bout de l'index et du majeur, d'abord incertain, il caressa le dos de son pied.

La voix de Sirius s'infléchit sans pour autant interrompre son monologue et Remus retint avec peine un sourire en coin. Il ajouta son pouce à l'équation et le fit glisser sur sa plante de pied, ce qui laissa à James toute latitude pour prendre la parole et déblatérer tout son saoul.

Plus Sirius restait silencieux, plus Remus prenait confiance. Son deuxième pouce rejoignit le premier et l'ensemble de ses doigts s'affairèrent à la recherche des points de pression qui faisaient réagir Sirius.

Peter s'était endormi, le flot de paroles de James se tarissait et Sirius se mordait l'intérieur de la joue. Il n'osait plus faire le moindre geste. Remus eut presque peur qu'il cesse de respirer.

— Bon, les gars, on devrait aller se coucher, annonça dogmatiquement James.

Il se redressa, secoua Peter, s'étira et rejoignit son lit en souhaitant bonne nuit à la cantonade. Remus libéra le pied de Sirius. Une fois James et Peter partis, tous seuls au milieu du dortoir, ce geste ne semblait plus aussi anodin. Trop intime, peut-être.

Il posa ses mains sur ses genoux, les jambes toujours croisées en tailleur. Sirius se redressa sur les coudes et lui adressa un sourire. Sans dire un mot, avec son air cabotin, il l'aida à se relever et imprima une pression dans son dos, en direction de son lit.

Remus refusa de réfléchir et laissa son jean glisser sur ses chevilles. Il enleva son pull, grimpa dans le lit de Sirius qui s'installa à nouveau face à lui et rabattit les couvertures sur eux. Il tendit la main et tira sur le col de Remus.

— C'est mon t-shirt.

De nouveau, Remus sentit son souffle chaud s'étaler sur son visage. Ce n'était rien à côté de l'index que Sirius glissa de son col à son épaule puis tout le long de son bras, pour s'arrêter sur la peau fine à l'intérieur de son poignet.

— Il sent comme toi, lança Remus avec une ironie dont il ne se sentait pas capable.

Chaque arabesque que Sirius traçait lui arrachait des frissons malvenus et, sans s'en apercevoir, ses pieds partirent à la recherche des siens. Il mêla leurs chevilles et la respiration de Sirius s'approfondit. Remus se mordit la langue de peur de faire une bêtise. Il aurait aimé davantage de lumière. Il était sûr qu'il aurait pu voir ses pommettes rosir. Il espérait un peu, au fond de lui, le faire rougir de leur audace.

Quelque chose était en train de changer. Ils n'en parlaient pas, mais il était difficile de rater l'Éruptif au milieu du dortoir.

.

Remus se réveilla le dos collé au matelas. Il y avait un bras autour de sa taille, un corps était à moitié avachi sur lui et son t-shirt était moite au niveau de l'épaule. Il ouvrit un oeil avec difficulté et son champ de vision fut aussitôt envahi par la tignasse de Sirius qui s'était tant rapproché de lui qu'il en bavait sur son épaule.

Il ne chercha même pas à retenir son rire qui acheva de les réveiller. Pas gêné pour deux Gallions, Sirius se releva en s'appuyant sur son torse. La respiration de Remus se bloqua une nouvelle fois dans sa gorge et tout son sang se dirigea vers le bas de son corps.

Ignorant son émoi, Sirius s'étira et sortit tranquillement du dortoir, en direction des douches communes. Remus, pétri de gêne, replia les jambes pour cacher la bosse qui déformait les draps et se couvrit le visage d'un bras en grognant.

— On a passé une nuit difficile ?

— La ferme, Prongs.

Remus le fusilla du regard. Ce petit côté narquois n'allait pas du tout à James qui, moqueur, lui infligea une claque bruyante sur le bras. Il reprit ses esprits, maîtrisa tant bien que mal ses émotions et, avec toute la dignité qui lui restait, se leva et partit à son tour faire sa toilette qu'il avait négligée la veille.

.

Remus ne vit pas les jours passer. Il n'osa rien amorcer de nouveau, Sirius en fit de même et la vie reprit son cours normal, jusqu'à ce soir où il refusa de suivre ses camarades à l'entraînement de Quidditch. Il appréciait déjà assez peu, en temps normal, de passer deux heures sur les gradins, mais lorsqu'il faisait aussi froid que cet hiver-là, il préférait passer sa soirée dans le calme avec Lily, quitte à travailler.

.

Penché sur son devoir de Runes, les doigts crispés sur sa plume, Remus écrivait frénétiquement lorsque la porte de la salle commune s'ouvrit à la volée. Les voix enthousiastes de James, Sirius et Peter brisèrent la quiétude du lieu.

Lily claqua une bise bruyante sur sa joue, à laquelle Remus répondit d'un discret sourire alors qu'elle s'enfuyait à toute allure vers son dortoir. Concentré sur sa tâche, il ne prêta attention ni au soupir énamouré de James, ni à la paire de jambes qui se glissa entre son dos et le dossier du canapé.

Il ignora autant les genoux qui s'écartèrent pour encadrer ses épaules. Il aurait continué à en faire abstraction si des doigts frais ne s'étaient pas, en plus, posés à la base de sa nuque, provoquant une chair de poule qui lui parcouru l'échine.

Quand l'une de ses mèches se trouva enroulée autour de ce qui devait être un index, il crut voir son arrêt de mort signé. Il ferma les yeux et se concentra, une fois de plus, sur sa respiration. Ce n'était pas ce soir qu'il arriverait à terminer son devoir.

Remus souffla, agacé, et redressa son long dos courbé au-dessus de la table basse. Il s'appuya légèrement en arrière, dans l'espoir vain de déloger Sirius qui, lui, ne comprit pas l'implicite. Au lieu de se retirer avec dignité, il déroula la mèche qu'il avait emprisonnée un instant plus tôt et glissa chacun de ses doigts dans les boucles de Remus.

Un son appréciateur franchit, contre son gré, ses lèvres. Remus eut le bon ton de rougir alors que James et Peter se désintéressaient du jeu d'échecs qu'ils s'étaient décidé à installer et le dévisageaient.

Son regard noir lui épargna d'entendre leurs remarques inappropriées. A la place, ils se lancèrent un coup d'oeil complice, qu'il ignora à nouveau. C'était beaucoup plus simple que d'affronter leurs sous-entendus.

Il se donna une contenance en faisant mine de relire son devoir. Il était en réalité incapable de comprendre la succession de mots qui y étaient inscris. La deuxième main de Sirius avait rejoint la première et il s'appliquait à lui masser le cuir chevelu.

La pulpe de ses doigts appuyait juste ce qu'il fallait, de la base de sa nuque vers ses oreilles puis sur le haut de son crâne. Il se sentait fondre progressivement sous ses caresses.

Toute tension abandonnait son corps et il était incapable de suivre la conversation qui battait son plein entre les Maraudeurs. Autant pour lui et son espoir de retour à la normalité. Il accueillait vraiment d'un bon oeil le retour de chacun dans sa famille pour les vacances de Noël.

.


.

A dimanche prochain ! Il me tarde ! Et vous ?