Bonjour,

Comme indiqué au préalable, je mettrais une compilation d'histoire sur Kara/Léna, chaque chapitre seront différents, il est possible que si cela est demandé qu'un chapitre devienne une fiction à part, mais pour le moment je n'y voit pas tellement d'intérêts, ayant une vie privé très rempli, c'est assez compliqué de trouver du temps pour écrire bien que ça soit un bon exutoire.

Ces chapitres représentes plusieurs jours de travaille donc c'est possible que ça ne soit pas parfait étant donné que je ne suis pas une professionnelle. Je tiens à rappeler que ses chapitres sont également des fictions. J'ai commencé à écrire Star Academy en Mai je l'ai fini depuis pas mal de temps, mais vu que j'ai fait face à de nombreux évènements négatifs d'affilés c'était très compliqué de poster ... J'espère que vous adorerez, bonne Lecture.


Star Academy.

Appel de la famille. C'est le moment tant attendu de la semaine. Ma mère est au bout du fil, je suis heureuse de l'avoir.

- Coucou maman, comment tu vas ?

- Coucou Léna, bien et toi ? J'ai vu un peu ce qu'il s'est passé cette semaine dans la maison. Je ne donne pas chère à ta peau, je suis sûr que tu ne vas pas réussir et que tu vas rentrer en moins de deux. Je fulmine mes muscles se tendent j'ai juste envie de prendre le téléphone, le jeter et de le casser, à la place je raccroche en tapant plusieurs fois le combiné sur son socle. Je sens que j'étouffe mon corps entier à l'impression de suffoquer, ma tête me réclame de l'oxygène, je me retrouve en moins de deux à l'extérieur à hurler à plein poumon. Tout mon énervement parle au travers de mes cries. Je rentre dans la maison, je vois plusieurs petites têtes qui me regarde étonnés. Je regarde droit dans les yeux l'une des petites caméras qu'il y a dans la maison.

- Tu vas voir ce que tu vas voir ! Tu me sens capable de rien, tu ne m'épaule et supporte jamais quel genre de parent fait ça ? Tu veux me voir au plus bas et bien t'es pas rendu, je ne vais pas te faire ce plaisir, t'as bien compris ?!

Je peux entendre une des artistes se prénommant miss Danvers discuter avec Winn.

- Tu sais ce qu'elle a ? Elle est en train de péter un câble on est d'accord ?

- Elle est comme ça depuis l'appel...

Je vois une jeune femme blonde qui se rapproche de moi.

- Non, non ne t'approches pas de moi ! Dis-je en hurlant. Je retourne dehors souffler, je sens qu'on me suit, ça ne peut-être que cette miss Danvers. Je t'ais dit N O N. Je me retourne vers elle, pour lui montrer que ces paroles lui sont adressés. Elle me prend les épaules et me regarde droit dans les yeux.

- Calme toi.

Je me débats quelques instants avant de littéralement éclater en sanglot, elle m'offre directement le creux de son épaule comme si elle n'attendait que ça. Elle me saisit par la nuque pour me rapprocher encore plus d'elle, comme ferait n'importe quel amie. Une fois ressaisi je me recule balayant les quelques preuves persistantes de mes pleures. Je reprends une certaine constance.

- Merci.

- Quand tu veux. Je la regarde abasourdi et m'en vais, je l'entends de loin maugréer contre elle-même. Je suis bête, quand tu veux ?! Qu'est-ce qui m'a pris... Je n'ai pas envie de la revoir pleurer. Je souris, mais je suis dos à elle en train de remonter les marches pour retourner dans ce château. . .

Les cours de la première semaine se sont relativement bien passés, on a du théâtre, de la danse, du sport et du chant évidemment. La danse n'est pas trop mon fort, la musique ça va encore, je suis bonne en sport et j'excelle surtout pour le théâtre. Winn est un vrai Pitre et il a le don d'exceller dans pratiquement tous les domaines hormis le sport du coup je traîne pas mal avec lui, comme ça on essaie de se faire un échange de bon procédé. Il y a miss Danvers qui dernièrement colle pas mal Winn, elle excelle dans tous les domaines hormis la danse, c'est une véritable artiste comme Winn à côté d'eux je me demande ce que je fais ici.

À la fin de cette semaine il y a eu une élimination. On était seize et maintenant on est plus que quinze. C'est quelqu'un qui ne me disait rien qui est partie, pour vous dire je n'ai retenu ni son nom et prénom.


Deuxième semaine

J'ai bossé très dure quitte à me coucher tard, pour montrer à tout le monde que j'avais ma place ici, mes efforts commencent à payer en fin de semaine, niveau danse. Je semble avoir rattrapé le petit retard que je commençais à avoir. En cours de chant j'ai appris que miss Danvers jouait de la batterie, elle disait que ça l'aidait à canaliser pas mal son énergie ce qui en vrai nous étonnaient guère. Je les aie tous étonné quand je leur ais dis que je jouais de la guitare électrique, Winn lui son truc c'est plutôt le violon, c'est une belle surprise également. Je me demande justement si on n'a pas été choisi à cause des différents instruments que nous jouons. La voix de la maison annonce que c'est mon tour pour le téléphone, je n'ai vraiment pas hâte.

- Je passe mon tour, je donne mon temps d'appel à qui en a besoin, donc vous pouvez le partager entre vous.

- Êtes-vous sur miss Luthor ?

Jusqu'à maintenant il est vrai que personne n'avait mentionné mon nom, je vois les autres étudiants hoqueter en me regardant avec de gros yeux. Je commence à partir agacé de ce regard.

- Nous sommes désolé Lena, je n'aurais pas dû vous appeler par votre nom.

- Effectivement, je ne vous excuse pas. Toute cette salle m'a regardé différemment depuis que vous m'avez appelé par mon nom. Tous ! Je dois gérer ma mère qui ne me supporte aucunement et je pense que je vais devoir gérer également le fait d'être vraiment solitaire ici encore. Les paroles ont des actes, des conséquences. Je m'éclipse je pense que personne ne voudra me parler dorénavant.

- Léna ?

