TW : Plus soft que les cuisines, mais tw tout de même.
En passant : Contente que ça soit un petit rituel agréable ^^ Merci x1000 de tes commentaires et encouragements
La tranquille distance que Potter avait commencé à instaurer la veille se fit plus visible et cruelle le lendemain matin… Drago l'avait sentie venir, et quand ils s'étaient couchés, il avait saisi de lui-même le visage du Sorcier déjà somnolent pour le poser sur son torse, puis l'avait agrippé toute la nuit, lui griffant même le haut du dos et les épaules dans son sommeil, comme il put le constater à son réveil.
Potter continua de jouer la comédie du bonheur : Il plaisanta, fut aimable, enjoué… Il s'occupa de la main de Drago comme à son habitude, et prétendit même qu'il y avait du mieux, que les doigts étaient presque entiers, et que Drago pouvait observer la chose sans craindre de vomir.
Drago venait de manger, et il ne tenta pas l'expérience.
Peut-être aurait-il dû. Ce spectacle l'aurait préparé pour celui qui allait suivre.
Quoi qu'il en soit, il se retint de faire la moindre remarque à Potter, mais quand celui-ci voulut quitter les appartements sans qu'aucun geste intime n'ait été échangé depuis la veille, il l'interpella abruptement, et lui adressa un regard lourd de sous-entendus que Potter évita en détournant les yeux et en se mordillant les lèvres.
Drago se leva, se posta devant lui et attendit, jusqu'à ce qu'enfin, Potter daigne lui adresser son fameux sourire contrit et gêné, et lui appose un baiser léger et chaste sur les lèvres.
« Désolé, d'accord… murmura-t-il ensuite. J'ai un peu la gueule de bois ce matin. »
C'était un mensonge, mais Drago hocha la tête et le laissa partir.
·
Drago s'en était voulu de s'épancher sur ses problèmes personnels de souffrance et de torture, lors de sa précédente séance avec l'infirmier. Il axa donc son monologue du jour sur un sujet beaucoup plus neutre et tolérable : Les cours à nouveau. Pas ceux de Poudlard, mais ceux qu'il avait suivis au manoir, consciencieusement, chaque jour pendant son enfance, et à chaque vacance pendant son adolescence. Il aimait les langues, il aimait la littérature, il appréciait la politique, l'étiquette, les différentes traditions et manières civilisées de se comporter, qui dépendaient de chaque pays… Il supportait les voyages, qui avaient l'avantage de mettre tout ceci en pratique, mais l'inconvénient de l'envoyer dans des pays chauds et étouffants, avec des animaux effrayants et répugnants, et des Sorciers étrangers qui le jugeaient sur des critères qu'il ne maîtrisait pas sur le bout des doigts…
Quand, avec ses parents, ils avaient visité l'école Japonaise de Mahoutokoro, plus que ses cheveux blonds, c'était sa robe noire qui avait fasciné les élèves qui évoluaient autour d'eux en écarquillant les yeux et en échangeant des messes basses.
« Vous avez visité Mahoutokoro ?! » s'exclama Nguyen, pour une fois visiblement intéressé par l'une de ses histoires.
« Oui, répondit Drago, légèrement surpris. Mon père a cherché, pendant des années, à convaincre son épouse de me laisser quitter Poudlard. Il n'aimait pas la façon dont le Professeur Dumbledore gérait les choses là-bas.
– Il est étonnant qu'on ait pu vous laisser une possibilité d'y être admis. Mahoutokoro est très sélective.
– J'étais un excellent élève, se défendit Drago en plissant les yeux, piqué au vif. Où avez-vous réalisé vos études, Monsieur Nguyen ? » Il adopta, presque sans s'en rendre compte, son ancienne attitude supérieure, méprisante devant cet infirmier étranger qui se permettait de le juger.
