(La pierre philosophale) Le combat
Des rires, des rires mauvais, s'élevaient de plus loin. Ils tournèrent leurs têtes, pour voir plus haut, près de vieilles colonnes solitaires, un groupe d'élèves dont ils reconnaissaient même de loin les traits caractéristiques.
Ronald Weasley était avec Seamus, Dean et Lavande, et avec plusieurs Serpentards de première année. Quoi qu'ils étaient en train de faire, ce n'était pas bon. Neville s'excusa auprès de Hagrid, et les trois enfants coururent rejoindre leurs camarades.
En s'approchant, ils commençaient à entendre un peu plus.
« C'est vraiment ridicule. Je n'ai jamais compris comment un sorcier de Sang-pur pouvait s'acoquiner avec des Sang-de-Bourbe. »
« Maintenant, je saisis mieux, être aussi mauvais, il savait qu'on le jetterait quand on le verrait. »
« Un sale traître à son sang ! »
« Eh ! Il y a des choses à éviter de dire quand même devant moi ! » c'était la voix de Ron.
« T'en fait pas, Weasley, on sait ce que t'es. Pour toi, c'est dans tes gènes. Mais lui, c'est vraiment un déchet. »
« Foutez le camp ! TOUS ! » C'était Draco, réalisèrent ses amis avec horreur.
« Eh, tu te prends pour qui pour nous donner des ordres ? »
« Je vais lui faire ravaler l'envie. » déclara Ron.
« Essaye un peu, Weasley, et tu comprendras que tu aurais dû être plus attentif en potion. »
« De quoi tu parles ? »
Ron était interloqué, mais face au sourire narquois qu'affichait Draco malgré son état, sa haine reprit le dessus. Il chercha dans sa mémoire en pointant sa baguette vers le Serpentard.
Draco se relevait en s'appuyant contre le mur derrière lui. Il avait l'air misérable. Sa chemise était devenue marron et extrêmement froissée, son pantalon était tout autant sali, et ses mains étaient écorchées. Son genou gauche saignait visiblement par le trou de son vêtement. Ses cheveux étaient, pour la première fois de l'année, décoiffés. Il avait des marques foncées sur le visage comme s'il s'y était pris des coups, et son œil droit était plus fermé que l'autre.
Mais son regard clair et franc était tout aussi intense que d'habitude. Et ce regard, compte tenu de son état, pouvait glacer d'effroi le Gryffondor roux. Mais Ron ne comptait pas se laisser impressionner par un garçon arrogant qui venait déjà de se faire pas mal remettre à sa place. Il n'en avait pas eu assez semblait-il.
« Flipendo ! » prononça le roux, et le rayon frappa le blond sur la poitrine, le repoussant brutalement contre le pilier.
Draco émit un petit cri de douleur sous le choc, puis serra les dents en retombant genoux à terre. Il ne comptait pas laisser le privilège à ses camarades de s'avouer vaincu.
« Arrêter ! » cria Hermione en arrivant.
Tous les regards se tournèrent vers elle. Il y avait de l'hostilité et de l'étonnement venant des Serpentards, et c'était, en fait, la même chose des quatre Gryffondors. Les yeux de Draco avaient étonnamment une légère lueur d'admiration.
Harry puis Neville arrivèrent à ses côtés, et elle sortit sa baguette. « Vous le laisserez tranquille. »
Un jeune garçon de Serpentard s'approcha d'elle, les mains en l'air pour signifier qu'il n'avait pas sa baguette.
« Et pourquoi donc, Granger ? Nous pouvons traiter nos camarades de notre Maison comme nous l'entendons, et n'avons pas de compte à rendre à la tienne. »
« De ce que je vois, vous êtes du côté de ceux avec qui je partage quelques quartiers communs, et non de celui de votre ami. »
« Draco est très précieux pour nous, Granger. Nous ne permettrons pas qu'il lui arrive du mal. »
L'autre garçon maigre intervint à son tour. « Et surtout pas que tu l'approches, Sang-de-Bourbe. »
Draco avait discrètement sorti sa baguette, et la dirigea vers Zabini. Il inspira. Lancer un sort informulé n'était pas aisé.
