(La chambre des secrets) Choisir un suspect
Les trois garçons avaient informé dès qu'ils purent Hermione de la situation. Le quatuor avait alors commencé à se lancer dans la résolution de cette étrange affaire.
Rapidement, Draco fut informé par son père que la chambre avait déjà été ouverte 50 ans avant, et qu'une élève en était morte.
Quand Draco révéla ces informations à ses amis, Neville prit rapidement peur. Les élèves nés-Moldus couraient un danger encore plus grand que ce qu'ils avaient cru. Colin avait eu de la chance d'avoir juste été pétrifié.
Neville se rappelait du nuage de fumé qui était sorti de l'appareil photo que le garçon tenait quand les professeurs avaient voulu savoir s'il avait pris une photo de son agresseur.
Plutôt que de chercher ce qui avait causer la pétrification de Colin et Miss Teigne ainsi que la mort de l'élève mentionnée par le père de Draco, ils décidèrent de se concentrer sur qui avait ouvert la chambre.
Il fallait que ce soit quelqu'un qui n'aimait pas les nés-Moldus.
« Il y a beaucoup de Serpentard dans ce cas. », mentionna Harry.
Ils étaient à la bibliothèque, et réfléchissaient à la question dans le calme, à leur table habituelle. Draco lui lança un regard noir. « J'en suis un, je te rappelle. »
« Oui, et tu n'apprécies pas particulièrement les nés-Moldus à la base. »
« C'est mon père qui… j'ai été éduqué comme ça, mais ce n'est plus le cas. En tout cas, pas avec Hermione. Elle a plus de cerveaux que beaucoup de Sang-Pur que je connais. »
« Tu pourrais donc encore être notre coupable, tu n'avais aucune raison d'apprécier Colin. »
« En effet, il nous a un peu perturbés, tous les deux, durant le match. La veille de sa pétrification. Mais beaucoup peuvent témoigner qu'il t'agaçait, alors que je n'avais personnellement aucun rapport avec lui. »
« Tu m'accuses ? »
« Non. L'idée que tu puisses être un descendant de Salazar Serpentard est tout à fait ridicule. J'avoue que ma famille se vante de l'être, mais désolé de te décevoir, je n'y suis pour rien. »
« Tu père savait quand la chambre avait été ouverte. »
« Mon père a actuellement 38 ans. C'était il y a 50 ans. De plus, j'étais avec vous quand c'est arrivé. »
Hermione ferma son livre. « Quoi qu'il en soit, Draco, peux-tu nous assurer que les chances qu'il soit à Serpentard ne sont pas plus fortes qu'ailleurs ? »
Draco cacha une grimace. « Non, probablement pas. Un descendant de Salazar Serpentard capable d'ouvrir la chambre devrait être à Serpentard. Si c'est son véritable héritier, je veux dire, il semble logique qu'il soit dans la même Maison, avec les mêmes valeurs. »
Neville n'était pas convaincu par la culpabilité entière sur la maison du serpent. « Il pourrait ne partager que la haine des nés-Moldus, et ne serait pas forcément à Serpentard. Peut-être même pourrait-il être à Poufsouffle. »
« Ou à Gryffondor. Non, j'en doute. Harry a raison, c'est un Serpentard. »
« Pourquoi en être convaincu ? » questionna Hermione.
« Disons que les chances sont plus élevées. Si on trouve un bon candidat d'une autre Maison, ne rejetons pas l'hypothèse, mais réduire la recherche à ma Maison est une bonne idée. »
Ils commencèrent à lister les noms de ceux qu'ils savaient n'aimaient pas les nés-Moldus. Harry écrivait tout sur un parchemin.