« Et bien à Mahoutokoro, justement », répondit ce dernier en s'enfonçant dans sa chaise de bureau et en l'observant d'un air à peine moins condescendant. « Permettez-moi de vous dire que vous n'auriez pas tenu six mois. Leur tolérance à l'encontre de la Magie Noire est bien moindre que celle que vous avez en Écosse. »
Drago garda le silence un instant. Nguyen n'était pas un nom japonais. L'homme était donc parvenu à intégrer l'une des meilleures écoles de Magie au monde, celle avec le nombre d'élèves le plus restreint, malgré la concurrence acharnée régnant dans cette région du monde surpeuplée, et en étant, comme lui, un étranger…
« Pourquoi être venu travailler à Azkaban, dans ce cas ? »
Les lèvres de l'infirmier tressautèrent, comme s'il voulait dissimuler un sourire.
« Nous ne sommes pas là pour parler de moi, Monsieur Malfoy, louvoya-t-il. Reprenons, vous voulez bien ? Vous me dressiez la liste des pays que vous aviez visités… »
Quand le parchemin du jour fut bien rempli, Nguyen se renversa à nouveau dans son siège et lui demanda avec un sourire légèrement arrogant :
« Étudiez-vous les Crapauds Cornus à Poudlard ? »
Drago ne tomba pas dans le piège :
« Si vous parlez des véritables amphibiens cornus d'Asie et du Brésil, alors la réponse est non. Nous utilisions en revanche régulièrement des Phrynosoma cornutum – appelés à tort Crapauds Cornus bien qu'il s'agisse de Lézards – dans nos cours de Potions. »
Le sourire de l'infirmier s'élargit.
« Votre proposition de m'assister afin d'amoindrir le temps que nos discussions me font perdre tient-elle toujours ? Pour ma part, j'utilise les œufs de Megophrys nasuta pour l'élaboration des Élixirs de Sommeil. J'ai pu en récupérer plusieurs frais ce week-end, à Banjarmasin, mais il faudrait les trier.
– Par taille ou par fraicheur ?
– Selon que les œufs soient clairs ou fécondés. »
Drago plissa de nouveau les yeux.
« J'aurais besoin d'une loupe, pour cela, prétendit-il.
– J'ai un Monocle Télescopique de Bijoutier.
– Encore mieux », affirma-t-il avec hauteur.
Nul besoin de deux mains pour cela. Nguyen fit pénétrer Drago dans son laboratoire de potion, et le relégua à une petite table pliante dans un coin pendant que lui-même s'occuperait de tâches véritables du Noble Art. Avec opiniâtreté, et le crâne engoncé dans l'imposant dispositif de cuivre et de verre, Drago tria chaque œuf minuscule, un par un. C'était une tâche minutieuse, répétitive et franchement inintéressante, mais Drago l'effectua avec la certitude arrogante d'y exceller et de ne commettre aucune erreur. Il repéra même trois œufs fécondés mais à l'embryon non viable et les déposa dans une troisième fiole avec la fierté jouissive de l'élève qui extrapole les consignes.
L'odeur persistante des différents ingrédients, le bruit réconfortant des mixtures bouillantes, le crachotement et la douce lumière des feux de chaudron… Toute cette agréable atmosphère valait bien qu'il supporte le fait d'être assigné à une corvée digne d'un vulgaire commis de cuisine.
Au bout d'un moment – son heure théorique de thérapie devait être quasiment écoulée – le son d'une clochette signalant un nouveau patient se fit entendre.
Nguyen soupira et mit sa potion en stase d'un coup de baguette trahissant l'habitude.
« Je vais vous demander de me suivre, Monsieur Malfoy. Je vérifierai votre travail à l'occasion, et si je le juge satisfaisant, nous pourrons procéder de la même manière demain. »
Drago ôta les sangles maintenant le monocle télescopique en place et ne se donna même pas la peine de répondre, suffisamment sûr de ses capacités pour ne pas douter une seconde que cet arrangement rendrait désormais les séances quotidiennes un peu plus agréables et forcément beaucoup plus productives.