- Vous en avez assez fait. Et arrêtez de faire semblant, je ne suis pas née de la dernière pluie. Je sais que c'était prémédité, vous avez autant besoin de faire du buzz que ça ? C'est pathétique. Je vais faire mes affaires, bien que ça serait plutôt à vous de les faire.

Je repasse quelques minutes plus tard dans le salon avec mes bagages. Je suis surprise, les étudiants sont là dans le salon à faire barrage pour pas que je ne puisse accéder à l'autre porte. Miss Danvers et la première à prendre la parole et non Winn ce qui m'étonnes.

- Tu as gagné ta place parmi nous Léna, parce que tu l'as mérité et peut-être plus que quiconque. Puis Winn prend la parole.

- Tu as travaillé très dur ces deux semaines et surtout CETTE semaine. Je t'ai vu t'entrainer jusqu'à des heures pas possibles, pendant que la plupart ici dormaient. Tu étais agacé de ne pas réussir les chorégraphies, alors tu as travaillé encore et encore et encore! Ne te met pas trop la pression tu veux bien ? Tu m'aides pour la partie théâtrale, tu nous aides tous à réviser pour le théâtre, c'est déconcertant cette facilitée que tu as pour jouer et retenir des textes aussi vite ! On peut t'aider pour la danse ou ce que tu veux, en deux semaines tu nous a appris qu'on était une équipe, alors on ne veut pas que tu partes ! Tu vas nous donner tes valises et on va les ranger dans ta chambre pendant que tu t'installes dans le salon et respire.

- Ok. Un autre étudiant intervient.

- En fait tu n'as pas le choix.

- Bien bien. Je m'assois sur le canapé, je réfléchis un peu à tout et n'importe quoi. Je suis dans une réflexion intense. Quand j'en sors je peux voir que tous les autres étudiants sont assis également sur les canapés.

- J'ai choisi le nom Kieran pour ne pas être identifié à ma célèbre famille qui détient énormément d'hôtel. J'ai été adopté, élevé à la dure, je n'ai pas accès à la fortune familiale. Le plus drôle [dis-je en riant d'un rire jaune] c'est que j'ai toujours été à l'école en bus comme les autres enfants de mon âge, vous sentez l'ironie arriver ? J'avais un garde du corps. Évidemment personne ne me parlait puisqu'il y avait une différence visible. J'avais un cavalier pour le bal de promo, ma mère l'a soudoyé pour qu'il me laisse tranquille. J'ai payé mes études grâce aux bourses et non grâce à mes parents. Je rigole nerveusement. Mais je n'avais pas le droit de refuser ma garde rapprochée hormis quand j'ai eu 21 ans. Je suis partie vivre ma propre vie des que j'ai été majeur, mes parents et mon frère m'appelle de temps en temps, un peu plus maintenant que je suis chercheuse en laboratoire. Je vois leur regard étonné. J'ai sauté pas mal de classe, donc j'ai été à l'université assez tôt.

- Wow quel parcours atypique ! Que fais-tu parmi nous ?

- La moi enfant a toujours rêvé de faire du théâtre à Broadway, du chant, de la danse. J'aurais pu faire ça évidemment, mais j'ai été élevé comme une Luthor. La danse, le chant, le théâtre n'est pas assez bien pour une Luthor, le nom Luthor donne du pouvoir, je devais donc faire un métier ou je dirige, parce que c'est ce qu'une Luthor fait. Dis-je les yeux brillants avec des larmes menaçant de rouler sur mes joues à tout moment. Je sens quelqu'un me saisir doucement la main, je me retourne vers cette personne, c'est Kara qui cherche à me réconforter.

- Tu n'es pas une Luthor mais une Kieran.

- Certes, mais je vous devais des explications, je vous apprécie tous, je veux seulement vous dire que pour être ici, j'ai buché comme vous, je n'étais pas dans les petits papiers ou quoi, je n'ai pas eu de traitement de faveur. Je ne pensais pas que quelqu'un allait découvrir mon identité ou même la révéler à l'antenne.

Le lendemain Léna était sur la une de tous les journaux.

" Une Luthor dans l'émission Star Academy. Une honte pour la famille ? Ou un gros coup de com ? "

Évidemment la Luthor n'en avait aucune idée puisqu'au château ils étaient coupés de tout. Elle ne savait pas non plus que c'était un sujet les plus conversé du Pays.

Dans un salon de coiffure de New-York.

- Tu crois vraiment à cette histoire ?! Léna Luthor qui arrive à faire avaler à tout le monde qu'elle s'appelle, Léna Kieran. Qu'elle est retenue dans cette émission pour ses talents et non son nom de famille ? Pffff. Ils ne savent plus quoi faire pour faire du buzz c'est pathétique.

- Je pense que les Luthor auraient su ça, ils ne l'auraient pas laissé faire, de peur qu'elle salisse leur réputation ou quoi, donc c'est plausible. Je me demande bien ce qu'en pense sa famille, mais au vu de la conversation téléphonique de la semaine précédente ils ne la supportent pas du tout, à voir si elle tient ou pars avant.

- Mouais, c'est peut-être même acté en avance tout ça. Je pense qu'elle va gagner.

- C'est possible qu'elle gagne t'as vu ses débuts et celui des autres ? Elle progresse d'une manière phénoménale et a fait ça bien avant qu'on dévoile son nom. Après Kara et Winn sont très bon aussi.


Une semaine plus tard.

Prime Time. C'est le moment où nos efforts doivent payer, car aujourd'hui on doit briller sur scène pour prouver qu'on a toujours notre place dans la maison, plus on reste plus on a de chance de décrocher des contrats à notre sortie que ça soit avec des maisons de disque ou pour des comédies musicales.

Je me sentais assez nauséeuse le matin, mais je n'en avais parlé à personne. À quoi bon ? Nous étions toutes et tous stressé par cette journée, ça ne pouvait être que ça.

J'entrais sur scène avec les autres candidats pour notre chanson d'ouverture, je reste concentré même si je sens que ma tête me tourne et que les nausées repartent de plus belles. J'arrive à tenir toute la chanson je ne sais comment, une fois la chanson finie je me dépêche un peu pour aller en coulisse.

