Le château de Law était équipé de dizaines de chambres, et le parc comportait des petits palais isolés. C'était dans l'un d'entre eux que Sabo et Karasu avaient choisi de dormir le temps de leur séjour dans le royaume de Sakura.

Ils se glissèrent au travers de la porte d'entrée, abandonnant leurs patins, s'empressèrent de rejoindre leur lit, et de s'y installer. Karasu songea que Sabo n'avait jamais connu la morsure typique des Omégas, et que ce n'était pas encore le moment de le marquer à vie.

Ce ne serait pas lors des chaleurs de son époux qu'il s'accorderait ce droit, et pourtant, il était son époux. Non, même maintenant, il hésitait. Il fallait que le blond lui donne son accord. Certes, ce n'était pas commun entre personnes de haut rang, il n'empêche, ce serait un puissant indicateur.

Maintenant qu'il était en proie à ses hormones, qu'elles le tenaient terriblement alors que Sabo lui parcourait le torse avec amour. Ce dernier lui avait retiré ses vêtements sans même qu'il s'en rende compte.

Son merveilleux blond était décidément quelqu'un qui méritait d'être puni, et pas qu'un peu! Oh! Karasu n'aurait jamais dû permettre à Sabo de suivre des cours de séduction, il devenait un peu trop dangereux.

D'ailleurs, Karasu le retourna, et le fessa goulument. Plusieurs fois, l'Oméga n'en put plus, son clitoris était constamment sous pression. Son vagin demandait grâce, et Sabo devait avouer qu'il était très humide.

Cependant, son monarque adoré ne lui donna pas ce qu'il voulait immédiatement, bien au contraire, Karasu le titilla longuement. Ses mains impressionnantes couvraient son abdomen, ses jambes, son torse, et ses bras.

Un torrent ininterrompu de sensations avait envahi chaque parcelle de l'anatomie de l'Oméga, qui soupira d'aise. Sabo cambrait son dos, pliait ses jambes, se touchait les tétons en guise de moyen de persuasion.

Ses seins s'étaient aplatis depuis qu'il n'allaitait plus Akio, pourtant, la rondeur subsistait, et ses tétons étaient plus réactifs qu'avant. Son ventre avait retrouvé en partie sa planeur, mais ses hanches s'étaient évasées.

Présentement, Karasu caressait ses fesses rebondies, et palpait son intimé de manière très suggestive. Sabo ressentit ses assauts avec une sensibilité décuplée. Impossible de résister à son souverain et époux.

En plus, c'était injuste, comment l'Alpha parvenait-il à demeurer debout alors que lui, l'Oméga, était couché sur le lit? Sabo enroula ses cuisses autour de la taille de son homme, et l'incita à se pencher sur lui.

Karasu entra dans le jeu de son amour, et ensemble, ils grimpèrent plus loin sur le matelas gigantesque. Le monarque avançait à quatre pattes au-dessus de son Oméga, offert. Le souverain s'empara des lèvres de Sabo, et leur baiser fut passionnel et témoignait de la profondeur de leurs sentiments.

Le blond passa ses paumes derrière la nuque du chauve, qui s'empressa de se coucher entièrement sur lui. Le membre d'Alpha de Karasu était gonflé à bloc, et quémandait une seule chose, mais Karasu lui intimait d'attendre encore un peu.

Néanmoins, les odeurs qui montaient de l'antre de Sabo étaient très tentantes, pour ne pas dire, diaboliques. Karasu léchait consciencieusement le torse de son amant, traversant son nombril, jusqu'à atteindre le pubis.

L'Alpha s'accapara le clitoris d'Oméga, et le téta doucement, ce qui déclencha des frissons d'excitations au blond, qui serra les draps rouges et noirs. L'attouchement dura à tel point que l'Oméga cria, et le son se répandit dans toute la chambre.

Karasu goûta encore et encore l'écume qui jaillissait du vagin. L'humidité pouvait atteindre des proportions démesurées. Parfois, l'huile coulait jusqu'aux fesses. C'était exactement le cas avec Sabo maintenant.

Et pour couronner le tout, le vagin s'évasait incroyablement, offrant un meilleur accès celui qui devait le conquérir. S'estimant satisfait, Karasu se releva et propulsa abruptement son pénis dans l'antre très brûlant de Sabo.

Ses mouvements furent brefs mais puissants, en une seconde magnifique, la semence de Karasu inonda l'utérus d'Oméga de Sabo. Un autre hurlement déchira les cordes vocales de l'Oméga. L'orgasme était bien trop envahissant pour être ignoré.

C'était un délice absolu.

Ils s'endormirent quelques heures avant de se réveiller, l'astre lunaire était encore haut dans le ciel. Karasu, n'ayant pas peur du froid, se tenait sur la rambarde du balcon, portant simplement son pantalon en velours.

Sabo, plus sensible, s'enveloppa dans les draps rouge sang, et marcha en direction de son époux. Il posa la main sur son épaule à la musculature d'acier. Karasu se détourna de sa contemplation du lac gelé.

Il serra son époux entre ses bras, et le porta jusqu'à leur lit.

-Tu vas attraper froid, mon tendre.