Sous les yeux d'Hermione, le garçon qui l'avait insulté se retrouva suspendu par la cheville en l'air, la tête en bas.
Aussitôt, toutes les baguettes se dégainèrent. Draco fut le plus rapide, en pointant la sienne sur Ron tout en sautant sur ses pieds. « Furunculus ! »
Le visage du garçon roux se couvrit de proéminents furoncles. Il hurla sous la douleur et la sensation désagréable.
Blaise ordonnait qu'on le fasse descendre, mais personne ne connaissait le contre sort parmi ses complices. Neville implorait que tout le monde se calme et cesse.
Harry s'occupa de repousser Crabbe et Goyle avec des flipendo. Pansy et Daphnée lancèrent des furunculoses vers Hermione, mais elle esquiva.
Draco se jeta contre les jambes de Nott pour le faire tomber alors que le garçon pointait sa baguette vers Hermione. Ils se retrouvèrent à se battre à main nue. Draco avait laissé tomber sa baguette, et força son camarade à lâcher la sienne.
« Que se passe-t-il ICI ! » cria une voix.
Ron tourna une tête larmoyante vers son grand frère et préfet.
« C'est Malfoy ! Il nous a agressés ! »
« Mettez-vous tous debout ! » ordonna Helen qui était arrivée près de Percy.
Neville aida Draco et Théodore à se relever. Le second s'écarta rapidement et rageusement. Il était fort mécontent d'avoir perdu de sa tenue et de s'être battu à terre avec un autre garçon. Plus encore de l'avoir fait avec Draco. Il savait qu'il représentait avec lui l'élite de la noblesse sang-pur de cette année… et probablement de l'école.
« Et faîte descendre celui-là. » fit Percy avec un léger dédain pour Zabini, toujours suspendu la tête en bas.
Darco ramassa sa baguette et effectua le Liberacorpus à contrecœur.
« Maintenant, vous allez tous nous donner une explication. » intima Helen.
« Je l'ai dit, c'était Malfoy ! » répéta Ron avec un bras pointé vers le blond.
« Menteur ! » fit Hermione. « C'est vous, vous tous qui l'avez attaqué ! »
« Qu'est-ce que t'en sais ! Tu es arrivé après ! Et tu as vu ce qu'il m'a fait, là ? » Ron désignait son visage.
Helen soupira. « Tous à l'infirmerie, maintenant. Dans le calme et en silence. Je ne veux en voir aucun se défiler. Nous continuerons sous l'œil attentif de Madame Pomfresh. »
Percy entama la marche, et Helen attendit que tous les jeunes adolescents soient passés avant de fermer la marche.
Ron avait soudainement envie de parler avec son frère solitaire. Il s'avança pour être sur le devant avec lui.
« Qu'est-ce que tu faisais avec une Serpentard ? »
Percy lui lança un regard hautain. « C'est bien tes affaires ? »
« T'es vraiment un sale con, Percy. »
« Garde tes conseils pour toi, Ronald, au vu de ton attitude d'aujourd'hui, tu n'as pas vraiment de morale à me faire. Et c'est moi, le préfet. »
Pomfresh ouvrit un regard ahuri en voyant un jeune préfet de Gryffondor tenir la porte pour permettre le passage un à un de pas moins de quinze élèves de premières année. Ils étaient huit de Serpentard, et sept de Gryffondor. Une préfète de Serpentard arrivait enfin, permettant à son collègue d'entrer et de fermer la porte.
La fille aînée entama. « Madame Pomfresh, désolée de vous perturber avec cette intrusion assez massive, mais nous avons surpris ces jeunes gens en train de se battre par magie et par poings. Certains ont subi quelques dommages. »
« Et Helen a jugé qu'il était nécessaire de les faire passer ici avant toutes choses. » compléta Percy.