- Quelqu'un a un sac quelque chose, elle va vomir. Winn mon sauveur, il est clair que les toilettes étaient à l'autre bout, je n'avais nullement le temps.

Et c'était comme ça après chaque tableau ou je montais sur scène. Heureusement j'avais réussi à dissimuler que c'était pas la grande forme et étonnamment ce soir encore je n'étais pas éliminé.


Le lendemain.

On était réveillé au son des trompettes, mon corps lui ne voulait plus rien faire. J'étais en nage complet. Je sentais que j'étais fiévreuse mais je n'avais plus aucune force, plus rien.

- Ça va Léna ? Tu es la première réveillée habituellement. Le seul son qui sortit de ma bouche était un grognement. Je ne sentais plus une présence au-dessus de moi, mais plusieurs. Je pouvais sentir qu'on me mettait une main sur mon front.

- Elle est brûlante. Quelques temps plus tard je peux sentir qu'on m'a mis quelque chose de frais et mouillé sur mon front à mon plus grand plaisir. J'ouvre les yeux. Il est quelle heure, je vais être en retard ! Vous êtes toutes habillés.

- On va prévenir le prof ne t'inquiètes pas.

Quelques minutes plus tard au cours de sport.

- Alors Léna on n'a pas réussi à se lever ce matin. Me lance le professeur. Je ne souris pas mais grimace à la place.

- Elle est malade. Balance les élèves en quasi unisson. Ma tête elle, est à deux doigts d'exploser. J'ai pensé à mettre une écharpe. Le professeur me touche le front.

- C'est vrai que t'es brûlante puis t'as pas bonne mine. Ce à quoi je lui répond merci, en même temps quoi répondre à ça ? On va appeler un médecin pour qu'il t'examine Ok.

- Je ne peux pas m'arrêter. Appelez le pour la fin des cours, je vais essayer.
Le prof n'a pas l'air content.

- Que veux-tu prouver ?

- La vrai question est qui n'a pas quelque chose à prouver ici ?
Ce qui fait rire les autres candidats.

- Pour quelqu'un de malade tu as l'air d'avoir toute ta tête alors cours plus vite que ça.

Ce à quoi je souris. J'aime être traité comme les autres, malade pas malade, Luthor pas Luthor, je déteste les traitements de faveur. Je fus stoppé a un moment donné par mon estomac, j'en avais fait trop pour mon corps. J'avais voulu me dépasser, et je n'aurais pas dû. Je me cachais dans des buissons pour éviter d'être malade devant des millions de téléspectateurs, après tout je suis une Luthor et j'ai quand même une image à donner. J'en ressortie l'air de rien. Kara venait de faire un tour de plus que moi à nouveau sauf que cette fois-ci elle se stoppait à mon niveau pour être en rythme avec moi.

- T'es toute jaune, verte, t'es sûr que tu ne veux pas que je t'accompagne dans ta chambre ? T'as été malade n'est-ce pas ?
J'hoche la tête positivement ne me sentant plus d'humeur à parler tant je ne suis pas bien.
Attend moi là. J'obéis, je l'a vue discuter avec le professeur avant de revenir vers moi pour m'accompagner au château dans notre dortoir.

- Merci. Pour seule réponse elle me sourit.

- Allonges toi. Me dit-elle d'une manière bien autoritaire en désignant mon lit, je ne me fis pas prier, en même temps je ne suis pas au meilleur de ma forme pour rétorquer quoi que ce soit. Je l'a vue revenir quelques secondes plus tard avec une bassine et un tissu mouillé et froid qu'elle venait appliquer sur mon front.
Je vais attendre avec toi, jusqu'à l'arrivée du médecin.

- Ne te pénalise pas s'il te plaît.

- On rattrapera les cours ensemble ne t'en fais pas. Une fois encore je n'objecte pas, je peux lire dans les yeux de la blonde son inquiétude envers moi. Je me suis endormi à je ne sais quel moment... Quand je me réveil, le médecin est là, Kara aussi et quelqu'un de la production également. De ce que j'entends j'ai besoin de beaucoup de repos du à ma fièvre assez excessive, je suis à quarante d'après ce que mes oreilles perçoivent. Hors en tournage du repos, c'est difficile ... J'ai plus de chance de me faire sortir cette semaine.

- Je ne veux pas de traitement de faveur... Pouvez-vous me mettre un traitement de cheval ?

- C'est une grippe madame Luthor, le seul truc que je puisse vous prescrire c'est des vitamines... Il va falloir prendre votre mal en patience.

- Bien-sûr, sur toutes les maladies que j'aurais pu choper il faut que ça soit ça. Arf, mettez-moi des vitamines de fou, je compte assurer à mes cours à partir de demain.

- ça ne va pas être possible.

- Impossible n'est pas Luthor.

Je me suis reposé toute la journée une fois le médecin venu, je me suis un peu " drogué " aux vitamines, après tout ce sont des vitamines donc qu'est-ce que ça peut faire de mal ? J'ai pris également de quoi faire baisser ma fièvre. Me voici donc à mon premier cours de la journée, tout le monde a l'air étonné de me voir. Vu comment ils me regardent je pense avoir une mine affreuse malgré le maquillage que j'ai mis pour camoufler le tout. Je regarde mon teint dans les miroirs de la salle de danse effectivement j'ai l'air malade au vue des valises noirs que j'ai sous les yeux. En même temps ma nuit a été rythmé par les rejets intenses de mon estomac du moindre truc que je prenais.

- Madame Luthor, vous êtes un peu en avance pour le bal d'halloween.

- Zut alors, moi qui pensais décrocher le rôle de mercredi Adams. La réplique fait rire à l'unanimité la salle entière.

- J'espère que vous serez aussi doué aujourd'hui en danse que vous l'êtes en humour. Je sais que vous êtes malade, mais si vous êtes venu vous allez devoir assurer comme tout le monde.

