Hello les gens !
Ça fait pile poil un mois que j'ai commencé à publier cet fic quotidiennement, alors joyeux moisiversaire, petite publi !
Pour "fêter" ça, je me suis dit que ça pourrait être pas mal de rédiger un petit résumé de tout ce qui s'est passé jusqu'ici... J'ai vu ça sur plusieurs fic, et j'ai trouvé ça chouette et pratique ! Je me dis que je pourrais essayer de le faire régulièrement, genre tous les 10 chapitres, ou qqchose comme ça... Vous en pensez quoi ?
RÉSUMÉ : Cela fait 3 ans que la guerre est finie et que Voldemort a été vaincu. Drago Malfoy a été enfermé à Azkaban avec son père, auquel il sert régulièrement de monnaie d'échange pour obtenir pouvoir et services...
Il y a environ 10 jours, Harry Potter a débarqué sur l'île pour devenir le nouveau Directeur de la prison. S'il n'a pas changé physiquement, c'est en revanche un tout autre homme côté caractère : Violent, arrogant, cruel... Sa présence améliore pourtant les conditions de vie de Drago, puisqu'il lui offre notamment une cellule individuelle qui permet au détenu de souffler un peu... En échange, il exige de lui des relations sexuelles qui vont du viol pur et dur à la relation sexuelle d'un simulacre de couple, en passant par diverses humiliations et mauvais traitements.
La veille, Harry a proposé à Drago un poste de secrétaire rémunéré, que le détenu a accepté sans hésitation, heureux de pouvoir occuper ses journées...
Malheureusement, les choses ne sont pas toutes roses, et suite d'une blague de Harry, Drago a de nouveau été puni par un Surveillant. Une nouvelle fois, le peu de confiance qu'il été parvenu à accorder à Harry s'envole.
LES PERSOS RÉCURRENTS :
Drago Malfoy : 20 ans, a bien perdu en arrogance... Avant, il était génial et le reste du monde était peuplé d'incapables. Désormais, il est nul, et le reste du monde est peuplé de créatures encore pire que lui, c'est dire... Il a servi de défouloir aussi bien aux détenus qu'aux gardiens, et a fini par accepter son sort comme une fatalité. Il a de superbes cheveux longs, une marque des ténèbres sur le bras gauche, des mains tordues à force d'avoir été mal soignées, et ne mange pas à sa faim depuis des années. C'est pire depuis qu'il a changé de cellule, puisqu'il semble qu'on ait oublié qu'il avait besoin de se nourrir. Il est un peu maniaque, et a des idées très arrêtées sur les choses.
Harry Potter : même âge, le héro adulé des Sorciers a bien changé : Il est devenu aigri, colérique, désagréable... Mais il reste surement un peu du gentil Harry en lui, puisqu'il semble vouloir arranger les choses concernant le traitement des détenus. Il est devenu extraordinairement puissant, capable de sortilèges complexes, magie sans baguette, sortilèges informulés, mais maitrisant parfois mal la magie qui s'échappe de lui en cas de colère ou autres émotions fortes. Une chose est sure : Sans Ron et Hermione, il se sent bien isolé à Azkaban...
Lucius Malfoy : Règne sur le corridor 3 (celui des anciens Mangemorts) grâce à son intelligence, son éloquence, et divers arrangements avec les Gardiens, notamment en prostituant son fils unique... Depuis que Drago et Waren sont partis, ça risque d'être plus compliqué pour lui...
Runcorn et Mullan : Les Surveillants Majors d'Azkaban, qui s'occupent respectivement de l'ensemble des détenus masculins pour Runcorn, et des détenus féminins et non-humains pour Mullan. On ne sait pas grand-chose d'eux à part qu'ils n'ont aucune pitié pour Drago.
Waren : A été viré par Harry, mais on continue d'entendre parler de lui, tant il a traumatisé Drago : C'était le Surveillant Brigadier du corridor 3, associé avec Lucius pour faire régner la discipline chez les Mangemorts.
Rockwood et Macnair : Les codétenus de Lucius (et anciennement Drago). Rockwood est un ancien employé du Département des Mystères brutal et sadique. Macnair a été bourreau pour Voldemort, puis pour le ministère, puis à nouveau pour Voldemort, et désormais pour Lucius. Homme de main efficace et sans scrupule.