Ils repassèrent dans le bureau de Nguyen, puis dans la longue salle latérale où les brancards s'alignaient entre les rideaux verts.
Drago se figea en constatant l'identité des visiteurs.
Augustus Rockwood avait été l'un des espions les plus efficaces du Seigneur des Ténèbres lors de sa première grande ascension… Il avait été Langue-de-Plomb au Département des Mystères, et ce poste lui avait permis de s'approcher facilement de Sorciers très influents. Drago n'avait jamais su – il n'avait jamais eu le courage de se renseigner – si l'homme était déjà un tel sadique, durant cette période. Il avait été enfermé à Azkaban à l'époque des Détraqueurs, et c'était peut-être ça qui lui avait dérangé le cerveau, comme l'avait été celui de Bellatrix Lestrange. C'était un homme de haute taille, dont les robes mal coupées de prisonniers laissaient toujours voir les mollets. Des mollets bizarres, grêlés, comme l'était le reste de son corps, comme l'était son visage.
Rockwood se tenait debout aux côtés d'un Surveillant que Drago ne connaissait pas : un homme bronzé aux cheveux bruns et bouclés qui avait le visage baissé sur un formulaire d'admission.
Drago sut aussitôt qu'il y avait un problème. La présence de Rockwood, ici, à cette heure, ne pouvait pas être due au hasard. Carrow et Jugson se trouvaient dans les brancards voisins. Ils étaient quatre détenus du corridor 3, et seulement deux employés d'Azkaban : un seul Surveillant, et un infirmier.
Comme si Rockwood lisait dans ses pensées, il leva doucement une main à son intention – la deuxième suivit, ses poignets étaient entravés avec des menottes magiques – et posa un index silencieux devant ses lèvres. Le geste était lent, mesuré, doux, inhabituel chez cet homme.
Il entendit distraitement Nguyen et le Surveillant discuter entre eux : Mal de tête soudain, visage figé, discours incohérent.
Drago remarqua les signes au niveau de la mâchoire. Oui, le visage était figé. Un travail propre. C'était Macnair qui s'était chargé de luxer les articulations.
« Très bien », conclut Nguyen, en ramenant Drago au temps présent. « Monsieur Rockwood, si vous voulez bien m'accompagner à mon bureau… Monsieur Malfoy, je pense que nous pouvons en rester là pour aujourd'hui. »
L'infirmier s'éloigna. Rockwood le suivit. Le Surveillant se détourna.
Drago frissonna.
Le Surveillant l'avait déjà dépassé, il était sur le point de sortir. Du côté de l'autre porte, Nguyen avait, à son tour, baissé les yeux sur le formulaire. Il n'observait pas Rockwwod, qui se baissa pour murmurer quelque-chose à l'oreille de Carrow, puis dont la main s'éleva pour s'emparer discrètement du rideau vert et refermer l'espace autour des deux détenus.
Drago ouvrit la bouche pour parler.
Il entendit la porte du Surveillant se fermer dans son dos, et vit celle du bureau de l'infirmier faire de même devant lui, le laissant apparemment seul.
Drago ferma la bouche. Il pouvait partir. Rien de tout cela ne le concernait. Il avait promis à Potter de ne plus se mêler de rien. Rockwood lui avait fait signe de se taire. Tous étaient d'accord. Aucun serment ni aucune loyauté ne le forçaient à réagir.
Il fit un pas en avant. Il s'en voulut aussitôt, car ce pas en appela un second, puis un troisième, et sa démarche s'accéléra jusqu'à ce qu'il parvienne devant les brancards de Carrow et Jugson, presqu'en courant, qu'il soulève le rideau vert, et…
Jugson était endormi.
Carrow…
Le Seigneur des Ténèbres avait exigé de Drago, il y avait des années de cela, qu'il lance un Doloris à Carrow qui, une nouvelle fois, avait échoué à faire respecter l'ordre à Poudlard. Le but était évidemment d'humilier l'homme en laissant un enfant se charger de la punition.