C'était justement pour ça que je m'étais levé de mon lit. Pour prouver à mon médecin que je pouvais le faire avec ou sans nausées. A mon plus grand étonnement le cours se passait bien comme les autres. Mon estomac lui me laissait tranquille, hormis dès que les cours avaient fini il me rappelait à l'ordre, mais c'était gérable. Je regardais a chaque fois les autres élèves et en particulier Kara et Winn pour leurs signifier que ça allait. Le prime se rapprochait donc les éliminations aussi.


Jour de prime.

J'allais mieux, j'en était heureuse et soulagé, je n'avais jamais travaillé aussi dur à mettre de côté comme je pouvais le fait que j'étais malade tout en assurant mes cours. Les chansons et danses sur le plateau s'enchainèrent hyper bien, je n'étais plus perdu comme je l'étais auparavant, en même temps ses derniers temps j'ai dû plus que me surpasser. J'étais fière de moi et mes collègues, de vraiment voir tout ce qu'on a accompli, on prend vraiment du plaisir à être là, on s'est habitué à la nouvelle cadence qu'on nous a imposé. Kara m'avait aidé avec Winn à rattraper les cours que j'avais loupé, en travaillant en plus le soir. On avait tout donné, j'avais tout donné malgré le fait d'être au plus mal.

On m'avait donné la parole à un moment donné de l'émission, une fois qu'ils avaient montré une compilation de ma semaine en mode " malade ". Je regarde d'un œil seulement. J'étais vraiment gêné, mais je sais que mon image ne m'appartient plus depuis que je suis rentré dans ce château.

- Comment allez-vous ?

- Comment direz-vous que je vais au vu de la performance de ce soir ? Je vois le présentateur sourire.

- Ça c'est aux téléspectateurs de le décider et aux juges. Je souris également.

- Vous avez montré des séquences ou j'étais au plus mal, cependant je n'ai jamais arrêté de m'entraîner et encore plus quand j'allais mieux bien que ce n'était pas " recommandé ". J'ai la chance d'avoir quelques anges gardiens dans cette maison sur qui compter. Dis-je en offrant un sourire radieux aux personnes concernés.
Ce soir j'étais pour une fois dans les possible personne à éliminer. Je le comprenais, car je ne sais pas ce que les téléspectateurs avaient vu de moi cette semaine, j'avais été malade tout le début de semaine, donc loin du meilleur de moi même pour ensuite travailler doublement plus quand j'allais mieux. Possible élimination voulait dire, chanter plus et enchaîner des tableaux supplémentaires qu'on nous apprenaient tous au cas où, donc fatigue supplémentaires pour être repêché.
Je venais de finir ma dernière chanson de la soirée, j'étais lessivé, je rejoins sur le banc des possible éliminé deux de mes comparses. Les résultats avaient sonné. Dans ma tête j'avais accepté la défaite, car peut-être que c'était mon tour de rentrer chez moi. Contre toute attente j'étais la première à être repêché, j'étais étonné et soulagé avant de rejoindre mon équipe qui était plus qu'heureuse de me retrouver on devait attendre maintenant la réponse pour nos deux coéquipiers on savait qu'un des deux allaient partir et on sent tous les larmes nous monter car on a tous partager des moments avec nos coéquipiers. On sait que les éliminations des semaines à venir vont être de plus en plus difficile car on est tous de plus en plus soudé. On a tous les trois fait nos bagages avant d'aller sur le plateau, car quand c'est fini, ça l'est pour de bon, on rentre au civile. On sait qui est éliminé on l'entoure et on pleure tous comme des madeleine, ne voulant pas accepter la décision du public et du jeu. Il méritait sa place autant que nous.

Venait le dimanche c'était notre seul jour " off ". Le seul jour où on se reposait ou plutôt on faisait des conneries, bataille d'eau, crème chantilly et j'en passe. La voix j'jaillit, Léna tu es attendu au téléphone.

- Bonjour la voix. J'ai dis que je ne voulais plus parler à ma maman.

- Je serais toi je répondrais à l'appel. Ça fait deux semaines que tu n'as pas eu d'appel extérieur. J'écoute la voix et pèse dans ma tête le pour et le contre. Winn et Kara me font un câlin, je semble lire les pensées de la blonde au travers de son regard, pour moi, ses yeux me disent " Ne t'inquiètes pas, je te soutiens." Après cette conversation invisible de regard on se prend dans nos bras. Ils m'accompagnent jusqu'au téléphone et me tienne tous les deux la main, comme pour me donner la force nécessaire de faire face à cet appel. Je décroche.

- Bonjour mère.

- Léna. Je l'entends soupirer limite de joie. Je ne pensais pas que tu aurais décroché. Comment te sens-tu ? Je suis étonné, c'est la première fois que j'entends a sa voix qu'elle a l'air vraiment inquiète pour moi.

- Je vais bien, mieux en tout cas.

- D'accord. Tu t'es bien débrouillé pour ta performance d'hier, et cela malgré le fait que tu étais malade. Je suis fière de toi.

- Je sens le " Mais" arriver.

- On avait peur que que tu sois éliminé hier. On a bien vu que le théâtre, la danse et le chant était ton truc, donc fonce.

- Mais ?

- Si jamais en sortant de l'émission tu te rends compte que finalement ce n'est plus ton truc on te proposes de prendre la direction de quelques hôtels.

- Je suis honoré maman, je sais que pour toi ça veut dire beaucoup. Pour le côté artistique malheureusement je crains que ça ne soit pas passager, c'est vraiment ce que j'aime faire et je ferais tout pour honorer le nom de famille qui m'a été donné.

- Bien. En tout cas, sache qu'on est de ton côté, et que ton " fan-club" augmente de jour en jour.

- Heureuse de l'apprendre, mais je suis un peu coupé du monde ici, ce qui me fait du bien, donc je ne me rend pas compte de tout ça. Bisous maman, le temps est écoulé.

- Bisous ma fille, prends soin de toi. Je raccroche. Je regarde assez étonné Winn et Kara.