Ackerley : Un détenu travaillant aux cuisines d'Azkaban, par l'intermédiaire duquel Drago communique avec son père. Attend impatiemment de pouvoir être payé pour ses services, en profitant de Drago avec la bénédiction paternelle.
Rosier : Un second détenu qui travaille aux cuisines, a priori Sang-Pur. On ne sait pas trop dans quel camp il se trouve, mais il mange des patates. Crues.
Et d'autres persos connus (Ron, Hermione, Shacklebolt... Un jour, Narcissa Malfoy, Luna, Neville...), moins connus (des tas de Mangemorts, surtout... A part Dolohov, je ne sais plus moi-même XD), ou inconnus (Johnson, Nguyen, et autres bibous que j'ai hâte de vous présenter), et puis des albatros qui apportent le courrier et une Selkie qui squatte la plage...
ENJOY !
NIVEAU REVIEWS :
Diri-chan et Oznela : Je ne peux évidemment pas vous répondre sans spoiler, mais... Vous avez la même hypothèse, et c'est déjà un sacré indice X,D
Concernant ce chapitre :
TW : viol graphique et détaillé, violences.
Macnair était de nouveau là.
Grand, massif, silencieux, il s'était adossé au mur auquel était accroché le tablier de Drago. Les bras croisés, il observait les allées et venues des prisonniers cuisiniers de son œil unique. Peut-être jaugeait-il les armes disponibles, les infinis moyens dont étaient pourvus les lieux pour servir de salle de torture.
Drago s'approcha.
« Ton père a jugé préférable que je m'occupe de la transaction aujourd'hui.
– La transaction ? répéta Drago, perdu.
– Les fioles », précisa Macnair en le regardant enfin.
Drago ferma les yeux. Les bocaux lui avaient été fournis la veille ! Son père espérait-il vraiment qu'il ait eu le temps de lui fournir de l'alcool pur en moins de 24 heures ? Il semblait plus probable qu'il veuille simplement pousser son fils à la faute.
« Je n'ai pas encore les fioles, avoua Drago en tachant de garder contenance. Mais j'ai ça. »
Il lui tendit l'enveloppe dans laquelle les pièces de monnaie tintèrent légèrement. Macnair soupesa le paquet, puis pencha la tête sur le côté et observa Drago.
« Est-ce que tu auras les fioles à 10h ?
– Oui !
– Peut-être que ton père sera patient, alors… »
Drago hésita, les choses paraissaient trop simples. « Je ne vais pas être puni ? »
Macnair haussa ses larges épaules. « Je n'en sais rien. Il a dit ce matin. Je n'ai pas pensé à lui demander de préciser l'heure. Mais tu connais ton père : Je pense qu'il espérait recevoir son dû en même temps que son petit déjeuner. Il ne sera pas content de devoir attendre. »
Drago sentit l'ombre d'un espoir planer sur son cœur. Son serment de ne jamais rien espérer se rappela toutefois à lui quand Macnair reprit la parole :
« Quand reviens-tu au corridor numéro 3 ?
– Je… hésita-t-il. Je ne sais pas. »
Macnair soupira, en rangeant la lettre dans sa poche. Puis il renifla et fit craquer sa nuque. Drago reconnut les signes, mais ne recula pas. Quand la gifle claqua sur sa joue, faisant éclater sa lèvre, il ne put toutefois s'empêcher de vaciller sous l'impact. Il entendit un ricanement, derrière lui, et se demanda s'il s'agissait d'Ackerley.
« Je croyais que je ne serais pas puni, marmonna-t-il comme un enfant vexé.
– Ce n'est pas une punition, expliqua Macnair. Je dois t'interroger. Quand reviens-tu au corridor numéro 3 ?
– Je ne sais pas. » Nouvelle gifle. Drago se mordit malgré lui l'intérieur la langue et sentit sa bouche s'emplir de sang. Les rires résonnèrent à nouveau.
« Quand reviens-tu au corridor numéro 3 ?
– Quand Potter le décidera, je présume ?! » Il était ridicule et inutile d'être impertinent avec Macnair. La troisième gifle claqua comme les deux premières, ni plus, ni moins fort. Pas plus impliquée. Le bourreau ne prenait pas les choses personnellement.