Et Drago s'en était chargé.
Évidemment, Carrow s'était vengé quand les cours avaient repris : C'était dans l'ordre des choses, c'était logique. Le Seigneur des Ténèbres n'attendait pas de ses disciples une belle fraternité mais une obéissance totale. Drago en avait tout de même voulu à l'homme plus fort qu'à aucun autre : Il n'avait fait qu'obéir, il ne méritait aucune haine pour cela ! Lui-même n'avait jamais cherché à se venger des Doloris infligés par tous les autres ! Pas même celui de son père, qui avait davantage servi à rabaisser le patriarche Malfoy plutôt qu'à punir l'héritier, ni ceux de sa tante, qui avaient étés des cadeaux pour la Fidèle Mangemort, et non des sanctions pour l'avorton inutile. Drago n'avait jamais pris les choses personnellement avant ça…
Et puis ils avaient étés enfermés à Azkaban.
Carrow n'avait pas eu le temps de violer Drago.
Rapidement, dès les premières semaines, il y avait eu une émeute. Il y avait eu un mort. Un vieux gardien aux yeux marrons. Il avait fallu un coupable, il avait fallu faire un exemple, et Carrow était l'homme idéal. Chaque gardien connaissait forcément une famille dont l'enfant fut passé devant la baguette de Carrow.
Carrow ne s'en était jamais remis. Il y avait eu quelques Doloris, mais ce n'était pas ça qui l'avait brisé : Pendant des jours, chaque heure, il avait reçu un sortilège d'éveil. Il avait rit au début. Ils avaient tous rit en constatant la clémence de la punition. Et puis il n'avait plus rit. Il avait supplié, il avait pleurniché, il avait supplié… On avait mis du temps à comprendre que le traitement était vraiment efficace. Pendant des jours, on avait pensé qu'il en faisait trop, on s'était moqué, on l'avait humilié. Et puis on avait arrêté de rire, mais les Surveillants n'avaient pas cessé de venir. Et lui avait cessé de supplier. Il était devenu apathique, absent, presque mort. Il n'aurait pas été dans un état très différent s'il avait subi le baiser d'un Détraqueur. Son corps se déplaçait là où on lui indiquait d'aller, ses mains effectuaient les gestes que l'on lui dictait. Il mangeait quand on le lui ordonnait, il pissait uniquement quand on le faisait s'asseoir sur la cuvette, comme une femme, et qu'on le lui suggérait. Il tuait quand on lui disait de tuer.
Carrow vivait dans la même cellule que les Lestrange et Jugson. Jugson avait aimé Alecto, la sœur de Carrow, et il avait pris soin de l'homme comme s'il était son frère, avec une tendresse rare dans le corridor 3…
Jugson était endormi.
Carrow…
Carrow serra ses mains autour du cou de Jugson qui se réveilla en sursaut sans pouvoir articuler un son, les yeux déjà exorbités.
Drago se précipita vers eux pour lui faire relâcher son emprise. Il en avait oublié son moignon handicapé, et quand celui-ci frappa sur les avant-bras contractés de Carrow, il en poussa un cri de douleur.
De sa main valide, il griffa les poignets de Carrow en gémissant « Arrête, arrête, arrête ! »
Carrow lâcha sa prise et pendant une seconde, Jugson put aspirer une grande goulée d'air. Il n'eut cependant pas le temps de faire plus : Carrow repoussa brutalement Drago qui tomba en arrière avec un nouveau cri, puis ses mains se dirigèrent à nouveau sur le cou de Jugson avec une vitesse ahurissante.
Il avait été si brutal et rapide que le brancard pivota et se renversa par terre.
Drago s'aperçut que Carrow ne portait qu'une paire de menottes, alors que Jugson était sanglé sur son lit, et il tomba avec le meuble.
Carrow enjamba l'ensemble, tira sur la mince couverture verte qui recouvrait sa victime, et révéla son visage.