Les noms s'enchaînaient, tous des Serpentard. Marcus Flint, Blaise Zabini, Pansy Parkinson, Théodore Nott…
« C'est plus avec moi que Nott a un problème. Il s'en fiche probablement des nés-Moldus. Par contre, Zabini est vraiment infernal sur le sujet. Tu peux rajouter Crabbe et Goyle si ça t'amuse, mais ils n'ont probablement pas le cerveau pour trouver une entrée introuvable depuis des siècles. »
« Je me souviens qu'un des préfets de Serpentard a évoqué devant nous son mépris pour les nés-Moldus. »
« Ressemblait a quoi ? Quand ? »
« Quand nous sommes arrivés dans le train. Nous avons été accueillis par Percy, Helen et une Serdaigle apparemment née-Moldue. Il est venu, et a mentionné qu'il n'avait pas plus envie que Helen d'être avec une née-Moldue. »
« Au moins il n'a pas dit Sang-de-Bourbe. »
Hermione ne put se retenir d'asséner un coup violent de son livre sur le crâne de Draco en réponse. Le garçon se frotta l'endroit douloureux avec des larmes dans les yeux.
« Je n'ai insulté personne, Mione. Juste fait une constatation. Ta description élimine King, il est bien plus grossier. Quoique je pense qu'il puisse être dans ta liste. Andrian King. »
« Et donc, quel serait celui que nous avons croisé ? »
« Une idée de son année ? »
Harry n'en avait pas la moindre, sinon il l'aurait dit. La question l'agaça donc fortement. Mais Neville choisit d'intervenir.
« Il semblait bien connaître Helen, mais s'entendait très mal avec Percy. »
« Pas étonnant. C'est un Serpentard, et Helen s'entend bien avec la plupart des préfets, toutes maisons confondues. Vous ne pourriez vraiment pas être plus précis ? Aucun souvenir permettant d'avoir la moindre petite idée ? Vraiment, l'esprit d'analyse des Gryffondor me désole. »
Pendant que Hermione frappait à nouveau Draco, Harry choisit de tout faire pour le contredire. Il mettait un point d'honneur à utiliser un bon esprit d'analyse et la ruse. Faire attention à chaque détail, c'était comme ça que Snape l'avait éduqué en partie.
« Sixième. »
« Pardon ? »
« Sixième année. Il était camarade de classe d'un Poufsouffle qui n'était pas en septième. Et à y réfléchir, toute l'interaction prend plus de sens s'il est dans la même année que Helen et Percy. »
Neville marmonnait quelque chose à propos d'une excellente mémoire de la part de Harry pendant que Draco donnait le nom correspondant. « Tu peux noter Cornix Darcactus. »
« Je note Helen avec. »
« Pourquoi ? »
« Parce qu'il n'avait pas plus envie qu'elle d'être avec une née-Moldue. Ça veut dire pas mal de choses sur ce que elle en pense. Et parce que Dobby connaît son frère. Or, Dobby savait que quelque chose allait se passer. Pourquoi lui et personne d'autre ? »
Hermione interrompit. « De quoi vous parlez ? Quel frère ? Et… quel Dobby ? »
Draco grimaça. « Dobby est un elfe de maison de ma famille. Il semblerait qu'il est décidé pour une raison inconnue de mener la vie infernale à Nev tant que le danger sera là et que Nev restera à Poudlard. Il semble vouloir le… protéger. Si tu veux mon avis, il s'y prend d'une manière très contre-productive. »
Harry compléta. « C'est un danger public pour nous. Le Cognard, par exemple, c'était lui. Bien qu'il appartienne à la famille de Draco, il semble accepter certaines requêtes du frère de Helen, et pourrait avoir été mis au courant d'un complot par là. Il semblerait que si cet homme l'appelle, Dobby apparaisse. Quoique… je ne comprends pas comment c'est possible. Les Dupertuis sont-ils liés aux Malfoys ? »
Draco secoua la tête. « Pas le moins du monde. En revanche, j'ai ma petite idée sur la question… »
Hermione croisa les bras. « Ça te dérangerait de nous expliquer ? »
« Non, pas vraiment… mais c'est délicat. »
Harry fronça les sourcils. « Draco… »
« D'accord. Quand j'avais 5 ans, mon père… »
« C'était jeune. »
« Je sais Mione, merci. C'est pour ça que je ne peux pas garantir l'authenticité totale de ce souvenir. Cependant, c'est un événement qui m'a beaucoup marqué. Mon père était venu pour une inspection de Poudlard, étant le président du conseil d'administration, bien que je ne sache pas s'il était déjà président, il en était membre. »
« Abrège. », râla Harry.