- Ça c'est bien passé. Ils avaient pu l'entendre également. Je restais avec eux pour leur conversation téléphonique comme ils avaient été là pour moi. Le papa de Winn le supportait quant à la maman de Kara, elle était très inquiète par tout ça c'est à dire ( qu'on reconnaisse la maman de Kara dans la rue etc) . Kara ne peut pas s'empêcher d'être inquiète également pour sa maman. Après tout on ne connait pas les inconnus, ni ce qu'ils ont derrière la tête. Certains peuvent être bien attentionné et d'autres pas du tout. Ça a l'air d'être là folie dehors, ma mère me dit qu'elle n'arrête pas d'être accosté, je n'avais pas réfléchi à cette éventualité ... C'est la première fois que je vois la blonde vraiment terrifié, ça se lit même au travers de ses yeux. Je lui prend doucement sa main pour la saisir dans la mienne en lui offrant un regard rassurant, je la vois doucement sourire.

- Toi, moi et Winn, on restera soudé et on s'aidera quoi qu'il arrive. Peu importe le nouveau normal qui nous attendra dehors, on sera là les uns pour les autres d'accord ? Je regardais Kara puis Winn, on était tous d'accord et quelque part soulagé.


Les semaines s'enchaînaient et se ressemblait, plus ca allait moins ils restaient de participant. Jusqu'à maintenant on avait de la chance notre trio ne c'était pas fait éliminé, on semblait vraiment apprécié du public, mais qu'est-ce que tout ceci voulait réellement dire ? On en avait pas la moindre idée. On savait juste que si on restait, c'était que le public en avait décidé ainsi. Il ne restait plus que nous trois, c'était fou ! Qui aurait cru que jusque-là aucun de nous trois n'aurait été éliminé ? Personne. Ce soir allait vraiment être dur car l'un de nous trois allait quitter la maison et faire ses valises, quitter cette aventure pour de bon qui avait été si Incroyable. On sait qu'on va se retrouver après, pour faire un énorme concert dans tout le pays, mais tout de même. On ne s'est pas quitté pendant de nombreux mois et voilà qu'on va devoir dire au revoir à l'un de nous pour quelques semaines. On était habitué à être comme des mousquetaires, se voir tous les jours, discuter et rigoler ensemble et tout va être fini pendant quelques semaines, ça allait être dur.

- Ce soir on donne tout ! S'exclame Winn. Pour le prime, le chant, la danse, on donne tout ! Dit-il en appuyant sur les deux derniers mots. Je sais que c'est comme si on était concurrent ce soir, on fait une battle a trois et on va se retrouver qu'à deux en fin de soirée, mais c'est le jeu. On a déjà réussi à être jusqu'ici alors qu'aucun de nous trois l'aurait vraiment cru. On a réussi à prouver au pays entier qu'ont méritaient nos places ici, on va continuer à leur montrer et ça peu importe leur décision. On a fait un travail magnifique et c'est ce qui compte. On pleure tous les trois, la tension est palpable et on veut tout sauf être séparé à la fin de cette journée, mais c'est le jeu. Il faut l'accepter.
C'est ainsi qu'on donna tout ce qu'on avait dans le ventre ce soir, pour offrir un show digne des demi finale. En fin de show on était tous les trois exténués, mais fière de nous. On a tous les trois parlé au micro, on a rie et pleuré et d'autant plus quand on appris que c'est Winn qui rentrait chez lui ce soir. Ça voulait également dire qu'il allait pouvoir retrouver sa famille, on est triste, content et fière de lui en même temps. Le retour au château est silencieux, on arrive toujours pas à réaliser qu'on est en finale, et qu'on l'a fait jusqu'ici.

Quand on arrive la seule chose qu'on fait c'est dormir tant on est exténué. Le lendemain le réveil est bizarre, il nous manque notre acolyte du matin qui nous met de bonne humeur et là on a juste le cafard. On prend notre déjeuner ensemble sur le canapé du salon. Kara me regarde un air mutin affiché sur le visage, je la regarde interrogativement. La seconde d'après je me retrouve mouillé, elle m'a vidé la moitié de sa bouteille d'eau au visage, je me retrouve à la courser dans le château avec ma bouteille bien pleine. Autant quand j'ai monté les marches tout en la coursant ça c'était bien passé autant la descente a été catastrophique je me casse la figure lamentablement, mais ça ne s'arrête pas là j'atterri assise sur une des marche avant de les dévaler sur le cul, la blonde alerté par mon drôle de bruit se retourne et je la fauche au passage, j'ai quand même réussi à la rattraper pour qu'elle descende les marches façon toboggan avec moi, j'étais trempé donc ça a facilité la glisse. On rit comme des baleines face à la probabilité qui normalement est nul face à une telle chose. Elle se retourne pour me faire face et je suis comme hypnotisé par ses yeux et son rire, mon ventre lui fait des loopings et avant que je comprenne ce qu'il se passe dans ma tête je sens ses douces lèvres saisir les miennes, mon ventre lui fait d'énormes looping, je lui rend son baisé avant que nous retrouvons une distance convenable. Je deviens rouge et elle aussi.

- Qu'est-ce qu'on a fait ? Me dit-elle en souriant comme une adolescente, je souris.

- Comme si tu ne savais pas, c'est toi qui m'a embrassé la première. Dis-je en riant avant de me relever, je n'allais pas rester assise dans les marches, Kara en faisait de même et m'aide à finir de me relever. Elle est galante jusqu'au bout. Je la vois devenir rouge de gêne.

- Tu regrettes ?

- Pas le moindre du monde Kara. C'était intéressant. Elle me souris doucement.


