(La chambre des secrets) Arrivée à Poudlard
Ils ne prirent pas les barques pour rejoindre le château. C'était réservé à l'arrivée des premières années et au départ des septièmes. Au lieu de cela, ils empruntèrent un chemin dans la forêt en montant à bord de carrioles enchantées. Neville savait qu'en réalités, elles n'étaient pas vraiment enchantées : elles étaient tirées par des Sombrals. Mais Neville ne pouvait pas les voir. Il le savait simplement parce que Hagrid lui avait dit. Et il n'était pas pressé de pouvoir les voir.
Quand ils arrivèrent au château, Rusard les attrapa par les bras. « Vous, vous allez dans le bureau du professeur Snape. »
Harry riposta. « Mais, monsieur, il y a la cérémonie de début d'année ! »
« Pas pour vous. Et à votre place, je m'attendrais à une sacrée remontrance. Avec un peu de chance, il me laissera utiliser mes chaînes sur vous. »
Neville blêmit. « Il ne le ferait pas… » Il disait ça plus pour s'en convaincre lui-même. Il avait confiance en Snape pour ne pas exagérer les punitions, mais il avait toujours cette peur incontrôlable du professeur.
Quand tout le monde eut fini d'arriver, et seulement là, Rusard mena les deux enfants dans les cachots. À chaque pas, Neville perdait davantage de couleurs.
Rusard frappa à la porte du bureau, et ouvrit sans attendre la réponse. Il poussa les deux Gryffondor à l'intérieur. « Professeur, voici les deux fauteurs de troubles. »
Snape semblait effectivement de mauvaise humeur. « Merci Rusard. Vous pouvez nous laisser, je me charge de la suite. Informez le directeur et leur chef de maison s'il vous plaît. »
« Oui, professeur. »
Rusard sortit en claquant presque la porte dans le dos des garçons.
Harry ne détachait pas les yeux d'un siège à l'écart. Sur ce siège, il y avait sa mère qui lisait.
« Potter ! »
Harry sursauta.
« Restez dans la réalité. »
« Elle commence bien, l'année. », rouspéta l'adolescent. Neville était déjà assis sur un siège en face du bureau, mais Harry était resté à l'entrée.
L'insolence du garçon n'était pas pour mettre Snape de bonne humeur. « N'oubliez pas que vous êtes déjà punis pour une bonne partie de l'année après votre escapade de l'année dernière… »
Harry déglutit. Le professeur poursuivit. « Et cela ne vous suffit apparemment pas. Je vais devoir prendre des mesures plus radicales. Malheureusement, je ne peux pas vous renvoyer, mais croyez bien que je me ferais une joie d'appuyer votre expulsion si le sujet est évoqué un jour. »
Harry alla s'asseoir. « C'est drôle, mais je ne le crois pas. Pourquoi sommes-nous ici, professeur ? »
« J'ai été informé de la manière dont vous êtes arrivés à bord du Poudlard Express. »
Harry grimaça. « C'était rapide. »
La voix de Lily s'éleva. « Et je ne suis pas satisfaite du tout. »
Harry sembla enfin prendre la chose au sérieux. Le professeur sembla alors perdre un peu de sang-froid et montrer davantage sa colère. « Vous rendez-vous compte du danger que vous avez encouru ? »
« Oui, professeur. », répondit Neville à demi-voix. Il s'en rendait très bien compte. Il avait été terrifié.
Snape regarda le garçon marqué d'un éclair sur le front. « Vous plus que quiconque devriez apprendre à vous méfier des inconnus. Vous avez eu de la chance que ceux-là ne furent que des idiots. Vous auriez pu croiser bien pire. Mais même des idiots peuvent vous faire tuer ! Est-ce ce que vous voulez ? »
« Non ! » s'insurgea Harry.