Drago entendit le bruit des chariots se mettant en route et des portes qui s'ouvraient. Il jeta un œil derrière lui, et vit que Rosier et Ackerley étaient ensemble, à demi assis sur un meuble de cuisine, et profitaient du spectacle. C'était eux qui ricanaient. Drago n'avait jamais fait confiance à Rosier, mais il ressentit tout de même comme une trahison le fait qu'il rit à ses dépens. Il entendit la fin de la question de Macnair.
« Je ne sais pas », répéta-t-il.
Macnair lui saisit délicatement le menton, positionna de nouveau le visage sa victime bien face à lui, et asséna une quatrième gifle. Cette fois, Drago ne put empêcher un énorme glaviot de sang de lui échapper. On s'esclaffa franchement derrière lui. Il entendit un commentaire dégouté, sans pouvoir affirmer avec certitude qui de Rosier ou Ackerley l'avait prononcé.
« Quand reviens-tu au corridor numéro 3 ? »
Quand Drago ouvrit la bouche, un nouveau mélange de sang, de glaire et de salive lui dégouta sur le menton. « Je… » Il s'essuya les lèvres, toussa légèrement, puis recommença sa phrase. « Je ne sais pas. » Il regarda la file de chariots et calcula combien de coups il lui restait à subir. Probablement deux. Peut-être trois. Nouvelle gifle.
« Tu as reçu un Doloris. Hier je pense. Ou ce matin ? »
Drago cligna des yeux. Les capacités de Macnair à détecter la souffrance étaient époustouflantes. S'il avait été un homme bon, il aurait fait un Médicomage prodigieux. « Hier, confirma Drago.
– Si tu étais avec nous, tu n'aurais pas à subir tout ça.
– Je ne sais pas, croassa Drago, quand je reviendrai au corridor numéro 3. »
Macnair hocha la tête, puis lui tendit son tablier et son bloc-notes. « Va, ordonna-t-il. N'oublie pas les fioles. »
Quand il passa devant eux avec son chariot, Drago vit Rosier donner un coup de coude dans les côtes d'Ackerley et lui chuchoter quelque chose à l'oreille qui les fit ricaner. Et dire que ces deux-là avaient prétendus être rivaux…
Dans le monte-charge, Drago s'empara à nouveau de la serviette de table du Directeur pour s'essuyer la lèvre, puis il engloutit son verre de jus de citrouille pour se rincer la bouche. Aucune des clochettes d'or ne fit de commentaire.
Il frappa à la porte du Directeur, entra quand la celle-ci s'ouvrit, et se retrouva aussitôt plaqué contre le mur, une main serrée contre son cou. Un filet de bave et de sang lui échappa, la poigne sur son cou se relâcha légèrement.
Drago ricana faiblement et écarta les cheveux qui venaient de lui tomber dans les yeux et de se coller sur son menton poisseux. Il s'essuya dans sa manche.
« Potter, salua-t-il d'un ton narquois. On dirait bien que c'est toi qui as oublié de te masturber, ce matin. »
La poigne se resserra à nouveau. Ses yeux verts lançaient des éclairs derrière les lunettes étincelantes, ses cheveux n'avaient jamais été aussi ébouriffés. Il exhibait un sourire sadique, qui s'élargit devant l'insolence de Drago.
« Dis un mot de plus, Malfoy… » menaça-t-il avant de laisser sa phrase et suspend…
C'était tellement facile de se moquer de lui… Drago avança le menton autant qu'il lui était possible, et prononça : « … Et ? »
Son crâne heurta de nouveau le mur. Potter l'embrassait rageusement. Quand il s'écarta à nouveau, que Drago pût reprendre son souffle, il s'aperçut que l'expression de Potter n'exprimait pas la colère mais la victoire. Il comprit, mais Potter le lui confirma :
« Encore un mot, Malfoy, celui de ton choix. »
Drago était à la fois vexé comme un pou et admiratif de l'astuce qu'avait trouvé Potter pour le forcer au silence. Pendant qu'il réfléchissait à ses possibilités de réponses, Potter fit une grimace, sortit la langue et s'essuya la bouche. Il semblait que la pauvre petite chose ne supportait pas le goût du sang. Drago se mordit l'intérieur des joues pour que la saveur lui inonde le palais.
Alors il prononça son mot : « Connard. » Le baiser reprit. Fut-ce pour se venger de la surprise salée, Potter lui mordit la lèvre, lançant des décharges de douleur dans sa toute nouvelle cicatrice. Pour enfoncer le clou, sa main attrapa brutalement son entre jambe à travers le tissu rêche de la robe et du boxer. Drago réalisa alors qu'un affreux réflexe Pavlovien l'obligeait désormais à produire une érection à chaque baiser.