C'était le dernier contact aussi proche que nous avions eu cette semaine, car dès qu'elle me frôle j'ai l'impression de sentir mon corps entier s'embraser, se consumer. Je sent son regard peser sur moi, je réponds à son regard, j'ai qu'une envie de l'embrasser, mais il y a toutes ces caméras en permanence sur nous. Je sais qu'ils ont eu certainement la scène qui c'est produite en début de semaine dans la boîte. Qu'on va devoir probablement s'expliquer, mais on ne pouvait pas en discuter toutes les deux étant donné qu'on porte un micro en permanence et que nous sommes aussi filmé en tout temps. Ce soir c'est le prime, la finale, une de nous deux va gagner, une de nous deux va partir et l'autre rester une semaine de plus toute seule en recevant tout un tas de cadeaux dont signer avec une grande maison de disque, le rêve.
Le prime arrive on a le traque toutes les deux, on se répète à voix haute que tout va bien se passer c'est le seul moment où on se prend la main pour s'encourager, souffler, on sépare nos mains quand les portes s'ouvrent et la musique que nous devons chanter commence.
La fin de l'émission arrive, le stress augmente, la pression aussi, on se tient la main pour se soutenir, comme on l'a déjà fait a trois la semaine passée, on nous offrent à toutes les deux des fleurs. Vient l'annonce, mon cœur lui bat extrêmement fort, je n'en peut plus d'attendre ...
" La gagnante est ... ... " Il met milles ans à ouvrir l'enveloppe ! Pourquoi nous fait-il languir ainsi ! Il la connait en plus maintenant la réponse. " KARA DANVERS !" Des confettis tombent du plateau. Je regarde Kara qui ne semble pas réaliser. Je la prend dans les bras toute heureuse ! Et c'est à cet instant qu'elle semble réaliser. Elle se met à pleurer dans mes bras, je la serre un peu plus contre moi. Cela veut dire que ce soir je retourne à ma vie " Normale ".

Ma nouvelle vie commence quand je quitte le plateau pour aller vers le véhicule de la production qui m'attend pour me ramener chez moi. Dès que je franchi le seuil de la porte pour arriver à l'extérieur, je vois un tas de personne hurlant mon prénom littéralement. Je vois une espèce de ras de marré, avec des pancartes, me demandant de signer des choses pour eux. Je suis au début un peu choqué. Car je passe à du calme à ce brouhaha limite agressant. Puis surtout je ne suis pas préparé à ça, on ne m'a aucunement préparé.

" Léna ! Je t'adooore "
" Léna ! Léna ?! Je peux avoir une photo avec toi s'il te plaît ?! "
" Léna un autographe ! "

Et encore ça c'est les paroles que j'arrivais à comprendre et entendre les autres voix se mélangeaient les unes avec les autres. Puis j'ai deux gardes du corps venant m'entourer, ce qui me rassure, et me terrifie à la fois vu que je ne les connais nullement. Je me rapproche un peu de la rambarde métallique afin d'être proche " des fans ". Je leurs dis quelques mots, signes des photos avec ma tête dessus, prend des photos avec eux, une fois ébloui par tous ces Flash incessant, je suis escorté avec les gorilles qui me suivent jusqu'à la voiture. Une fois dedans je suis à deux doigts de faire une crise cardiaque, il y a une personne que je ne connais absolument pas derrière côté passager. Je monte tout de même, pour fuir tout ce bruit terrifiant.

" Bonjour Léna, je suis Maggie Sawyer votre attachée presse. Je vais vous faire un briefing sur votre futur emploi du temps qui vous attend, je peux un peu également vous coacher pour essayer de vous habituer à cette foule..." Je la regarde incrédule.

- Enchantée Léna Luthor. J'aurais aimé être coaché avant de franchir l'extérieur. J'ai eu très peur... Je m'attendais a pouvoir rejoindre la voiture comme madame tout le monde.

- Sauf que vous ne l'êtes plus. Il y a un avant et un après émission. Vous êtes allé jusqu'en finale, ce qui fait que les téléspectateurs vous ont suivi le plus, puis surtout sont très fane de vous puisqu'ils ont votés à chaque fois pour vous Kara ou Winn, vous permettant de rester aussi longtemps.

- Maggie, s'il te plais tutoie moi, on va passer beaucoup de temps ensemble j'imagine. Donc plus de vous s'il te plais.

- Bien. Demain tu as rendez-vous au journal de treize heures sur la première chaîne nationale. L'après-midi interview radio et pour un journal, on fera aussi un shooting photo. J'essaie d'assimiler ce nouvel agenda imposé...

- Ça me donne déjà mal au crâne. On se retrouve à quelle heure demain ?

- On vient te chercher pour dix heures, ne soit pas en retard. Tu n'es pas obligé de te maquiller ou quoi, tu as une coiffeuse et maquilleuse qui va te faire tout ça.

- Je ne sais pas si je vais m'y habituer.

- Crois moi, tu vas t'y habituer très vite.

Je suis enfin arrivée chez moi, pareil il y a une foule énorme qui m'attend, je n'ai nullement envie de descendre de la voiture.

- Ton adresse a fuité dans la presse, tu peux remercier quelqu'un de ton entourage qui a vendu l'info pour de l'argent.

- Tu n'as pas cru bon de m'en parler avant ?

- Serais tu rentré chez toi ?

- Tu marques un point. Me voilà à sortir de la voiture accompagné de gardes du corps, les Flash crépitent je ne vois plus claire, mes gardes du corps m'aident à marcher droit et me tendent des lunettes de soleil que je prends avec plaisir. Je signe tout de même quelques autographes et prend quelques photos avec des fans bien que tout ceci soit nouveau pour moi. Les gardes du corps me suivent jusqu'au pas de ma porte pour être sûr que je sois tranquille tout en me donnant mon bagage. Une fois chez moi je souffle de contentement, j'allume la lumière.

- Suuuurpriiiise ! Je tombe sur le sol de peur en hurlant. Mon cœur lui est à deux doigts de quitter ma poitrine. Je reprends un peu mes esprits en me levant. Je peux voir ma famille, des amis proches et Winn. Je me met à pleurer sous l'émotion et tous viennent me consoler.

- On est fière de toi Léna, on est tous fière de toi.

- Vous m'avez tous manqué, tous ! Merci d'avoir cru en moi et en cette aventure car c'est un peu grâce à vous aussi que j'ai pu accomplir tout ça. Bon par contre je ne pense pas m'habituer au fait d'avoir des fans, je ne comprends pas, et je pense que ma vie privée risque de ne plus trop être privé... Je vais d'ailleurs devoir déménager et me trouver certainement une maison vue que quelqu'un a dit ou j'habitais à la presse... Je pouvais les voir sourire.