Lily fit tomber son livre et se leva. Elle se dirigea vers eux, furieuse. Ses cheveux roux libérés donnaient l'impression que les flammes alimentaient ce regain de vigueur. « Alors ne te comporte pas comme Sirius Black ! Je ne t'ai pas laissé aux mains de cet homme pour que son éducation te fasse tuer ! »
« Je n'ai pas agi comme lui ! Et il y a beaucoup de personnes qui disent que ce n'est pas lui qui a eu le plus d'influence sur moi. »
« Il n'y a que lui qui approuverait ce que tu as fait. »
« J'ai laissé faire, je me suis laissé embarquer, je n'ai pas fait. Et je n'avais pas le choix. » Harry avait le visage inondé de larmes alors qu'il parlait avec colère. Il se disputait pour la première fois avec sa mère. C'était douloureux. La colère de Snape aurait été bien suffisante à elle seule.
Le professeur intervint d'une voix incroyablement calme. « Lily, je pense qu'il a compris. Et il ne se risquera pas à essayer de nouveau de pareilles actions. Car il sait ce que cela pourrait lui coûter. Ou il devine que les choses pourraient dépasser son imagination et qu'il ne le voudrait en aucun cas. »
Lily parla doucement, presque éteinte à nouveau. « Il n'a pas compris, il continue de dire qu'il n'y est pour rien. »
« Je me chargerais de lui faire comprendre. Laisse-nous, s'il te plaît. »
Lily partit par la petite porte de derrière, qui communiquait avec les quartiers qu'elle partageait avec le professeur.
Snape fut à nouveau froid et dur. Les deux garçons, face aux réprimandes qu'ils subirent, commençaient presque à regretter d'avoir cherché à venir à Poudlard si rapidement. Qu'est-ce qui aurait été grave dans : arriver seulement le lendemain matin pour les premiers cours.
Dans tous les cas, ils n'assistaient pas au premier banquet, mais ils ne rataient pas grand-chose. Les changements dans les règles leur seraient très probablement signifiés bien assez tôt par le maître des potions, et ils pouvaient bien attendre leur premier cours de défense contre les forces du mal pour savoir qui remplacerait Quirrell.
Au bout d'un moment, McGonagall et Dumbledore arrivèrent. Snape leur expliqua la situation, et ce ne fut que grâce à la présence du directeur qu'il ne s'énerva pas en apprenant que la directrice adjointe se contentait de donner une seule retenue à chacun des garçons pour leur action. La retenue aurait lieu avec Rusard.
Le directeur resta avec le chef Serpentard pour lui parler pendant que McGonagall escortait ses deux élèves à la tour de Gryffondor. Une fois seule avec eux, elle se durcit.
« Vous n'êtes que deux idiots, messieurs ! Prendre un train en marche, mais quelle folie vous a habité ! »
« Eh bien, on a eu un peu d'aide. », signifia Harry.
« Si quelqu'un vous disait : "Sautez dans ce précipice, ne vous inquiétez pas, je vais vous pousser.", vous laisseriez faire ? »
Harry rougit. « Non… »
« Alors c'est pareil ! Ne donnez pas raison au professeur Snape de dire que les Gryffondor sont des irresponsables ! Vous a-t-il déjà puni pour votre tenue inappropriée ? »
Harry voulait mentir, mais ce n'était pas le genre de Neville. Le garçon-qui-a-survécu frissonnait encore de sa rencontre avec le professeur de potion. « Non, il était trop occupé à nous réprimander sur nos actions qui pouvaient nous coûter la vie pour s'en rendre compte. Ou alors ça n'avait aucune importance pour lui à côté de ce qu'on avait fait. »
« Bien, je vous retire donc cinq points chacun. Allez vous coucher. Vos affaires ont été montées avec celles de vos camarades. Il y a au moins ça qui a fonctionné. »
« Merci, professeur. », firent les deux garçons.
« Vous pouvez, oui. »
Sur ce, la directrice adjointe laissa les deux garçons pénétrer dans leur salle commune. Hermione se dépêcha de les rejoindre.