« Bien. Monsieur Weasley, venez ici. » appela Pomfresh en s'adressant à Ron.
Elle lui fournit un remède contre les furoncles.
« Quand on voit que les premières années savent lancer ce sort, on comprend pourquoi le professeur Snape vous enseigne cette potion dès le début. »
Elle tourna la tête pour évaluer les dégâts sur chacun des enfants. Elle fut particulièrement interpellée par l'état de Draco.
« Malfoy, asseyez-vous là-bas. »
Draco hocha la tête, et alla simplement sur le lit qu'il avait occupé après l'incident dans la forêt.
Madame Pomfresh apporta des soins à tous les autres qui en avaient besoin, et remercia les préfets pour leur intervention avant que les adolescents n'aient eu le temps de vraiment se blesser. Draco et Ron étaient les pires. Mais l'allure de Nott n'était pas parfaite, et Zabini s'était violemment cogné lorsque Malfoy l'avait fait redescendre. Crabbe et Goyle avaient plutôt bien enduré les Flipendo d'Harry, et les autres étaient parvenus à éviter les sorts.
Pomfresh jugea qu'elle s'occuperait de Draco plus tard, lorsqu'ils seraient seuls.
« Maintenant, nous aimerions savoir ce qui vous est arrivé. » demanda Helen.
« Et t'es qui d'abord ? » demanda Seamus.
Elle lui lança un regard dur. « Il me semble que mon insigne de préfet est visible sur ma cape. Avez-vous réellement besoin de plus pour me répondre ? »
« Je vois que tu es une Serpentard, donc tu n'as pas à t'occuper de nous. »
Percy, qui était resté dans un coin de la salle, s'approcha. « Nous ne pouvons pas être deux à parler en même temps pour vous questionner. Vous nous devez tous une explication, quelle que soit votre Maison. Ma présence et mon acquiescement devraient être suffisants à vous convaincre qu'elle a le droit. »
La fille reprit, son regard était particulièrement appuyé sur Ron, Harry, Neville et même Draco.
« Vous me décevez vraiment, vraiment beaucoup par votre attitude. L'usage des sorts en dehors des cours et de la supervision d'un adulte ou d'un responsable, comme un préfet, est interdit. Se battre n'est pas permis. Et participer à une véritable bataille, parce qu'à quinze, c'est de cela dont il s'agit, n'est pas tolérable ! Vous pourriez être renvoyés pour cela. Vous rendez-vous compte du nombre de points que vous allez faire perdre à vos Maisons ! Cela dépasse la guerre habituelle entre nos deux Maisons, alors maintenant, expliquez-nous ce qui vous est passé par la tête ! »
Neville s'approcha, et à la stupeur des Gryffondors qui n'étaient pas restés à Poudlard à Noël, appela la Serpentard par son prénom. « Je suis désolé Helen, j'étais avec Harry et Hermione chez Hagrid, quand nous avons entendu… des rires. »
« Des… rires ? Excuse-moi, continue. »
« Nous avons reconnu nos camarades de dortoirs, et nous avons jugé qu'il y avait quelque chose d'étrange. En nous approchant, nous avons pu discerner les voix des Serpentards, que je ne connais pas bien, se moquer. »
Hermione prit la parole. « Je suis arrivée la première. Ils étaient comme tous ligués contre Draco. Je leur ai demandé de le laisser tranquille, et ils m'ont insulté. C'est alors que l'un d'eux s'est retrouvé suspendu la tête en bas. Je n'ai entendu aucun sort pour cela, je jure que je ne sais pas qui l'a lancé. »
Harry intervint à son tour. « Ce fut l'événement qui déclencha la sortie de toutes les baguettes. Puis vous êtes arrivés. »
Ron cria. « Tu oublies de dire que le premier sort a été lancé par Malfoy, sur moi ! »
Hermione se tourna vers lui, furieuse. « Nous ne sommes pas idiots, il y avait eu d'autres sorts lancés avant ! Et comme nous sortions tous nos baguettes, il a juste été le plus rapide. Quelqu'un d'autre aurait agi s'il n'avait rien fait. »
Helen soupira. « Ce qui n'excuse pas l'action de Draco. Vous me décevez vraiment, les garçons. Vous ne pouvez pas vous entendre un peu ? »
Ron et Draco, qui se sentaient visés, répondirent ensemble. « Non. » Ils se fusillèrent ensuite du regard en réalisant qu'ils avaient été en chœur.