Une nouvelle journée pas comme les autres...

Il est dix heures trente je suis en train de me faire maquiller & coiffer dans le studio de la première chaîne nationale afin qu'on me prépare pour le journal télévisé national du treize heures. C'est intéressant de se faire pouponner ainsi. Je n'ai vraiment pas l'habitude, mais ça m'amuse. Je rencontre le présentateur télé qui vient me faire un coucou, je suis plus que ravie de le rencontrer car jusqu'à maintenant je l'avais vu qu'à la télévision comme tout le monde.

Ma coach m'aide à faire des exercices de dictions, c'est a dire que je dois parler avec un stylo dans la bouche. On se fait un question réponse pour m'entraîner, car oui tout ça est nouveau... Je suis heureuse qu'on ne m'ait pas jeté d'un coup comme ça, sinon je pense que j'aurais eu vraiment trop de pression d'un seul coup et aurais tout annulé.

...

- Nous sommes heureux de vous recevoir Léna, on vous a suivi sur nos écrans de A à Z. On vous a vu évoluer, grandir semaine après semaine jusqu'à la finale. Qu'est-ce que ça vous fait d'avoir été aussi loin dans l'aventure ?

- Je ne m'y attendais vraiment pas, je pensais que j'allais être une des premières à sortir a vrai dire, encore plus quand on a su mon véritable nom. J'ai travaillé encore et encore, puis je suis tombé malade et j'ai bossé encore plus durement qu'avant pour ne pas avoir de retard. J'étais malade, c'était un fait, mais je ne voulais pas que ça soit la fin pour moi et je pense avoir prouvé d'autant plus que ma place était là, que je la méritais, donc pour moi cette finale c'est une victoire. Je me suis prouvé et j'ai prouvé aux autres que j'en étais capable. J'ai progressé et mes coéquipiers m'ont également porté vers le haut. Les autres participants seront pour toujours comme une autre famille pour moi, car on c'est tous aidé, entraidé dans la joie et bonne humeur. On c'est tous dépassé. On est tous des gagnants.

- Merci beaucoup Léna de votre intervention et encore bravo à vous.

Les interviews s'enchaînaient ainsi toute la journée. Je n'en pouvais plus. C'était vraiment fatiguant. J'avais a peu près les mêmes questions, donc mon discours finissait par être bien rodé bien que je faisais des variantes pour vraiment éviter de dire mot pour mot les mêmes choses à chaque fois. C'est à une émission de radio qu'on me pose une question qui se dénote des autres.

- On m'a dit que vous et Kara Danvers vous étiez vraiment proche et qu'il y aurait même eu un baisé d'échangé est-ce vrai ?

J'étais vraiment étonné de tel propos, les autres émission, journaux ou quoi n'en avait pas parlé alors qu'ils auraient pu pour faire le buzz ou quoi, ce qui m'indique du coup que l'information n'a pas fuité.

- Je ne sais pas où vous avez eu ces informations, mais elles sont erronées. Même si vous souhaitez voir une romance entre Miss Danvers et moi, ne faites pas de vos rêves une réalité ça n'arrivera pas. Dis-je d'un air plus que convaincant.

- C'est dommage.

- Pour qui ? Vous ?

La suite de l'interview se déroule heureusement très bien.

Une fois dans mon lit, j'étais heureuse d'en avoir fini avec cette journée plus qu'épuisante autant physiquement qu'émotionnellement, je me remémore certains aspects de cette journée. J'avais discuté avec mon attachée presse entre chaque émission et à la fin de la journée. Elle me pousse vraiment vers le haut et m'a préparé du mieux possible en très peu de temps, je suis heureuse de l'avoir. Elle m'a demandé pendant le trajet en voiture, s'il ne s'était vraiment jamais rien passé avec Kara Danvers, je lui ai dit la vérité, qu'on s'est embrassé pendant l'émission, qu'on a complètement oublié qu'il y avait des caméras l'espace d'un instant, tout comme les micros, mais qu'on s'est vite ressaisi.

- Tu penses qu'ils vont sortir ça au grand jour ?

- Il y a des chances. Vous allez vous revoir ?

Mes joues virent au rouge pourpre, rien que d'y penser.

Je crois que ta tête vient de te tromper Léna. Dit Maggie en me souriant. Il va falloir que tu arrives mieux a cacher ça. Je ne sais pas comment tu as fait devant les médias.

- La Luthor face. Dis-je fièrement. C'est comme la Pokerface , mais version Luthor. Je l'active quand je suis en public.

- D'accord, mais du coup est-ce que ton visage restera de marbre quand tu te retrouveras dans des émissions avec Kara à tes côtés ?

Je réfléchis, pourquoi n'ai-je pas pensé à ça ? Moi qui pense à tout ? J'aurais dû penser à cette éventualité.

- Je n'en sais rien...

- Ok, on va travailler ça alors et ça va commencer des demain.

Au petit matin Maggie m'a donné rendez-vous dans une salle de danse, elle a privatisé le lieu. Je me sent un peu mal à l'aise face à cette immensité. Elle semble voir mon trouble et m'accueil avec son plus beau sourire. Je lui souris également en la saluant.

- Tu vas imaginer que je suis Kara Danvers, regarde-moi comme tu la regarde. Je suis au début gêné puis ensuite je me laisse aller et la regarde comme je le fais pour la blonde.

Ah oui tu en pince vraiment.

- Tais-toi et aide-moi. Dis-je en la poussant légèrement. On rit un peu toute les deux.

- Quand t'es avec elle en public tu vas essayer de mettre tes sentiments dans une petite boxe. Ne me regarde pas comme ça ! Ferme les yeux ... Je t'ai dit de fermer les yeux, fais-moi confiance ! Je l'écoute et ferme mes yeux. Bien, maintenant visualise une boxe dans ta tête.

- C'est fait.

- Bien, et maintenant tu ranges tes sentiments pour Kara dans cette boxe et tu la laisses de côté. Souffle ouvre les yeux, et regarde-moi. J'obéi à ses ordres. Bien. Donc faut que tu maintiennes ce regard-là, on va le travailler ensemble. Quand tu es seule avec elle tu la regarde comme tu veux, mais en public on va travailler ce regard. On va travailler le switch entre les deux, public et privé.