« Où étiez-vous ?! Je ne vous ai pas trouvés dans le train. Et pourquoi n'avez-vous pas assisté au banquet ? »
Hermione les assaillait de questions. Pendant qu'ils la laissaient faire, toujours coincés à l'entrée de la salle commune, ils voyaient les regards de leurs camarades de maison majoritairement tournés vers eux. Ils remarquèrent particulièrement le regard noir du préfet Percy. Ils étaient certains que celui-là n'était pas satisfait de leur manière d'entrer à bord du Poudlard Express.
Harry finit par couper la fille, sans même faire attention à ce qu'elle disait alors. « Hermione, nous sommes fatigués. Nous aimerions aller nous coucher. »
« Pourquoi tant de fatigue ? Tu cherches juste à m'éviter. »
« Non. Mais j'ai fait pas mal d'exercices aujourd'hui. D'exercice physique. C'était fatigant. »
Percy sembla avoir décidé d'intervenir. « Granger. Laisse-les tranquilles. Ils ont sans doute déjà été assez réprimandés par Snape pour ce soir. »
L'assemblée ouvrit des yeux ronds. Fred et George accoururent serrer les mains de Harry et Neville, goguenards.
« Réussir à vous faire pincer et punir par Snape avant même le banquet de début d'année ! »
« Bravo ! C'est incroyable ! Qu'avez-vous fait ? »
Percy lança un regard noir à ses deux cadets. « Ils ont pris un train en marche, ne les félicitez pas pour ça. »
« Ils ont quoi ?! »
« Et tu veux qu'on ne les félicite pas ? »
« Mais c'est magnifique ! »
« Et la sorcière, vous l'avez vue ? »
« On a déjà essayé de partir du train en marche. »
« Elle nous en a toujours empêchés. »
Percy éleva la voix. « Fred, George ! Arrêtez ça ! »
« Ooh, il use de son autorité de préfet, vous voyez… »
« Si on continue, il va nous enlever des points… »
« Ouais, enlever des points à sa propre maison. »
« Juste parce qu'on s'amuse. »
« C'est à croire qu'il veut que Serpentard gagne. »
« Oh, tiens, Hermione Granger ! »
« Il y a quelque chose qu'on voulait te dire. »
Percy leva les yeux au ciel. « Vous allez vous taire, oui ? »
« Non. Pas avant d'avoir enfin pu féliciter Granger. »
« Franchement, bravo. Tu nous as bluffés. »
Hermione ouvrit des yeux ronds alors que les deux garçons lui secouaient le bras avec leur poignée de main énergique. « Quoi ? »
« L'année dernière ! »
« Ton intervention dans la grande salle ! »
« Quand Dumbledore annonçait les points de maison. »
« Enfin, après qu'il l'ait fait. »
« Ton culot était grandiose ! »
« Crier ce nom, juste pour obtenir le silence… »
« Bravo ! »
« Je suis sûr que certains se sont pissés dessus. »
« Tu as dû les effrayer, oui. »
« J'ai vu des Serpentard plus blancs que les cheveux de Malfoy. »
« Les Serdaigle aussi, en fait. »
« Bon, il y avait toutes les maisons. »
« Mais même les professeurs en menaient pas large. »
« Ah, oui, il y avait madame Pince ! »
« Elle était tellement horrifiée ! »
« Même Snape te regardait ! »
« Remarque, il avait pas l'air perturbé. »
« Mais je suis sûr qu'il en menait pas large en vrai ! »
« Cette fille est incroyable ! »
« La meilleure Gryffondor qu'on connaisse ! »
« Oh ! » Le cri les arrêta. Les jumeaux avaient épuisé la patience de plusieurs personnes, dont leur frère. Et certains n'étaient pas vraiment contents de ce qu'ils disaient.
Hermione parla avec une voix rendue tremblante par les secousses de son bras. « Merci, mais vous pourriez me lâcher ? »
« Oh, oui, bien sûr. »
« Me-Merci. »
Fred fit un clin d'œil à Harry, et le garçon comprit que les jumeaux faisaient aussi diversion. Il s'enfuit vers le dortoir avec Neville. Ils pouvaient entendre les jumeaux Weasley reprendre les anecdotes avec entrain, et Percy avoir du mal à les contrôler.