« Quand on veut les infos, on a les pubs avec. »
« T'es vraiment… »
« Si tu veux que je termine, ne m'interromps pas. Je disais donc, il est venu faire une inspection. En vérité, il réfléchissait à m'envoyer à Durmstang au lieu de Poudlard pour mes études. Je l'ai accompagné, et il m'a laissé à la garde du frère de Helen et de Merula Snyde, tout deux étudiants de Serpentard en deuxième année à l'époque. »
« Pourquoi eux ? » demanda Neville avec curiosité.
Draco sembla quelque peu embarrassé. « Hum, disons qu'ils étaient… des exemples ? Snyde est la fille de deux… anciens collègues de mon père. Ils partageaient certaines opinions. Sur les nés-Moldus. Cependant, ce n'était pas le cas de Dupertuis, je crois. Quand j'ai employé… le mot préféré de Zabini, il m'a un peu réprimandé. Snyde ne l'a même pas contredit. Mais il était un Serpentard quand même, et le meilleur de son année. »
Harry se prit la tête dans ses mains. « Je ne vois toujours pas où tu veux en venir. »
« Deux secondes. »
« Il va en falloir plus que ça j'ai l'impression. »
Hermione était plus agacée par les interruptions que par l'histoire. « Arrête de gémir, Harry. »
« Je disais donc. C'est surtout Snyde qui s'est occupée de me surveiller. Et je dois admettre que nous ne nous sommes pas entendus du tout. Elle était trop vindicative. »
« Tu m'expliques le rapport avec la bonne entente ? »
« On s'est disputé. Il a fallu que Dupertuis intervienne. Pas très content, par aucun de nous. Au final, ils ont eu la brillante idée de me motiver en me montrant des sorts. Mais ils ont refusé de me laisser les apprendre. Ils disaient qu'il me fallait une baguette, et refusaient de me prêter les leurs. Alors j'en ai pris une. »
« Déjà un sale morveux à cet âge, je suis surpris. », rouspéta encore Harry.
« Tu es vraiment pénible, Harry. »
« Pas autant que toi. »
« Vous l'êtes tous les deux ! » coupa Hermione. « Continue, Draco, mais dépêche-toi. »
« Bien. J'ai volé la baguette de mon père. En partie pour l'empêcher de repartir, je voulais rester encore un peu à Poudlard. Mon père a alors accusé Dobby de l'avoir volée. Mais Dupertuis a compris que c'était moi, et a tout fait pour aider notre elfe. Au final, il ne m'a pas dénoncé, mais a tenté de se porter garant pour Dobby et a rendu la baguette à mon père. »
« Et donc ? »
« Et donc, Dobby lui a assurément été très reconnaissant. Cet imbécile semble s'attacher aux autres pour pratiquement rien. Il n'y a qu'à voir comment il essaye de sauver la vie à Nev. Je dois admettre qu'avec mon père comme maître, Dobby doit trouver Dupertuis aussi doux qu'un agneau. Je ne sais pas comment il est réellement maintenant, ni s'il est corrompu ou non, mais à l'époque je peux déjà vous dire qu'il pouvait être très inspirant. Il savait se faire respecter, et garder des secrets si on lui demandait. Si Dobby s'est attaché à lui, il a pu entendre des choses qu'il ne devrait pas. »
Harry hocha la tête. « Il était assez en colère quand il a appris que Dobby nous empêchait d'aller à Poulard, et il a tout fait pour nous permettre de rejoindre le Poudlard Express. Mais le faire de la manière la plus insensée qui soit ne lui faisait pas peur. »
« Je ne sais pas où lui en est par rapport aux nés-Moldus, mais c'est un Sang-Pur. Et il a actuellement deux sœurs à Poudlard, et à Serpentard. »
« Helen et… ? »
« Et une fille discrète. Elle doit être en cinquième année maintenant. La petite qui a joué avec nous à Noël dernier dans nos séances de Quidditch. »
« À y réfléchir, elle me fait froid dans le dos celle-là. »
Draco hocha la tête. « Bien trop discrète, mais avec un regard vif. Personne ne fait attention à elle, et pourtant elle n'est pas dénuée d'intelligence. Si nous n'avions pas fait ces parties, je ne l'aurais jamais repérée. Je vais m'informer sur les deux filles. »
Hermione hocha la tête. « Et je vais voir si je peux trouver un moyen de vérifier si elles sont coupables de quelque chose. »
« Tu penses à quoi ? » questionna Harry.