Potter sourit contre ses lèvres en le tripotant. « Et bien on dirait qu'on a enfin découvert ce qui te faisait bander. Crois-moi, je vais te donner plein de raisons de m'insulter.
– Tu es complètement malade, Potter. » Sa bouche cogna de nouveau dans la sienne, il approfondit ses caresses. Potter se frotta à lui comme un chien en rut. Absolument répugnant.
« Maintenant, chuchota-t-il je veux t'entendre crier.
– Va te faire foutre, cracha Drago.
– Non. Plus fort que ça. » Potter lui pinça méchamment le sexe, et Drago serra les dents. « T'en fais pas, il y a un sortilège d'Assurdiato sur chaque mur de cet appartement. Tu peux hurler aussi fort que tu veux.
– Va te faire foutre, espèce de pauvre taré », répéta Drago.
Le baiser reprit, avec les mordillements en prime et la main sur sa gorge qui alternait les caresses et les étranglements de plus en plus serrés, rendant sa respiration sifflante et laborieuse. La main sur son sexe s'échappa, le temps de lui remonter sa robe jusqu'au cou. Elle redescendit caresser brièvement le tissu du boxer avant d'arracher brutalement celui-ci. Le baiser cessa à cet instant, et Drago ne put retenir un léger cri de douleur mêlé de surprise.
Il sentit les larmes lui monter aux yeux, mais refusa de les laisser sortir. Le sous-vêtement avait été un produit de luxe, cousu à la main, ce qui ne rendait pas l'ouvrage plus résistant. Les lambeaux de coton noir pendaient désormais tristement sur ses cuisses.
« Ça fait du bien, hein ? se moqua Potter. T'as besoin de laisser sortir toute cette rage. Alors crie. » Drago était essoufflé, effrayé. Il attrapa le poignet qui comprimait sa trachée et tenta vainement de se libérer. Les doigts étrangers s'incrustèrent encore plus profondément dans la chair de son cou. « Crie, et je te laisse respirer. » Potter lui déposa une myriade de petits baiser le long de la mâchoire. « Insulte-moi, tu en meurs d'envie.
– Tu… » Les mots sortaient difficilement. « Tu es… Cinglé. »
L'étranglement s'allégea une seconde, le temps pour Drago d'inspirer une grande goulée d'air. Il planta ses ongles dans le poignet qui le maintenait en place, mais avant qu'il ait pu griffer, une main surgit, emmêla ses doigts dans les siens, et lui plaqua le bras au-dessus de la tête. Potter avait toujours été plus rapide et habile. Un excellent attrapeur de Quidditch.
« Crie. Ensuite on baise, et je te laisse tranquille. »
Drago sentit comme un sanglot lui échapper. Il venait de réaliser qu'en effet, sa défaite ne signifierait pas la fin de la séance de torture. Il ne se sentit pas capable de continuer. Alors il cria.
« Pauvre merde ! Je te… »
Il n'eut pas le temps de finir sa phrase. La main qui l'étranglait quitta son cou pour lui caresser la cuisse, et le baiser reprit, lui coupant la parole. Drago se massa douloureusement la gorge en essayant de respirer malgré la langue qui lui encombrait désormais la bouche.
Pourtant, quand Potter écarta ses lèvres des siennes, ce ne fut pas l'air qu'il chercha en premier, mais à poursuivre son flot d'insultes :
« Je te hais ! Pauvre taré ! T'es le pire des… » Nouveau baiser. La main sur sa cuisse lui souleva la jambe et il sentit le sexe dressé de Potter le caresser. Comme s'il aimait ça, Drago s'y frotta allégrement. Il voulait que les choses aillent le plus vite possible.
Potter libéra ses lèvres, le fixa dans les yeux, et ordonna de nouveau : « Crie. » Puis il s'enfonça en lui.
Drago hurla.
Pendant tout le rapport, il cria à Potter toutes les obscénités qui lui passaient par la tête : « Espèce de malade ! Pauvre cinglé. J'aurais dû te tuer. J'aurais dû te tuer. Hypocrite de merde. Traitre à son Sang. Connard. » Quand sa voix faiblissait, Potter lui murmurait « Crie » Et Drago hurlait à nouveau, en se sentant habité par une entité étrangère qui hurlait à travers lui. Parfois, les baisers reprenaient, et Drago s'y plongeait comme un homme mourant de soif se jetterait dans les abysses.