Le lendemain matin, lorsqu'ils reçurent leurs emplois du temps, Neville laissa échapper un gémissement. Ils commençaient par Potion.
Draco ne leur fit pas l'honneur de sa présence au petit-déjeuner, mais ils se retrouvèrent à la sortie de la grande salle. Ils commencèrent à se diriger vers les cachots à quatre : Harry, Neville, Hermione et Draco.
Neville engagea la conversation très rapidement.
« Et si nous commencions une nouveauté cette année ? »
« Laquelle ? » questionna Draco.
Hermione prit son ton agaçant de quand elle savait qu'elle avait raison et les autres torts. « Autre que celle de prendre les trains en marche. »
Draco écarquilla les yeux. « Ils ont fait ça ! »
« Tu ne le savais pas ? Maintenant, c'est fait. En fait, Draco, c'était assez malin de nous esquiver au petit-déjeuner, mais ne crois pas que tu pourras te passer d'une explication pour ce qui s'est passé chez Fleury et Bott. »
Il ricana. « Ce qu'il s'y est passé ? Nev a attiré toute l'attention sur lui, c'est assez simple à résumer. Oh, et Harry a tenté de faire un scandale aussi. »
« Je parlais de ton père, Draco. »
« Rien à dire. »
Neville intervint. « Je parlais pas de ça… »
Harry haussa les sourcils. « Mais il faut bien aborder ce sujet à un moment. Il nous doit une explication. »
Draco s'énerva. « Je n'ai pas à expliquer les actions de mon père ! » Il siffla ensuite à voix basse. « Tu es bien placé pour le savoir, Harry. »
En effet, l'année précédente le professeur Snape avait expliqué à Harry et Draco qu'il avait rejoint le Seigneur des Ténèbres « grâce » à l'implication de Lucius Malfoy. C'était aussi une information qui devait rester entre eux. Draco n'était même pas supposé l'évoquer devant Neville ou Hermione.
Neville chercha à changer une nouvelle fois le sujet. « Je voulais seulement parler des groupes de travail en classe. »
« C'est-à-dire ? »
« Eh bien, à l'heure actuelle par exemple en cours de potion, les Serpentard sont sur une moitié de salle, et les Gryffondor sur l'autre. »
Draco était dédaigneux. « Nous ne changerons pas cela. »
« Pas pour toute la classe. Mais j'aimerais que… que nous soyons tous les quatre ensemble. »
Aucun ne lui répondit. C'était à la fois trop logique et tellement absurde. Draco était leur ami, et il aurait été normal qu'il soit avec eux en classe. Mais il tenait à son rôle de Serpentard, et ne tolérait pas les Gryffondor. De même, aucune des deux maisons concernées n'accepterait qu'il change de côté en classe. Et il n'en avait pas envie.
De manière parallèle, la même situation s'appliquait aux trois Gryffondor. À part qu'ils n'auraient pas vraiment la place de rejoindre Draco de son côté de la salle, aucune maison ne verrait ce mouvement d'un bon œil.
Cependant, le trio de Gryffondor avait appris à mépriser leurs camarades de Gryffondor autant qu'ils détestaient les camarades Serpentard de Draco. En fait, après ce qui s'était passé au cours de l'année précédente, la vraie question serait pourquoi Draco voudrait continuer à rester avec ses camarades de Serpentard.
Harry était prêt à poser cette question.
« Tu peux venir près de nous, Draco. Je ne pense pas que tu manques à tes voisins ou que tu les regrettes. »
« Il s'avère, Harry, que je ne jette pas mes amitiés d'un revers de main. »
« Alors tu ne nous rejetteras pas, et vas venir t'installer près de nous ? »
« En fait, ça voulait dire que je ne quitterais pas mes camarades. »
« Tu as des amis parmi eux ? J'ai un léger doute après… »
« N'évoque plus ça. C'est passé. »
« Quand et comment ? »
Draco ne répondit pas, et ils franchirent les portes de la salle de potion. Il y avait déjà quelques Serpentard d'installés, mais évidemment pas Crabbe et Goyle. Les Gryffondor étaient pour l'instant tous absents.