Hermione se leva. « Je vais faire quelques recherches sur les potions avancées. »
Neville frissonna. « Je sens que ça ne va pas plaire au professeur Snape. »
« Il n'est pas obligé de le savoir. »
Draco commença à ranger ses affaires. « Alors je n'ai rien entendu. »
Hermione le gratifia d'un sourire, puis partit à la découverte des rayonnages. Harry fronçait légèrement les sourcils d'inquiétude.
« À votre avis, elle va faire quoi ? »
Draco finissait de se lever pour partir. « Je ne sais pas, mais je sens que ça va devenir intéressant. On se voit plus tard, je retourne dans ma salle commune. »
Plusieurs jours s'écoulèrent. Draco peinait à trouver la moindre chose sortant de l'ordinaire sur les deux filles.
La préfète était ostensiblement le plus souvent avec deux Gryffondor, Percy Weasley et Olivier Dubois. Cela écœurait le jeune Serpentard.
Depuis qu'il connaissait Helen, il l'avait peu apprécié. La fille était très différente de son frère que Draco avait admiré.
Le jeune garçon se rappelait encore ce qu'il avait dit comme adieux à son aîné. Quand je reviendrai à Poudlard, j'essaierai d'être comme toi.
Mais la préfète l'avait grandement déçu. Il l'avait méprisée parce qu'il ne la trouvait pas à la hauteur de son frère. Maintenant, il la suspectait d'être son parfait contraire. Une criminelle au lieu d'un héros.
Et elle passait son temps avec des Gryffondor au lieu de sa propre maison. Avec les pires des Gryffondor.
Draco ne savait pas grand-chose sur le capitaine de l'équipe de Gryffondor, à part qu'il était le rival par excellence de Marcus Flint, et qu'il était un excellent gardien.
Mais Percy Weasley… elle n'aurait pas pu choisir pire camarade. Et s'il se souvenait bien, elle était peut-être plus proche de lui que ne l'étaient de simples camarades… ou amis.
Cela lui suffisait pour la détester. Ou du moins pour détester son goût en matière d'ami.
Draco fut tenté de demander des informations sur elle directement auprès de son homologue préfet, mais il se ravisa en notant les regards réguliers que le solitaire accordait à Helen.
Le préfet Darcactus était assurément un personnage noble mais austère. Il restait exclusivement avec les Serpentard, et était en conséquence rarement avec Helen.
Le sixième année était généralement dans la salle commune, à travailler ses cours d'ASPIC ou d'autres matières qu'il n'avait pas choisi de continuer avec professeur mais qu'il étudiait dans son temps libre, comme l'histoire de la magie.
De l'avis de Draco, l'histoire de la magie était mieux étudiée seul qu'avec le professeur Binns. Il était plutôt satisfait que le préfet partage son opinion sur le sujet.