« Percy, je propose que tu accompagnes les petits lions chez le professeur McGonagall, je m'occupe de nos serpents. »
« Je suis d'accord. Allez, vous venez avec moi. »
Les Gryffondors sortirent sous les regards moqueurs des Serpentards. Ils les narguaient en silence qu'ils n'allaient pas perdre un seul point, ne comptant pas leur avouer qu'ils allaient se prendre des punitions bien plus pénibles que la perte de points.
Pomfresh décréta que Draco restait avec elle, et Helen fit sortir les autres élèves. Assister aux réprimandes et à la colère froide de Snape allait être très pénible. C'était dans ces moments là qu'elle se disait qu'elle aurait mieux fait d'être à Serdaigle.
Les Gryffondors expliquèrent chacun leur version des faits à leur cheffe de Maison.
Seamus racontait que les Serpentards les avaient traînés dehors alors qu'ils travaillaient à la bibliothèque, mais qu'à quatre contre huit, ils ne pouvaient pas faire grand-chose.
Ron prétendit que Malfoy était celui qui avait dirigé le groupe, et qu'il s'était amusé à l'insulter comme d'habitude. Malfoy se serait cependant ensuite fâché avec ses camarades qui refusaient d'agir comme ses serviteurs, et ils se seraient battus sous les yeux des quatre Gryffondors qui seraient restés passifs.
Seamus précisa qu'il était évident que lorsque Malfoy se mettait le reste de sa Maison à dos, c'était lui qui en pâtissait le plus. Ensuite, Hermione, Harry et Neville étaient arrivés.
Le trio raconta fidèlement leur vision des faits. Lavande et Dean étaient restés silencieux.
McGonnagall décida d'en parler à Snape avant de juger le groupe, et elle les laissa seuls dans son bureau, sous la surveillance de Percy.
Snape était particulièrement en colère contre ses serpents. Comment pouvaient-ils se comporter aussi peu dignement et aussi violemment. Bien sûr qu'il leur avait toujours dit de faire front tous ensemble contre les agresseurs. Mais pas de lancer des sorts !
Comme elle s'y attendait, Helen n'aima pas être présente devant cette colère. Les premières années expliquèrent ce qui s'était passé selon eux.
Ils avaient surpris quatre Gryffondors agresser Draco à la bibliothèque. Ils avaient alors décidé d'intervenir et de protéger leur camarade contre ces lâches de Gryffondor qui se mettaient à quatre contre un.
Ils voulaient montrer qu'appartenir à Serpentard, c'était appartenir à une famille, et que le nombre jouait alors en leur faveur.
Comme la bibliothèque n'était pas un lieu pour parler, ils avaient proposé aux Gryffondors de régler leurs problèmes de l'année dehors. Ils étaient alors tous sortis d'un commun accord.
Une fois dehors, les Gryffondors insultèrent Draco, et lui lancèrent des flipendo avant que les Serpentards n'aient le temps d'intervenir. Ils avaient voulu punir les Gryffondors, mais Draco avait déclaré n'avoir besoin de l'aide de personne.
Ils avaient alors voulu lui expliquer, verbalement, qu'il ne devait pas repousser leur aide ni leur amitié. Puis, d'autres Gryffondors étaient arrivés, et avaient supposé qu'ils s'en prenaient à leur propre camarade !