Quand enfin, Potter s'immobilisa, essoufflé, Drago lui murmura encore « J'aurais dû te tuer… » La main qui lui maintenait la cuisse en l'air relâcha tout doucement son étreinte, et Drago sentit le membre étranger s'extraire de lui quand il reposa la jambe au sol. Son sexe à lui était toujours dressé. Une ironie répugnante quand on pensait au mal qu'il avait eut, quelques jours plus tôt, à parvenir à cet exploit. Il avait encore un bras maintenu en l'air par la poigne de Potter. L'étreinte entre ses doigts se relâcha légèrement et leurs bras glissèrent le long du mur. Le pouce de Potter se libéra pour tracer de légers cercles à l'intérieur de son poignet.
« T'es le pire de tous les détraqués que je me suis tapé. »
Le corps de Potter s'agita sous l'effet d'un rire léger. « De tous les détraqués que je me suis tapé, t'es clairement le meilleur, Malfoy. » Il embrassa avec légèreté la gorge douloureuse.
« J'aurais dû te tuer quand j'avais cette foutue baguette dans les mains.
– Et bien tu sais où je range ma baguette, et tu sais être capable de la faire fonctionner… »
Drago serra les mâchoires. En tremblant, et d'une main hésitante, il tâta la poche arrière du pantalon du Directeur. La baguette était là, à portée de doigts. Quelles étaient véritablement ses chances d'avoir le temps de la saisir, de la brandir, et de prononcer la formule ? Les années n'avaient pas émoussé les réflexes du joueur de Quidditch de Gryffondor, contrairement aux siens. Et ensuite ? Le Survivant maîtrisait les sortilèges informulés mieux que Drago ne maîtrisait cette baguette rebelle. Si par miracle il parvenait à lancer son attaque plus rapidement que son adversaire, qu'arriverait-il enfin ? Quel sort serait réservé à celui qui aurait assassiné l'Elu ?
Alors qu'il réfléchissait, Potter avait redressé la tête et le regardait, les lunettes de travers glissant sur son nez moite, les joues rougies par l'effort, et les lèvres enflées par les baisers violents. Il le fixait avec une attention soutenue, sans esquisser le moindre geste à l'exception de son pouce qui continuait de caresser délicatement le poignet de Drago.
« Fais-le, chuchota Potter. Je bougerai pas, je me défendrai pas. » Puis après un temps, il ajouta à voix encore plus basse : « Tu sais que je le mérite. Si tu fais rien, je vais continuer. »
Drago referma doucement ses doigts sur la baguette. Il attendit que Potter réagisse, mais ce dernier resta immobile, comme il l'avait annoncé. Sa bouche remuait légèrement, comme s'il retenait des mots qu'il mourrait d'envie de prononcer. Drago fit lentement coulisser la baguette hors de la poche. Sa main effleura les flancs de Potter quand il ramena l'arme entre eux et la dressa entre leurs torses. Potter ne détourna pas les yeux ni ne fit un geste.
Alors ? Drago n'est pas parvenu à tuer Albus Dumbledore... Sera-t-il plus efficace face à Harry Potter ?
(Indice : Non, j'ai déjà spoilé qu'il y a plus de 50 chapitres d'écrits et que leur relation allait un jour s'améliorer.)
Ce chapitre là aussi faisait parti de ceux que je voulais absolument écrire. Pas pour l'exercice de style comme celui de la nouvelle cellule, mais pour le simple effet de "quand les choses semblent aller vers le mieux... Finalement, non, pas toujours"... Ce n'est pas en se laissant faire que les choses s'améliorent... Malheureusement, il faut souvent se battre... Et je dois dire que même quand on a l'impression d'avoir surmonter un obstacle grâce à sa patience et à son endurance... La vie nous rappelle souvent à l'ordre avec des angoisses, des cauchemars, des réflexes de survie stupides, des attitudes pas logiques...
C'est con à dire, mais parlez. Toujours. A qui vous voulez. Si vous avez des problèmes, ne gardez pas tout pour vous. Je me fiche que vous parliez à un psy, un curé, un journal intime, votre prof principal ou votre meilleur ami, mais exprimez vous. C'est important.