« Bon, installons-nous, alors. », déclara Hermione.
Elle se dirigea rapidement vers le côté Gryffondor, sur le devant. Elle laissa juste une place à côté de l'allée. Les Serpentard et ses trois amis l'observaient. Les premiers parce qu'ils n'avaient pas grand-chose d'autre à faire, et les seconds car ils hésitaient encore à ce qu'ils feraient.
C'est alors qu'elle pointa sa baguette vers des places libres du côté Serpentard, habituellement occupées par Draco, Crabbe ou Goyle. Elle lança un sort de glu, puis rangea rapidement sa baguette en se tournant vers l'entrée de la salle. Draco tenta de s'insurger, mais elle décréta rapidement ses intentions.
« Voilà, ce sont les places de Ronald et ses amis. »
Draco renifla. « Ils n'iront jamais là. »
« D'accord, disons que Crabbe et Coyle vont y aller. Mais en tout cas, pas toi. Je t'ai laissé la place la plus proche du côté Serpentard. Mais ne t'avise pas de trafiquer mon chaudron quand on pratiquera. »
Nott ricana. « Granger, tu vas regretter ça très rapidement. »
« Ah oui ? »
« Tu as oublié ? Pas de baguettes magiques. Et je suis certain que le professeur Snape sera de très mauvaise humeur contre toi quand nous lui dirons ce que tu as fait. »
Parvati Patil arriva en classe et demanda aux trois garçons coincés à l'entrée si elle pouvait passer.
Harry et Neville décidèrent alors de rejoindre Hermione à l'avant. Cependant, Draco préféra s'adresser à la nouvelle venue. Mais à voix très basse.
« La prochaine fois que tu as une vision… va voir un professeur, pas nous. »
« La prochaine fois que ça vous concerne ? D'accord, j'irais voir le remplaçant du professeur Quirrell. »
« Certainement pas ! N'importe quel chef de maison, ou le directeur, mais pas cet homme ! »
« Il est très bien pourtant. Tu verras quand tu l'auras eu en cours. Nous savons tous ce qu'est ton problème avec lui, Malfoy : la jalousie. Tu n'es pas le seul à pouvoir être célèbre. Et tu ne l'es même pas pour l'instant. »
« La célébrité ne fait pas tout, Patil. »
« Les mots de Snape ? Ce n'est pas en le copiant que tu vas te faire des amis. »
« J'en ai déjà. »
Pendant que Draco et Parvati discutaient à voix basse sur le côté de la porte, Harry et Hermione se disputaient avec les Serpentard. Mais ils furent tous coupés par l'arrivée de Ron et son groupe.
« Il se passe quoi ? »
Nott se tourna vers le roux. « Rien d'anormal. À part l'anormalité devenue normale de Malfoy : il fricote avec cette Gryffondor maintenant. »
Pansy prit un ton hautain. « Au moins, celle-ci n'est pas une Sang-de-Bourbe. »
« Merci, Pansy. », lança durement Parvati.
Draco décida qu'il reprendrait cette discussion plus tard, et accepta la place offerte par Hermione. Tout le monde pouvait dire qu'il le faisait à contrecœur.
Crabbe et Goyle furent les derniers à arriver. Ils s'avancèrent dans l'allée sous les regards amusés et prédateurs de leurs camarades de Serpentard. Draco les observait aussi, impassible. Quand les deux grands garçons prirent place, Draco ferma les yeux. Ils l'avaient fait. Les autres Serpentard ne purent retenir leurs ricanements. Milicent était la seule à ne pas mépriser ces deux-là, mais elle était arrivée après l'action de Hermione.
Goyle regarda ses camarades qui semblaient se moquer de lui avec interrogation. Ce fut Draco, du côté des Gryffondor, qui lui expliqua.
« Tu es collé à ta chaise, Goyle. Bravo. »
« La véritable question est pourquoi. », annonça une voix à l'entrée de la salle.