- Je n'avais aucune idée que j'avais besoin d'une coach pour ça, heureusement que je t'ai !

- Sans moi, je pense que tous les médias auraient vite capté qu'il se trame quelque chose entre vous deux ... Après tu fais ce que tu veux des conseils que je te donne.


Pov Kara.

On est samedi, ça veut dire que j'ai enfin quitté l'émission hier soir. Passer cinq jours toute seuls m'a vraiment paru très long et pas normal... Je suis heureuse d'avoir gagné le concours, ça veut dire avoir gagné une somme très importante, signer avec un grand label de la musique pour cinq ans mais ça veut également dire bye bye la vie "Normal". J'ai commencé à être coaché pendant mon transfert du plateau a chez moi, sur la nouveauté de ce que sera à présent ma vie privé ... Je ne suis pas tellement ravie, mais c'est le jeu après tout.

Le chauffeur et mon attachée presse m'emmène à une émission. Je ne pipe pas mot pendant le trajet, j'écoute et enregistre ce que me conseille mon attachée presse car ce monde est nouveau pour moi...

On me maquille, me coiffe, je propose même d'aider tout ce beau monde autour de moi, ils semblent étonnés, mais je n'ai guerre l'habitude qu'on me maquille, me coiffe ou quoi que ce soit. On m'a apporté également une tenue en me disant que je pouvais la porter tout comme ne pas le faire, toutes ses attentions sont nouvelles pour moi. On m'annonce qu'il faut que je sois prête dans quelques minutes. C'est pour le journal télévisé de la première chaîne nationale, du direct, donc il faut aucun retard.

Me voilà devant le plateau, et la mon cœur lui rate un battement, peut-être même deux, il s'est arrêté en tout cas l'espace d'un instant devant la beauté de Léna. Je ne savais pas qu'elle allait être là. Je la vois qui me regarde, un frisson me parcours tout le corps. Nos regards sont intenses. Elle me sourit puis commence à prendre de petite inspiration.

- Petites boxes. Elle Inspire et répète encore. Petites boxes. Je n'ai aucune idée de ce que ça veut dire exactement.

- Petites boxes ? Je lui demande interrogativement.

- Oui. Me dit-elle en me faisant un clin d'œil. C'est mon nouveau mantra. Je t'expliquerais. On va sur le plateau, assise côte à côte. Je la regarde et je vois que son regard a changé envers moi. Je ne comprends pas, peut-être que j'ai rêvé ce regard de braise qu'elle m'a jeté quelques minutes auparavant ? Me voilà troublé.

- On accueil à présent la grande gagnante de l'émission Kara Danvers ainsi que Léna Luthor arrivée deuxième. Il laisse un temps pour que la caméra aille sur nous, nous suivant jusqu'à ce que nous nous asseyions en face du présentateur. Comment décrirez-vous cette aventure ? Il me regarde, je regarde Léna pour être sûr que c'est bien à moi qu'il s'adresse, elle me sourit et me donne en quelque sorte son approbation par un petit hochement de tête.

- Étonnante et folle. Je n'aurais jamais cru avoir une super nouvelle famille, on a tous gardé contact et on ne se lâche pas. On m'aurait dit que j'allais gagner l'aventure je n'y aurais simplement jamais cru. Merci le public de m'avoir choisi et soutenu toutes ses semaines et merci aussi à Léna d'avoir su me supporter au grès des semaines. Je la vois rougir et mimer un stop avec sa main.

- C'est toi qui a dû me supporter avec mes humeurs, quand j'étais malade etc. Elle me sourit avant de repasser à un visage neutre en quelques secondes. Je la regarde étrangement. Il y a vraiment un truc qui ne va pas, elle se comporte de plus en plus bizarrement.

A la fin de l'interview je l'arrête dans le couloir en lui attrapant le bras.

- Tu vas me dire ce qu'il y a ?

- Comment ça ?

- Arrête de faire l'imbécile, tu sais très bien de quoi je parle.

Elle me regarde, se rapproche de moi, je sens son souffle sur mes oreilles, ce petit rien a eu le don de faire frissonner mon corps entier.

- On se donne rendez-vous chez moi ce soir. Me susurre-t-elle. Puis elle me montre son micro. Comme pour signifier qu'elle veut qu'on soit tranquille, sans être espionner par des regards ou des oreilles indiscrètes.

J'ai passé ma journée entière à faire des interviews avec et sans Léna. Elle avait le même comportement énervent que le matin. J'ai fait que fulminer encore et encore... Je crois bien que cela s'est vu lors de notre dernier interview. C'est d'ailleurs le seul moment où j'ai cru voir la brune faillir et me saisir la main pendant quelques secondes pour me calmer et ça a brillamment fonctionné.

Le soir me voilà chez Léna, Léna qui est avec une brune que je ne connais pas. Mon sang ne fait qu'un tour.

- Kara, je te présente Maggie Sawyer mon attachée presse. Je te devais des explications. Maggie m'aide. Je fronce les sourcils. En quoi elle peut bien l'aider ?

- Je lui donne des cours depuis une semaine. Des cours pour éviter que le monde entier voie qu'elle en pince pour toi... C'est le moment pour moi de partir. Passez une bonne soirée les filles et ne faites pas trop de bêtises. Nous dit-elle en nous faisant un clin d'œil avant de partir. Je suis bouche-bée, je ne m'étais pas attendu à ça !

- C'est pour ça que t'étais bizarre toute la journée et que tu parlais de petite boxe ?

- Oui. M'avoue t'elle les joues rosies. Je sens son regard intense sur moi. Je rougis à mon tour. J'ai tellement eu du mal à mettre mes sentiments de côté toute la journée. Ça m'a fait du mal, beaucoup de mal.

- Ne le fait pas alors ?

- Je veux te protéger, nous protéger. Le monde entier n'a pas besoin de savoir qu'on se voit si ?

- Non. Dis-je avant de sceller mes lèvres sur les siennes.