Drago hurla : « CARROW ! NON ! »
Jugson toussa en se débattant.
Carrow leva la jambe, puis l'abattit violemment sur le crâne chauve de Jugson.
Il y eut un craquement sonore au moment où Drago hurla une nouvelle fois.
Le cri se bloqua dans sa gorge quand il vit le bottillon de Carrow se redresser à nouveau, et émettant un affreux bruit de succion, et en emportant avec lui une matière visqueuse, grise et rouge.
Ce fut à ce moment-là qu'il vomit.
Le pied de Carrow eut encore le temps de frapper deux fois avant que Drago ne se rende compte qu'il n'était pas normal que Nguyen n'ait pas entendu le vacarme du brancard qui chute ou ses cris. En s'essuyant la bouche, il se tourna, et réalisa que le rideau vert s'était refermé dans son dos. Le rideau ensorcelé par des Assurdiato pour procurer un peu d'intimité aux malades. Il tendit le bras, tira sur le tissu, puis hurla « A L'AIDE ! » d'une voix désespérée.
Il rampa, il hurla de nouveau, il entendit encore la botte de Carrow frapper deux ou trois fois, puis la porte du bureau de Nguyen s'ouvrit, et l'infirmier apparut.
Et Drago crut qu'il allait tout régler.
Rockwood surgit dans son dos, et cette fois, il avait son apparence véritable, avec le sourire sadique et fou, et les yeux exorbités. Il leva les bras de chaque côté du visage de l'infirmier, et avant que celui-ci n'ait pu faire un geste, avant que Drago n'ait pu le prévenir, la chaîne des menottes s'enfonça sans sa gorge, et Rockwood tira.
« NON ! » hurla Drago, à nouveau mais bien trop tard.
Rockwood éclata de rire, tout en étranglant joyeusement sa nouvelle victime qui se débâtit sans succès. Il n'avait pas eu le réflexe de saisir sa baguette : Comme un idiot, il avait levé les mains vers sa gorge pour tenter de se libérer… Cependant, Rockwood tirait, tirait, et les chaînes ensorcelées des menottes empêchaient même la magie de sortir des lèvres qui bleuissaient à présent…
Il savait que c'était inutile. Drago plongea tout de même dans l'esprit de Rockwood.
Il savait que c'était inutile. Il fut incapable de faire défiler les souvenirs comme il aurait pu le faire avec à peu près n'importe qui. Non, son esprit se focalisa de lui-même sur la dernière fois où Rockwood lui avait enfoncé la tête dans les oreillers et s'était déchaîné en lui.
Il se vit à travers ses yeux. La petite catin répugnante de son père, la petite garce qui se permettait encore de regarder les autres de haut, mais foutez lui une bonne grosse bite dans le cul, et la voilà qui couine et qui chiale comme une putain de gonzesse. Et plus fort vous y allez, plus elle s'ouvre et vous accueille, et elle vous aspire comme si elle aimait ça, la garce. Et il y alla encore plus fort, parce que ses petits bruits étouffés dans l'oreiller étaient un putain d'aphrodisiaque à ses oreilles.
Fun fact not funny : A chaque fois que je réagir Drago en criant, ma première pensée est "hum, j'exagère peut-être un peu... Ça devient la cliché d'une demoiselle en détresse, là..." Ma seconde pensée est toujours "Moui, enfin, souviens-toi des livres : Drago n'est pas le chaton le plus courageux de la portée..."
En fait, j'aime beaucoup avoir un personnage principal qui n'est pas le "héro", qui ne réagit pas au quart de tour avec bravoure et sans hésitation.
A peu près tout les bouquins / vidéo / cours de scénario que j'ai lu / vu / eu me disent qu'un personnage principal qui se laisse porter par les évènements est un mauvais personnage principal... Alors j'essaye de forcer un peu Drago a être actif, de temps en temps... si je m'écoutais complètement, il serait encore plus passif et perdu dans sa propre vie XD J'espère réussir à faire un bon entre-deux !
