Je ne possède aucun des personnages de la série.

Un recueil de textes courts sur l'univers de la série Players nous plongeant dans un instant ou une pensée des protagonistes de l'histoire

En espérant que cela vous plaise

Bonne lecture

PS : Au fait j'ai commencé à faire du tri et à remettre de l'ordre dans mes publications en faisant une sorte de table des matières dans mon profil alors n'hésitez pas à y faire un tour ;)


QUELQUES TEXTES DES MAITRES DU JEU

Dites-moi s'ils vont bien

Assis à une table, Charlie tentait de garder son calme, mais il se sentait nerveux. Alors il tapotait frénétiquement du pied droit sur le sol et se serrait les mains, les tordant en tentant de ne pas bloquer sur les menottes qu'il portait. Comment cette opération avait pu aussi mal se passer ? C'était forcément de sa faute, mais l'ancien escroc ne comprenait pas où tout avait pu mal se passer. Comment Ice et Alphonse avaient-ils pu être mit autant en danger ? Comment leur couverture avait-elle pu sauter ? C'était incompréhensible et… un coup de poing sur la table le fit sursauter.

Son cœur accéléra brutalement et le jeune homme observa l'homme en face de lui. O'Conner semblait de mauvaise humeur et il comprenait pourquoi.

- Est-ce qu'il faut que je comprenne que vous jouiez un double jeu depuis le début O'Bannon ? Que vous vouliez récupérer pour vous ces 100 000 dollars et que vous avez voulu tous nous doubler ? Le FBI et vos amis ?

- Non !

Charlie devait bien admettre que devoir promener 100 000 dollars dans une mallette lui avait donné envie, mais au bout il y avait la vie d'Ice et de d'Alphonse et ils étaient bien plus précieux.

- Non ? Demanda O'Conner peu convaincu.

- Bien sûr que non, je ne pouvais pas trahir Ice et Alphonse !

- Même pour 100 000 dollars !

- Mais ils sont bien plus importants que 100 000 dollars ! Ils sont mes amis ! Dites-moi s'ils vont bien !

- Dites-moi où est l'argent ?

- Je ne sais pas, j'ai fais ce qu'ils m'ont dit avec la mallette, je ne sais pas ce qui s'est passé. Dites-moi s'ils vont bien.

- Et ils vous ont dit de la mettre dans une poubelle ?

- Oui et que j'aurais les coordonnées de la voitures avec la marchandise dans le coffre par SMS après. S'il vous plaît… Il y a eu des coups de feu, est-ce qu'ils vont bien ?

- Toute votre histoire ressemble à un mauvais roman de gare. Quand il a été entendu que vous nous aviez doublés, nous sommes allés sur cette poubelle et il n'y avait rien.

- Parce qu'ils ont dû la prendre, souffla Charlie en tremblant de plus en plus. Je vous en prie, ils sont plus que mes amis… Je veux savoir.

- Et vous n'avez jamais reçu le SMS ?

- Non, répondit Charlie cette fois en pleurs. C'était leur solution pour garder l'argent et la marchandise… Pitié O'Conner… Dites-moi qu'ils vont bien…

- Et si je ne peux pas ? Demanda le chef d'Unité du FBI observant le visage de son consultant devenir livide.

- Non, ne me dites pas ça… Ils sont blessés ?

O'Conner ne répondit rien et Charlie de plus en plus bouleversé demanda d'une voix totalement tremblante.

- Ils sont morts ?

Devant l'absence de réponses, le jeune homme frémit et se mit à hurler.

- Mais répondez-moi bon sang ! Je veux savoir ! Vous comprenez ! Ils sont ma famille ! La seule que je n'ai jamais eue ! Je vous prie !

Le jeune irlandais était bouleversé, à moitié écroulé sur sa chaise et à bout de force. Son chef ne répondit toujours pas, mais observa la vitre sans teint derrière lui pendant que Charlie murmurait.

- Je vous prie… répondez-moi… pitié…

O'Conner donnait l'impression d'attendre un signal, mais Charlie était totalement effondré et il comprit qu'il était à deux doigts de faire un malaise tellement il tremblait. Il soupira donc, se leva et se pencha pour lui retirer ses menottes. Charlie leva vers lui un regard rempli de détresse et de questionnement. O'Conner lui donna une tape sur l'épaule.

- Je suis désolé. Le procureur voulait que je vérifie que ce n'était pas vous le traître. J'ai tenté de lui dire que vous ne pourriez pas mettre en danger sciemment Gregory et Royo, mais il voulait une preuve. Je crois qu'il l'a maintenant, dit-il en regardant le miroir sans teint. Calmez-vous O'Bannon, tout va bien.

Trop dans sa souffrance, en larmes et en pleine crise de panique, Charlie ne lui répondit pas, mais O'Bannon n'eut pas à rajouter un mot de plus parce que la porte de la salle d'interrogatoire s'ouvrit en grand, livrant le passage à Ice et Alphonse qui coururent vers Charlie pour le prendre dans leurs bras et lui dire qu'ils allaient bien. Bouleversé, Charlie se blottit dans les bras de ses amis pendant que O'Conner lança au procureur.

- Je vous avais dit qu'on n'avait pas à lui faire subir ça, ça vous dépasse peut-être mais ces hommes sont loyaux les uns envers les autres ! Regardez-le !

Le procureur haussa les épaules n'accordant même pas un regard à Charlie, toujours blotti dans les bras de ses amis à qui il murmurait toujours en larmes…

- Je suis désolé… Je suis désolé… Je vous demande pardon… Je suis désolé…

- Chut… Ce n'est rien Charlie, lui répondit Ice en le berçant doucement. Ce n'est rien.

- Il a raison, tu n'as rien à te faire pardonner. On va bien Charlie, renchérit Alphonse. On va bien… calme-toi… Tu ne nous as pas perdus.