Ainsi, le préfet restait disponible pour tout Serpentard désireux d'aide dans les devoirs, et était toujours prêt à intervenir si des disputes avaient lieu à l'intérieur de la salle commune.
Cependant, dès que Helen arrivait dans la pièce, l'autre préfet paraissait de manière subtile moins renfermé sur son travail. Il n'était plus totalement absorbé par ses lectures ou écrits, ne rejetait plus les premières années avec hargne comme s'ils brisaient un moment de concentration sacrée. Il était seulement froid.
Généralement, quand la préfète entrait dans la salle commune, elle faisait un petit tour pour discuter avec certaines personnes, en saluer d'autres, surveiller que les plus jeunes réussissaient leurs tâches, s'informait sur les problèmes rencontrer par quelques-uns et si tout était corrigé… et elle finissait toujours par aller faire ses devoirs en face de l'autre préfet.
C'est lorsque Draco les vit travailler ensemble qu'il décida qu'interroger le préfet Darcactus n'était pas une bonne manœuvre. Si une personne pouvait faire ressortir les facultés sociales du mystérieux adolescent, c'était Helen. Et si c'était elle qui avait ouvert la chambre des secrets, l'autre ne la trahirait pas.
Suivre les mouvements de l'autre sœur était plus compliqué. Elle ne se contentait pas de passer inaperçue, de ne jamais se faire remarquer. Elle n'était pas uniquement petite et discrète. Elle cherchait à disparaître des regards. Elle était très douée pour disparaître.
Très rapidement, Draco avait saisi qu'elle était d'une vigilance remarquable, toujours attentive à ce qui l'entourait et très observatrice.
Draco n'était pas taillé pour les investigations face à un serpent glissant comme ça.
Hermione sortit des rayonnages de la bibliothèque avec l'ouvrage qu'elle cherchait. Elle rejoignit Harry et Neville et commença à leur expliquer.
« "La potion polynectar : correctement brassée, la potion polynectar permet au buveur de se transformer en la forme physique d'un autre." C'est juste ce qu'il nous faut ! »
« C'est au programme de cette année en Potion. », commenta Harry.
« La théorie, oui, mais pas la préparation… nous allons devoir nous débrouiller nous-mêmes… pour obtenir les ingrédients. »
Neville n'était pas certain que ce fut un bon plan. « Brasser une potion sans surveillance d'un maître compétent est risqué. »
Harry prit un ton détendu. « Ce n'est qu'une toute petite potion de rien du tout. »
Neville lui jeta un rapide coup d'œil septique, puis se pencha pour regarder le titre du livre que Hermione avait trouvé, et le lut à voix haute.
« Les Potions de grands pouvoirs. »
« Ça ne veut pas dire qu'elle est difficile à préparer. »
« Le fait qu'on en voit que la théorie en classe en dit bien suffisamment à mon goût. »
« C'est juste pour qu'il ne nous vienne pas l'idée de l'employer à de mauvaises fins. »
« Je ne pense pas que nos intentions soient dans ce que Snape classerait de "bonne utilisation de la substance dangereuse mise à notre disposition". »
« Ne dramatise pas tout. »
Hermione croisa les bras, tenant le livre contre son buste. « Si vous avez une meilleure idée, j'écoute. Mais il n'y a pas beaucoup d'autres solutions pour approcher discrètement nos suspects et les questionner sans qu'elles sachent que c'est nous. »
Neville grimaça. « Bien, le plan en lui-même me semble correct, c'est plus sa préparation qui me paraît risquée. Je préférerais avoir un autre avis sur la question… »
Harry saisit sans difficulté l'allusion de son meilleur ami. « Nous allions de toute façon lui en parler. »
Hermione haussa un sourcil en comprenant de quoi, ou plutôt de qui, ils parlaient. « Je m'occupe d'aborder le sujet au déjeuner. J'ai toujours une invitation à la table Serpentard. »