Nott précisa que Zabini avait alors insulté la fille Granger avant de se retrouver la tête en bas, sort sans-doute lancé par l'insupportable miss je-sais-tout. Ils avaient alors voulu se défendre, et un combat s'était engagé.
Pour une raison que Nott ne comprenait pas, Draco avait décidé de l'attaquer lui, chose contraire aux règles de la Maison en présence de d'autres Maisons.
« Il avait dû apprendre que c'était toi qui l'avais dénoncé au début d'année. » proposa Pansy.
Nott ricana avec un sourire narquois. « Ah oui ? Je me demande bien qui a pu lui dire cela. C'était en début d'année, année qui touche à présent à sa fin, c'est ridicule une telle rancœur. »
Snape était en train de leur faire la morale lorsque McGonagall toqua et ouvrit.
« Severus, j'ai besoin de te parler. Je pense que tu sais à quel sujet. »
« J'arrive Minerva. »
Il donna une consigne stricte à ses étudiants avant de sortir. Helen se retrouva à surveiller un groupe de sept premières années commencer leur punition. Misère.
Les deux chefs de Maison se mirent d'accord pour aller entendre ensemble la version de Draco, qui était clairement au centre de l'affaire et de l'attention des autres élèves des deux Maisons.
Ils le trouvèrent dans des vêtements dont l'état était déplorable. Minerva se souvint du soir où il avait été surpris par Ronald Weasley après le couvre-feu. Elle ne doutait pas que son lion y était certainement pour quelque chose.
« Que s'est-il passé, Draco ? » questionna froidement le maître des potions.
« Oncle Sev, contre qui es-tu en colère ? »
« Contre votre attitude à tous, il ne me manque que ta version des faits. »
« Et que vous ont dit les autres ? »
« Je ne compte pas biaiser ce que tu diras, Draco. »
« Bien. »
Draco pouvait avoir honte, mais ne comptait plus cacher la moindre chose à son parrain, tant pis pour la présence des autres adultes.
Il raconta honnêtement les faits de la bibliothèque. Après l'avoir mis au défi de parier qu'il ne bougerait pas, Nott avait claqué des doigts, et Crabbe et Goyle l'avaient attrapé pour le conduire de force dehors.
Draco leur avait ordonné de le lâcher, qu'il pouvait avancer seul, mais ses anciens amis s'en fichaient.
Une fois sorti, ça ne s'était pas mieux passé. Ils s'étaient disputés verbalement, et malgré l'hostilité entre les deux groupes de Maisons opposés, ils avaient conclu qu'ils voulaient tous donner une leçon au jeune Malfoy, même si leurs raisons étaient parfois contraires, certaines étaient identiques.
Ils l'avaient alors battu avec leurs poings et pieds, et l'avaient surtout moqué, critiqué, et insulté.
Il raconta fidèlement l'arrivée de ses vrais amis, et avoua qu'il avait lancé le leviscorpus sur Zabini, l'utilisant de manière informulée malgré sa fatigue, comme lui avait appris son parrain.
À cela, Minerva lança un regard accusateur à Severus, qui se défendit en disant qu'il avait été apparemment nécessaire et utile à son filleul pour sa propre défense – il n'admettrait pas que c'était pour la défense de la née-moldue de Gryffondor – et qu'il était son droit d'enseigner des sorts pas trop dangereux de son invention à son filleul.
Draco était fier de son parrain.
Minerva trouvait la version de ses Gryffondors plus correcte du comportement des Serpentards, mais savait aussi que ses élèves cachaient quelque chose, puisqu'il n'y avait aucun moyen qu'ils soient forcés d'assister à ce règlement de compte.
Snape faisait totalement confiance à la version de son filleul. Ses autres serpents seraient vraiment punis. Et Minerva avait intérêt à faire de même avec ses lions. Snape refuserait qu'il y ait un nouveau groupe de Maraudeur la génération où étaient à la fois son filleul et le fils de Lily.
